The Wroshyr Sap
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The Wroshyr Sap

Forum sur l'univers Star Wars - principalement du JdR
 
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 Histoire(s)

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Thyrs
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Darkan
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:35

Le jeune homme activa la commande de la porte, qui s’ouvrit aussitôt. Il retira le long manteau qui recouvrait entièrement son corps, hormis la tête, et le déposa sur le dossier de la chaise la plus proche. Du regard, il balaya entièrement la pièce qui composait ses quartiers privés sur Gallinore. Cela lui semblait une éternité qu’il n’y avait pas mis les pieds, et il s’était passé tellement de choses depuis la dernière fois, qu’il s’attendait presque à ce que l’endroit soit différent. Ce qui n’était bien entendu pas le cas. Il s’approcha du lit, et s’y assit. Tout en passant ses mains dans ses cheveux, Darkan se mit à fixer le sol. Il resta un moment ainsi et poussa un soupir avant de s’allonger. Lorsqu’il ferma les yeux les derniers évènements se mirent à défiler dans sa tête :

Après s’être entretenu brièvement avec Tenel K, Jake se dirigea vers Darkan et Luke.
-Je vais m’absenter quelques temps histoire que vous souffliez un peu.
Darkan tenta du mieux qu’il put de cacher sa surprise.
-Ah…Eh bien merci de te soucier de notre bien être.
Sur ce, Jake lui adressa un clin d’œil avant d’aller dire au revoir à Luke et Leia. Puis il se dirigea vers la porte du salon, pendant que tous l’observaient en silence. Il avait dit qu’il devait impérativement partir, sans toutefois donner de réelles précisions sur sa destination. Savoir que son ami partait, avec toutes les tensions et les conflits qu’il y avait en ce moment, n’était pas vraiment fait pour rassurer Darkan. Surtout avec Seth et son psychopathe d’acolyte, qui avait visiblement une dent contre Jake, se baladant en liberté. Comme pour répondre à ces pensées, ce dernier s’arrêta et se retourna, avant de lancer à leur intention :
-Je serai de retour bientôt.
-T’as intérêt ! répondit Darkan.
-Au pire je vous enverrai une holocarte, répliqua Jake avec un sourire.
Il reprit son chemin et sortit de la pièce. Bientôt ils purent l'apercevoir par un "hublot", ou du moins quelque chose qui y ressemblait, s'éloigner lentement du vaisseau à bord de son T-wing, jusqu'à son saut en hyperespace.
Le reste du voyage vers Gallinore parut terriblement monotone à Darkan. Mine de rien, les vannes à deux crédits de son ami lui manquaient.
Lorsqu’ils arrivèrent enfin en vue de la planète qui abritait la FA, Tenel K demanda à Darkan de venir la rejoindre sur la passerelle. Elle lui expliqua que RadiumCore avait réussi à réunir, avec l’accord de leurs parents, un certain nombre de jeunes Egel’in, des enfants ayant montré un certain talent dans la Force, trouvés sur les différentes planètes du Consortium et des mondes signataires. Arrivés à destination, elle lui demanda de leur faire faire une visite de la FA pendant qu’elle parlait aux proches des enfants. Ce « petit » tour lui changea un peu les idées, mais il se rendit compte que pour quelqu’un qui connaissait déjà globalement l’ensemble des bâtiments, la visite paraissait plus longue.
-Des questions ? Non ?
Comme il s’y attendait, Darkan n’eut comme écho que le léger souffle du vent.
-Si jamais vous en aviez, maintenant que vous savez à peu près où se trouvent l’ensemble des bâtiments, vous me trouverez dans mes quartiers. N’hésitez surtout pas.
C’est après cela qu’il se rendit où il se trouvait à présent.

