The Wroshyr Sap
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The Wroshyr Sap

Forum sur l'univers Star Wars - principalement du JdR
 
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Léia Skywalker
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Léia Skywalker


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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 12:23

Après son altercation avec Privos, Barrat sortit des couloirs souterrains de Coruscant, bien assis sur sa chaise anti-grave et escorté par son garde du corps.
Il réfléchissait. Certes ses relations étaient parfois troubles, mais cela suffirait-il à Privos pour l'attaquer au sein du Conseil?
Barrat repensa à cette information qu'il avait diffusé dans la plèbe de Coruscant…
Cela c'était passé une semaine plus tôt. Un "ami" l'avait contacté en lui promettant un moyen pour perdre définitivement la Présidente. Selon lui une information importante et confidentielle, avait été subtilisée entre les murs même des bureaux de la Présidente. Une information hautement confidentielle, qui jamais n'aurait du quitter ce bureau.
Barrat ne s'était pas laissé convaincre aussi facilement, il avait jeté un œil sur la marchandise: des coordonnées! Le gros hutt avait été à deux doigts de jeter son "ami" dans un de ses cachots, histoire de lui rafraîchir le cerveau, mais l'homme lui avait expliqué…
Barrat avait vendu cette information très chère, et l'argent il l'avait bien utilisé… la Présidente aurait du mal à justifier le don fait à l'académie Jedi juste au moment où les coordonnées se répandaient dans les bas fond de Coruscant.
Barrat parti d'un gros rire, savourant à l'avance le futur qu'il envisageait.

* * *

- Madame?
- Qui a-t-il Boggert?
Le secrétaire entra dans le bureau.
- Un message Code Rouge Madame! Annonça-t-il en déposant un databloc devant la Princesse.
Léia avait ordonné que tout message Code Rouge ne soient jamais transmis dans le réseau interne des ordinateurs de la NR. Ce genre de message étaient réceptionnés par un seul ordinateur, sécurisé, celui de Boggerts, qui le transférait ensuite à qui de droit sous forme de databloc, détruit après utilisation si cela semblait nécessaire. Ainsi aucune fuite n'était possible par piratage, aucun ordinateur ne se muerait en informateur involontaire.

Léia saisit le databloc et lu le message suivant:

Madame la présidente,
j’ai appris avec stupéfaction et étonnement, que votre grandeur avait donné asile à un officier supérieur impérial, cette homme est soupçonné de haute trahison et d’être l’instigateur des attentats terroristes commis à notre encontre, il est également soupçonné de meurtre sur les personnes du général Kither et du Directeur Kith, je compte sur toute votre sagesse, Madame, pour que vous reconsidériez votre position vis a vis de cette homme, je vous demande de nous le livrer dans les meilleurs délais, pour le moment il s’agit de l’interroger simplement, s’il s’avère qu’il est mêlé aux crimes sus nommés, je peux vous garantir, votre altesse, qu’il aura droit a un procès équitable, et que nous lui donnerons tout les moyens nécessaire de se défendre, il serait dommage que la bonne entente entre nos deux systèmes, souffrent par la faute d’un seul homme, croyant en votre bonne volonté de maintenir des relations diplomatiques voir amicales, entre l’empire et la nouvelle république, je suis certain que vous prendrez la meilleur des décisions.
Veuillez recevoir, madame la présidente, la marque de tout notre respect.
Son altesse Impériale Hagith


La Princesse reposa le databloc. Le sang lui monta au visage. L'arrogance de l'Empereur commençait sérieusement à l'irriter. Si elle avait eut le choix, elle aurait repris le combat contre l'empire à la moindre velléité de sa part de contrôler la NR.
Mais les sénateurs n'étaient pas tous de cet avis. Leur attente globale était claire: la paix, la paix avant tout.

Cependant pas question de lui livrer Magrins avant de tirer cette histoire au claire par elle –même.
Elle rédigea donc le message suivant:

Je suis revenue il y a une semaine à peine d'une mission diplomatique. C'est à ce moment que j'ai appris que pendant mon absence un vaisseau impérial avait atterrit à Coruscant. Le commandant de ce vaisseau est aujourd'hui introuvable mais une demande d'enquête va bientôt être portée à la connaissance de la commission d'enquête interne du système de contrôle du trafic extra-planétaire de Coruscant.
Il va de soit que vous serez tenu au courant des résultats de l'enquête et que si traître est découvert il sera livré à qui de droit.

Une fois le message rédigé, Léia rappela Boggerts et lui confia la mission de la transmettre à l'Empereur.
-Bien sur vous ajouterez les formules de politesse adéquates, je vous fait confiance.

La porte se referma.

Léia sentit soudain une présence. Un pan de mur au fond du bureau disparut, laissant la place à un trou béant. Une silhouette vêtue d'un manteau en sortit et produisit le miaulement caractéristique de sa race.
- Rak'Sar.
Nogrhi s'inclina devant la présidente.
- Alors?
Rak'Sar tendit sans un mot la feuille de filmplast que lui avait confier Arfah.
- Merci Rak'Sar, les talents des Nogrhi sont précieux à la NR.
Le nogrhi s'inclina à nouveau puis disparut. Le mur se referma sur lui sans un bruit.
Léia regarda le filmplast et mémorisa le plan." Les bas fonds de Coruscant sont le dernier endroit à la mode on dirait!" Puis la princesse prit son sabre laser, l'alluma et réduisit la feuille en cendre…
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dalann
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 12:41

Les traits blancs se changèrent en étoiles, l’alarme retentissait. Apkar sortit alors de sa torpeur, se leva et alla couper ce bruit désagréable.
« Il faudra que je pense à changer cette alarme. Elle est insupportable…. Enfin…. depuis le temps que je le dis….. » se dit il en souriant.

Il se dirigea vers la bais vitrée et découvrit la planète. Apkar repris les commandes en mode manuel, se signala à la vérification planétaire et se posa suivant les indications du contrôleur.
Une fois atterrit Apkar prit soin d’enclencher les alarmes et les pièges de défense du vaisseau et sortit de sa carlingue. Il avait revêtu son armure anthracite et son casque cachait son visage. Il avait un air menaçant et les deux blasters contre ses hanches ainsi que la vibro-hache qu’il tenait n’arrangeait rien.
Il se dirigea vers sa moto-jet. Il accrocha sa vibro-lame et s’installa au poste de pilotage puis s’éclipsa. Il se dirigeait vers le point de rendez-vous que son indicateur lui avait donné. Sans encombre il arriva à destination, bien avant l’heure prévue. Il se trouvait seul au milieu de la forêt au pied de cet immense arbre déjà vieux de plus de trois millénaires. A vingt mètres en face se trouvait un marée, et sur l’autre rive, des animaux étanchaient leur soif. Tout était calme, reposant. Mais Apkar n’abaissait jamais sa garde, il avait vu les conséquences désastreuses de ce genre de réactions.

Il étudia les lieux, et décida de se placer en hauteur, dans un des arbres à proximité du lieu de rendez-vous. Il avait laisser sa moto-jet bien plus loin dans des fourrés, où elle passait inaperçue. L’arbre qu’il choisit était plutôt petit mais touffu, et surtout son emplacement permettait d’avoir une vue panoramique. Un avantage certain pour quelqu’un qui désire tout voir mais sans être vu.

Il attendit, épia chaque bruit de la forêt, chaque mouvement, chaque animal passant à proximité. Les blasters prêt à être dégainé.

Soudain après de longs, très longs moments d’attentes, des bruits mécaniques se firent entendre. Quelque chose approchait. Un petit speeder, au demeurant très laid, se stationna près du gros arbre. Un homme en sortit. Apkar reconnu immédiatement son visage, c’était Voltan Peurikles. Lui aussi était arrivé avant l’heure prévue et scruta les alentours puis s’appuya sur son speeder les bras croisés. Apkar continua d’épier les alentours et avait décidait de ne se montrer que quand l’heure H serait dépassée et qu’il ne sentirait aucun danger.

Voltan commençait à s’impatienter et faisait les cents pas autour de son véhicule qu’il avait inspecté au moins une dizaine de fois depuis son arrivée.
Tout était calme, on ne plus calme.

Apkar descendit de son perchoir pour se rendre vers son interlocuteur.

Il se saluèrent et Apkar entama le dialogue :
- J’espère que ces informations sont de la plus haute importance et que je ne me suis pas déplacé jusqu’ici pour rien.
- Ne vous inquiétez pas, c’est bien pour cela que je vous ai fait venir plutôt que de risquer de se faire voler des informations aussi précieuses et chères… A ce propos elles ont légèrement augmenté.
- Tiens donc…. Et légèrement équivaut à combien ?
- Disons que maintenant elles valent 300% de leur prix d’origine…
- Rien que ça, et vous croyez que je vais vous payer une somme aussi importante, pour des infos que j’aurais tôt ou tard.
- Certes mais il vaut mieux tôt que tard, n’oubliez pas Apkar que vous n’êtes pas le seul sur cette affaire !

Voltan transpirait de tout son corps, il jouait gros. Nombreux étaient ceux qui avaient augmenté leurs honoraires au dernier moment et qui n’avaient jamais profité de leur prime.

- Vous croyez vraiment que cette information vaut ce prix ?
- Tout à fait mon cher dit Voltan la voix tremblante. Il avait de plus en plus de mal à se contrôler.
- Et vous croyez que j’ai amené cette somme alors que vous ne m’aviez même pas prévenu ?
- Ca n’est pas mon problème, tout ce que je demande c’est à être payé !

L’homme regardait le casque de ce CDP, sa réputation n’était plus à faire, mais en plus l’avoir devant soi, et essayer de se faire un pactole sur son dos, c’était un pari on ne peut plus risqué… L’armure ajoutait à l’impressionnant charisme de l’homme. Elle était déformée et on remarquait aisément les traces de combats. Le plastron en était rempli. Apkar lisait l’effroi dans les yeux du pauvre bougre qui se tenait devant lui.

- Ca je le sais très bien, mais vous prenez un gros risque en faisant une chose pareille ! Et d’ailleurs…
- Je suis le seul à posséder cette information, le seul….. dans toute la galaxie… interrompant Apkar.

Apkar appuya sur un bouton situer sur son casque et réfléchis un instant, il consultait l’état de ses comptes, puis se retourna pour face au type et dit :

- Très bien j’accepte, mais elle a intérêt à être juste …sinon tu en paieras le prix ! sur ton menaçant l’index sur le cœur du gars.

L’homme avala difficilement sa salive et tremblait sans arriver à se contrôler.

- Mais elle en vaut le prix, et je ne la vends qu’à vous.
- Vu le prix que tu en demandes il n’y a que Boba Fett et l’empire qui pourrait te l’acheter.
- Sans oublier la société qui a mis à prix la tête de ce personnage…
- Oui mais tu ne le feras pas, car je ne pense pas qu’elle te laisserait la vie sauve après lui avoir donné cette info, alors que moi, je t’emmène avec moi.
- QUOI ???
- Oui tu m’as bien compris, je n’ai pas la somme sur moi, et en plus je ne tiens pas à me faire descendre sans te rendre la monnaie de ta pièce si l’info s’avérait nulle… tu es une garantie

Voltan était abasourdi, il n’en croyait pas ses oreilles…

Apkar avait remarqué depuis quelques instants déjà des mouvements suspects à deux endroits différents. Il ne savait quoi en penser, mais avait préféré la conversation afin de ne pas éveiller de soupçons.

Brusquement, Apkar fit volte-face pour descendre l’intrus qui sortait des buissons derrière lui, mais il ne tira pas, car il se rendit compte que ce n’était qu’un petit Voorpask.

Apkar décida qu’il était temps de partir, il n’était que trop resté ici. Soudain, une personne, blaster au poing déboula derrière Voltan et tira à travers tout, sans viser. Apkar n’eut que le temps de plonger au sol en agrippant Voltan au passage, le speeder le servant de protection. L’informateur ne comprit ce qui se déroulait qu quand Apkar dégaina ses blaster et tira par-dessus le speeder. L’agresseur plongea pour éviter les lasers, et Apkar saisi Voltan et tous deux s’enfuirent dans la forêt. L’ennemi se redressa et tira de plus belle. Les lasers s’éclatèrent sur le speeder, les troncs des arbres, le sol… Voltan courait devant le CDP qui s’arrêta et tira en direction de tueur. Le speeder explosa et il reprit sa course effrénée.

Soudain Voltan demanda tout en courant :

- Mais où allons-nous ?
- Va à droite à ce petit arbre tordu, en contrebas dans les fourrés il y a ma moto jet de planquée.
Apkar se demandait quel CDP pouvait bien tirait aussi mal… le tueur se remit à tirer à tout va…
Apkar et Voltan étaient arrivé à la moto-jet et retiraient le camouflage.

- Mais qui est ce ? demanda Voltan tout essouffler par sa course effrénée
- Je ne sais pas et ça ne m’intéresse pas. Semons le et allons chercher notre marchandise. Tu vois, tu seras plus en sécurité avec moi. Allez grimpe et on file.

Apkar démarra le véhicule et ils filèrent. Le tireur fou les regarda partir, un léger sourire aux lèvres.

- On se reverra Apkar, on se reverra.
Puis il repartit en courant en direction de son moyen de transport.
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Léia Skywalker
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 12:42

A la sortie du Conseil, qui avait duré une bonne partie de la nuit, chacun des participants s'en fut par un couloir différents Privos et Magrins reprirent celui qu'ils avaient emprunté à l'aller, pour retrouver Arfah. Mais à peine s'étaient-ils engagés dans le passage que le Gamoréen de Barratt leur coupa le passage.
- Que veux-tu? Grogna Privos, Ce genre de pratique n'est pas conventionnelle!
- Qui parle de convention ou de tradition? Demanda la voix de Barrat derrière eux.
Privos se retourna:
- Qu'y a-t-il Barrat.
- Je veux voir son visage! Déclara le hutt en montrant Magrins.
- Non, répondit calmement Privos.
Le hutt dévisagea le Colonel.
- Je ne sais pas pour qui tu travail Privos, mais ta traîtrise sera connue de tous! Dit-il d'une voix cruelle.
- J'hésite à désigner l'un de nous deux comme traître en oubliant l'autre. Répondit Privos. Si tu cherches à me couler, je ne resterais pas les bras croisés, tu n'es pas un enfant de chœur Baratt et tous le savent au Conseil, je n'aurais pas de peine à démontrer que tu as des relations plus que douteuses!
Le hutt jaugea son adversaire:
- Ce n'est pas fini! Dit –il en rappelant son garde. Puis il s'enfonça dans la nuit éternelle des couloirs souterrains.
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Atthis
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 12:45

Après avoir accompli ce que Ka’alu appela bientôt l’opération « Coruscant : ville propre », les deux amis se séparèrent, Orhan emportant avec lui les blouses de services. Syon regagna le petit appartement qu’il louait avec Orhan. Il se composait d’une pièce « à vivre » comprenant essentiellement deux matelas, un coin cuisine et quelques étagères où s’empilait leur diverses affaires. A côté de cette pièce se trouvait une sorte de renfoncement où se trouvait une salle de bain. A peine rentré, Syon se débarrassa de tout les objets que ses poches regorgeaient. Il s’était équipé de pas mal de composants alors qu’un fil avait suffit. Parmi ces composants ce trouvait un générateur de code aléatoire qui permettait l’inviolabilité d’un système de sécurité, la combine changeant à tout instant, il était théoriquement impossible à un cambrioleur de contourner le système. Et pourtant, si le casse n’avait pas eu lieu avant cette nuit, c’est parce que Syon avait cherché à déjouer ce genre de système croyant que le bureau de la Présidente en serait équipé. Des nuits passées à démonter, à analyser puis à contourner ce système, à comprendre l’utilité mais aussi le rôle de chaque pièce, à chercher l’enchaînement logique des codes pour enfin modéliser mathématiquement le système et anticiper. Il y avait passé des mois. Car les systèmes de sécurité affectés à cette zone étaient la seule inconnue dans leur plan. C’est ce qui avait hanté leurs nuits alors que Orhan planifié l’opération. Un léger rictus de déception se dessina sur son visage. Il avait été jusqu’à trafiquer les éclairages public pour provoquer le laxisme des gardes vis à vis de leur vision nocturne. Même chose pour les caméras. En fait, dans cette opération, seuls les moments où il avait dû affronter d’autres êtres humains avaient été plaisant. La technologie ne fut pas à la hauteur cette nuit là.
« -Une autre fois peut être, songea-t-il ».
Puis il alla se doucher. Il préférait être propre pour dormir et récupérer ces nombreuses heures de sommeil.


Pendant ce temps, Orhan arpentait les rues de Coruscant. Tout en marchant, il cherchait la faille de son plan, et surtout la façon de le corriger. Ils s’en étaient sortie de justesse, grâce à une grève des services de nettoyage. La chance avait été avec eux, mais elle ne le serait pas toujours. Il tentait aussi de comprendre cette étrange impression qu’il avait ressenti lorsqu’il avait aperçu la navette. D’ailleurs c’était plus ce pressentiment qui avait guidée ses yeux à la navette. Il était curieux de savoir qui était ses occupants. Ce n’était pas la première fois que ce genre de chose lui arrivait, mais il ne se l’expliquait pas. Et à chaque fois que ça lui était arrivé, un événement imprévisible favorable c’était produit. Comme il y a sept ans…Ce jour lointain, où tandis qu’il suivait sa famille sur un port d’embarcation, il avait été déporté par le flot des voyageurs, se retrouvant ainsi à bord d’un cargo à destination pour Corellia, tandis que sa famille, ne se rendant pas compte de sa disparition, embarquait pour rejoindre leur planète natale : Aquaris. Il appris plus tard que le vaisseau dans lequel il aurait dû se trouver, était rentré en collision avec des astéroïdes provoquant la mort des passagers et de l’équipage. Cela arrivait rarement. Puis il avait rencontré Syon. Il sourit au souvenir de cette rencontre. Il sortit soudain de ses pensées, il se trouvait devant une source de consultation de l’holonews. Il était prêt de midi. La Princesse avait, vraisemblablement, déjà trouvé sa lettre. Il ne résista pas et consulta les annonces.
"Cherche tigre d'urgence pour travaux d'entretiens ".
Décidément, l’avenir semblait lui tendre les mains.

Il était près de 15h30 quand Syon se réveilla. Il bâilla puis se gratta la tête et s’étira. Il était sur le point de se lever quand Orhan déboula dans la pièce.
« -C’est fait fit-il gravement »
Ka’alu, à peine debout, n’avait pas encore totalement émergé de son sommeil et le regarda, l’air ahuri. Il étouffa un nouveau bâillement avant de demander calmement :
« -Qu’est ce qui est fait ?
-Mais le premier ordre de mission ! Enfin c’est plus un genre de test qu’une mission en fait. Je sors à l’instant de son bureau.
-Un test ? C’est quoi cette arnaque, interrogea le Corellien que la révélation de son ami avait fini de réveiller.
-Selon elle, un espion n’a pas forcément beaucoup de temps pour prévoir son coup…c’est plus de l’improvisation. Alors elle veut voir ce que je vaux sur ce terrain.
-Oui et puis c’est vrai que visiter son bureau de nuit c’est pas une performance extraordinaire. Au fait t’as fait comment pour y aller ce coup ci ?
-J’ai attendu la fin de la pause déjeuner et je me suis mêlé aux personnels.
-On néglige trop souvent les solutions simples. A ce niveau là c’est plus des bureaux mais des moulins. Elle t’as rien dit pour l’arrosoir ?
-Non…elle a même semblé apprécier l’intention.
-Elle aurait pu t’en filer une, ça rendrait bien dans cette ruine. Et ça consiste en quoi « ce test » ?
-C’est très simple. On va dans un bar, un serveur m’indiqueras le contact qui me remettras un databloc.
-C’est tout ?
-Oui…ah non…J’ai cru comprendre que si je me loupais au bar, j’étais mort.
-Si y’a que ça. La dernière fois, si on se faisait prendre c’était une peine de vingt ans de prison, quitte à choisir autant se faire flinguer. C’est où et pour quand ?
-Je sais pas, elle ne m’a pas donnée toutes les informations.
-Et comment vas tu le savoir ?
-Elle mettras une annonce dans l’holonews.
-Si c’est comme aujourd’hui, ça ne devrait pas tarder.»


Quelques jours plus tard, une annonce retint leur intention.
« Cherche Tigre pour entretien avec élève barbare à 22h ».
« -Le club Le Barbare à 22 heures, fit Syon. C’est dans le quartier Uscru, assez loin d’ici. Un endroit à la mode…il y a cinquante ans. Maintenant c’est plus malfrats et compagnies et quelques étudiants en mal de sensations fortes. C’est assez loin dans les bas fonds mais globalement c’est pas ce qu’il y a de plus dangereux sur Coruscant.
-C’est pour ce soir alors, fit Orhan pensif ».
Les deux hommes rentrèrent à leur logement où ils établirent un plan d’action. Même si la mission ne semblait pas particulièrement dangereuse, il valait mieux se ménager une issue de secours au cas où ça tournerait mal. Ka’alu connaissait l’endroit pour y être allé quelques fois pour des réparations et quelques menus larcins. Il esquissa donc rapidement un plan des lieux à Altaïka. Ils avanceraient en terrain connu, un avantage non négligeable dans ce genre de situation. Orhan aurait souhaité avoir plus d’informations, il n’aimait pas laisser la part belle au hasard. Tout deux savaient ce qu’ils avaient à faire dans les grandes lignes, le reste serait de l’improvisation.