Il rouvrit alors les yeux. Après les évènements qui s’étaient passés dernièrement, Darkan se sentait totalement perdu. Certes la colère et l’amertume avaient disparus, mais elles avaient laissé la place aux remords et aux doutes. Ton premier impératif est d’assumer tes actes, Darkan.. Accepte le fait que ton DS est plus fort, pour l’instant, que ta raison. Facile à dire…
Il se mit en tailleur sur son lit, et encore une fois ferma les yeux, puis entreprit d’entrer dans une méditation Jedi, enfin Askesi, pour faire le vide dans son esprit. Peut-être qu’ainsi, au calme, il trouverait des réponses à toutes ses questions, qu’il trouverait une certaine paix intérieure, même provisoire. Il se laissa aller à la Force, la sentit présente tout autour de lui, dans chacun des objets de la pièce, dans chaque centimètre cube d’air. Il prit une profonde inspiration pour évacuer les tensions qui l’habitaient. Et lentement, sûrement, il se sentit dériver à travers la Force, et à travers son esprit. Bientôt il sentit une présence familière se rapprocher. Il ne la reconnu pas tout de suite, mais bientôt une image se forma dans son esprit. Il était allongé dans l’herbe, à regarder les étoiles, la tête sur les genoux de celle qu’il n’avait pas vue depuis trop longtemps… Ellie.
-Ellie, c’est bien toi ?
-Oui… et non.
-Je ne comprends pas.
-Il n’y a rien à comprendre. Tu dois juste écouter.
Elle se mit à caresser doucement les cheveux de Darkan. Rien n’était plus rassurant que de sentir sa présence à ses côtés.
-Tu te sens perdu en ce moment, et c’est normal. Tu cherches désespérément des réponses à tes questions, sans réussir à les trouver, et tu doutes.
-Oui.
-Mais c’est un peu plus complexe que ça.
-Je ne comprends pas.
-Tu doutes avant tout de toi-même. Parce que tu ne sais pas qui tu es. Tu ne t’es jamais vraiment posé la question parce qu’au fond la réponse te fait peur.
Darkan fut frappé par la pertinence de ces propos. Mais surtout, il ne sut que répondre parce qu’il fut surpris qu’elle le comprenne mieux que lui-même ne se comprenait. Elle se pencha au dessus de lui :
-Est-ce que j’ai raison ?
Darkan plongea son regard dans ses yeux bleus. Avant de répondre avec un sourire :
-Comme d’habitude.
Le rire d’Ellie réchauffa son coeur.
-Mais tu vaux beaucoup mieux que la personne bourrée de défauts que tu crois que tu es.
-Merci.
Elle lui sourit en réponse. Mais la vision commença bientôt à s’atténuer, elle disparaissait, lentement.
-Non, ne me laisse pas.
-Je ne t’abandonne pas, je resterai toujours…
Elle pointa son doigt sur la poitrine de Darkan avant d’ajouter :
-…ici.
La vision s’atténuait de plus en plus. Bientôt elle eu complètement disparu. Mais le sourire d’Ellie était toujours présent dans son esprit. Lorsqu’il rouvrit les yeux, ses peurs, ses doutes, ses angoisses avaient disparu. Certes il lui faudrait encore un peu de temps avant de découvrir entièrement qui il était, mais il avait confiance en l’avenir. Et pour la première fois, il se sentait enfin lui-même.


Dernière édition par Nightwing le Sam 27 Sep - 23:40, édité 1 fois
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Jake Hawk
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:37