Le jour s’était couché depuis quelques heures déjà quand Syon se réveilla. Il avait mis à profit son après midi pour dormir. Il n’avait rien eut à organiser et voulait être en forme. Au moins avec ses cinq sens en éveil il pourrait gérer l’imprévu dans de meilleures conditions. Orhan était assis en tailleur en plein milieu de la pièce. Il ouvra enfin les yeux et tourna son regard vers Syon. Ils n’avaient pas la même façon de se préparer, mais chacun respectait la conception de l’autre. La confiance qu’ils avaient l’un dans l’autre était leur force.
« -Bien dormi ? fit-il doucement. »
Ka’alu hocha la tête en signe d’assentiment. Dans de tels moments Orhan était dans « sa bulle» et mieux valait ne pas s’étendre sur la conversation. Syon gagna la salle de bain. Il avait toujours tendance à prendre une douche froide quand il voulait être bien réveillé. Dans une demi heure il faudrait y aller. Le mot « stress » ne faisait plus parti de son vocabulaire. Voilà bien longtemps qu’il maîtrisait ce genre d’émotion. Quand il ressorti, Orhan finissait de se préparer. Une nouvelle fois, Ka’alu opta pour du noir. Si Orhan n’avait pas à faire attention à ce genre de détail grâce à son apparence, Syon, quant à lui, portait souvent du noir, lui permettant ainsi de rester dans l’ombre. Orhan regarda sa montre.
« -J’y vais, fit-il, laissant à Ka’alu le temps de se préparer »

Seuls les faibles éclairages public troublaient l’obscurité de la nuit. Mais en ce début de soirée, les rues fourmillaient de monde. Une aubaine pour Orhan qui se plongea dans la foule. Mais il eut bientôt la désagréable sensations d’être suivi. Tout compte fait, le mouchard semblait bien renseigné et surtout persévérant. D’après un rapide coup d’œil, il devait avoir la quarantaine et présentait une certaine bonhomie. L’homme éprouvait de grandes difficultés à ne pas perdre de vue le jeune homme. Rien dans sa démarche ni dans son allure ne le caractérisait. Il sentait bien que, s’il le perdait de vue, il ne pourrait le retrouver dans cette foule. Cette présence n’inquiéta pas plus que ça Altaïka qui savait que Syon ne tarderait pas à perdre l’agent de la NR. Et bientôt, à contre courant, une silhouette fort familière le croisa. La foule ne s’écartant qu’à la dernière minute, l’agent de la NR ne le vit pas arriver et il ne put éviter la bousculade. L’inconnu se releva en premier et aida son aîné à en faire de même.
« -Excusez-moi Monsieur. Rien de cassé j’espère.
-Non, ça va, répondit le quadragénaire, qui déjà essayait en vain de retrouver la trace de Orhan.
-Je suis vraiment désolé, insista l’inconnu.
-Ce n’est rien mon garçon, abrégea l’homme, la foule est si compacte ce soir.
-Oui j’ai rarement vu ça, approuva le plus jeune, puis consultant sa montre, Oh, déjà, excusez-moi, je dois y aller, bonne soirée. »
L’homme disparu aussi rapidement qu’il était apparu, laissant le Républicain bien embêté. Il avait perdu sa cible. Et les ordres étaient assez précis sur ce point, ce jeune homme était un bien précieux, à ne pas perdre. A son tour il regarda l’heure. Le rendez-vous était prévu à 22h. Ça lui laissait le temps d’y aller.
Ka’alu quant à lui n’était pas mécontent de son intervention. Au moins Orhan était tranquille… pour l’instant. Car il ne doutait pas que le petit homme serait lui aussi au Barbare à l’heure prévue. Et il n’avait pas manqué, en bousculant l’homme, de remarquer qu’il était armé. Ce détail le chagrinait. La mission était-elle à ce point risquée pour qu’on leur envoie « un garde du corps » ? Certes, l’homme n’avait rien d’un soldat de troupe d’élite, mais Ka’alu savait qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. Et l’annonce étant assez équivoque pour qu’il ne soit pas le seul invité surprise. Plus méfiant que jamais, Syon gagna le Barbare et s’assit au bar. Il était 21h45, Orhan n’allait plus tarder. Il commanda une bière corellienne et entama une discussion avec le barman qu’il connaissait un peu tout en restant attentif à tout ce qui se passait autour de lui.
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Thyrs
Vétéran aigri
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 12:46

Quelques jours avant les evenements sur Dathomir.

Coruscant

Les bruits sortaient jusque dans la rue. Des grognements de Wookies, des Coways ingurgitant moult breuvages visqueux, des Houk frappant la table à chaque gorgée de bière ainsi que des Lahsbee qui, du haut de leur petit mètre, sautaient et criaient de leur petite voix stridente et stressante, provoquant par la même la colère de stupides Gamorréens. Tout cette ambiance bonne enfant se trouvait dans un petit établissement, sûrement jadis utilisé par de jeunes étudiants en manque de sensations fortes. Aujourd’hui ce n’est guère plus qu’un refuge pour taulards et autres truands minables.

Il était bien beau Le Barbare !!!

Certaines personnes voulaient rester discrètes et se cachaient (peu) subtilement dans les recoins du bar. D’autres semblaient soucieux comme le petit dealer qui tentait de refourguer (sans grand succès il faut dire) des Bâtons de la Mort. Il y avait aussi le type de mec banal, comme celui qui discutait avec le barman tout en sirotant une bière corellienne.

Et puis il y avait le boute-en-train, complètement gris… comme le jeune humain qui dansait et chantait sur la table sous les huées des hommes et sous l’admiration des femmes agglutinées tout autour de lui. Le type complètement bourré commença à enlever son long manteau rouge et noir. Ses yeux enflés montraient un abus certain de boissons plus ou moins illicites. De toute façon, pas besoin de regarder son visage pour s’apercevoir que ce mec avait forcé sur la bière corellienne.
Dans une majestueuse pirouette il sauta de la table… et s’explosa tête première sur le comptoir du bar, bousculant par la même occasion un jeune homme qui discutait avec le barman.

_ « Eh oh ! Doucement mon gars, s’écria le jeune homme. La prochaine fois fais attention. »

L’ivrogne, encore tout étonné dévisagea l’inconnu. Il avait les cheveux bruns, coiffé à la va-vite ainsi qu’une barbe de plusieurs jours. Le tout lui donnait une allure très "cool"

_ « Bah chui dés’lé beau gosse, baragouina l’homme ivre. Allez tiens, pour me faire pardonner je t’offre à boire.
_ Ca ne sera pas là peine, répondit le jeune homme.
_ Si si !! J’insiste. Je t’ai bousculé, la moi…moindre des chhhhoses c’est de te payer un coup à boire. BARMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN, hurla-t-il. »

Le barman, dans un sursaut failli faire s’échapper une choppe remplie d’un liquide bouillant. Une fois le client servi il se précipita vers les deux hommes.

_ « Vous désirez ? demanda-t-il la main sur le nez.
_ Mon po…po…pote et moi on voudrait deux bi…bières corelliennes steuplait, grogna l’individu, complètement vautré sur le comptoir.
_ Tout de suite »

Avec un gros pressoir, le barman remplit deux énormes choppes de bière, tout en en mettant la moitié à côté, et servit les deux hommes.
Le garçon brun buvait calmement sa boisson, tandis que l’autre individu ingurgitait le plus vite possible son breuvage.

_ « Alors beau… beau gosse, t’as bien un nom ? bafouilla le jeune homme effondré sur l’établi.
_ Ouais, ça se peut, lui répondit son frère de choppe.
_ Et c’est quoi ? J’vais pas t’appeler beau gosse toute la soirée !!!
_ Je m’appelle Syon.
_ Syon ? Bah écoute Syon veut faire la fête c’est le moment. T’as compris la blague ? Syon, "si on" HAHAHA chui fier de moi HAHAHAHAHAHAHA. »

Le jeune homme ne pu s’empêcher de sourire à cette blague vaseuse et franchement débile. Sûrement amusé par le caractère jovial de son nouvel « ami », le jeune humain commanda une autre tournée…

***

La soirée tournait à plein pot, et les deux hommes étaient maintenant tous les deux complètement gris. Il n’avait pas fallu dix minutes pour que le jeune homme auparavant calme se mette à danser et à chanter comme un fou, tout en étant débraillé.
Son homologue n’était guère mieux… voire même pire. Le pauvre était maintenant torse-nu, un vêtement enroulé sur la tête, une choppe à chaque main et chantant en duo avec son partenaire…
Ils se calmèrent, le temps de commander une autre bière corellienne. Le grand blond prit alors la parole.

_ « Eh t’sais quoi ? dit-il
_ Non, mais je sens que tu vas me le dire, lui répondit l’autre s’attendant à une blague ridicule et pas drôle pour un crédit comme il lui en avait sortit des dizaines. Mais curieusement, le jeune homme prit un air sérieux.
_ Je ne devrais pas être là aujourd’hui… J’étais sensé partir aider un ami. Il a besoin de mon aide mais il ne le sais pas encore. Mais c’est un solitaire, et je sais qu’il m’en voudra si je lui viens en aide. Alors j’ai hésité à partir… et je suis revenu… histoire de me changer les idées et de réfléchir… Et j’ai bien réfléchi… ma décision c’est que… BIERE POUR TOUT LE MONDE !!! »

Surpris du monologue de son ami, il ne fallu pas longtemps au jeune homme pour rajouter un large « OUAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS »
Mais malheureusement pour eux, le barman n’était pas de cet avis et les deux hommes furent immédiatement saisis par deux gros Gamorréens ne pouvant servir que de videur en ces bas fonds. Les deux non-humains les jetèrent violemment dans la rue. Suivirent aussitôt les habits et les armes. La grosse vibro-lame du grand blond avec sa chaussure noire (l’autre chaussure étant aspergée d’un liquide peu élégant reflétant avec succès le repas du soir) s’écrasa sur le sol dans un vacarme assourdissant.
Le jeune corellien se rhabilla aussitôt et tenta de relever son « ami ». Peine perdue, celui-ci s’était endormi. Par acquis de conscience il le mit dans un endroit où personne ne pourrait le voir pour lui éviter quelconques ennuis avec les roublards locaux et s’en alla à ses affaires.
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Léia Skywalker
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 12:47

Elle arrivait enfin a son but, bientôt, elle l'espérait, elle tiendrait cette vermine sous sa vibrolame, alors elle prendrait plaisir à la lui enfoncer dans la gorge. Oui Aikbé sera venger, bientôt.
Elle tourna au coin d'une rue fréquentée et se trouva face a un bar sordide. La Nagai fronça les sourcils, elle s'était trompée de chemin. Elle leva la tête et repéra le nom du bar: le Barbare. Bien elle n'était plus si loin tout compte fait.
Au moment où elle allait bifurquer vers son but, son oreille fut attirer par des cris. Deux énormes Gammoréens repoussait deux hommes, deux humains passablement éméchés. L'un était blond et l'autre brun. Leurs armes furent envoyées à leur suite sur le trottoir. Ce spectacle laissa la femme impassible. Elle nota cependant que le blond s'était écroulé, sûrement endormit, et que le brun le tira à l'écart.
La femme pensa que cet homme blond ne devait pas être un grand guerrier, puis elle passa son chemin, ses affaires ne se situaient pas ici…
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Atthis
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 12:49

Dire qu’il y avait beaucoup d’animation au Barbare était un euphémisme. Il régnait dans le bar, une cacophonie qui gagnait la rue. Les grognements des Wookies se mêlaient aux petites voix stridentes et stressantes des Lahsbee qui s’agitaient dans tout les sens, les Houk, eux, frappaient le zinc à chaque gorgée de bière. Tout ce remue ménage semblait énerver les Gamorréens qui grommelaient dans leur coin. Seul les Coways, trop occupé à ingurgiter des breuvages à la consistance plus que douteuse, ne participaient pas à cette symphonie. Un être de stature colossale, assis un peu à l’écart, dînait paisiblement. Enfin paisiblement…il était surtout en train d’ingurgiter tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de la nourriture. Et au Barbare il fallait vraiment avoir très faim (ou plutôt énormément d’imagination) pour trouver quelque chose qui ressemblait à un aliment. Au moins les restes du mois dernier ne serait pas resservit cette semaine. Au vue de sa peau verte et de son costume de clown, il devait s’agir d’un Tof. Ils se déplaçaient habituellement en groupe. En voir un isolé n’était pas un bon présage. Immédiatement, Ka’alu se dit qu’il devait s’agir du contact. Il décida de garder discrètement un œil sur lui puis finit son inspection des lieux. Au milieu de tout cela, un jeune homme, visiblement bien éméché, dansait et chantait sur une table provoquant la huée des hommes et l’admiration des femmes, agglutinées tout autour de lui. Syon s’amusait de la scène. Même totalement ivre, le jeune homme gardait un esprit bon enfant.

Orhan entra alors. Il était exactement 22h. Sans prêter attention au capharnaüm qui avait lieu autour de lui, il se dirigea droit vers le barman.
« -Vous désirez ? fit ce dernier.
-Où sont les Terres de la folle ? demanda-t-il comme il aurait demandé la carte des cocktails.
-Mais bien sûr Monsieur, veuillez me suivre. »
Le barman conduisit Altaïka à la table du Tof et prononça quelques mots à son attention.
« -Mouais, grogna le géant, puis rappelant l’homme qui déjà s’éloignait, ressert moi de ta potée et amène une assiette pour mon invité .»
Orhan n’était pas très enthousiaste pour goûter la potée du Barbare dont la réputation n’était plus à faire. Mais il n’était pas non plus venu pour faire la fine bouche.
« -Amène-nous aussi de quoi nous rincer le gosier, brailla-t-il. »
Pour la première fois le Tof leva les yeux vers son interlocuteur et le considéra rapidement.
«- J’sens qu’on va bien s’entendre p’tit gars, Verdask c’est ça ? souffla-t-il de son haleine putride.
-Venask, corrigea Orhan machinalement, dont le visage resta impassible face à l’agression olfactive de son interlocuteur.»

Ka’alu ne parvenait pas à suivre la discussion. Il était trop loin, trop de bruits couvrait leurs paroles et surtout le Tof avait cessé de brailler pour parler de l’affaire qui les occupait. Et puis certains regards pleins de méfiance se tournaient déjà vers lui. Il allait falloir improviser quelques choses et vite, s’il voulait rester dans l’ombre. Quand soudain il fut bousculé. Le boute-en-train venait d’improviser une majestueuse pirouette qu’il avait terminé, la tête la première, sur le comptoir.
« -Eh ! Doucement mon gars, s’écria-t-il. Fais plus attention la prochaine fois. »
Le jeune homme le dévisagea un instant , tentant en même temps de garder son équilibre.
« -Bah chui dés’lé beau gosse, baragouina l’homme ivre. Allez tiens, pour me faire pardonner je t’offre à boire. »
Le type avait déjà les yeux enflés dût à l’abus de boissons plus ou moins illicites. Mieux valait ne pas empirer les choses.
«- Ça ne sera pas la peine, répondit Ka’alu.
-Si si !! J’insiste. Je t’ai bousculé, la moi…moindre des chhhhoses c’est de te payer un coup à boire. BARMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN, hurla-t-il. »
Le barman, surpris, faillit renverser son plateau mais se rétablit de justesse et alla servir son client comme si de rien n’était. « Tout compte fait se dit Syon, il y avait au moins un truc qui sortait du lot au Barbare : le sens de l’équilibre du personnel ! ». L’homme se précipita alors vers les deux hommes.
« -Vous désirez ? demanda-t-il, la main sur le nez.
-Mon po…po…pote et moi on voudrait deux bi…bières corelliennes steuplait, grogna l’individu, complètement vautré su le comptoir.
-Tout de suite.»
Avec un gros pressoir, le barman remplit deux énormes choppes de bières, tout en en renversant la moitié…
Syon prit son temps pour boire sa boisson, la soirée risquait d’être encore longue, et son camarade de comptoir était l’exemple même de ce qu’il devait éviter de faire ce soir. Celui-ci ingurgitait le plus vite possible son breuvage.
« -Alors beau…beau gosse, t’as bien un nom ? bafouilla le jeune homme effondré sur le zinc.
-Ouais, ça se peut, lui répondit Ka’alu. »
L’ivrogne lui sauvait la mise. Désormais il passait pour un pauvre gars qui n’attendait que la compagnie d’un soiffard pour s’y mettre. « Autant jouer les cartes que j’ai en main se dit-il »
« -Et c’est quoi ? J’vais pas t’appeler beau gosse toute la soirée !!!
-Je m’appelle Syon.
-Syon ? bah écoute Syon veut faire la fête c’est le moment. T’as compris la blague ? Syon, « si on » HAHAHA chui fier de moi HAHAHAHAHAHAHA. »
Ce n’était pas la première fois qu’on la lui faisait mais il ne pu s’empêcher de sourire à cette blague. Amusé par le caractère jovial de son nouvel « ami » le corellien commanda une autre tournée…

« -Tu vois gamin, postillonna le Tof, j’pensais d’mander un complément, mais comme tu m’as l’air d’être un p’tit gars bien, j’vais m’en tenir au prix comme prévu. Mais seulement si tu m’accompagnes jusqu’à la fin de mon repas qui est de qualité ce soir. Orhan observait son interlocuteur : le Tof parlait la bouche pleine. Enfin plus il parlait et moins sa bouche était pleine, pas étonnant qu’il ait besoin de tant de nourriture. S’il avalait ne serait-ce que la moitié de ce qu’il enfournait, le repas serait déjà finit. Avec plein de délicatesse, le Tof illustra son propos d’un magnifique rot d’une fraîcheur assommante. Orhan partit dans un rire gras. Il jouait sur la même partition que le Tof. Celui-ci avait refusé de lui donner le databloc. Il prétendait ne pas aimer être seul pour manger. Ça sentait le piège à plein nez et pourtant il ne pouvait rien faire. Sa marge de manœuvre était restreinte. Il ne s’était donc pas montré plus ému que ça et avait commencé à s’empiffrer à son tour. Le Tof le prenait pour un imbécile, mieux valait ne pas le contredire. Son orgueil endormirait sa méfiance, il serait plus simple alors de retourner les cartes. Le Tof bluffait, Orhan en était convaincu. Mais à ce petit jeu là, Altaïka était le maître. Il aurait le databloc, quoiqu’en pense le géant. Il avait déjà calmé l’appétit pécuniaire de son contact, jouant à la perfection le rôle de l’intermédiaire se bornant à obéir sans discuter et sans chercher à comprendre aux ordres que lui donner son supérieur. Le Tof avait donc du renoncer à son bénéfice.
« -R’garde moi ça ces deux zigotos…à faire les zouaves…c’est pas comme ça qu’ils gagneront leur vie. »
Orhan fut assez surpris de découvrir Syon, chantant et dansant comme un fou sur les tables, à moitié débraillé en compagnie d’un jeune homme torse nu, un vêtement sur la tête, un chope de bière dans chaque main. Et pourtant, une nouvelle fois il resta impassible. Au milieu de tout ces ivrognes, Syon passait maintenant inaperçu…en souhaitant qu’il ne soit pas aussi gris qu’il en avait l’air.

Essoufflés par leur performance, les deux jeunes se calmèrent le temps de commander une autre bière. En dix minutes, Ka ‘alu s’était laissé entraîner par le jeune homme blond, pensant pourvoir se maîtriser. Apparemment il connaissait mal ses limites. Cependant, il restait tout de même attentif à ce qui se passait entre Orhan et le Tof. Son foie commencerait à protester avant qu’il ne perde totalement la tête. Enfin d’habitude c’était comme ça. Là, la bonne humeur de son compagnon de cuite avait déteint sur lui et il arrivait à gérer son taux d’alcool. Le grand blond prit soudain la parole :
« -Eh t’sais quoi ? dit-il
-Non, mais je sens que tu vas me le dire, lui répondit Syon, s’attendant à une nouvelle blague foireuse. Mais curieusement, le jeune homme prit un air sérieux.
-Je ne devrais pas être là aujourd’hui…J’étais sensé partir aider un ami. Il a besoin de mon aide mais il ne le sait pas encore. Mais c’est un solitaire, et je sais qu’il m’en voudra si je lui viens en aide. Alors j’ai hésité à partir…et je suis revenu…histoire de me changer les idées et de réfléchir…Et j’ai bien réfléchi…ma décision c’est que…BIERE POUR TOUT LE MONDE !!! »
Surpris de la confession de son ami, Syon ne sut comment réagir. Et c’est avec un peu d’étonnement qu’il s’entendit crier un large « OUAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS »
Mais apparemment le barman semblait las de leurs facéties et c’est avec un plaisir non dissimulé que deux gros Gamoréens les saisirent et les jetèrent violemment dans la rue. Le contact douloureux avec le sol dessoûla quelques peu Syon. Dehors la pluie tombait finement, ce qui n’étais pas pour faire de mal à Ka’alu.
« -Ma veste tas d’abruti, hurla Syon »
A peine eut-il prononcé ces mots qu’il recevait en pleine face le vêtement dûment réclamé. D’autres habits et une grosse vibro-lame suivirent.
« -Merci, fit-il en se rhabillant aussitôt .»
Il jeta un rapide coup d’œil par la fenêtre. Orhan en avait bien encore pour une demi heure.
Il s’occupa alors du grand blond avec sa chaussure noire (l’autre chaussure étant aspergée d’un liquide peu élégant, reflétant avec succès le repas du soir). Il rhabilla vivement l’homme qui était à moitié nu et tenta de le relever. Peine perdue, celui-ci s’était endormi. Mieux valait ne pas le laisser comme ça dans la rue. Syon connaissait un petit motel miteux pas trop loin. Chargeant son nouvel ami sur son épaule il l’y emmena : au moins il pourrait cuver au sec. Syon quand à lui, retourna devant le Barbare, la nuit ne faisait que commencer pour lui.
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Tenel K
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 12:59

Dos au soleil qui apparaissait au-dessus de la cime des arbres et face à Tenel K, qui se tenait à quatre mètres de lui, Darkan reprenait son souffle qu’il venait de perdre dans une nouvelle tentative stérile de percer la défense de la dakshata.
Cela faisait maintenant plus d’une demi-heure qu’il tentait vainement de la toucher mais, paradoxalement, il était de plus en plus déterminé à réussir l’exploit. Il la regarda et vit qu’elle en faisait autant ; La encore, elle abaissa sa garde et désactiva son arme, l’invitant de ce fait à calculer une nouvelle attaque, quand il se sentirait prêt.
D’accord Tenel, joue la comme ça, mais j’y arriverai.
Il se donna quelques instants pour récupérer. Ses bras lui faisaient mal, son dos était raide et endolori, ses jambes ne le portaient presque plus. Il savait qu’il aurait des courbatures pendant plusieurs jours.
Une brûlure vive apparut entre les omoplates quand il plia les bras au-dessus de sa tête, mais il n’en montra rien. Les mains agrippées à la poignée de son sabre, il pointa sa lame d’un bleu intense vers les yeux gris de Tenel K et positionna ses jambes, prêt à bondir. Il respira lentement, fixa son maître droit dans les yeux, fit appel à la force et bondit sur elle en fendant l’air de sa lame. L’attaque fut extrêmement rapide et le geste précis.
Mais comme lui, Tenel K avait remarqué la distance qui les séparait. Elle attendit donc la réaction de Darkan et se propulsa vers lui au moment même où il bondissait. A l’ultime instant, elle leva son bras gauche puis le droit, activa sa dague et se décala sur sa gauche. Tout cela en une fraction de seconde.
La lame bleue n’atteignit jamais son but, stoppée net dans son élan par celle, améthyste et beaucoup plus petite, de Tenel K.
Le choc fut si brutal que Darkan eut l’impression que ses bras et son dos se brisaient en milliers de morceaux. Il retint dans un souffle, un gémissement de douleur.
Mais le crépitement caractéristique qui résulta de la rencontre des deux lames, chanta à ses oreilles ; Il adorait ce son, c’était la plus belle mélodie qu’il eut jamais entendue et la seule qui lui parlait avec autant d’effet. Elle était sa raison de vivre, celle pour qui il était destiné. Celle pour qui il était prêt à mourir. A une exception prêt.
Les yeux juvéniles de l’assemblée étaient hypnotisés par le balai des deux lames et les mouvements des duellistes. Les très jeunes enfants, fascinés, ne perdaient rien du combat. Sages et intimidés, à quelques pas seulement du duo, ils étaient assis à même le sol autour de leur professeur, Dabir Leakim. En tailleur lui aussi, il analysait les gestes des deux combattants et souriait en admirant la grâce de l’un face aux erreurs douloureuses de l’autre. Il n‘y avait pas si longtemps de ça, il les avait lui-même commises ; Plein d’assurance en ses capacités et persuadé d’être à la hauteur dans toutes les épreuves, il avait âprement découvert qu’il s’était bluffé tout seul.
Tout en se rappelant ses débuts désenchantés et douloureux, il n’en appréciait pas moins la qualité technique et les audaces tactiques que chacun des deux askesi utilisaient pour sortir vainqueur de l’affrontement.
Darkan se retrouva en très mauvaise position ; Ses bras étaient trop haut et les mains toujours crispées sur la poignée de son sabre. Tenel K était maintenant sur sa droite et à moins de dix centimètres de lui ; Ses yeux gris amusés, se baissèrent légèrement sur les siens.
Il transpirait ; il avait chaud, il avait soif, il était fatigué et il avait mal partout. Son attaque avait encore échoué et Tenel K ne donnait aucun signe de fatigue.
normal, elle n’a porté aucune attaque
Il grimaça en poussant de toutes ses forces sur son sabre, espérant briser la parade de la Dakshata.
Autant faire d’un Gamorréen un maitre jedi
Tous les coups qu’il portait depuis le début du combat avaient été stoppés avant même qu’il ne finisse leur mouvement. Il avait beau diversifier ses attaques, elle les anticipait toutes et utilisait une parade différente à chacune de ses tentatives. Et ça commençait à l’énerver, même s’il gardait son self control.
Comme si Tenel avait lu dans ses pensées, elle lui parla assez fort pour que toute l’assemblée entende ce qu’elle dit,
- « Tu es trop lent…Cesses de réfléchir et agis. Il faut que tu comprennes que dans un combat, seule une colère réfléchie mène à la maîtrise de la Force et au résultat escompté… Tu doutes et ça te freine.. tu n’écoutes pas… et ça me met en colère..»
Et, terminant sa phrase, elle enleva sa main droite de sa dague et la positionna à hauteur de la poitrine de Darkan, sans pour autant le toucher. Elle baissa son regard, l’invitant à faire de même, et quand il comprit ce qu’elle allait faire, il s’attendit au pire, dépité et résigné.
- « Peut-être qu’ainsi, tu comprendras mieux ce que je tente de t’apprendre. »
Grâce à la Force, elle le repoussa violemment. Il s’écrasa contre un chêne et se retrouva assis, en travers des racines de l’arbre, sonné mais percevant chaque souffrance que son corps meurtri criait. Les enfants, d’abord muets, éclatèrent de rire de voir ainsi un « grand » tomber les quatre fers en l’air et se faire réprimander parcequ’il était nul. Leakim, lui, fixa Tenel K puis Darkan et attendit la réaction du jeune homme.
Ce dernier regarda Tenel K d’un œil mauvais, une lueur nouvelle s’alluma au fond de ses prunelles noisettes. Exactement ce que la Dakshata attendait. Depuis Yaga Minor, il avait peur de se servir de son émotion la plus primaire, la colère. Il se perdait en sentiments encore pire que la haine. L’amour était la pire des émotions.
La vexation et la douleur étaient un excellent moyen pour Tenel K d’amener son élève le plus doué à utiliser la puissance de son coté obscur. Mais Darkan avait peur de lui-même et cela perturbait son objectivité. Il fallait qu’il expulse sa rage, c’était primordial s’il voulait la connaître et la dompter s’il devait s’en servir un jour.
Elle le regarda se relever puis s’épousseter et sourire aux enfants hilares, feignant ainsi d’accepter la leçon avec détachement. Mais Tenel K ne fut pas dupe. Elle sentit que le jeune borojt bouillonnait. Elle vit sa puissance augmenter dans la Force. Mais il était loin de ce qu’elle escomptait. Il était devenu trop timoré. Elle décida de persister dans la provocation, seul moyen de mener le jeune homme vers l’extériorisation de sa frustration, de sa rage latente depuis ce jour sur Yaga Minor.
- « La peur est ton pire ennemi. Si elle te gouverne, tu ne feras rien ou au contraire n’importe quoi. Ta colère sera trop impulsive et ton jugement aveuglé.. tes gestes désordonnés.. tu seras démuni par ta seule faute. Tu as d’ores et déjà perdu si tu persistes dans cette attitude. Alors, maintenant, attaque-moi ou démissionne…les moines Aing’ti sont demandeurs de gens comme toi.»
Darkan ragea. Il sentit clairement la montée de la colère. Non, pas de la colère. Pire que ça, de la fureur.. Elle n’avait pas le droit de lui parler ainsi.. pas devant tant de monde et encore moins avec autant de mépris.
Tenel K continua, sachant pertinemment que Darkan allait craquer.
- « Aller, utilise la puissance de ton coté sombre pour me faire taire.. montre moi, montre toi que tu peux m’impressionner…et si tu as peur du résultat, recycle toi chez les jedi.. J’en connais un qui t’apprendra plus à méditer qu’agir. Alors, bouge toi ou dégage de ma planète. Par courir l’amour et son insouciance d’un jour ».
Leakim en eut le souffle coupé. Jamais elle ne lui avait parlé ainsi, encore moins à Radium. Chacun était différent mais là, il trouva les mots trop durs.
Darkan explosa. Il avait mal, il était humilié et elle en rajoutait. Mais puisqu’elle voulait vraiment qu’il s’énerve, il allait lui donner ce qu’elle désirait.
Tu veux te battre, hein ??? ok.
Il avança vers elle en allumant sa lame et lui lança un regard lourd de conséquences. Il était furieux. Elle n’avait pas à parler de ses sentiments personnels. Il allait l’affronter sans aucune retenue puisque c’est ça qu’elle attendait de lui. Il attaqua sans plus réfléchir, multipliant les sauts, les bonds, les moulinets. Cette fois, le combat en était devenu un. Il ne pensa à rien d’autre que toucher Tenel K. Il devint plus rapide et ses coups beaucoup plus puissants ; Ses attaques étaient destinées à atteindre Tenel K, pour la blesser. Elle aussi fit usage de son arme. Mais Leakim s’aperçut qu’elle maitrisait le combat et qu’elle ne porterait pas ses attaques. La Dakshata avait simplement compris que Darkan devait sortir sa rage endormie. Et il valait mieux que ce soit contre elle.
Le jeune Borojt devint plus incisif et beaucoup plus vicieux. Il réussit à porter deux attaques simultanées, une mentale et une physique. Il fit un bond vers l’arrière, se retourna vers Tenel K et lui projeta par la Force une rafale de pierres ainsi que son sabre laser. Il guida son arme vers la tête de la Dakshata, la trajectoire parallèle à celle de la rafale rocailleuse. Tenel K n’eut pas le temps d’être surprise ; alertée par la Force qui guida ses réflexes déjà bien rapides, elle créa un écran de force qui stoppa net les pierres et dévia la lame bleue avec sa dague.
Darkan ne lui laissa pas le temps de réagir, il se rua sur elle avant même que ses deux attaques n’échouent. Il rappela son sabre et l’abattit sur Tenel K. La aussi, seule la force guida la Dakshata. Elles ne faisaient plus qu’un. Elle se baissa, se protégea en croisant sa dague avec une deuxième identique mais qu’elle n’avait pas encore sortie. Darkan tenta de briser la défense en appuyant de tout son corps sur son sabre mais Tenel K, genou à terre se releva et brisa l’attaque, il recula et remarqua qu’elle transpirait. Il ricana. Finalement, la grande Tenel K était comme tout le monde. Elle s’essuya le front du revers de la manche, le regardant sans aucune expression.
- « C’est tout ? »
Il s’était attendu à ce genre de provocation téléphonée. Il lui avait juste laissé l’opportunité de cesser le combat. Qu’elle venait de laisser passer.
tant pis pour toi ma vieille.
Il fit un saut périlleux avant, tout en moulinant avec son sabre. Tenel K bondit par-dessus lui et se retrouva dans son dos. Il se retourna, mais si elle avait voulu, elle aurait eu le temps de le blesser ou de le tuer. Il ne perdit pas de temps ; Il changea son sabre de main, plia les genoux et fit un saut périlleux en arrière tout en lançant son pied au niveau du plexus solaire de la Dakshata…..
« Tenel K, je sais que tu me connais. J’ai tué celles de ton clan, j’ai tué ton peuple et je tuerais ta petite sœur si tu ne me rejoins pas au plus vite…tu as 72 heures maximum…. Je te laisse en terrain connu, dans ta forteresse.. profite de cet avantage. J’y serais avec ta sœur.. charmante et douce Alya. Elle a le sang chaud, tout comme toi, et ce sera une grande guerrière, si elle survit… Soixante douze heures, Sorcière, dans ta forteresse, seule, n’oublies pas… Alya compte sur toi… »
…….. qui prit le coup de plein fouet. Darkan ayant mis toute la meilleure volonté, elle fut projetée à plus de dix mètres en arrière et s’écrasa contre un vieux tronc d’arbre calciné, complètement sonnée.. Darkan ayant suivit son attaque, il arriva juste après elle et leva son arme pour l’abattre et terminer ainsi le combat.
Mais Leakim, alerté par la Force d’un danger imminent, avait très bien réagit et interposa sa lame juste à temps.
Darkan le regarda, étonné et comme déconnecté de la réalité. Le jeune homme se rendit compte alors de la scène et prit conscience de son geste. Il désactiva sa lame et s’agenouilla auprès de Tenel K, toujours insconsciente.
Leakim parla dans un comlink et perçut la présence scintillant dans la force de la Dakshata.
- « C’est rien. Elle va s’en remettre, il sourit à Darkan. Je pense que sur ce coup, tu l’as impressionnée. »
Darkan ne dit rien. Elle n’avait pas parait le coup. Il n’en revenait pas.
Tenel K revint à elle, et prit la manche du borojt.
- « Darkan, prépare l’Excalibur. Nous partons.»
Leakim et lui se regardèrent, étonnés. Elle se leva péniblement, en se tenant le sternum, tentant de retrouver un second souffle.
- « Fais ce que je te dis.... elle regarda Leakim, Dabir s'il te plait occupe toi des enfants. »
- « Mais qu’est-ce qui se passe. Où vas-tu ? »
- « Le jedi noir détient ma sœur. Je pars sur Dathomir. »
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Thyrs
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:00

Cela faisait 72 heures qu'il tournait en rond. Le sommeil ne venait pas, il pensait sans cesse à son combat. L’adrénaline l’avait tenu jours et nuits.
A la fin de la matinée du jour fatidique, Thyrs se précipita vers les cellules. Alya se préparait, sous haute surveillance.
Une escorte les conduisit dans la forteresse déserte et détruite sur tout un coté. Alya avait le visage fermé et le regard dur devant le spectacle de désolation et des traces de sang de ses amies. Les cadavres avaient été emportés par les rescapées, cachées dans les montagnes alentour.

__ Laissez nous, ordonna le Jedi Noir.

Les Sœurs de la Nuit s’exécutèrent et l’assassin prit la jeune sœur par le bras, lui broyant un os par la même occasion. Ils se dirigèrent vers le centre de la forteresse, là où il avait battu les deux guerrières sur la poutrelle. Ils passèrent devant la dépouille du rancor.
Ils arrivèrent finalement devant la grande porte qui les séparait de Tenel K. Thyrs pouvait sentir que le Côté Obscur était plus présent qu’auparavant. Il plaque la jeune Alya contre son torse et d’un grand sourire il pénétra dans la pièce.

Elle était là, au centre de l’immense salle, immobile. Elle le fixait, le visage baissé, les mains dans le dos. Ses cheveux bruns, fendus de deux longues mèches blanches accentuaient l’éclat métallique de son regard gris. Revêtue d’une tunique en peau de rancor, noire et andrinople, elle regarda sa sœur puis Thyrs. Aucune arme apparente n’était visible sur elle.

__ Enfin nous nous retrouvons, dit l’assassin qui contournait Tenel K, sa sœur toujours plaquée contre son torse.
__ Relâche la immédiatement dit la voix grave de Tenel K sans bouger la tête. Et ce massacre était inutile.

__ C’est la seule méthode que j’ai trouvé pour t’amener à moi. Tu m’as empêché de tuer ce jeune Jedi, ce faible de Jake Hawk. Cela fait deux fois que ce lâche m’échappe. Et cette fois ça a été par ta faute. Je déteste que l’on me vole mes proies, même des vauriens pareils. Mais ne t'inquiètes pas pour lui, je m'occuperais de ce pouilleux après toi.
__ Tu as tué des innocentes et tu kidnappes ma soeur parce que je t’ai empêché de tuer Jake Hawk ? Tu es malade.
__ Maintenant que tu es là, les choses sérieuses vont enfin pouvoir commencer. Ta sœur nous a été bien utile.

Tenel K releva doucement la tête. Son visage n’exprimait toujours rien de ses pensées, mais ses yeux et sa présence dans la Force trahissaient la présence du Côté Obscur en elle.

__ S’en prendre aux autres pour m’atteindre, dit-elle, il n’y a que les… faibles pour agir ainsi.

Le Jedi Noir grinça des dents à ce mot. Le traiter de faible ? Lui ? Alors qu’il était venu à bout de sa garde, de toutes ses sœurs, de toutes ses guerrières, elle osait le traiter de faible ?

__ Ne dit plus jamais ça, où ta sœur y passera, répondit-il avec un petit sourire mesquin.
__ Je te conseille de ne pas lui faire le moindre mal. Maintenant que je suis là, tu dois la relâcher.
__ La relâcher ? Pourquoi je ferais cela ?
__ C’est ce que tu as dit. C’est ton marché. J’ai respecté ma part. Acceptes la tienne.
__ Moi ? Tu fais erreur Sorcière. J’ai dis que je viendrais avec elle, et c’est ce que j’ai fais. Maintenant si tu la veux, je ne peux t’offrir que son cadavre.

Thyrs plaqua son sabre laser sur la tempe de la jeune Alya. Tenel K lui intima de ne pas faire ça. Mais l’assassin était fermement décidé à tout faire pour avoir son plus beau combat. Et quel meilleur combat que celui face à un adversaire fou de rage ?

Doucement, il approcha son doigt du bouton d’allumage et appuya fébrilement dessus…
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Hagith
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:02

Le hall de l’édifice paraissait encore plus grand que l’extérieur, sur le marbre blanc qui recouvrait le sol, une mosaïque en turquoise représentait le symbole impérial, Jake avait l’impression d’avoir franchie une porte temporelle, tant la décoration style antique de l’ intérieure tranchée avec la modernité externe du palais, mais ce qui choqua le jedi c’est que personne ne gardait l’entrée. Comme s’il avait pu deviner les pensées de Jake, l’intendant Feld mis fin au silence de sa voix monocorde.

-Vous devez certainement trouver étrange qu’il n’y ait pas un seul garde ?
- Oui, j’aurais pensé que l’empereur serait un peu plus protégé, fit le jedi pensif
- En fait, aucun intrus ne peux pénétrer dans le palais, il est doté un système de sécurité impitoyable, le tout est supervisé par un ordinateur central répondant au nom de Hag, et comme pour prouver ses dires, Feld lança, Hag ?
Une voix encore plus inhumaine que l’intendant sortit de partout et résonna dans le grand hall.
- Oui intendant Feld Argan ?
- Démonstration, intrus hall d’entré
- Mode sécurité hall d’entré enclenché, fit la voix métallique.
D’énormes portes blindées tombèrent dans un fracas infernal, condamnant les entrés de la pièce, des centaines de petit canon lasers sortirent des murs et braquèrent les deux hommes.

-Pas le moins impressionné du monde, le jeune jedi rétorqua, il me semble quand même qu’il est dangereux de laisser autant de responsabilités à.. une…. machine
- Une machine ? lança l’intendant avec une moue, Je vous demande de modérer vos paroles chevalier Jedi, Hag est très susceptible, Hag ça suffit, bon ne faisons pas attendre son altesse impériale, fini par dire Feld visiblement très vexé.


Dans la grande et sombre salle du trône l’empereur lisait un message que venait de lui transmettre ses services de communication ……

-Mais pour qui se prend t’elle ? Elle ment, de toute évidence, elle ment, et nous prend pour des idiots.
- Maître, fit le seigneur Dalann, si je puis me permettre, faire venir ce jedi, ici, n’était pas une excellente idée.
- Ah ? Moi, mon ami, je pense qu’au contraire, ce jeune et insouciant jedi, vas nous aider, dans notre tache.
- Vous avez un plan ? Et concernant Magrins, il pourrait aider la nouvelle république, c’est un très bon militaire, et il connaît pas mal de nos secrets.

L’empereur se gratta le menton, pensif, son regard se changea soudain, son expression sereine se muta en expression de haine.
- Seigneur Dalann, vous allez vous rendre, en temps qu’émissaire sur Coruscant, je vais informer, cette peste de princesse, que je lui envoie un ambassadeur pour régler le problème Magrins, je vous demande une très grande discrétion, et les plus grands égards face a la princesse.
- Bien maître, il sera fait selon votre bon vouloir, je vais résoudre le problème Magrins, n’ayez crainte.
- J’en suis sur, ramenez le moi vivant, je veux savoir qui il a vu, ce qu’il a dit, nous le ferons parler avant de le tuer, fit l’empereur avec un petit sourire.

Le pesant silence qui régnait, fut soudain brisé par la voix métallique de l’ordinateur central
- Lumière de la galaxie, l’intendant Feld et le jedi Hawk demande a être reçu par votre altesse.
- Bien Hag, répondit Hagith, fais les entrer.

L’immense porte noire s’ouvrit alors lentement, laissant pénétrer un filet de lumière qui vint se perdre dans les ténèbres de la salle, Jake Hawk découvrit une immense pièce, longue de plus de 300 mètres, un épais tapis rouge, partageait la pièce en deux et allait mourir au pied du grand escalier qui menait a la plate forme ou se trouvé le trône en onyx, d’immense colonnes supportaient une coupole qui servait de plafond, le jedi senti immédiatement la présence lourde et malfaisante du coté obscure, qui semblait envelopper la salle toute entière, le parcours jusqu’au trône lui parut une éternité, tant l’air ambiante lui semblait fétide et malsaine, il avait beau se concentrer, la voix ne lui parlait plus, le dark side, telle un bouclier invisible, le coupait du reste de la galaxie ….

- Bienvenue, Jedi Hawk, j’espère que votre voyage c’est bien passé, je suis heureux de vous rencontrer, enfin….
- Je vous remercie, votre altesse, bien que l’invitation n’ait pas été des plus traditionnelle, le voyage c’est très bien passé, je suis assez curieux de savoir pourquoi, vous m’avez fait venir en votre palais.
- Oui je devine votre impatience, je n’avais pas eu le plaisir de vous rencontrer sur Yaga Minor, fit l’empereur d’un ton doux, j’ai appris aussi votre altercation avec le gouverneur et se fou furieux, Thyrs, croyez bien, que je le regrette, mais le leur comportement sera puni comme il se doit.
- Il est vrai, que votre altesse, ne s’entoure pas de gens très… fréquentable, si je puis me permettre, répondit le jedi en lançant son regard vers Dalann.
Celui ci fit un pas ver Jake et mis sa main sur le manche de son sabre, comme pour le sortir.
- Seigneur Dalann, voyons, le stoppa Hagith, le jedi Hawk ne voulait nullement vous insulter.
- Laissez moi lui apprendre les bonnes manières, maître, fit Dalann en tournant la tête.
- Je ne suis pas un élève docile, répondit le jeune homme, en mettant lui aussi sa main sur son sabre
- Amusant, fit l’empereur, en ricanant légèrement, mais vous n’étes pas ici pour nous prouver vos grandes facultés de combat, calmez vous seigneur Dalann, fit l’empereur d’un ton autoritaire.
- Comme vous voudrez, maître, lança Dalann, tout en défiant du regard le jedi.
- Bien, se radouci Hagith, Feld, laissez nous, j’ai a discuter avec notre ami.
L’intendant salua l’empereur, puis regarda d’un air hautain le jedi avant de sortir de la pièce. L’empereur se leva doucement, et se dirigea vers le jedi.
- Comme vous le savez, l’empire ne dispose pas d’une très bonne réputation, je dois bien l’avouer, l'héritage que nous a laissé Palpatine est responsable de cet état de fait, mais la galaxie doit comprendre, que le nouvel empire, mon empire, est en tout point différent de l’ancien.
- Pourtant, des rumeurs terribles circulent au sujet de votre politique intérieur, votre majesté, on raconte que la liberté est chaque jour bafoué sur les planète sous votre contrôle, fit calmement le jedi.

Dalann sorti son sabre et se plaça devant son maître, aussitôt Jake sortie le sien et le pointa vers l ‘avant.
- Je vais te faire ravaler tes paroles, jedi, fit Dalann avec haine
- Il suffit Dalann, hurla Hagith, bon vous avez vos instructions, alors laissez nous, fit l’empereur en levant les deux sourcils.
- Mais, maître, nous ne pouvons nous laisser insulter de la sorte, laissez moi…
- Ce sera tout, seigneur Dalann fit l’empereur qui paraissait très énervé.
- Comme vous voudrez, répondit Dalann résigné, puis se retournant vers Jake, nous nous reverrons, jedi .
- J’en serais ravi, seigneur Dalann, répondit Jake narquois…..
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Atthis
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:03

Naboo.