Je voudrais vous demander un service..., dit sobrement Jake.
Tenel K répondit tout aussi sobrement :
– Je t’écoute.
Jake prit une grande inspiration. Il ne savait pas comment l’Askesi allait recevoir sa décision.
– Je voudrais que mon T-Wing soit prêt à partir dès que possible, avec la réserve de carburant pleine.
Tenel K haussa un sourcil, légèrement étonnée.
– Tu nous fausses compagnie ?
Le Corellien hocha la tête.
– Oui. Ma présence est requise, de manière… assez urgente.
– Je vois…
– Et cette fois, je prendrai garde à effacer la mémoire du navordinateur, plaisanta Jake.
Tenel K acquiesça gravement.
– Apprendre de ses erreurs est la meilleure manière de progresser.
Le Corellien eut un sourire en coin.
– Ton T-Wing est prêt depuis déjà quelque temps, Jake. (L’Askesi marqua un temps d’hésitation.) Je ne sais pas quels sont tes projets, mais si tu as besoin de moi, n’hésite pas à me contacter.
– J’apprécie l’offre, Maître K.
– Sois prudent. Tu as toujours un contrat sur ta tête. Mes services s’en occupent mais la tâche paraît ardue.
Le sourire de Jake s’élargit.
– J’ai survécu deux fois à un Jedi Noir dérangé, alors je pense que je n’ai pas grand-chose à craindre…
Tenel K fronça légèrement les sourcils.
– La deuxième fois, ce n’est pas passé loin… Prudence, Jake. Reste toujours sur tes gardes, ce genre d’individu est pugnace dans sa logique de destruction.
Le Corellien retrouva son sérieux.
– Je m’en souviendrai.
Tenel K scruta attentivement le jeune Jedi, puis jeta un rapide coup d’œil aux autres avant de revenir à Jake.
– J’ai pris la liberté de faire quelques modifications sur ton chasseur.
Elle lui tendit discrètement un mini databloc.
– Tu y trouveras le mode d’emploi et les spécifications.
Le Corellien parut circonspect mais ne dit mot. Tenel K sentit qu’elle devait lui donner plus d’informations.
– Disons qu’avec ces modifications, le scénario d’Obroa-skai ne pourra t’être rejoué de la même façon. Ton talent de pilotage combiné aux modifications te donneront une réelle chance de te défendre ou d’échapper à tes poursuivants.
– Je vous remercie, Maître, répondit Jake, agréablement surpris. Comment puis-je…
– Me remercier ? Reste en vie, ce sera amplement suffisant.
Avec un sourire, Jake prit la minicarte et, sur un bref signe de tête, il s’éloigna en direction de Darkan et Luke. L’Egel’in lui adressa un regard interrogateur.
– Je vais m’absenter quelques temps, histoire que vous souffliez un peu, lança le Corellien.
Darkan parut interloqué.
– Ah… Eh bien, merci de te soucier de notre bien-être…
Jake lui adressa un clin d’œil, puis se tourna vers Luke.
– Maître Skywalker, ce fut un plaisir.
– Pour moi aussi, Jake. Tu es sûr que ça ira ?
Le Corellien grimaça. D’accord, il n’était pas en parfaite santé, mais ce n’était pas nécessaire de le lui rappeler tout le temps… Il comprit cependant que toutes ces remarques témoignaient d’une sollicitude sincère. Il sourit :
– Ça ira, je vous remercie. Peut-être aurons-nous l’occasion de nous revoir et de discuter plus longuement.
– Ce sera avec joie.
Avant de quitter la pièce, Jake adressa également ses adieux à Leia.
– Merci pour tout, Madame la Présidente. Je reprendrai contact avec vous dès que possible.
– Prends soin de toi, Jake.
Il acquiesça, et se dirigea vers la porte du salon. Sentant les regards qui pesaient sur lui, il se retourna, et dit pour les rassurer :
– Je serai de retour bientôt.
– T’as intérêt !, lança Darkan en retour.
– Au pire, je vous enverrai une holocarte, répliqua Jake avec un sourire en coin.
Puis il sortit du salon et se dirigea vers les hangars d’un pas rapide. La douleur était toujours présente, mais il l’ignora. Ses blessures étaient en état stationnaire, et pourvu qu’il atteigne sa destination à temps, il n’aurait nulle crainte à avoir. Sa seule inquiétude concernait la petite voix qui continuait de l’appeler, plus anxieuse de minute en minute. Il devait partir au plus vite.
« J’arrive », lança-t-il à travers la Force, le long du canal qui le liait à cette entité. « Je serai bientôt là. »
Il pénétra dans le hangar et se dirigea directement vers son vaisseau. Le cockpit était ouvert, le moniteur allumé, les moteurs chauds. Tenel K n’était pas du genre à faire les choses à moitié.
Il s’installa aux commandes, et lança la procédure de décollage. La verrière se ferma et les trains d’atterrissage rentrèrent dans leur logement.
Le Corellien enclencha les gaz. Le T-Wing jaillit hors de la soute de l’Excalibur. Jake programma plusieurs sauts hyperspatiaux, pour semer un éventuel poursuivant, et passa en hyperluminique.
La minuscule lueur qui l’appelait et le guidait sembla s’agrandir, très loin devant, et s’étira brusquement en un millier de lignes étincelantes qui filèrent de part et d’autre du vaisseau.
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Thyrs
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:38