« -Est-ce là la seule réflexion que tu sois capable de produire mon Padawan ? »
La voix mélodieuse résonna dans la tête d’Atthis. Elle était chargée de reproches.
« -Maître…souffla-t-il éberlué.
Ne laissant pas au silence le temps de s’instaurer, Ashla poursuivit :
-Alors Obi, je t’écoute. Tu m’as habitué à plus de finesse d’esprit.
-Les choses ne sont pas si simples Maître… sembla-t-il s’excuser.
-Dans ce cas, réfléchis plus longtemps, le coupa Ashla visiblement hors de ses gonds. Si le problème te paraît compliqué c’est que tu ne l’as pas envisagé sous le bon angle. Aurais tu déjà oublié les leçons que je t’ai enseignée ? Ta solution n’en est pas une…Tout comme tu n’es plus un enfant, tu ne peux plus détourner les yeux de la réalité. Cette réalité, maintenant tu dois l’affronter, c’est ce pourquoi je t’ai formé. Bien plus qu’un Jedi, c’est un homme que je croyais avoir formé. Tu me déçois Obi. Ne me fais pas croire que je me suis trompé. »
Atthis, bien que stupéfait, accusa le coup :
« Maître, finit-il par dire, les choses ici-bas sont bien plus compliquées que ce que vous semblait imaginer. Le CO règne partout, la Force en est saturée. Moi même je n’ai su y résister…
-Je n’imagine pas mon jeune Padawan, je me contente de voir. Quant au fait que tu n’aies pas su te prémunir de la tentation du côté obscur, cela n’a rien d’étonnant. Ta volonté s’amoindrit de jour en jour. Tu ne fais que fuir et attendre que les jours se passent. Tu ne dois pas être spectateur de ce qui se passe dans la galaxie, tu ne dois pas te morfondre sur les morts. Non. Toi tu te dois d’agir, la Force te confère cette possibilité de saisir la vie et de l’entraîner dans une danse que toi seul maîtrise. A toi de t’assumer. Sais tu pourquoi les Chevaliers Jedi ont une arme ?
-Pour se défendre, hasarda Atthis surpris du brusque changement de sujet.
-Pas seulement. Le sabre laser permet aussi au Jedi de défendre ses convictions. Toi, ton sabre ne te sert à rien pour le moment. C’est fort dommage, car avec un peu de convictions et un brin de volonté, tu pourrais être l’égal de Luke Skywalker et tenir un rôle dans son Ordre. Cesse de te morfondre dans le passé, tu ne peux plus rien pour nos vies. C’est dans le présent que tu dois t’affirmer et vivre. On ne peut avancer en regardant constamment derrière soi.
Bien que submergé par de nombreux doutes, Atthis hocha la tête. Le jeune homme intégrait cette ultime leçon que lui donnait d’outre tombe son Maître.
-Une dernière chose Obi, quelque soit le chemin que tu empruntes, donne toi à fond, car seule la Force choisira l’heure de ta mort…Adieu mon Padawan, puisse la Force être toujours avec toi. »
La voix cessa peu à peu de résonner dans le crâne du jeune homme, laissant comme le bruit d’une douce brise souffler en lui. La mort n’était pas une solution en soi, juste une fuite de plus, la fuite de trop. Résigné à prendre son existence en main, mais doutant toujours sur le chemin à emprunter, Atthis s’éloigna du parc, s’engouffrant dans l’obscurité de la nuit troublé par le reflet de la Lune, avec la ferme intention de vivre sa vie à fond.
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Atthis
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:05

Naboo

Il devait se remettre en questions, cesser de fuir les autres... Au contraire, il se devait de les affronter, d'affronter ses peurs, sa haine et sa colère pour mieux les maitriser et les rejeter...Il n'y avait que comme cela qu'il pourrait avancer et faire taire ce CO qui sommeillait en lui...oui, il devait le tenter pour le contrer...Le laisser affleurer pour le faire pour le détruire...Certes il se mettait en péril, lui ainsi que la vie des autres, mais il se sentait assez fort pour le maitriser...Il croyait avoir appris de sa précedente expérience. Et où mieux qu'à Coruscant pourrait-il favoriser cette lutte? Sur une planète gorgée d'activités et de monde...Ou chaque carrefour serait une occasion de faillir...Le temps était venu de faire triompher sa volonté...et le Côté Lumineux...
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:07

Quelque part au milieu d’un système inconnu, une entrevu est en cours entre un amiral et son capitaine…

- Capitaine, nous avons ordres de sortir de l’hyperespace au plus tôt de façon à ce que la défense planètaire nous détecte au plus tôt. Notre mission est simplement d’effrayer, nous ne sommes qu’une menace latente. Dès que vous serez à bord de votre vaisseau, aucune communication extérieure n’est plus autorisée.

- Bien amiral, mais nous prenons un gros risque, les stations de défense ouvrirons le feu sur nous…

- Je sais capitaine, cependant les ordres sont clairs maintenant retournez à bord de votre vaisseau et préparez vous au départ.

- A vos ordres amiral.
Il salua et quitta la pièce pour rejoindre sa navette
Une fois le capitaine de retour dans son vaisseau, la flotte passa en hyperespace.

****

Bastion, centre impérial….

Dalann attendait dans un coin sombre de la pièce. Il était assis, les yeux fermaient ses manches retombant sur les accoudoirs. Il se demandait pourquoi il avait réagit comme cela face à ce jedi… Il est vrai qu’il se serait délecter de tuer ce jedi, cependant il était un maître Sith et aussi ça n’était pas sa nature, il maîtrisait sa colère, et tous ses sentiments…C’était là que résidait sa force, maitriser ses sentiments pour mieux les utiliser le moment venu. Mais pourquoi avait il réagit ainsi ? En y réfléchissant, il s’était senti fort, plus fort qu’à l’habitude, mais en même temps il ne n’arrivait pas à se contrôler…Mais il y repenserait plus tard, à bord de son transport.
Doucement Dalann ouvrit doucement les yeux, un air songeur se lisait sur son visage.
Dalann attendait une communication. Il sentait l’agitation poindre. Il sentait cette sensation enivrante, il l’attendait… ces derniers temps avaient été bien trop calme, et bien trop pauvre en prouesse physique…

****

« Ici contrôle de Bastion, vaisseaux en approches veuillez vous identifier. »
« … »

« Je répète, vaisseaux en approche veuillez vous identifier. »
« … »

Le commandant de la station orbitale chargée de la protection de Bastion, les bras croisés dans le dos, s’approcha et regarda l’écran d’information décrivant les vaisseaux.
Il lisait les informations qui défilait sur l ‘écran.

Alerte code rouge, tout le monde à son poste ! ordonna le commandant à son second.

Commandant, je reconnais le type de ce vaisseau, c’est un super star destroyer, mais l’autre, je n’ai jamais vu de vaisseaux de ce genre. C’est un nouveau type ? demanda le contrôleur quelque peu hésitant.

Je pense, ou alors c’est un vaisseau mercenaire. Redemandez l’identification de ces vaisseaux et prévenez l’amirauté de Bastion, il va y avoir du grabuge.

Vaisseaux en approche, je vous sommes de vous identifier ou nous serons contraints d’ouvrir le feu ! réitéra le contrôleur.

Commandant, ses dimensions sont gigantesques…

Il a fallu énormément d’argent pour le faire construire. Il me paraît peu probable que se soit un vaisseau mercenaire. La marine a du développer un nouveau vaisseau, mais pourquoi ne répond-il pas ? répondit le commandant à son subordonné.

Enfin ils sont là… se dit Dalann en souriant.

L’intercom retentit, et l’amiral annonça au seigneur Dalann l’arrivée de sa flotte.

Amiral, veuillez vous annoncer au contrôle planétaire, je monte à bord dès que possible, déclara Dalann

Ici l’ombre de l’Executor et l’Orage de désolation, nous arrivons sur ordre du grand inquisiteur, le seigneur noir Dalann. Je vous transmets nos codes d’identification. »

Appelez le grand inquisiteur Dalann d’extrême urgence, et vérifiez ces informations… ordonna le commandant.

Vaisseaux en approche, stoppez vos propulseurs et veuillez patienter le temps de vérifier ces informations, cracha le contrôleur.

Les vaisseaux stoppèrent comme le demandait les ordres.

Dalann se dirigea vers l’intercom, et autorisa les vaisseaux en approche…



Enfin Dalann se retourna pour faire face à Krararhakrrr et au capitaine Warde. Tous trois sortirent de la pièce…


****

Orbite de Naboo

Apkar et Voltan se trouvaient à bord Traqueur. Face à eux s’étandait à perte de vue, le noir intersidéral, un noir d’encre constellé de petites tâches blanches. Apkar fit passer son vaisseau en hyperespace vers une zone vide de civilisation, un endroit où personne ne les trouveraient…
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Hagith
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:09

Malgré le fait, que le seigneur Dalann s’en était allé, le jedi sentait toujours la présence néfaste et maléfique du Dark Side, qui le mettait de plus en plus mal à l’aise, ce qui n’échappa pas à Hagith…

- Et bien mon jeune Jedi, vous êtes bien pâle, quelque chose ne va pas, j’espère que le comportement du seigneur Dalann ne vous a pas contrarié, fit l’empereur en souriant, il est un peu impulsif, mais c’est un loyal et puissant serviteur.
- Je vais très bien, répondit le jedi en se redressant comme pour prouver ses dires, quand au seigneur Dalann, pardonnez moi si je ne partage pas votre opinion, j’ai un avis tout autre sur la question et ..
- Je ne vous ai pas fais venir ici pour connaître votre opinions sur les sith, le coupa l’empereur, je sais qu’historiquement vous êtes ennemis, mais les temps changent, jedi Hawk, et ceux qui ne savent pas évoluer, sont condamnés à faire partis du passé, fit Hagith d’un ton grave tout en tournant autour du jedi en l’examinant sous toutes les coutures.
- Pardonnez moi encore une fois, altesse, mais certaines personnes ne changerons jamais, je suis très curieux de connaître la raison de ma présence ici.
- J’y viens, comme vous le savez peu être, depuis que j’ai été désigné empereur, je n’ai eu de cesse que d’améliorer les relations entre mes territoires et ceux de la nouvelle république, je travaille pour faire oublier les temps obscurs du règne de Palpatine.
- Il est vrai qu’il est difficile d’oublier le mal que le sith à fait, et qu’on associe logiquement l’empire à…. La…. dictature.
- Oui, je sais, mais ils faut que les choses changent, je pense que la menace, aujourd’hui viendrait plutôt du puissant consortium d’Hapés , lança le sith en examinant la réaction du jedi.
- Je suis désolé, fit calmement Jake, mais je doute fort que le consortium soit une menace pour la république, la souveraine, Tenel K, respecte trop la vie, elle est bien trop sage pour menacer la paix dans la galaxie.
- Vous êtes jeune, jedi Hawk, et la jeunesse à toujours engendré la naïveté, la nouvelle république est jeune également, je pense que vous êtes aveuglé par l’amitié qui vous lie a la sorc…souveraine, et c’est tout à votre honneur, mais croyez moi, tôt ou tard la vrai nature des AsK’e’Sis sera révélée à l’univers tout entier, et il sera trop tard, dit le sith d’un ton grave en regardant le jedi droit dans les yeux, faisant ainsi monter son malaise.

Le jeune jedi, avait de plus en plus de mal à résister, il sentait que quelque chose, ou quelqu’un tentait sans cesse de forcer le mur qu’il avait mentalement érigé en pénétrant dans le palais, il écoutait attentivement l’empereur, tout en se concentrant, pour renforcer ses défenses.. Le sith effritait petit à petit la résistance du jedi, dans ce combat, qui n’en était pas vraiment un, Hagith pensait qu’il aurait dut prendre son Kyber crystal, il était impressionné par la résistance du jeune jedi , ce dernier mis fin au pesant silence qui régné depuis quelques secondes …

- Tout ceci, ne me dit pas ce que vous me voulez, votre altesse, fit le jedi en regardant l’empereur.
- Je vous ai observé, depuis longtemps, vous avez de bonnes facultés, vous êtes honnête et droit, un vrai jedi, fit l’empereur en riant.
- Merci, répondit Jake, le moins du monde vexé, j’ai eu de bon maîtres.
- Je n’en doute pas, il me faut une personne de confiance, une personne neutre et intègre, une personne qui connaisse bien la république et qui fera tout pour que la paix entre l’empire et cette dernière puisse durablement s’installer, je veux que vous soyer cette personne, jedi Hawk, que vous soyez le lien entre nos deux systèmes, j’ai préparé un texte pour le sénat, je vais vous le remettre pour que vous puissiez à votre tour le porter a la présidente, qu’en pensez vous ? demanda l’empereur avec un petit mouvement de tête.

Le jedi baissa la tête et réfléchie quelques secondes, puis se redressant à nouveau :
- je suis un jedi, votre altesse, et non un diplomate, je ne m’occupe pas de politique, je suis flatté que vous ayez pensé à moi, mais il me faut réfléchir à la question, j’espère que vous comprendrez, fit Jake serein.

L’empereur se retourna vers le trône et fit une horrible moue, puis en grimaçant :
- Je comprend très bien, jedi, prenez tout le temps que vous voudrez , je vais vous confier un code prioritaire, qui vous permettra de franchir les frontières de l’empire à votre grés et de me contacter directement, mais souvenez vous, que nous parlons de la paix, d’une paix solide et durable.

L’empereur avait de plus en plus de mal à résister à la haine qui montait en lui, quelque chose de maléfique essayait de s’accaparer ses pensés, il le sentait, bientôt, la chose prendrait possession de lui, il fallait absolument que le jedi s’en aille, maintenant…..

- Je vous remercie de cet entrevue, faites mois savoir votre décision, je ne vais pas vous retenir plus longtemps, vous prendrez le turbo élévateur qui vous mènera au hall d’entré, ensuite rejoignez l’astroport ou votre vaisseau vous attend, sachez que vous êtes le bienvenue dans l’empire, a très bientôt, Jedi Jake Hawk, fit le sith au bord du malaise
- Je vous ferez part de ma décision, je vous remercie de cet accueil, votre altesse, lança Jake en observant Hagith, puis après un élégant signe de tête le jeune jedi sorti de la grande pièce…..

L’empereur se précipita derrière le trône, actionna un bouton et un panneau du mur bascula, il pénétra dans une pièce illuminée par les scintillements de milliers de boutons qu’un gigantesque ordinateur, allumait et éteignait sans fin, le cerveau du palais, Hag….

- Hag, fit l’empereur d’une voix haineuse
- Oui, lumière du néant, répondit la machine
- Le jedi Jake Hawk, va se présenter dans le hall d’entré, tu devras…. le……. TUER !!!!!
- Comme vous voudrez, votre majesté, fit la voix métallique.

Jake se demandait pourquoi l’empereur avait fait appel à lui, il se demandait également d’ou provenait la présence maléfique qu’il avait sentie, il fut sortie de ses réflexions par le signal sonore qui indiquait qu’il était arrivé au rez de chaussé…A peine avait il mis un pied, qu’une voix métallique se fit entendre :
- Veuillez décliner identification
- Je suis le jedi Jake Hawk, fit le jeune homme amusé
- Identification incorrecte, fit la voix, de grands panneaux d’un acier indestructible obstruèrent toutes les issues, et des centaines de canon sortirent des murs, la voix repris, veuillez décliner identification.
- JEDI JAKE HAWK Cria le jedi qui n’était plus amusé du tout, je viens d’être reçu par l’empereur !!! ajouta le jeune homme, tout en sortant son sabre laser.
- Jedi Jake Hawk n’est pas une identification correcte, fit la voix monocorde de l’ordinateur, un premier jet de laser fut craché par un des canons, puis un second, puis une pluie de laser parti, tel un feu d’artifice ,des murs du hall. Le jedi réussi à les éviter ou les renvoyer, mais chaque seconde le nombre augmentait, il ne pourrait pas tenir longtemps…..

Dans la salle de contrôle l’empereur assistait au spectacle, un rictus aux lèvres, mais d’un coup, le rictus disparut, il se prit la tête entre les mains et dit :
- Cela suffit, Hag, laisse le sortir
- Comme vous voudrez, grandeur du monde connu et inconnu.

Le jedi était à bout de souffle, déjà certain jets passés ses défenses et le frôlé, puis d’un coup tout s’arrêta, les panneaux d’acier disparurent comme il étaient apparut.
- Identification correcte, veuillez accepter nos excuses, Jedi Jake Hawk, erreur d’interprétation, vous pouvez sortir, au plaisir de vous revoir, fit l’ordinateur comme si de rien n’était.
- C’est bien ce que je pensais , on ne peut faire confiance à une machine, pensa Jake tout en se pressant de sortir, au cas ou Hag aurait une autre erreur d’interprétation….

Hagith était resté prostré, serrant sa tête.

- Pourquoi, l’avoir laissé partir, fit une voix venant de nulle part
- Il était a notre merci, pourquoi résister, Hagith, ajouta une autre voix

L’empereur se leva doucement, puis regardant dans le vide :
- Il peut nous être utile, pourquoi m’avoir permis de sortir du Dark side, si c’était pour faire de moi votre pantin.
- Utile ? fit la voix du seigneur Darth Bane, nous t’avons permis de revenir à la vie pour nous servir, Hagith, en résistant, tu nous défies, tu as tort.
- Je vous ai toujours servie, je n’ai pas d’autre ambition que de restaurer notre empire perdu, mais quelque chose essaye de me contrôler, je veux savoir qui et pourquoi.
- En son temps, tu auras toutes les réponses, fit la voix grave de Bane, en attendant exécutes nos ordres, le combat ne fait que commencer, Hagith, nos ennemis sont partout, et surtout dans nos propres camps, ne nous déçois plus, surtout…..

Les voix disparurent dans un lugubre murmure, l’empereur resta quelques minutes hagard, réfléchissant au paroles des maître sith, il se demandait, qui en lui voulait s’emparer de son esprit, qu’attendaient les maîtres de lui, quel rôle jouait Tenel K dans toute cette affaire, autant de question qui pour le moment restées sans réponses, puis se reprenant, il se dirigea vers les bureaux de communications, ordonner que l’on avertisse la nouvelle république, que son émissaire, arrivait ……
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Jake Hawk
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:13

Jake faillit trébucher en descendant les marches d’entrée du Palais. « Saleté d’informatique… »
Il ne comprenait toujours pas comment il avait pu survivre au mitraillage de Hag. Il avait vécu la scène dans une sorte de transe, trop fatigué pour que sa conscience puisse l’aider dans cette épreuve. En revanche, il savait qu’il était désormais à la limite de l’évanouissement.
Il concentra la Force autour de lui, pour éclaircir sa vision trouble. Il distingua, à quelques mètres devant lui, son escorte impériale qui était revenue.
– Seigneur Hawk ? Vous allez bien ?, demanda le chef de l’escorte, d’un ton machinal qui voulait paraître soucieux.
Jake s’entendit répondre d’une voix ferme :
– Très bien. Conduisez-moi à mon vaisseau, je vous prie.
Le stormtrooper obéit sans ajouter un mot.
Dix minutes plus tard, Jake était assis dans le cockpit de son T-Wing. Il ouvrit la sacoche qui était attachée à sa ceinture, et saisit la datacarte qui se trouvait à côté de celle qu’Hagith lui avait donnée.
Déterminé à ne pas refaire la même erreur qu’à son départ de Yaga Minor, il inséra la datacarte de Tenel K dans le lecteur, et, malgré son état de fatigue plus qu’avancé, il afficha le « mode d’emploi » des modifications apportées par la DakShata :

* DEBUT ENREGISTREMENT *

« Jake, après tes mésaventures dans le système Obroan, mes ingénieurs ont constaté des défaillances mineures sur ton T-Wing. A la longue, elles risquent de miner ses performances.
J’ai pris sur moi de modifier ton chasseur en lui incorporant certains éléments de ma biotechnologie. Ces modifications substantielles renforceront les points faibles de ton T-Wing, au niveau :

- des boucliers déflecteurs avant et arrière
- de la coque
- de l’hyperpropulsion

N’imposant pas ma liberté, les modifications ne seront réalisées qu’avec ton aval ; C’est ton chasseur, tu es donc le seul à pouvoir décider.
Mais une séquence unique d’activation se lancera à la fin de cet enregistrement.
Si tu décides de la valider, les modifications se lanceront aussitôt et seront effectives trois minutes après. Mais elles seront indétectables à ton autodiagnostic où à celui de n’importe quel autre scan, même approfondi.

En effet, les ajouts sont des organismes semi vivants que mes ingénieurs ont injectés pendant les réparations. Ce n’est ni l’endroit ni le moment de t’expliquer leurs origines et leur caractéristique, mais ces organismes sont programmés pour se fondre, en une parfaite symbiose, dans chacun des trois composants nommés plus haut.

Le principe est le suivant :

- Un groupe de ces organismes est conçu pour augmenter la résistance de tes boucliers avec 55% de puissance supplémentaire.
- Le second groupe est programmé pour renforcer la structure en titane léger de la coque. Tu obtiendras 60% de résistance supplémentaire face aux tirs ou chocs qui pourraient croisés ta route.
- Le dernier groupe est conçut pour booster ton hyper-propulsion. Je ne peux te dire que très peu de choses sur cette modification mais sache que ta destination actuelle te sera d’un tiers plus rapide à atteindre.

Quand nous nous reverrons, je te donnerai toutes les informations.

Un dernier détail. Si tu actives la séquence qui va suivre, ton chasseur émettra un signal sur une longueur d’onde particulière. Seul l’Excalibur et les vaisseaux de la FA seront adaptés pour recevoir son signal et uniquement si tu passes à une certaine distance d’eux.

Si, par un très mauvais tour de la Force ou une malchance extraordinaire, tu te retrouve en grand danger, tu n’auras qu’à appuyer sur un petit bouton qui apparaîtra au moment opportun et que tu ne pourras pas rater. Je ne te dirai pas ici en quoi cela consiste, mais tu sauras quelle décision prendre à ce moment-là.

Voilà, Jedi Hawk. C’est une courte explication mais tu comprendras aisément que je ne peux révéler de la sorte mes quelques secrets.
Je te donne ma parole qu’il n’y a aucun système de traçage ou d’enregistrement des données du vol.
La galaxie n’est plus aussi sure depuis quelques temps et tu n’es pas à l’abri d’un quelconque traquenard ou d’une mauvaise rencontre.