L’homme entra dans un vaste hangar. L’ambiance y était oppressante. Une petite brume s’était installée à l’intérieur. L’homme s’avança plus profondément dans l’antre. Un bourdonnement, telle une nuée d’insecte se fit de plus en plus fort au fur et à mesure qu’il s’approchait d’un local voisin. Il arriva près d’une porte. Une sueur froide lui parcouru l’échine. Tremblotant, il avança le poing vers l'armature en ferraille d’où sortait ce son angoissant. Soudain, l’homme se figea net. Avant que sa main n’atteigne la lourde porte, les bourdonnements s’arrêtèrent. Prenant son courage à deux mains, il frappa. L’interphone était depuis longtemps hors d’état. Il le savait bien, cette planque il l’avait depuis son plus jeune âge. Et cet homme mystérieux la lui avait volée. Il n’avait jamais pensé qu’un jour un homme descendrait si bas dans Coruscant. Cet individu, dont il ignorait même le nom, lui avait ordonné de chercher une planète sous peine de mort. Des jours, il se demandait même si la mort n’était pas plus enviable, mais un petit quelque chose lui disait de rester en vie. Un jour il pourrait sortir de ce taudis.
La porte s’ouvrit d’elle-même, le sortant de sa torpeur. Devant lui se tenait un homme. Il était en sueur. Ses peintures faciales avaient coulé le rendant encore plus cadavérique qu’a l’accoutumé. Ses yeux totalement noirs montraient une fatigue certaine due à un entraînement épuisant. Derrière lui étaient jonchés de multiples morceaux de bois et autre duracier. Des mannequins divers gisaient dans son dos, décapités ou amputés de certains membres. Une multitude de petits cylindres étaient étalé par terre, certains encore fumants.
Le petit homme c’était tassé devant cette apparition. Il ravala sa salive avant de parler.

__ Mon… Monseigneur, bafouilla-t-il. Je viens vous faire part de mes recherches.
__ Tu l’as trouvée, répondit le guerrier en reprenant son souffle.
__ Et bien, c’est une planète isolée Monseigneur, et elle est sous protectorat du Consortium d’Hapès. Ce n’est pas l’endroit le plus facile à repérer si on est pas très intime avec la Présidente Organa.

L’homme en face de lui s’avança brutalement, levant la main en direction de l’informateur. Celui-ci fut soudainement prit par une main « invisible » à la gorge. Au fur et à mesure que le guerrier levait la main, le petit homme sentait ses pieds décoller du sol, jusqu’à se retrouver à plusieurs mètres du plancher. Il commençait à suffoquer, l’étreinte autour de son cou commençait à se faire ressentir. Son employeur parla d’une voix plus grave… et plus rageuse.