Tu seras toujours le bienvenu et j’espère te revoir dans un proche futur. »

* FIN ENREGISTREMENT *

-> DEB SEQUENCE ACTIV MODIF SEGMENTS 321-*789*1 \ 632-*788*2 \ 056-*787*3

= VALID / = REJECT


« Voilà qui m'aurait été sacrément utile à la sortie de Yaga Minor », se dit-il. Il hésita une seconde, puis valida la procédure.
Ses écrans revinrent à la normale, faisant disparaître le message de Tenel K. Puis une légère vibration se fit ressentir. Les yeux de Jake se posèrent sur les écrans. Les diagrammes étaient en train de changer. De nouveaux chifrres s'ajoutaient, témoignant de la modification de la structure interne du vaisseau et de ses systèmes.
Aussi soudainement qu'elle avait commencé, la vibration cessa. Jake consulta les paramètres : toutes les modifications que Tenel K avait prédites étaient effectives.
Remerciant silencieusement la DakShata de son cadeau, il lança la procédure de sécurité pré-décollage.
À sa grande surprise, il ne trouva aucun mouchard. Soit Hagith disposait de matériel que les dispositifs de son T-Wing ne pouvaient détecter, soit… la démarche de l’Empereur était sincère.
« Non », se dit-il. « C’est juste histoire de me mettre en confiance… »
Ne voulant pas retarder davantage son départ, il amorça le décollage. Il retira la datacarte de Tenel K, et inséra celle d’Hagith, afin de pouvoir diffuser le code prioritaire que lui avait confié l’Empereur. Il n’aurait ainsi aucun problème avec les autorités impériales.
Du moins, si il n’y avait pas d’autre erreur d’interprétation…
Tandis que le vaisseau s’élevait dans l’atmosphère de Bastion et passait les principales défenses, Jake fit un rapide scan des alentours. Le Captivator semblait avoir quitté la planète. Plus rien ne l’empêchait désormais de mettre fin à l’attente angoissée qui lui serrait le cœur depuis l’autre bout de la galaxie.
Le T-Wing plongea dans l’immensité vide de l’hyperespace.


Lorsque Jake enclencha l’interrupteur, les fins traits blancs de l’hyperespace s’interrompirent brutalement pour laisser place à un paysage stellaire d’une beauté stupéfiante.
Un nombre impressionnant de morceaux de roche, de taille variable, gravitaient avec une lenteur majestueuse autour du troublant rayonnement multicolore capturé par l’amas d’antimatière.
L’étonnante couronne d’astéroïdes qui auréolait ce trou noir servait de cachette au Temple Jedi Secret.
Maintenant que le Corellien touchait au but, la présence dans son esprit était de plus en plus forte, et de plus en plus pressante. Une pénible attente touchait presque à sa fin, mais l’inquiétude demeurait intacte. Cependant, le soulagement de revoir son foyer et de pouvoir enfin supprimer cette anxiété le détendit tellement que la douleur émanant de ses blessures se fit soudain davantage ressentir. Il grimaça, au bord de l’évanouissement.
Lorsqu’il atteignit le champ d’astéroïdes, il se laissa guider par la petite voix, trop las pour manœuvrer entre les fragments de roche. Il ouvrit sa conscience à la lueur de moins en moins lointaine, et sentit ses mains manipuler les commandes, comme si il bougeait sans s’en rendre compte.
Le petit vaisseau se glissa entre les astéroïdes, et se dirigea vers un énorme spécimen d’entre eux, à la surface duquel se dressait un édifice pyramidal. À cette vue, un sourire éclaira le visage fatigué de Jake.
Il rentrait à la maison.
L’un des sas du niveau inférieur du bâtiment s’ouvrit. Le T-Wing pénétra dans le tunnel de décompression et s’y arrêta, le temps que le sas se referme et que le tunnel se remplisse d’air. Puis le sas intérieur coulissa et laissa le vaisseau entrer dans le hangar. Jake activa les répulseurs et coupa les moteurs. Les trains d’atterrissage sortirent, et le vaisseau se posa. Le Corellien fit un dernier effort, et activa l’ouverture de la verrière : ç’aurait été dommage d’obliger ses compagnons Jedi à utiliser leurs sabres laser pour le sortir de là.
Son bras retomba sur l’accoudoir du cockpit. La fatigue sembla soudain l’envahir tout entier, annihilant progressivement la douleur et la conscience à la fois. Entre ses paupières à moitié closes, il vit s’ouvrir la porte de l’un des 6 turbo-ascenseurs se trouvant au centre du hangar. Des silhouettes indistinctes se précipitèrent vers lui.
Des brumes aux couleurs étranges dansaient devant ses yeux. Alors qu’il essayait de leur donner un sens, il sentit une présence approcher, et des yeux bleu-gris brillants d’inquiétude apparurent devant lui. Une dernière étincelle de conscience traversa son esprit. C’était elle. Celle qui l’avait guidé à travers les astéroïdes. Celle qui l’accompagnait depuis des années. Celle qui n’avait pas voulu qu’il parte pour assurer la protection d’une présidente qu’ils ne connaissaient que de nom. Celle qui, depuis son départ, n’avait cessé de s’inquiéter pour lui, envoyant des ondes de souci et d’encouragement à travers la Force.
Karalia.
– Jake !
Avec un sourire qui se voulait rassurant, le Corellien parvint à articuler trois mots avant de sombrer dans l’inconscience :
– Salut, petite sœur.
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:15

Coruscant, quelques heures après...


La silhouette progressait dans la pénombre des grands bâtiments dont la cime se perdait dans la nuit. L’éclairage public était bien trop faible pour percer cette obscurité qui se mêlait à une légère brume. La pluie, elle, n’avait pas cessé. La silhouette furtive parvint enfin dans une ruelle, où elle demeura parfaitement immobile. Les quelques passants qui regagnaient leur logements passaient devant lui sans même sentir sa présence. Patiemment il attendait que sa proie se découvre, l’affût prendrait bientôt fin.
Il chassa une nouvelle fois l’eau de son visage. Il était totalement trempé mais ne pouvait quitter sa position. Pourtant il ne maudissait pas cette météo arrosée. La pluie était une puissante alliée, lui permettant de rester éveillé, mais surtout qui le dégrisait. Le bourdonnement des gouttes étoufferait le bruit de ses pas lors de la filature. Ka’alu consulta sa montre. Il était prêt de 3h20 du matin. Les bars commençait a être déserté. Pourtant Orhan était toujours au Barbare…Son contact et son garde du corps aussi souri le Corellien. Le quadragénaire était en effet dans la place bien avant que Syon n’arrive. Heureusement, lors de leur bousculade, le Républicain n’avait pas du tout prêté attention à celui qui avait momentanément interrompu sa mission.

Au même instant, Orhan consultait lui aussi sa montre. Il commençait à en avoir sérieusement marre de ce Tof. Voilà plus de cinq heures qu’il était en sa compagnie. Cinq heures à le voir s’empiffrer, à l’écouter vanter la barbarie de sa tribu….Cinq heures de perdue.
« -Bah alors, gamin, qu’est-ce t’as ? Ta Môman va s’inquiéter pour toi ? C’est vrai que tu devrais déjà être couché… »
Altaïka ne l’écoutait déjà plus, tout comme il n’écoutait plus son amour propre qui lui suggérer de rentrer dans le lard de ce gros abruti.
« -Pas ma mère, fit-il, mon boss plutôt. Il est très à cheval sur les horaires. Il a horreur que ses subordonnées soit en retard…ou soit mis en retard. Ses yeux rencontrèrent alors ceux du Tof.
-MOUAHAHAHAHAHHA, tu sais ce que j’en fais de ton boss, gamin ? Le rire était gras, à l’image de son auteur.
-Ouais, comme tout ceux qui le défie, tu lui sers de marche pied pour qu’il s’élève toujours un peu plus, un escalier de merdes mais qui le mène toujours plus haut, et toi t’es une bien grosse marche, Orhan avait prononcé ces mots sans ce départir le moins du monde.»
Devant le sérieux de son interlocuteur, le Tof, comme prit d’un doute, appela le barman et lui chuchota quelques mots à l’oreille. Le barman, le visage effrayé, hocha la tête.
« -Tant que ça, murmura pensif le Tof. Bah de toutes façons j’allais partir. »
Il sorti alors de sa musette un databloc qu’il remis à Orhan. Celui ci le glissa dans l’une des poches de son vêtement. Puis saluant brièvement son interlocuteur et le barman, il quitta le club…immédiatement suivi du Républicain. Sans se soucier de celui-ci, sachant pertinemment son rôle, il s’engouffra dans la noirceur des rues environnantes, cherchant une planque où il pourrait vérifier les données et attendre le rapport de Syon.


Le Tof ne s’attarda guère plus longtemps. Il termina sa bière corellienne, marchanda pour régler l’addition ce qui provoqua l’intervention des deux Gamoréens. Quelques baffes plus tard, il sortait, une remise de 50 % sur l’addition dûment acquise. Une grimace de dégoût se dessina sur son visage quand il constata qu’il pleuvait. Tentant de protéger au mieux ses beaux vêtements, il se mis rapidement en route. Syon sorti alors de l’ombre et le suivit discrètement. Les couleurs vives de l’accoutrement du Tof lui permettait de garder une distance assez importante malgré le brouillard. La pluie étouffait le bruit de ses pas et les lampadaires étaient bien trop rares pour que leurs halots lumineux trahissent sa présence. Chaque pas du géant les emmenait toujours un peu plus loin dans les bas fonds, dans l’obscurité. Ka’alu, dès le début de sa prise en chasse avait branché son mouchard, ainsi Orhan pourrait le rejoindre en temps voulu. Une vingtaine de minutes plus tard, le Tof pénétra dans un de ces immeubles sordides dont la cime s’est depuis fort longtemps effondrée. Le quartier était lugubre, l’atmosphère pesante. Il n’y avait ici aucun éclairage, quelques réverbères subsistaient malgré tout, du moins leurs structures, issues d’un temps lointain où la conquête des cieux n’avait pas pris l’ampleur aujourd’hui acquise. Syon se dissimula près d’un tas d’ordures, seule planque à disposition dans cette rue dévastée. Le géant apparu bientôt à une fenêtre du deuxième étage. Il sembla scruter les alentours puis retourna vers la pièce. Une lueur instable inonda alors la pièce. Syon s’enfonça un peu plus dans son dépotoir, guettant l’instant où il pourrait intervenir.

A des kilomètres de là, Orhan avait enfin trouvé un abri. Un petit café paisible où les étudiants aimaient à y débattre des sujets à la mode, dans une ambiance bonne enfant. Altaïka s’assis à l’écart et tira le databloc de sa poche. Rapidement il l’actionna et en fit le tour. Il n’y avait là que comparatifs de saké de Tatooine, cours du bois sur Naboo et différents articles de presse, rubriques faits divers illustrant des morts atroces. Tout sauf ce qui pouvait intéresser la nouvelle république. Le Tof s’était joué de lui. Il l’avait prévu. Il était temps de rejoindre Syon et de rendre un petite visite au gros malin.
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Darkan
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:21

Une nuit tranquille, sur Ithor

Dans un endroit isolé de la planète, sur le balcon d’une maison située en haut d’un arbre d’une des vastes forêts, se tenait une silhouette féminine, semblant observer le ciel ponctué de milliers d’étoiles. Une autre silhouette la rejoint, la prenant par les épaules, avant de lui murmurer doucement :
-Rentre chérie, tu vas attraper froid.
Pour toute réponse Jhey n’eut droit qu’à un soupir.
-Tu te fais du souci pour lui, n’est-ce pas ?
-Un peu, oui.
Un silence lourd de signification s'installa. Jhey savait que le malaise d'Aneira ne reposait pas uniquement là dessus.
-Tu devais le faire Aneira, pour ton salut.
-Oui, je sais. Mais peut-être aurais-je dû rester avec elle un peu plus longtemps. Pour les aider, l'éloigner. Si jamais elle le retrouve… Elle sait quelle est l’étendue de ses pouvoirs alors que lui ne les soupçonne même pas, et elle s’en servira à ses propres fins. Elle en fera son esclave, tout comme elle avait essayé de le faire pour moi.
Jhey serra sa femme dans ses bras.
-J’ai peur, Jhey.
-C’est normal pour une grande sœur de s’inquiéter pour son frère.
-Il faut absolument que je le vois. Que je lui dise pourquoi nous sommes partis loin d’eux. Et surtout qu’il doit se méfier d’elle, sinon elle jouera sur ses émotions et obtiendra de lui ce qu'elle voudra.
-D’accord. Dans ce cas nous partirons demain matin dès que nous serons prêts.
Sur ce, Jhey embrassa sa femme sur le front.
-Viens te coucher maintenant.
Les deux silhouettes disparurent à l’intérieur de la maison et le calme retomba sur la forêt.


Dernière édition par Nightwing le Sam 27 Sep - 23:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:24

Jake flottait… Tout autour de lui, l’immensité de l’Univers. Une infinité d’étoiles et de planètes, et sur certaines de ces planètes, la vie… Comme autant de petites lumières bleues, chaque être vivant avait sa place dans l’immense fresque de la Force.
L’hologramme du visage de la présidente Organa Solo apparut lentement, s’adressant à toutes ces planètes :
– Les temps que nous vivons sont tourmentés. La tranquillité fuit lentement notre galaxie…
Les lumières faiblirent, et la délicate figure de Leia se modifia. Ses traits devinrent plus durs et ses cheveux s’évasèrent en une large capuche. La voix de l’Empereur Hagith martela les tympans de Jake :
– Les temps changent, Jedi Hawk, et ceux qui ne savent pas évoluer sont condamnés à faire partis du passé…
– Les Siths sont de retour, énonça le chevalier Obi Atthis d’un ton grave. Ils ne se sont pas éteints avec la mort de Palpatine...
Le Seigneur Dalann, menaçant, pointa son sabre sur Jake.
– Je vais te faire ravaler tes paroles, Jedi !
Une lueur rouge balafra le noir des étendues stellaires. Tandis que cette trace déchirait progressivement les lumières bleues, différentes voix retentirent dans la tête de Jake.
Le ton soucieux de Leia :
– J’ai entendu de plus en plus de rapports faisant état d’assassinats sauvages, apparemment perpétrés à l’aide d’un sabre laser.
– Ce genre d’individu est pugnace dans sa logique de destruction, prévint Tenel K.
– Vous le reconnaîtrez facilement, il porte des peintures sur le visage, reprit Obi.
La violente lumière rouge se focalisa, et dans ce faisceau s’éleva une figure sinistre, maculée de noir et de blanc.
– Il possède une puissance phénoménale, ajouta Atthis.
Jake sentit le mur du hall d’entrée de Yaga Minor derrière son dos. Face à lui, Thyrs leva son sabre.
– Ça devait se terminer comme ça, murmura-t-il.
Jake se jeta soudain sur le côté, et s’enfuit en découpant les arbres autour de lui, afin qu’en tombant ils gênent son agresseur.
– Seul un Maître Jedi a pu t'enseigner ce que j'ai pu voir de tes mouvements…, dit Tenel K.
Jake se retourna en un éclair, et para l’attaque. En face de lui, Darkan lui adressa un sourire complice. Jake lut sur son visage la même excitation qu’il ressentait, tandis qu’ils s’entraînaient dans l’aile nord-ouest de la Forteresse des Récifs. Et puis soudain, le sourire disparut du visage de l’Askesi. Il lâcha :
– Tu sais quoi ? C'est un combat. Et le but ici, c'est de gagner.
– Croyez-moi, tôt ou tard, la vraie nature des Askesi sera révélée à l’univers tout entier, et il sera trop tard…, insinua la voix malfaisante de Hagith.
– Je suis un Askesi ! Nous apprenons à maîtriser le Côté Obscur, reprit Darkan, une lueur étrange dans le regard.
Cette même lueur se lisait également dans les yeux de Tenel K, lorsqu’à son réveil, elle projeta violemment les deux élèves contre un mur.
Jake secoua la tête. Tenel K et Darkan n’étaient en aucun cas ses ennemis. Ils avaient toute sa confiance…
La voix de Hagith retentit de nouveau :
– Il me faut une personne de confiance, une personne neutre et intègre, qui fera tout pour que la paix entre l’Empire et la République puisse durablement s’installer…
Des scènes violentes passèrent en flash devant les yeux de Jake, des images de la Guerre Civile Galactique qui avait opposé l’Alliance Rebelle à l’Empire… Mondes dévastés, vies gâchées…
– Je veux que vous soyez cette personne, Jedi Hawk, termina Hagith.
Jake courut. Le long d’un couloir dont il ne distinguait ni l’entrée, ni la sortie, ni les murs…
Il entendit de nouveau la présidente Organa Solo :
– Sache seulement que juste qu'ici nous effleurions à peine la surface du problème…
Une douleur traversa son flanc, comme un point de côté. Mais c’était ses côtes brisées qui le faisaient souffrir… Il ne pouvait plus courir… Et pourtant, il distinguait une lueur, au fond du tunnel. Une voix qui l’appelait, et qui lui parvenait déformée, comme s’il était sous l’eau.
« Jake… Jake… »
– Jake !
Il se réveilla brusquement. Ses yeux rencontrèrent ceux de Karalia. Les mains de sa sœur étaient posées sur son bras, comme pour l’immobiliser. Il devina qu’à cause de son cauchemar, il avait remué violemment dans son sommeil.
Il regarda autour de lui. La vue lui était très familière. Les murs, les meubles… C’était sa chambre.
– Bienvenue à la maison, murmura Karalia.
Elle lui expliqua qu’il avait été emmené à l’infirmerie juste après son arrivée, qu’il avait passé deux semaines dans une cuve à bacta, puis une autre semaine dans son lit, en état stationnaire.
– Tu as passé tout ton temps ici, je parie ?, demanda Jake.
Sa sœur hocha la tête.
– Tu n’aurais pas dû, soupira-t-il.
– La prochaine fois, je ne le ferai pas, répondit-elle. Parce que si tu me refais ce coup de partir tout seul à l’aventure et de revenir à moitié mort, je ne perds pas de temps à te soigner : j’abrège tes souffrances immédiatement.
Jake rit de bon cœur.
– Je suis content d’être rentré.
– Moi aussi, je suis contente que tu sois rentré.
Le jeune Corellien s’étira, puis se leva, un peu raide.
– Je dois parler à Maître Eroov.
– Il t’attend déjà.

Quelques instants plus tard, ils pénétrèrent dans la chambre du Maître du Temple.
Eroov Wyrd les y attendait, accompagné de Shandbrow. Jake les salua chaleureusement. Shandbrow avait été le premier élève d’Eroov, à l’époque de la fondation du Temple Secret. Lorsque sa formation avait été terminée, il était parti rechercher de potentiels élèves un peu partout dans la galaxie, et était devenu l’Instructeur du Temple, l’adjoint d’Eroov, ce qui avait permis de passer à une formation de groupe, et non pas d’individu.
Cela faisait maintenant huit ans depuis le jour où Shandbrow était venu chercher Jake sur Corellia. Il avait un peu changé durant tout ce temps : son visage s’était forci, et ses cheveux, qu’il coiffait en natte, lui arrivaient maintenant au bas du dos. Mais ses yeux étaient toujours du même bleu franc et chaleureux.
Eroov, lui, était égal à lui-même. Sa large capuche dissimulait en partie sa courte barbe blanche et ses yeux d’un bleu profond. Sa voix, légèrement éraillée mais si amicale, était toujours aussi agréable à l’oreille.
Une fois les retrouvailles terminées, Eroov redevint sérieux, et fit signe aux autres de s’asseoir. Karalia n’attendit même pas d’être installée pour lancer :
– Et maintenant, vous pensez toujours que c’était raisonnable d’envoyer Jake tout seul, alors qu’il n’a pas mis un pied hors du Temple depuis ses dix ans ?
Jake et Shandbrow échangèrent un regard amusé. Le jeune Corellien subodorait que depuis son départ, les deux Maîtres avaient essuyé bon nombre de reproches de ce type de la part de la jeune fille.
Pour le coup, il se sentit presque coupable de leur avoir imposé ça.
– Kara, répondit-il à la place des deux adultes, la seule personne à blâmer c’est moi. J’étais volontaire.
– Bien sûr que tu es à blâmer. Mais ils auraient pu essayer de t’en dissuader !
Jake partit d’un éclat de rire :
– Je suis parti malgré tes tentatives de m’en dissuader. Tu crois vraiment qu’ils auraient pu faire mieux ?
Karalia resta quelques secondes la bouche ouverte, à la recherche d’une réplique. Puis elle grommela :
– Cette idée d’envoyer un initié seul, au lieu d’un adulte…
– Ni Shandbrow ni moi ne pouvions partir, Karalia, intervint Eroov de sa voix posée. Comme je te l’ai déjà dit, deux adultes ne sont pas de trop pour gérer la trentaine d’initiés du Temple.
– Par ailleurs, il fallait bien sortir d’ici un jour, continua Jake. Et ce fut une occasion d’enrichissement pour moi. J’ai beaucoup appris, et j’ai pu tester à l’extérieur ce que j’avais déjà appris ici. Par ailleurs, je suis toujours vivant.
Il laissa s’écouler un temps de silence, puis conclut doucement :
– Je suis touché que tu te sois fait du souci pour moi, petite sœur. Vraiment. Mais c’est fini, maintenant. Je suis là.
– Bien sûr. Mais si tu repars, je vais avec toi.
Jake leva les yeux au ciel, et se tourna vers Eroov, l’air interrogateur.
– Nous en reparlerons le moment venu, répondit le vieux Maître.
Mais il savait aussi bien que Jake et Shandbrow que la jeune fille n’en démordrait pas.
Eroov se racla la gorge, et reprit :
– Maintenant, nous attendons ton récit, Jake. Raconte-nous ce qui s’est passé.
Le jeune Corellien eut un regard en coin vers sa sœur.
– Hum, ce sont des informations, comment dire, relativement, euh…
– Sensibles ? Confidentielles ?, suggéra Karalia. De toute manière je repars avec toi, alors autant que je sois au courant de ce qui se passe dehors.
Jake sourit devant l’entêtement de sa sœur :
– Bon, très bien.
Et il leur raconta tout ce qui lui était arrivé depuis sa sortie du Temple.
La longueur du silence qui suivit, bien que négligeable par rapport à la longueur du récit, était néanmoins assez pesante.
Une petite voix s’éleva :
– Hum, c’est trop tard pour revenir sur ma décision de partir avec lui ?
Les deux adultes eurent un sourire absent face à la tentative de Karalia pour détendre l’atmosphère.
Eroov se massa les tempes :
– Malgré le fait que je suive les actualités plus ou moins régulièrement, j’ignorais que la politique était devenue aussi compliquée… Ce triangle République/Empire/Hapès…
– Avec en plus les factions correspondantes d’utilisateurs de la Force …, ajouta Shandbrow. La situation est vraiment problématique.
Il se tourna, hésitant, vers le vieux Jedi.
– Devons-nous prendre position, Maître Eroov ?
– C’est déjà plus ou moins le cas… Nous soutenons officieusement le gouvernement de la Nouvelle République. Certes, jusqu’ici ça signifiait juste lui envoyer un Jedi pour assurer sa protection… Je ne suis pas sûr de pouvoir impliquer le Temple Secret en cas de guerre.
Shandbrow hocha la tête, pensif.
– Secret, le Temple ne le restera pas longtemps, je pense… Tenel K a déjà plus ou moins deviné son existence, et il ne faudra pas longtemps à l’Empire pour se rendre compte que Jake n’appartient pas à l’Ordre de Luke Skywalker… Le Temple est théoriquement impossible à détecter, mais s’ils savent qu’il existe, leurs chances de nous trouver, bien que restant très faibles, augmentent…
– Si cela se produit, nous serons prêts. En attendant, Jake et Karalia seront nos émissaires officiels.
Un grand sourire apparut sur le visage de la jeune fille lorsqu’elle comprit qu’Eroov la laisserait partir avec son frère.
– Soyez extrêmement prudents, tous les deux, intervint Shandbrow. Jake a déjà un contrat sur sa tête. Évitez d’en rajouter, d’accord ?
– On fera de notre mieux, dirent en chœur les jeunes Jedi.
Puis ils sortirent de la pièce, laissant les deux adultes seuls.
Tandis qu’ils descendaient l’escalier, Karalia demanda à son frère :
– On part quand ?
– Dans un mois, environ.
Elle fronça les sourcils.
– Pourquoi attendre autant ?
– D’abord, pour que je sois parfaitement rétabli. Ensuite, pour que je médite sur la situation et sur la marche à suivre. Et enfin, pour que je m’entraîne.


Après une semaine passée à récupérer toutes ses forces, Jake commença son entraînement, aidé de Karalia et Shandbrow.
Après quelques dizaines d’heures de combat au sabre, Jake avait atteint, puis dépassé le niveau de son instructeur. Karalia s’entraîna également, et, sans pour autant dépasser Shandbrow, elle atteignit un niveau supérieur à celui de Jake lors de sa première sortie du Temple.
Se souvenant de son combat contre Hag, Jake demanda à Karalia et Shandbrow de simuler cette scène. Ils se placèrent chacun à une extrémité d’une pièce, Jake au milieu, et ils envoyèrent, grâce à la Force, des centaines de pierres sur lui en rapides successions.
Un certain nombre d’hématomes furent à déplorer, mais Jake avait amélioré ses réflexes assistés de Force, et il était désormais certain d'être mieux préparé face à d'éventuelles erreurs d’interprétation d'ordinateurs centraux armés.
Il participa, avec sa sœur, à un autre exercice du même genre : face à eux, Shandbrow projetait des barres de duracier, qu’ils devaient éviter tout en progressant vers lui. Rendue remarquablement souple et agile par ses jeunes années passées dans la nature sauvage de Dantooine, Karalia surpassait de loin son frère à cet exercice. Elle rejoignit Shandbrow alors que Jake avait à peine parcouru la moitié de la distance. Elle se joignit d’ailleurs à leur instructeur et envoya elle aussi des barres sur Jake, qui eut fort à faire pour supporter cette recrudescence.
Jake entreprit également de raffermir sa connexion avec la Force, ce qui l’amena à de longues méditations, au cours desquelles il flottait, en tailleur, à quelques dizaines de centimètres du sol.
Enfin, il travailla son emprise télékinésique, en modelant des figures avec de l’eau, du sable, ou du feu. Parvenu au sommet de sa concentration, il arriva à réaliser une sorte de statue animée combinant ces 3 éléments. Enchantée par ce spectacle, Karalia tenta d’apporter sa touche personnelle. Jake crut que tout allait s’effondrer, mais en quelques secondes les deux jeunes Jedi trouvèrent une harmonie, et l’œuvre se complexifia et s’embellit, jusqu’à ce qu’ils relâchent leur emprise, épuisés mais satisfaits.
Le jour du départ arriva. Sur la suggestion de Shandbrow, Eroov avait réservé une petite surprise au jeune Corellien. Devant tous les initiés du Temple, rassemblés dans la grande salle, le vieux Maître, au vu des progrès que Jake avait réalisé et des épreuves qu’il avait surmontées, le nomma Chevalier Jedi du Temple Secret.
– Ce titre n’a pas vraiment de valeur officielle, glissa Shandbrow à l’oreille du jeune Jedi à la fin de la cérémonie. Mais nous avons pensé que tu le méritais.
– Merci beaucoup, sourit le nouveau Chevalier, sincèrement touché.
Quelques heures plus tard, Jake, après avoir fait ses adieux aux membres du Temple, prenait place dans son T-Wing. Karalia, elle, disposait d’un E-Wing flambant neuf que le père d’un des initiés avait offert au Temple.
Les deux vaisseaux s’élevèrent sur leurs répulseurs. Jake activa le système de communication :
– Prête, sœurette ?
– À toi l’honneur !
Les moteurs ioniques rugirent, tandis que les portes du hangar s’ouvraient sur l’infinité de l’espace.
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:29

Depuis l’espace on pouvait apercevoir un vaisseau quitter lentement l’atmosphère d’Ithor pour se retrouver au milieu du noir ponctué d’étoiles.
-Tu sais où le trouver au moins ? demanda Jhey.
-Aux dernières nouvelles il suivait un entraînement Jedi sur Yavin IV. Il devrait toujours y être.
Jhey entra les coordonnées dans l’ordinateur. Un instant plus tard, les étoiles se changèrent en longs traits fins lumineux à travers le cockpit du vaisseau, au moment du passage en hyperespace.

-Ici Aneira Starman, j’aimerais parler à Luke Skywalker.
Après un très court instant de silence, une voix retentit à travers le comlink du vaisseau :
-Ici Luke Skywalker, que voulez-vous ?
-Je suis la sœur d’un élève qui étudie ici.
-Aucun élève à l’Académie ne porte le nom de Starman, je regrette.
-Oui, bien sûr. Mon nom de jeune fille n’est pas Starman, mais Havoc.
-Hum, je vois. J’ignorais qu’il avait une sœur, dit-il, comme pour lui-même.
Skywalker garda le silence un moment.
-C’est bon, vous pouvez vous poser. Le temple abrite un hangar dans lequel vous pourrez atterrir. Je transferts les coordonnées dans votre ordinateur.
Sur ce, Aneira et Jhey amorcèrent leur approche de la quatrième Lune de Yavin. Le vaisseau pénétra lentement l’atmosphère, et alla se poser dans le hangar du temple. Une fois la rampe abaissée, ils sortirent et furent accueillis par un homme assez petit, vêtu de noir, et qui avait un cylindre d’une trentaine de centimètres accroché à la ceinture. Un cylindre qui rappela à Aneira quelques mauvais souvenirs.
-Bienvenue à l’Académie Jedi de Yavin IV, dit l’homme.
-Merci, dit Aneira.
-Je me présente, Luke Skywalker.
-Aneira Starman, et voici mon mari, Jhey.
-Ainsi vous dites que vous êtes la sœur de Darkan ?
-C’est exact.
-Il est vrai que la ressemblance est frappante.
-Je dois le voir le plus vite possible.
-Malheureusement c’est impossible.
-Pourquoi cela ? demanda Aneira, d’une voix plus forte qu’elle ne l’aurait voulu.
-Il n’étudie plus ici.
Aneira fut abasourdie.
-Qu…quoi ?
-Il est auprès de sa nouvelle Maîtresse, qui lui apprend une autre voie de la Force.
Elle tourna vers son mari un regard effrayé.
-Ne t’en fait, il ne s’agit sûrement pas d’elle.
Luke posa sur eux un regard interrogateur.
-De qui parlez-vous ?
Mari et femme se lancèrent un regard chargé d’émotions.
-Qui est cette personne qui lui enseigne cette autre voie de la Force ? demanda Aneira, de plus en plus inquiète.
-Elle se nomme Tenel K.
-Est-ce que vous savez où ils se trouvent ?
-Oui, seulement…
-Seulement quoi ?
-Seulement je ne peux vous fournir les coordonnées. Il s’agit d’un espace gardé secret, et tant que je n’ai pas d’autorisation ni vérifié la véracité de vos dires, je ne peux rien faire.
-Comment ça, tant que vous n’avez pas vérifié la véracité de nos dires ? Vous ne croyez pas que je suis la sœur de Darkan ?
La patience d’Aneira commençait à s’éroder.
-Nous sommes en période de crise. Vous pourriez prétendre être à la recherche de Darkan dans le but de l’atteindre, lui ou Tenel K, afin de porter un coup à l’Ask’e’sis.
-Vous avez dit vous-même que la ressemblance avec mon frère était frappante.
-La chirurgie plastique fait des merveilles de nos jours…
Plus qu’érodée, la patience d’Aneira venait de voler en éclat. Elle réussit néanmoins à se contrôler.
-N’y a-t-il aucun moyen qui me permette de vous convaincre ?
-Il y en a bien un. Je peux vous sonder mentalement.
-Vous voulez dire…pénétrer dans mon esprit ?
-En quelque sorte.
Aneira alla se blottir dans les bras de son mari.
-C’est hors de question !
-Chérie, tu n’as pas à avoir peur, lui murmura Jhey à l’oreille.
-Tu ne comprends pas ! C’est exactement ce qu’elle avait essayé de faire ! Elle était entrée dans mon esprit, pour le manipuler !
-Je vous garantie que je ne cherche pas à vous manipuler, dit Skywalker.
-C’est le seul moyen Aneira, dit Jhey.
-Votre mari a raison. De plus, ça ne sera vraiment pas long.
Aneira, lança un regard interrogateur à Jhey. Elle lut dans ses yeux qu’il avait confiance en ce Skywalker.
-Bien…, finit-elle par dire, à contre-cœur. Allez-y.
Skywalker ferma les yeux, se concentra. Il resta ainsi un très bref instant, avant de les rouvrir.
-Vous êtes bien la sœur de Darkan.
-Sans blague, murmura Jhey pour lui-même.
-Je m’excuse pour tout ceci, dit Skywalker. Puis, s’adressant à Aneira :
-Mais j’ai senti dès votre arrivée toute la puissance brute dans la Force qui vous habite. En ces temps de crise, je ne peux me permettre de prendre le moindre risque.
-Nous comprenons, répondit Jhey.
-Avant de contacter Tenel K, est-ce que je peux savoir ce qu’il y a de si urgent que vous vouliez dire à votre frère ?
-C’est une assez longue histoire, dit Aneira.
-J’ai tout mon temps.
-Bien, dans ce cas… Mais peut-être pourrions-nous trouver un endroit plus confortable que le hangar pour en discuter.
-Vous avez raison, dit Luke, je manque à tous mes devoirs. Suivez-moi.
.......................................
-Voilà, vous savez tout, conclua Aneira.
-Bien, je vais contacter Darkan.
-Vous n’aviez pas dit que vous deviez parler à cette Tenel K, pour nous fournir les coordonnées ?
-D’après ce que vous m’avez dit, vous et votre frère êtes en danger. Si vous partiez le rejoindre, votre protection serait minime. Tandis que si c’est lui qui vient ici, je pourrai assurer votre protection en attendant. Et l’armement dont dispose Tenel K, et donc Darkan, est suffisant pour qu’il ne soit pas menacé par un voyage jusqu’ici, croyez-moi.
-Je vous crois, dit Aneira.
-Bien, maintenant je vais tenter de joindre votre frère.


Dernière édition par Nightwing le Sam 27 Sep - 23:43, édité 1 fois
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Hagith
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:31

La couronne était de plus en plus lourd à porter, Hagith savait maintenant qu’il n’était pas revenu seul du Dark Side, bien sur, il pouvait encore garder le contrôle de lui même, mais pour combien de temps encore ?

- Oui ? fit l’empereur sorti de ses pensées.
- Altesse Impériale, fit le lieutenant James Colburns du bureau de rectification, nous n’avons toujours pas localisé, l’objet.
- C’est fâcheux, lieutenant, très fâcheux, répondit le sith sans même regarder son interlocuteur, il me la faut, vous entendez, mettez tout nos hommes sur cette affaire, je la veux !!
- Les informations que nous avons sont très mince, votre majesté et..
- Nettement suffisantes, lieutenant, le coupa l’Empereur, si vos services, sont dans l’incapacité de mener à bien cette affaire, peut être devrais je confier cette mission à l’Ubiqtorat, demanda l’empereur en dévisageant Colburns.
- Nous allons ratisser la galaxie s’il le faut, votre altesse, nous la trouverons, répondit le lieutenant en baissant respectueusement la tête.
- Il faudrait mieux, en effet, lieutenant…….

Disra parcourait le grand couloir du palais du gouverneur sur Yaga Minor, son palais, l’ancien locataire, disparu précipitamment, avait aménagé les dizaines de pièces de l’édifice avec goût, de nombreux objets d’arts, qui jadis trônaient dans les musés de Coruscant, étaient, on ne sera jamais comment, venus décorer la grande salle de réception, le gouverneur allait entamer son généreux repas, quand son fidèle Hirst arriva.

- Votre excellence, veuillez excuser cette intrusion pendant votre repas, mais vous avez une communication de la plus grande importance
- Hirst, mon bon et serviable Hirst, tu sais que j’ai horreur d’être dérangé pendant mon repas !! vociféra Disra, prend le message, je te paies pour cela non ?
- Mais votre excellence, c’est un code 666 red, et comme vous le savez..
- Je suis le seul à pouvoir répondre, répondit Disra en levant les yeux au ciel et en se levant de son fauteuil résigné, demande au chef de me réchauffer tout ceci, puis il quitta la pièce, non sans avoir lancé un dernier regard plein de tristesse a son gargantuesque repas..Il traversa le grand couloir, en direction de son bureau, et ne pu s’empêché de penser que ce palais était vraiment très beau, mais vraiment trop grand ! Arrivé dans son bureau, il plaça sa main sur un pupitre et l’hologramme d’une silhouette encapuchonnée apparut devant lui :
- Mes respects, seigneur Disra, et félicitation pour votre soudaine promotion
- Oui, merci, j’espère que tu ne me déranges pas, juste pour me féliciter, j’étais sur le point de m’occuper d’une affaire des plus sensible, fit Disra l’eau à la bouche
- Je vous informe que tout c’est passé comme prévu, Barrat à bien fait parvenir les coordonnées au dingue, par contre nous n’avons plus de renseignements depuis son départ, mais je suis sur qu’il s’en passe de belles en ce moment dans le consortium.
- Parfait, tu joues un jeu dangereux, il faudrait mieux pour toi, que l’empereur n’apprenne jamais que tu es un de mes agents, tu es en quelques sorte une super taupe, répondit le gouverneur, sourire aux lèvres.
- Je suis votre éternelle dévoué, excellence, j’ai laissé suffisamment d’indices, pour qu’on fasse le rapprochement entre l’empire, la nouvelle république et ce conseil de justicier fantoche, cela fera un extraordinaire scandale et..
- Quand il éclatera, je serais le mieux placé, pour rétablir la situation, j’ai toujours su que j’aurais un destin hors du commun, reste sur Coruscant, on m’a informé que le seigneur Dalann allait s’y rendre pour retrouver Magrins, tiens moi au courant de tout ce que tu apprends
- Je vous informerais de tout ce qui s’y passe, seigneur, je dois voir le gros Barrat dans la soirée, j’en apprendrais peut être un peu plus, mes respects mon seigneur.
- Oui tiens moi au courant, maintenant il me faut achever ce que j’était en train de faire, fit Disra en se léchant les babines……


Le petit Cargo sortit de l’hyperespace dans une étincelante lumière, Naboo, telle un joyaux ayant comme écrin l’espace noir et infini de la galaxie, apparut.
- Nous sommes arrivé, monsieur, fit la voix du copilote
- Bien, répondit, le général Baden, chef par intérim de l’Ubiqtorat, commencez l’approche dans l’atmosphère.

Le vieux cargo effectua une vrille et pointa vers la belle planète
La console du cockpit crépita

- Ici sécurité de la planète Naboo, veuillez ralentir et décliner identification
- Ici vaisseau Versus 3, marchands itinérants, demandons autorisation de se poser.
- Versus 3, après vérification par scanner de votre cargaison, nous vous donnons l’autorisation de vous poser, vecteur 45, secteur 17, hangar 27 Theed…
- Bien reçu contrôle, nous suivons cette direction immédiatement, terminé.
- Maintenant, le problème va être de retrouver notre agent qui a sûrement plein de choses a nous raconter au sujet d’Atthis, fit Baden en consultant sa carte…

Cela faisait plus d’une heure que la ravissante rousse faisait la queue devant le guichet de l’Intergalactique Transport République, un vieux Rodien, n’en finissait pas d’admirer ses courbes, parfaites. Depuis qu’elle avait ressentie sa présence, son mal être n’avait cessé de grandir, il lui fallait par tout les moyens le rencontrer, il lui fallait être sur…

- Vous désirez ? fit la voix nasillarde de l’employée
- Ha, enfin, je voudrais me rendre sur Bastion, répondit la charmante femme.
- Sur Bastion ?
- Oui, Bastion, la capitale de…
- L’Empire ! Fit amusée l’employée, je regrette mais aucun vole ne se rend sur cette planète, par contre nous avons des promotions actuellement très intéressante pour Chandrila, et il me reste encore des places, lança l’employé en tapotant sur son clavier
- Je me fiche de Chandrila, je veux me rendre sur Bastion.
- Peut être que vous préféreriez Drall et son immense dôme ? Ma belle sœur s’y est rendu la semaine dernière et elle m’a raconté…
- Je me fiche de votre belle sœur et de Drall, je veux me rendre sur Bastion, vous entendez , Bastion !!! cria la belle rousse
- Et bien soyez aimable et voilà le remerciement, fit visiblement vexé l’employée, je suis désolée, mais il vous faudra trouver un autre moyen pour vous y rendre, suivant !!

Dépitée, la belle rousse, se dirigea vers la sortie, elle réfléchissait au moyen de se rendre sur Bastion quand une voix derrière elle l’appela :
- Mademoiselle ?
- Oui ? Fit instinctivement la jeune femme en se retournant.
- J’ai, malgré moi, entendu votre conversation, si vous le désirez je peux vous envoyer sur Bastion, je possède pas mal de vaisseaux, et justement un doit se rendre sur cette planète.
- Intéressant, fit la rousse en arborant un de ses plus jolie sourire, mais pourquoi feriez vous cela ?
- Disons, que je ne suis pas insensible a la détresse d’une jolie femme comme vous, mais dites moi, pourquoi tenez vous tant a vous rendre sur cette infâme planète ?
- Ceci me regarde ! Lança la rousse en passant la main droite dans sa chevelure de feu, disons que je dois rencontrer une personne que je pensais morte, enfin je ne sais même pas pourquoi moi même, je sais simplement qu’il faut que je m’y rende
- Bien, je ne vous poserais pas de questions dans ce cas, soyez prête ce soir, retrouvez moi dans le quartier Centoris, je vous ferez monter à bord du vaisseau
- Très bien, je vous en remercie, à ce soir donc, fit la jeune femme en s’éloignant.
- A ce soir beauté, murmura l’homme, puis en réajustant sa capuche, il pensa, je suis sur que j’ai mis la main sur une histoire très intéressante, Disra sera heureux d’apprendre cela, je suis vraiment le meilleur, Il va falloir que j’avance mon rendez vous avec Barrat, puis baissant la tête, il partit préparer son vaisseau pour le soir……..
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:32