__ Je t’ai demandé si tu l’avais trouvée.
__ N… Non monseigneur, répondit l’homme les mains sur son cou. C’est une planète très difficile à localiser, mes informateurs travaillent dur mais ils ne trouvent rien, le secret est bien gardé.
__ Ecoutes moi bien, répliqua aussitôt le Jedi Noir. Je VEUX cette planète. Il me la faut. J’ai des comptes à régler avec cette sorcière. Arrange-toi comme tu veux mais je la veux.
__ Il me faudra encore plusieurs semaines pour avoir quelque chose.
__ Je t’en ai déjà donné quatre.
__ Il m’en faut plus. Donnez-m’en encore deux. Je vous promets de trouver ce que vous voulez dans deux semaines.

Après un moment d’hésitation, l’homme répondit :

__ Deux semaines, pas plus. Si d’ici là je n’ai rien, je te tue.
__ Oui Monseigneur, vous aurez votre planète d’ici là.

Le Jedi Noir relâcha sa proie, qui s’écrasa lamentablement sur le sol. L’informateur rampa jusqu’à la sortie.

Deux semaines, c’est tout ce qu’il aurait à attendre. Deux longues semaines avant de pouvoir partir. Il faisait confiance à son informateur. Ce cloporte tenait trop à la vie pour le décevoir. Il aurait les coordonnées de Dathomir. Cette pensée le réjouit et Thyrs Lugaid reprit son entraînement…
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Hagith
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Hagith


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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:40

L’équipage du Croiseur Captivator, un des deux interdictor encore en service dans la marine impériale, était sur le qui vive.

- Monsieur, nous avons repéré la cible, elle viens de passer en hyperespace
- Excellent, répondit le capitaine de vaisseau, Jim Claers, messieurs, préparez vous à accueillir à notre bord, un chevalier…Jedi
- Un chevalier Jedi ?, capitaine, répondit étonné le lieutenant Jalires
- Affirmative, lieutenant, et il doit être traité comme un hôte de marque, l’empereur a bien insisté sur ce point, exécution lieutenant
- A vos ordres, monsieur.

Comme tous les interdictor, le Captivator pouvait non seulement, entraver le passage de tout vaisseaux en hyperespace, mais il pouvait également , grâce au puit gravitationnel que ces quatre énormes dômes créaient, sortir tout vaisseaux, déjà en hyperespace.


- Plus grave Général ? lança le sénateur , nous sommes suspendu à vos lèvres
- Oui messieurs, j’ai pu intercepter une transmission du bureau de rectification, l’empire a entrepris la construction d’une flotte, dans un endroit tenu secret, l’endroit même ou se trouve le quartier général du bureau de rectification.
- Comment l’empereur aurait il les fond nécessaires pour ces constructions ? remarqua Akis Natrer.
- Il s’avère que Palpatine avait caché une gigantesque magot, quelque part, et qu’Hagith, on ne sait comment a mis la main dessus.
- Pourquoi l’empereur augmenterais le nombre de ses vaisseaux ? Il ne demande que la paix avec la nouvelle république, non je pense que le danger viens surtout du puissant consortium et de sa belliqueuse reine, lança Cristoes, depuis la mort de Thrawn et l’arrivé d’Hagith, rien n’est venu entaché les bonnes résolutions de paix de l’empire de plus je ..
- Ne répétez pas l’erreur commise sous l’ancienne république, fit calmement Privos en tapotant sur son databloc, l’empire est par définition belliqueux, quand au consortium, Tenel K entretient d’excellent rapport avec la présidente, il me semble, ajouta t’il en interrogeant du regard le secrétaire Natrer
- Tout à fait colonel, d’ailleurs en ce moment même, la présidente nous revient d’une visite à la souveraine Tenel K, sans compter que la reine est une amie personnelle du maître Jedi Luke Skywalker, il faut vous méfier des déductions hâtive, sénateur.
- Je maintiens ce que j’ai dis, de toute façon, le sénat décidera des suites a donner a cette affaires, maintenant messieurs, si vous voulez bien m’excuser, j’ai des affaires à régler
- Bien, je pense que de toute façon, le général voudrait se reposer, commenta Privos, messieurs nous nous verrons plus tard.