Tenel K n’eut pas le temps de réagir. Malgré sa rapidité de réaction, elle ne pu stopper le geste de Thyrs.
La surprise s’afficha dans le regard d'Alya, accentué par une étrange lueur bleu-clair flamboyant au fond de ses yeux.
- « NOOOOOOOOOON » cria la dakshata dans un geste vain.
Fixant son ennemie d’un regard sadique et la gratifiant d’un sourire hideux, Thyrs savoura intensément cet instant-là, en laissant sa lame turquoise activée dans le crâne de la jeune fille.
Ce fut un court instant mais il sembla durer une éternité pour Tenel K, son regard affolé et désespéré hypnotisé par celui de sa sœur, navré et étrangement serein.
Un dernier contact mental, fugace, se fit entre les deux sœurs.
Je rejoints notre mère. Je ne réclame pas vengeance, ma sœur. Je ne souffre pas.. plus…J’espérais tant te revoir.. Je t’attendrai avec mère…Pardonne-moi.. Je t’aime..
L’askesi hurla son désarroi quand le regard de sa jeune sœur disparut dans une fournaise bleutée, laissant à la place de ses éternelles billes d’acier, deux orbites calcinées et déformées.
Puis Tenel K ne sentit plus aucune présence de sa sœur dans la force.
Alors, elle se laissa tomber à genou, désemparée, et pleura. Le chagrin et le désespoir la submergèrent..
J’ai failli, mère. Je n’ai pas réussi à protéger Alya. C’est ma faute si elle est morte... Je te demande pardon..je..
Thyrs ricana,
- « Tes consoeurs avaient raison. Tuer ta frangine était donc la meilleure solution pour te voir à quatre pattes, pleurnichant de toute ton eau des pardons déplacés. »
Tenel K leva alors ses yeux et le regarda, dans un flou, prendre le gemme frontal d’Alya - unique héritage laissé par leur mère - puis désactiver sa lame. Le corps de la jeune fille s’affala au pied de son meurtrier qui fit un pas en arrière pour l’éviter.
Thyrs se tourna vers l'immense et éloigné mur Est de la salle principale de la Forteresse et leva son bras vers une très haute ouverture en ogive. Il contempla un moment le cristal de Gallinore dans la lumière d'un rayon de soleil matinal, qui se jetait au pied du mur Ouest tout aussi éloigné. Affichant une grande satisfaction en tournant et retournant le gemme, il conclut, péremptoire :
- « Quel magnifique ouvrage ! La pierre est parfaite. Bon, le sertissage casse l'esthétique, par manque de goût évident, mais la lame que ce caillou génère certainement doit avoir Le turquoise que je recherche depuis si longtemps. »
A la pensée de l'impact de sa petite provocation sur Tenel K, il ricana fortement,.
- « De toute façon, je le saurai bien assez tôt. Je rendrais à cette pierre le noble usage qui lui est dû. »
L’Askesi fixa la main de Thyrs puis revint sur son visage bariolé de façon fort étrange, voire archaïque, aux yeux d’une adepte du Tahtooh.
Un souvenir surgit dans l’esprit de la Dathomirienne ; celui de sa mère, quelques jours avant sa mort, léguant le bijou qu’elle affectionnait tant à Alya, toute fière de porter ce qu’elle pensait être acquis légitimement par son aînée..
Tenel K laissa le chagrin faire une place à une grande colère et une irrésistible envie de tuer l’assassin.. un désir de venger ce vol odieux et le bonheur perdu de sa sœur - du sien - se fit sourdre. .
- « Tu n’aurais pas dû. » elle s’essuya les yeux et se remit debout. Un objet noir et long d'un vingtaine de centimètres apparu soudainement dans sa main gauche. Dans le claquement sonore le plus connu de la galaxie, une courte lame d'énergie, aux teintes améthyste-pourpre, brilla et aveugla un Thyrs captivé . Ce petit tour de magie - cacher les armes dans la Force - Tenel K le pratiquait depuis ses 5 ans ; Un sortilège enseigné par sa tante. Elle apprécia interieurement l'effet de surprise crée sur Thyrs.
De nouveau face à lui, elle posa, d'une voix calme mais résolue, sa décision qu'elle savait irrévocable
- « Tu n’emporteras pas ce Gemme. »
- « Allons allons, sois bonne joueuse. Apparemment il n’était déjà pas à toi. Ta frangine morte, je me l’octroie. » Il alluma son sabre turquoise et mit le gemme dans une petite fente discrète de son armure. Son sourire s’effaça pour laisser place à un visage vide d’émotions. Calmement, il la défia,
- « Si tu veux vraiment le récupérer, va falloir que tu sois plus convaincante. »
- « Je vais te tuer. »
Thyrs jubila. Il avait enfin ce qu’il était venu chercher. Un combat, Son combat. Celui qui rachèterai l’affront de Yaga Minor. Son honneur devait être lavé et cette harpie serait la première à subir sa vengeance.
- « C’est pas trop tôt.. »
Tenel K réfléchit à l‘attaque qu’elle allait lancer contre le jedi noir et prépara le mouvement. Thyrs, à l’affut du moindre geste, et concentré dans la force, fit de même.
L’Askesi lança son attaque. Mais au même moment, quelquechose de violent la percuta par l’arrière. Sous le choc, elle perdit son arme. Elle fut projetée contre un des murs éloigné de la salle et s’écrasa, lourdement, au bas de la roche murale. Elle pensa sentir son dos se briser sous la violence du choc malgré les protections de sa tunique ; elle sombra dans des ténèbres grises ; Elle y entendit alors un brouhaha vague et lointain, y aperçu des formes spectrales et se sentit voler dans les airs et atterrir, violemment, de l’autre coté de l’immense pièce. Elle tenta de se protéger en projetant un bouclier de force mais elle était trop sonnée pour se concentrer.
Elle n'avait pas sentit le danger approcher... pourquoi ?
Thyrs, quant à lui avait fort à faire. Il subissait le même sort que Tenel K. Mais de nature plus massive, il ne sombra pas dans l’inconscience. Il esquiva quelques objets venus de nulle part mais il ne put rien faire contre ses vols planés répétés à travers la grande salle. Il se concentra pour se faire plus lourd afin de se river au sol. Ce qui fut une erreur. Trop lent, il devint une cible facile et des dizaines d'objets - dont la plupart étaient de petits et moyens rochers - vinrent se fracasser sur lui. Son armure le protegea mais il n'en fut pas pour le moins meurtri. Il se dirigea droit au centre de la pièce, aveuglé et repoussé par les pluies de pierre.
Pendant qu’elle se faisait malmenée, Tenel K fit le vide en elle et oublia la douleur, la souffrance. Elle s’immergea dans la Force pour récupérer ses esprits et un peu d’énergie.
Pendant sa courte méditation, elle commença à discerner des présences ; La sienne, celle de Thyrs et une trentaine d’autres maléfiques - reconnaissables entre toutes - qui les encerclaient. Elle chercha rapidement sa Dague mais ne put la détecter. Elle attendit encore un peu, recroquevillée au sol du mur Est, et se protegea des mains d'une nouvelle volée de roches. Quand elle se sentit assez forte, elle bondit dans les airs et se retrouva derrière Thyrs, au centre de la salle. Il se retourna, s'apperçut qu'elle était désarmée et ils se dévisagèrent un instant. Tenel K le gratifia d'un regard meurtrier presque sauvage, se fendit d'un sourire de prédateur, et activa sa deuxième lame. Il lui rendit le même sourire. Puis ils prirent leur position de défense, dos contre dos, faisant chacun front à la salle envahit de Night Sisters, ricanant en lançant des formules de Force qui déchainaient les élément et empêchaient le duo de riposter..
Quand la Chef du traquenard se montra à eux, dans une brume étrange, Tenel K plissa des yeux et eut un regard glacial quand elle reconnut l'instigatrice du complot. Elle comprit alors pourquoi la Force ne l'avait pas prévenue.
Thyrs, lui, n’en croyait pas ses yeux ; Estomaqué de cette trahison, il cracha
- « Gelerion ! »
La Sorcière ricana, les dévisagea longtemps et éclata d'un rire démentiel.
- « Tu nous a vraiment bien servit. Elle est à point, elle est à Nous maintenant. Tu ne nous es plus d’aucune utilité. »
Elles éclatèrent de rire et refermèrent un peu plus leur cercle. Seules quelques Nightsisters restèrent en arrière, gardant les issues de secours éventuelles.
L’Askesi et le Jedi noir se préparèrent à combattre ensemble.
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Hagith
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:34

L’enfant essayer en vain de percer les ténèbres environnantes, il sentait sa présence dans la pièces, il serrait de plus en plus fort son sabre récemment fabriqué.
- Maître ? Osa t’il articuler, vous êtes la ?
Mais ses mots se perdirent en échos sur les murs de la sombre pièce, il sentait la peur grandire en lui, l’envelopper, s’accaparer ses pensés, la peur prenait doucement possession de lui, et subitement, il le senti, derrière lui, à peine avait il eu le temps de se retourner, qu’une main, invisible lui arracha le sabre, presque aussi vite, il fut percuté par une deuxième main, qui le fit basculer sur le sol.
-Idiot ! Fit la voix haineuse de Palpatine, ne retiens tu donc rien ? je pouvais sentir ta peur, elle était aussi palpable que…. Ce… Sabre, tu t’es fabriqué un nouveau sabre ? Tu as du passer beaucoup de temps, il est très réussi, remarqua Palpatine en laissant sortir la lame.
- Je suis désolé maître, dit doucement Hagith en se relevant, oui j’ai passé plusieurs…
- Et bien, le coupa le vieille empereur, tu recommenceras ! Il lança le sabre le plus loin possible, puis un jet d’éclairs d’une lueur bleue sorti de sa main et percuta le sabre qui explosa avant qu’il n’ait pu toucher le sol.
- Mais maître, fit tristement Hagith, pourquoi ?
- Cela te servira de leçon, souviens toi toujours, quoi que tu fasses dans la vie, tu trouvera quelqu’un sur ton chemin, pour détruire ce que tu as construit, à toi de faire en sorte que cela n’arrive jamais, va maintenant, je te verrais plus tard…
- Oui maître, …oui maître ….oui…..oui….Oui ? demanda Hagith revenant petit à petit à la réalité.
- Votre altesse, d’après nos informations, la dernière personne ayant eu l’objet dans les mains, fut effectivement le Major Tierce, et comme vous le savez Tierce a été un moment associé avec ..
- Disra ! Cracha l’empereur, bien lieutenant, je constate que vous avancez bien plus vite, la promotion de Disra va nous servir, il me faut l’interroger sans que celui ci ne se doute de quelque chose, convoquer le gouverneur.
- Immédiatement votre majesté, répondit le lieutenant Colburns en bondant le torse…


Cela faisait plus d’une heure que l’énorme hutt attendait son visiteur, deux gardes gamoréens, bave aux lèvres, faisaient les cents pas devant lui, Barrat baragouina quelques mots incompréhensible à son droide de protocole.
- Très bien votre excellence, nous attendons encore quelque minutes, répondu ce dernier. Tout à coup les porcins se mirent à grogner, un homme encapuchonné apparu sur le seuil de la porte.
- Monsieur Flint, son excellence commençait à s’impatienter, fit le droide.
- Je suis désolé pour ce léger retard, j’ai été retenu par une importante affaire, je présente mes excuses à son excellence, répondit Flint tout à fait à l’aise et en inclinant respectueusement la tête.
- Des bruits courent, comme quoi l’empire rechercherait un déserteur, êtes vous au courant ? traduit le droide.
- Certainement, l’empire serait prêt a payer une importante somme d’argent pour récupérer cet homme, hélas, personne ne sait ou il se trouve.
- J’ai peut être une idée, répondit le gros hutt, mais je ne peux agir seul, je dois rendre compte de tout au conseil, j’espère que les coordonnées que vous nous aviez transmit étaient exactes ? demanda t’il.
- Tout à fait exacte, votre excellence, je ne doute pas que ce jedi noir ait semé la discorde chez les sorcières, nous en entendrons parler, veuillez me croire, lança Flint en arborant un de ses plus jolie sourire.
- Bien, répondit Barrat, mais vous ne m’avez toujours pas dit quelle organisation est derrière vous ? Elle doit être puissante vu les moyens que vous possédez
- Non, votre excellence, juste des gens qui pensent comme vous ,que la république ne devrait plus être au mains de gens qui n’ont pour seul mérite que la capacité d’utiliser la Force.
- J’ai entendu des rumeurs sur l’empereur, se dernier serait aussi capable de manipuler les forces obscures, vous en savez plus ? demanda le gros hutt traduit aussitôt par son droide.
- Tout comme vous, excellence, je déteste l’empire, menti Flint, mais je ne pense pas que ces rumeurs soient fondées, bien sur l’empereur c’est entouré de deux sith, mais lui même n’est pas capable de manipuler ces forces, souvenez vous, il a été victime d’un attentat, est ce qu’un sith se serait fait piéger de la sorte ?
- Non, je suppose que non, grogna le hutt.
- Mais revenons au but de ma visite, si vous le permettez votre excellence, l’organisation que je représente pense qu’il serait temps que la république fasse peau neuve.
- Que voulez vous dire ? Demanda le hutt qui avait très bien compris l’allusion.
- Disons que la présidente pourrait être victime d’un accident, et que vous pourriez en profiter pour que le sénat élise un candidat de votre camp, fit calmement Flint.
- Un accident ? Je ne pense pas que Privos accepte, et comme vous le savez, c’est la personne la plus influente du conseil.
- C’est un militaire, et les militaires ne sont pas reconnu pour la finesse de leur esprit, peut être pouvez vous trouver un moyen pour que le conseil aille dans votre sens ? Laissez moi rencontrer le conseil, et je serais le convaincre, mon organisation est toute entière dévouée à votre cause, nous n’interviendrons que si le conseil nous en fait la demande écrite.
- Pourquoi pas, je demanderais au conseil de vous recevoir prochainement, mais je vous demande de ne rien faire en attendant.
- Cela va de soit, fit Flint, peut être aurons nous la chance enfin, d’avoir à la tête de la république une personne de race hutt, flatta ce dernier.
- Oui, cela serait une bénédiction pour la galaxie, répondit Barrat plein d’orgueil, sinon il me faut encore plus d’armes, etes vous capable de nous en fournir ?
- Très certainement, excellence, envoyé moi votre droide avec la quantité exacte, et je vous fournirais, comme d’habitude.
- Bien, maintenant veuillez m’excuser, mais j’ai un repas qui m’attend, fit le hutt en se léchant la lèvre inférieur à l’aide de son énorme langue.
- Je vous en pris, excellence, répondit hypocritement Flint au bord de la nausée, ces derniers temps, je ne discute qu’avec des gens affamés, fit il en souriant.
- Je vous contacterais, fit le droide, juste après le dernier grognement du hutt…


Depuis combien de temps était il dans cette sordide chambre d’hôtel, d’une des rues les plus mal fréquentée de Naboo, Il l’ignorait, il avait perdu toute notion de temps, la perte si brutale de son coéquipier l’avait traumatisé plus qu’il n’y paraissait, ce jedi avait été si violent, jamais il ne pourrait oublier l’expression d’horreur de Barade, depuis plusieurs jours, des semaines peut être, le Talz était resté enfermé dans sa chambre, essayant en vain de contacter l’empire. Il ignorait, bien sur, qu’a ce moment même, c’est l’empire qui venait à lui…

Dans le grand bureau, qui avait jadis appartenu au directeur Kith, et qui accueillait temporairement le général Baden, le commandant Retors était aux anges, depuis le départ de son chef, c’est lui qui commandait le bureau de Rectification, il pensa qu’il aurait maintenant beaucoup de mal à quitter ce haut lieu, quand une voix féminine le ramena a la réalité.
- Commandant, une communication de Naboo, c’est le général Baden
- Bien, je la prend de suite, fit Retors
- Alors commandant, tout se passe bien ? Vous êtes à l’aise dans mon bureau, cracha Baden sur un ton énervé.
- Mes respects général, ou en est votre mission, demanda Retors histoire de changer de conversation.
- Justement, cela prend plus de temps que prévu, envoyez moi une dizaine d’agents, demanda le général.
- Cela risque d’être difficile, général, je viens d’être informé par le lieutenant James Colburns que son altesse impériale vient de réquisitionner tout nos agents pour une mission spéciale.
- Une missions spéciale ? je n’aime pas beaucoup cela, bon je vais me débrouiller, quand j’aurai trouvé cet infecte Talz, je me rendrais directement sur Bastion, pendant que j’y pense commandant, ne vous habituez pas trop à Mon bureau surtout, lança avec cynisme Banden.
- Je suis votre dévoué serviteur, général, et je n’ai pas d’autre ambitions que de vous servir, répondit Retors sur un ton neutre.
- J’en suis sur Commandant, terminé.

Le commandant actionna un des multiples boutons de son pupitre.
- Oui commandant ? Fit une voix qui sortait du haut parleur
- Etablissez une transmission avec le lieutenant Colburns, sur Bastion, c’est très urgent... demanda Retors en caressant l’accoudoir de son grand fauteuil …
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Atthis
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:35

Dissimulé dans l’obscurité intense de la nuit, la silhouette restait une nouvelle fois totalement immobile. Tel un animal à l’affût, rien ne venait troubler la concentration de l’homme. Il était parfaitement calme, son rythme cardiaque s’était stabilisé et sa respiration ne venait troublée ce silence qui se faisait de plus en plus pesant. Ses cinq sens parfaitement aiguisés, il les laissait le guider, faisant abstraction de ses moindres pensées. Le froid et la pluie n’avaient plus d’impact sur lui. Il avait fait le vide total, restant à la seule écoute de ses sens.

Il savait que le Tof ne tarderai pas à ressortir, il ne faisait sans doute que passer. Criminel, malfrats, chasseurs de primes et autres informateurs gravitaient la nuit. C’était la base du métier. Se dissimuler dans la nuit. Il connaissait tout de cet art. Du temps où il n’était qu’un petit cambrioleur sur Corellia, il avait toujours préféré la nuit pour ses casses… Il reporta son attention sur la fenêtre du deuxième étage. Dix minutes après son arrivée, la faible lueur de la pièce s’éteignait, et quelques secondes plus tard, le géant s’éloignait du bâtiment décapité.

Syon attendit que l’humanoïde sorte de son champ de vision et que le silence ne soit plus troublé par le bruit de ses pas pour sortir du monticule de détritus.
« -Ordures de politiciens, sourit-il. Quel beau métier qu’espion de la République, sortir les poubelles des bureaux la NR, se plonger dans celles des suspects. J’ai bien fait de rien signé. Enfin, ça fera un heureux, pensa-t-il tandis qu’il s’époutierait sans grande conviction ».
Pensant à la note de son teinturier, il se dirigea vers la porte de l’immeuble.


Il fut assez surpris de trouver un semblant de système de sécurité à l’entrée. Il avait imaginé le bâtiment bien plus anciens. Un léger coup de poing sous la serrure lui permit d’entrer sans l’aval du concierge. L’intérieur du bâtiment n’était guère plus enchanteur que la rue. Des traces d’humidité et de pourriture couvraient les murs, une odeur d’égout se dégageait des caves, le carrelage recouvrant le sol était défoncé par endroit, le tout étant subtilement recouvert de poussière. Ne s’attardant pas d’avantage dans le hall, il gravit rapidement les escaliers et se retrouva devant la porte de l’appartement.

Prudent, il balaya du regards les environs. N’ayant rien repéré de particulier, il ouvrit la porte en quelques mouvements experts. Tirant une lampe torche de sa poche il balaya la pièce de son faisceau lumineux et se décida enfin à rentrer. Petite, la pièce était néanmoins plutôt bien rangée. Ka’alu, désireux d’allumer les lumières, se mit immédiatement en quête d’un objet pour couvrir la fenêtre. Ne trouvant rien d’assez grand, il se tourna vers la garde robe et y saisit plusieurs chemises. Si leurs couleurs étaient loin d’être à son goût, elles avaient l’avantage d’être assez larges pour couvrir l’ouverture béante du mur. S’étant assuré de l’opacité de son rideau improvisé, il retourna vers l’entrée où il actionna la lumière. Une nouvelle fois la faible lueur inonda la pièce lui permettant ainsi de mieux se représenter la pièce. Comme il l’avait déjà remarquer, la pièce, bien que petite était ordonnée. Il ne trouverait rien en surface, il lui faudrait sonder les murs, parquet et plafond.

Tirant le récepteur du mouchard que Orhan portait, il constata que son compère était déjà dans le quartier. La tâche serait moins rude à deux, l’un pouvant faire le guet et assurer les arrières du duo. Ecartant délicatement un pan de la voilure qu’il venait d’installé, il risqua un oeil par la fenêtre. Altaïka était déjà à l’entrée, son «garde du corps » républicain un peu plus loin. Désireux de ne pas se montrer aux yeux du quadragénaire, Syon baissa un peu plus l’intensité de la lumière. Il sortit de la pièce et dirigeant sa lampe torche vers l’entrée l’alluma brièvement, révélant ainsi sa position à Orhan. Celui-ci, de la même manière que Ka’alu quelques instants avant lui, s’affranchit de la sécurité et le rejoignit à l’étage. Sans un mot, Syon le guida vers la pièce. Comme convenu, Orhan se chargea immédiatement de guetter les alentours, tandis que l’ancien cambrioleur s’affairait à sonder la pièce. La qualité des murs était traître, et après plusieurs essai infructueux Syon trouva enfin quelques caches. Il tomba ainsi sur plusieurs armes, puis sur des crédits. Ne prenant pas la peine de les ranger, il les plaça sur le lit. Tandis qu’il sondait le plafond, il mis à jour un cavité beaucoup plus petite que les précédentes. Engouffrant son bras dedans il discerna enfin la forme de l’objet convoité.

« -C’est un databloc que tu veux, c’est bien ça, s’enquit-il. »
Orhan se rapprocha de lui et pris l’objet en main.
«-C’est celui là, fit-il.
-Comment peux tu en être sûr, c’est un databloc comme tant d’autres.
-Je l… »
Un léger sifflement venant de la rue interrompit Orhan. Se jetant à la fenêtre, Syon eu le temps de voir le Tof devant la porte cherchant d’où provenait le sifflement. Le Républicain quant à lui c’était dissimulé, et c’était certainement lui qui avait sifflé pour les avertir. Pour une fois, Syon se montra plus rapide que son cadet.
« -Planques toi à l’étage, je me charge de l’éloigner. Tu sors dès que tu peux, et t’emmène le Républicain avec toi. On est venu pour le databloc, on va pas le laisser là. C’est toi qui doit le remettre à la Présidente. On se retrouve demain. »

A contre cœur, Orhan sorti se dissimuler, laissant son compagnon affronter seul le Tof.


Enfermé de l’intérieur, Syon attendait le Tof dans le noir, il avait débarrassé la fenêtre des chemises. Le géant avait déjà pénétré dans le bâtiment quand le duo s’était séparé. Syon pouvait maintenant entendre le pas lourd du géant sur les marches. Il espérait pouvoir maintenir l’attention du Tof assez longtemps pour permettre à Orhan de s’échapper…de toutes façons il n’avait pas le choix.

Soudain la porte s’ouvrit et le géant apparu dans l’encadrure de la porte et alluma la lumière. Sans laisser au Tof le temps de comprendre, Syon prit la parole.
« Ah vous voilà enfin. Vous êtes le propriétaire des lieux ? Ça tombe bien. Voilà, j’suis votre voisin de palier, et il y a environ une heure j’ai été réveillé par des bruits. Quelqu’un qui tapait au mur. J’suis donc venu voir ce qui se passait, pasque bon, en temps normal vous faites pas de manière comme ça, alors je me suis demandé quoi. Quand j’suis arrivé à votre porte y’avait trois personnes qui tapait dans vos murs, ils ont détalés quand je suis arrivé, mais ils ont claqué la porte en sortant, ce qui fait que je me suis retrouvé coincé et pis bon vu le prix de l’énergie en ce moment j’ai préféré éteindre les lumières, pas vous donner des frais en plus. Je sais pas si ils ont volé quelques choses, mais j’peux vous dire qu’ils étaient sacrément baraqués. J’peux vous faire une description si vous voulez. »

Syon vit Orhan se glisser dans les escaliers sans un bruit, le Tof quant à lui, ne le senti même pas passer. Sortant un papier de ses poches, Syon commença à dessiner le visage d’un homme. Le Tof reprenant peu à peu ses esprits commença à se poser des questions.
« -Mais qu’est-ce que tu fout là toi ?
-J’viens de vous le dire, j’habite à côté, y’avait du bruit qui venait de chez vous, qd j’suis arrivé les voleurs sont parti en claquant la porte et j’suis resté coincé. Mais bon maintenant que vous êtes là, j’vais vous laisser et retourner chez moi. »

Tandis qu’il se dirigeait vers la sortie, le Tof se plaça devant la porte.
« -Tu restes ici toi.
-Ah, fit Syon tout en gardant son calme. Bah alors j’voudrai pas être impoli, mais toutes ces aventures c’est trop pour moi. Z’auriez pas un p’tit remontant des fois ?
-Depuis quand t’habites à côté, j’t’ai jamais vu ?
-Oh bah pas bien longtemps, quelques semaines tout au plus. »

Le Tof s’était rapproché du lit et vérifia d’un rapide regard que tout était là.
« -C’est toi qui a fait ça, demanda-t-il.
-Ah bah non, comme je vous le disais, c’est les cinq gars baraques qu’on fait ça, moi j’ai touché à rien.
-Et tu veux me faire croire qu’un minus comme toi les a fait fuir. Et puis ils étaient 5 ou 3 ?
-Hein ? Ben euh…Ils étaient 5 mais y’en a que trois qui étaient baraqués. »

Le Tof parti d’un rire gras et s’arrêta soudain.
« -Tu sais comment a fini mon dernier voisin, demanda-t-il soudain.
-J’en ai pas la moindre idée, avoua Syon.
-J’lui ai arraché la tête, souri le géant. Et tu sais pourquoi ?
-Bah j’imagine qu’elle vous revenez pas, répondit Syon calmement. »
Une nouvelle fois le Tof ria.
« -T’es un marrant toi, j’vais être un peu plus civilisé. »
Empoignant un blaster, il tira soudain vers Ka’alu. Celui-ci qui avait anticipé le tir, l’esquiva rapidement. Il avait laissé dix minutes à Orhan, c’était largement suffisant, et pis il pourrait pas esquiver les tirs bien longtemps. Comprenant qu’il songeait sérieusement à sortir, le Tof se replaça devant la porte. Un sourire maléfique se dessina sur son visage.

« Allons, cher voisin, vous resterez bien un peu ?
-Bah écoute, franco je te trouve laid, tes sapes sont horribles et en plus tu pues. J’serai plutôt d’avis que t’ailles te faire foutre. »
Ivre de colère le Tof tira plusieurs fois en direction de son « visiteur ». Mais celui ci c’était déjà dirigé vers la fenêtre par laquelle il sauta. Il se souvenait avoir repérer un lampadaire juste en dessous de la fenêtre qu’il parvint à saisir au vol. Le choc cependant fut tel, que l’éclairage public se ralluma. Sans chercher à comprendre, Syon se laissa glisser jusqu’au sol et se mit à courir sous les coups de feu du Tof. Un immense grincement métallique se fit soudain entendre suivit d’un tremblement. Se retournant, Ka’alu vit le Tof qui le poursuivait. Il avait apparemment suivit le même chemin que lui, et le lampadaire étant totalement explosé. Le Tof, de par sa stature, semblait courir plus vite que le Corellien. Celui-ci emprunta donc toutes les ruelles qu’il croisait, espérant semer son adversaire ou du moins se mettre à couvert des tirs. La course poursuite les mena un peu plus dans les bas fonds.

Syon commençait à s’essouffler et voyait que le géant était plutôt du genre tenace. Il tourna soudain vers sa gauche et se retrouva dans un entrepôt désert. Ayant le Tof sur ses talons, il ne pouvait faire marche arrière. Il continua donc sa course se dirigeant vers le fond de l’entrepôt en espérant y trouver une issue. Arrivant à son but, il comprit qu’il était fait. Refusant une mort promise il leva la tête et aperçu une issu au plafond. Il coura donc vers le mur, pris appui sur celui-ci et se hissa sur l’une des poutres qui soutenait l’entrepôt. Un bruit sourd se fit entendre quand il toucha le mur, ce qui mit le Tof sur sa piste. Bien qu’ayant commencé à monter, l’humain s’immobilisa, espérant ainsi dissimuler sa présence à son poursuivant.

Suspendu à plusieurs mètres du sol. Il vit un homme sortir d’une porte qu’il n’avait pas vu. Celui-ci se précipita vers la sortie, inconscient de la présence du géant. Un coup de blaster résonna et l’homme s’effondra, mortellement touché. Les intentions du Tof était clair.
« -Pauvre bougre, pensa Syon, mauvais moment au mauvais endroit. »
Tandis qu’il sentait l’humanoïde se rapprocher, Ka’alu vit un blaster glisser juste en dessous de lui. Scrutant dans sa direction de la porte il ne discerna aucune présence. L’arme pouvait lui servir ou révéler son emplacement. Fixant le blaster, il chercha le moyen de sauver sa peau. Il entendit soudain une voix grave, celle d’une femme.
« -Tu tournes le dos à la mort, fit-elle glaciale »
Sans chercher à comprendre si la phrase était destinée au Tof ou à lui, il se laissa tomber. A peine avait-il toucher le sol que la crosse de l’arme épousait déjà sa main. Il se retourna et ajusta le Tof.


Deux tirs de blaster résonnèrent dans la nuit. Le géant ne comprit jamais ce qu’il lui arriva. Tandis qu’il s’était retourné vers l’entrée et avait tiré dans la direction de la voix, un second tir l’avait atteint en plein tête. Il s’effondra lourdement sur le sol, ignorant sous quelle forme la mort avait pu l’atteindre. Ka’alu se releva et alla s’assurer que le Tof était bien mort. La chute avait été assez douloureuse, mais le simple fait d’être encore en vie atteignait la douleur.
«- Merci, cria-t-il » Et son cri se perdit dans la nuit
Puis il s’approcha de l’homme qui avait subit à sa place la colère du géant. Il poussa un soupir désolé de la mort de cet homme. Il porta le corps jusque devant la porte et découvrit la petite pièce. Tout était en ordre. Ce devait être un homme ayant une petite vie tranquille, où tout était réglé d’avance. Son intrusion avait causé la fin de ce processus. Profondément triste, Syon, voulu connaître le nom de celui qui était mort par sa faute. Mais un détail attira soudain son attention. Intrigué, il ne put s’empêcher de fouiller la pièce, volant tout ce qu’il trouvait . Une fois qu’il eut dérobé tout ce qu’il jugea utile, il sortit de l’entrepôt et rejoignit la planque du Tof. Ne craignant plus d’être découvert, il recommença méthodiquement sa fouille.
Il ne sortit qu’au petit matin, tandis qu’un nouveau jour naissait. Pour la seconde fois il s’en sortait vivant et libre. Souriant à ce jour nouveau il parti rejoindre Orhan.
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Léia Skywalker
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:47

Une nuit éternelle recouvre depuis des millénaires les bas-fond de Coruscant. Quelques éclairages artificiels y diffusaient cependant leurs lumières glauques.
Dans une ruelle aboutissant à un vieil hangar désaffecté, ces éclairages aurait permit à un observateur avisé de remarquer une silhouette, immobile.
La nagai se tenait là, muette. Ses deux yeux, aussi noir et glacial que le néant galactique, observaient les alentours. Sa peau était blanche et diaphane, caractéristique de sa race. Sa bouche, son nez palpitaient à chaque coup de vent comme s'ils cherchaient l'odeur du sang. Une masse de cheveux aussi sombre que le charbon surmontait ce visage impassible de chasseuse.
Dans le prolongement de ce visage, un corps, tendu comme un arc. Un corps gracieux et musclé, vêtu d'un habit noir moulant, le vêtement traditionnel des nagais qui leur servaient d'armure, sur lequel la femme avait passé une tunique couleur sang brodée de fils précieux et une cape noire de tissu fluide qui lui permettait de dissimuler la blancheur de sa peau quand elle se cachait. Enfin elle portait de nombreux bijoux, sobre mais luxueux: des bagues, des colliers et des boucles d'oreilles. Elle les portait avec une telle aisance et une telle habitude qu'aucun cliquetis ne trahissait ses mouvements.
La femme attendait, observait le hangar depuis le matin. Il était venu ici, elle le savait. Elle le retrouverait et lui ferait payer sa mort, elle l'avait juré.
La chasseuse de prime caressait inconsciemment le pommeau de sa vibrolame. Elle se l'était forgé elle-même et elle l'affectionnait particulièrement, bien plus que les quelques blasters qu'elle possédait, car même si elle en portait toujours un sur elle, elle en dédaignait l'usage.
Ma'ani se décida enfin. Tout était calme c'était le moment.
En quelques enjambées rapides elle fut à l'une des portes du hangar, qu'elle défonça sans scrupule avant de la franchir.
Au vacarme qu'avait produit la destruction de la porte, un homme accourut d'une pièce au fond du hangar en criant:
- Qu'est-ce qu'il se passe encore!
La femme le fixa d'un regard impassible et résolut en s'avançant vers lui.
- Qu'est-ce que vous voulez? Demanda l'homme d'une voix un peu moins forte, impressionnée par l'allure de sa nouvelle visiteuse.
- Je cherche quelqu'un. Répondit la nagai imperturbable malgré les gesticulations de son interlocuteur.
- Vous cherchez… vous chercher quelqu'un… mais pourquoi ici… pourquoi chez moi! Gémit l'homme.
Un éclair furtif brilla entre lui et la femme, et l'homme se retrouva collé au mur, une lame sous la gorge.
- Ecoutes moi bien petit homme, articula Ma'ani, je n'ai pas de temps à perdre, je sais que tu as logé un homme ici, je veux savoir où il est!
L'homme haletait, apeuré, pour la deuxième fois il se retrouvait coincé entre un mur et un fou, tout ça pour l'autre malade et ses coordonnées.
- Je …je ne sais pas où il est, finit-il par murmurer.
La fin de sa phrase se finit en grognement sous la pression de l'arme sur sa tranchée. La femme augmentait petit à petit la pression, mais son visage ne révélait aucune haine, ni même de la colère, juste l'attente patiente du renseignement qu'elle demandait.
- Je…je vous assure.. il ne m'a rien dit, il ne me faisait pas confiance. Dit l'homme d'une voix suppliante entrecoupée de gargouillements.
- Si tu ne peux rien me dire, tu ne m'est plus utile. Fit remarquer froidement la nagai.
- Non attendez! Hurla l'homme en sentant le métal s'enfoncer dans sa gorge pour de bon. Quelqu'un d'autre le cherche et sait où il est!
- Continues! Ordonna Ma'ani en relâchant imperceptiblement la pression.
- Il est venu ici il y a deux jours, il est tout de suite repartit. C'est… c'est un humain, jeune, avec des cheveux blond et des yeux verts et une … une énorme vibrolame.
- Comment se nomme-t-il?
- Je, je ne sais pas… je vous ai dit tout ce que je savais!
La chasseuse de primes lâcha l'homme qui s'écroula à terre et essuya le sang qui coulait de sa gorge. Ma'ani réfléchit, cet home avait sûrement laissé des traces quelque part. Si Ma'ani avait retrouvé la trace de Thyrs, elle retrouverait bien celle de cet homme, et ainsi, en rassemblant les différentes pistes qui la menait à l'un et l'autre, elle en retrouverait au moins un.
Soudain un bruit se fit entendre à l'entrée du hangar. L'homme en profita pour se faufiler hors d'atteinte et pour courir vers la sortie . Ma'ani le laissa partir, c'était un faible, elle ne le tuerait pas, elle n'était pas un tof.
Mais un cri suivit d'un coup de blaster la fit se plier en deux et se cacher dans la pénombre. Elle avança vers la sortie avec prudence. Dehors le spectacle qui s'offrait à elle la remplit de colère. Un grand tof verdâtre inspectait le corps sans vie de l'informateur. Il venait de le tuer. Cependant le tof ne paraissait pas satisfait, il s'était trompé de cible. La femme regarda autour d'elle et vit, juste au dessus de l'entrée, accroché aux poutrelles métalliques du hangar, un homme vétu de noir, qui semblait essoufflé. Son visage semblait familier à la jeune nagai. Elle reconnût l'un des ivrognes qu'elle avait aperçu un peu plus tôt dans la soirée. Elle n'avait pas le temps de s'attarder à tuer un tof de plus, même si elle en mourrait d'envie. Les tofs était les ennemis héréditaire des nagais, ils les avaient pourchassé, réduits en esclavage et presque exterminé leur race, c'est pour cette raison que tout nagai était heureux quand la chance lui permettait d'exterminer un tof. Mais elle n'en avait pas le temps, cet homme accroché au plafond, Ma'ani l'aiderai, s'il était fort, il tuerait ce tof à sa place.
Elle se couvrit de sa cape, pour se fondre tout a fait dans les ombres, puis sortit son blaster de son étui et le lança pille en dessous de l'homme. Celui-ci en le voyant fouilla les ténèbres sans comprendre ni voir qui lui avait envoyé cette arme. A cet instant Ma'ani eu un flash et revit les deux hommes appuyé l'un sur l'autre à la sortie du Barbare, l'un était accroché au dessus d'elle, et l'autre… blond, une énorme vibrolame et qui sait, peut-être avait-il les yeux verts.
Le tof approchait du hangar. Ma'ani en sortit par la deuxième porte, puis elle contourna le tof et tout en restant dans l'ombre.
- Tu tourne le dos à la mort! Dit-elle et sa voix, se répercuta dans le hangar, créant un écho.
Le tof décontenancé, chercha d'où provenait la voix. Ma'ani en profita pour partir, laissant l'homme se débrouiller, s'il tuait le tof tant mieux, s'il était tué, après tout personne ne se retrouvait dans cette situation sans avoir quelques choses a se reprocher... La nagai chassa ses réflexions inutiles, ses affaires ne se situaient plus ici, mais au Barbare….
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Hagith
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:49

Quelque part, dans un immeuble cossu de Coruscant ..

- La présidente ne vous livrera pas comme ça, je la connais bien, elle n’est pas du genre a se laisser influencer, surtout par un sith.
- Si l’empereur à envoyé Dalann, c’est qu’il est très déterminé à me récupérer, je ne voudrais pas non plus causer des tentions entre l’empire et la nouvelle république.
- Ces tentions sont de toute façon existantes, n’en déplaise au sénat , répondit Privos en regardant son ami, vous êtes en sécurité ici.
- Mais dites moi, ne jouez vous pas un jeux dangereux, avec ce conseil ?
- Notre but est louable, nous voulons renforcer la nouvelles république, nous pensons que les jedi, ne devraient pas interférer dans la politique de cette dernière.
- Je vous connais bien, je sais que vous êtes intègre et que vous ne ferez rien qui puisse mettre en danger la vie d’autrui, mais qu’en est il des autres membres de ce conseil ?
- Oui, j’admet bien volontiers qu’il y a parmi nous des extrémistes, mais dans la majorité, nos membres sont ouverts et raisonnables, j’ai de plus et sans me vanter une grand influence, fit Privos en cherchant du regard son fidèle Arfah.
- Oui, pour le moment, mais l’intervention de ce gros hutt, ne me dit rien qui vaille.
- Barrat ? Il est plus impressionnant que réellement mauvais, disons que la taille de son corps est inversement proportionnelle à son courage, répondit Privos en lançant un petit clin d’œil au général.
- Oui, fit ce dernier sourire au lèvres, un hutt quoi …..

A cette heure ci de la journée, traverser Coruscant tenait plus du parcours du combattant que de la promenade touristique, des centaines de speeder encombraient le ciel gris, les habitants se hâtaient de rentrer chez eux, et nombre d’eux accomplissaient les pires abus de pilotage, certains, qui en étaient à leur énième accidents de la circulation, en arrivaient à regretter le temps ou l’empire tenait la planète d’une main de fer, enfin cette pensé n’était que passagère, et tous profitaient de la liberté qu’offrait la nouvelle république.

- Vous ne pouvez pas accélérer un peu, lança la belle rousse au chauffeur du taxi qu’elle avait prise une heure auparavant.
- Je regrette mademoiselle, répondit le chauffeur-droide, il semblerait qu’il y ait eu un accident, juste au croisement du carrefour principal, devant l’ancien palais impérial.

Le palais Impérial, depuis toutes ces années, ou elle s’était réfugiée sur Coruscant, elle n’avait jamais eu le courage de s’y rendre, elle jeta un œil dans la vitre droite, l’imposant monument était resté tel qu’elle l’avait toujours connu, d’ou elle se trouvait, elle ne pouvait voir que l’immense tour qui semblait se prolonger dans l’espace infini, mais elle devinait le reste, l’immense enceinte entouré d’une végétation aussi dense que variée, la grande place et ses monumentales colonnes, ou jadis, trônée la statue de Palpatine, plus le taxi se rapprochait du palais, plus ses souvenirs venaient remplir sa tête, elle se cacha les yeux avec les mains, et murmura :
- Hâtez vous, s’il vous plait….

A quelque kilomètre de la, un vaisseau de marchandises se préparait à partir pour l’espace impérial.

- Non votre excellence, elle n’est toujours pas arrivée, je me demande même si elle viendra.
- Attendez la encore un peu, Flint, fit l’hologramme de Disra, mais faite la venir sur Yaga Minor, prétextez une livraison urgente à faire, cette jeune femme m’intrigue, je veux savoir qui elle est, et qui elle veux rencontrer sur Bastion, je viens justement d’être informé que l’empereur veut me voir, sur Bastion, je serais rentré pour accueillir notre charmante amie , excellent ce petit alcool local, je vous le recommande, fit Disra en portant une coupe à sa bouche….

Le lieutenant James Colburns, que le bureau de rectification avait détaché auprès de l’empereur, attendez depuis dix bonne minutes sa communication avec le quartier général de l’Ubiqtorat, depuis la chute de l’empire, les communications étaient de plus en plus longues à obtenir, dans un soucis de confidentialité, les codes de brouillages étaient devenu de vrai casse tête, mais c’était le prix à payer pour ne pas être écouté par ses voisins…Il se demandait surtout pourquoi le commandant de l’Ubiqtorat voulait le contacter, depuis le couronnement d’Hagith, ces deux services étaient entrés en compétition directe, si au départ l’Ubiqtorat avait toute les faveurs de l’empereur, avec le temps, c’est le bureau de rectification qui s’était hissé au premier rang, le dernier scandale, avec la trahison de Kith, avait offert ce dernier une longueur d’avance, mais l’empereur était imprévisible, et tout pouvait basculer du jour au lendemain…

- Enfin, soupira le lieutenant, mes respects commandant, vous vouliez me parler ? Je ne voudrais pas être impoli, mais je suis fort occupé, moi, fit Colburns sur un ton ironique.
- Oui, bonjour lieutenant, répondit Retors, en feignant de ne pas avoir entendu la réflexion, je tenais à vous informer personnellement que nous avons mis tout nos hommes disponibles sur la mission spécial qui tiens tant a cœur à son altesse.
- Il me semblait pourtant que son altesse avait confié cette mission au bureau de rectification et non a l’Ubiqtorat. Je ne comprend pas commandant, fit Colburns aussi raide que la lame d’un sabre laser.
- Je sais lieutenant, mais le général a insisté pour interférer dans cette mission, c’est en toute amitié que j’ai tenue à vous prévenir, de plus le général est partie en mission, une mission secrète paraît il, je n’ai aucunes nouvelles.
- Etrange en effet commandant, je vous remercie pour ces informations, je vais informer ma direction et j’en glisserais deux mots à son altesse. Je vois d’un très mauvais œil l’implication de l’Ubiqtorat dans cette affaire, fit Colburns le ton grave.
- Juste une chose, lieutenant, j’aimerais que mon nom ne soit pas cité, vous comprenez, cela pourrait être mal interprété, on pourrait pensé que j’agis contre mon propre service.
- Cela va de soit, je vous promet que vous n’aurez aucun problème, fit Colburns en notant le nom de Retors sur son data-bloc …..


Assis dans un confortable fauteuil, Hagith visionnait pour la trentième fois le combat qui l’avait opposé à la souveraine du consortium, son fidèle Feld Argan, un peu en retrait derrière lui, impassible comme à son habitude, était a l’écoute de son maître. L’empereur aimait se confier à son vieil intendant, et souvent dans son bureau, à l’abris des regards, la lourdeur de l’étiquette volait en éclat, et les conversation entre Hagith et Feld ressemblaient plus à un échange entre ami, il faut dire que Feld connaissait Hagith depuis son enfance, depuis cette nuit , ou l’on avait amené un enfant apeuré au palais, d’ou venait il ? Ou étaient ses parents ? Personne ne le saura jamais. Feld, qui à l’époque était serviteur de Palpatine, c’était occupé d’Hagith comme s’il s’agissait de son propre enfant, sa fidélité n’avait jamais connu de faille, et c’est tout naturellement que l’empereur l’avait nommé intendant de la maison impériale, surtout pour continuer à l’avoir à ses cotés…
- Tu as vu cette fougue, cette fierté, cette agilité, ce charme, elle marie parfaitement la force avec la délicatesse, n’es tu pas d’accord mon bon Feld, fit Hagith en se tournant vers le vieil homme.
- Je suis d’accord avec tout les propos de votre majesté, répondit celui ci.
- Laisses tomber les majesté, Feld, je veux ton propre avis, fit Hagith en levant les sourcils
- Et bien disons que si je ne vous connaissais pas aussi bien, je penserais que vous êtes très….. attaché à la souveraine du consortium, et en toute honnêteté, elle est en effet très charmante, répondit Feld en observant l’empereur du coin de l’œil.
- Oui, charmante, tu as raison, dommage, car elle doit disparaître, fit Hagith d’un air pensif.
- Vous n’êtes obligé de rien, votre altesse, parfois il faut savoir écouter son cœur, plutôt que la raison d’état, surtout quand cette raison vous fait commettre des actes contre votre volonté, lança Feld stoïque.
- Comme tu y vas ? il y a des choses qu’un valet ne peut comprendre, cria Hagith, diriger un empire c’est autre chose que de diriger un palais, cette sorcière doit mourir, pour le bien de la galaxie.
- Comme votre altesse voudra, répondit l’intendant, mais essayez vous de me convaincre, ou de vous convaincre ?
- Suffit Feld, fit hors de lui le sith, retourne à tes occupations et laisse moi, viens me prévenir quand cette andouille de Disra sera ici.
- Comme son altesse impérial voudra, fit Feld en s’inclinant et en sortant de la pièce.

L’empereur resta quelques secondes pensif, le regard dans le vide, puis il appuya sur un bouton et le film du combat entre Tenel K et lui reparti, pour la trente et unième fois…….


- Alors des nouvelles de cet incompétent de Vulust, lança le général Baden au sergent Grintof
- Négatif général, disparu, volatilisé, envolé, désintégré..
- C’est bon j’ai compris, vous n’avez rien trouvé, il doit bien être quelque part, pourquoi cet immonde Talz n’a t’il pas essayé de quitter cette planète ?
- Par contre, général
- Oui ? Quoi encore ?
- Un Talz a été vu dans une rue a la périphérie de la ville et …
- Vérifier de suite cette information, pauvre andouille, comment étes vous entré dans l’Ubiqtorat ? par piston ? Vous auriez mieux fait de vous engager chez ces ronds de cuir du bureau de rectification, hors de ma vue, allez vérifier cette info, maintenant, hurla Baden.
- A vos ordres, répondit le sergent Grintof, en levant les yeux au ciel quand il fut hors de vu de l’officier…..
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