Le général Magrins et le colonel Privos, suivi comme son ombre par le terrifiant Arfah, partirent en direction du bâtiment ou la république logée ses invités, le sénateur de Naboo rejoignit ses quartiers privés, quand au secrétaire de la présidente il retourna au palais.

La belle était comme transcendée, les yeux exorbités, sa belle chevelure rousse ébouriffée, cela lui avait pris d ‘un coup, elle était sur le point de sortir quand , soudainement, elle avait su, elle avait ressentie sa diabolique présence, il était revenu, elle mis plusieurs minutes a se remettre, un frison parcouru son corps…Il était revenu……………………………


Sept majestueux Destroyer de classe victoire, le superdestroyer Palpatine1 et des centaines de croiseur d’assaut et autre frégates lourdes, croissaient autour de la planète, il faut avouer que si on détruisait d’un coup, Yaga Minor, on couperait du même coup, la tête de l’empire, tout les plus hauts dignitaires avaient répondu présent, a l’appel du Directeur Kith, surtout depuis qu’ils avaient appris, que finalement c’est l’empereur en personne, qui présiderait cette extraordinaire réunion, et que des décisions, importante pour l’avenir de l’empire, seraient annoncées….

Huit chasseurs TIE, quatre frégates lourdes et six transports d’escorte de classe Beta, encadraient la navette de l’empereur, ce dernier, confortablement installé, était en communication privé.
- C’est parfait capitaine, escortez le jusqu’au Palpatine, et n’oubliez pas, soyez le plus diplomate possible
- Il sera fait selon votre bon vouloir, votre altesse, répondit la représentation holographique du capitaine Claers ……..

Comme saisi par un bras invisible, le vaisseau du Jedi jake Hawk, fut soudain arraché de l’hyperespace, le choque fut d’une violence inouïe, le système hyperdrive du vaisseau fut endommagé, et comme sorti de nul part, le monstre de six cent mètre de long apparut, prêt a gober sa proie..
- Formidable, pensa Jake, il ne manquait plus que cela.
- Lieutenant, bloquez ses communications et enclenchez le rayon tracteur, ordonna Claers, mais attention de ne pas disloquer son…petit… vaisseau.

Sentant son vaisseau, attiré par le Destroyer, Jake enclencha ses retro propulseur, le petit vaisseau fut secoué, s’éloigna du Captivator, puis fit marche avant et fut attiré de plus bel

- Monsieur, il résiste, devons nous augmenter la puissance du rayon ?
- Oui, mais attention, délicatement, lieutenant, il y va de votre vie, et de la mienne surtout, puis se retournant ver le sous officier chargé des communications, sergent établissez le contact.

- Ici le capitaine Claers, au nom de son altesse impérial nous vous demandons de ne pas résister, nous voulons simplement vous parler, couper vos moteurs et laissez vous tracter a notre bord, vous avez ma parole d’officier qu’aucun mal ne vous sera fait.

Jake se demandait ce que pouvait bien valoir la parole d’un officier impérial, et apparemment c’était l’empereur qui était derrière toute cette mascarade, mais pourquoi ? Il fut sortie de ses pensés par le signal d’alarme de son vaisseau, la machinerie était a bout, des dizaines de boutons rouges clignotaient sur le pupitre de contrôle, il lui fallait prendre une décision, et la prendre maintenant …….


Six gardes Royaux pénétrèrent dans la grande salle et formèrent aussitôt un périmètre de sécurité, le moff Disra, on ne sait comment il avait pu se débrouiller, était assis au premier rang, juste devant l’immense estrade, que l’empereur allait investire d’un moment à l’autre, une centaine de Stormtrooper, fusil au bras, étaient disposés autour de la salle, des cameras et des micros étaient dissimulés un peu partout, le son et l’image étaient ainsi transmis dans une salle voisine, ou une vingtaine d’officiers de l’Ubiqtorat et du bureau de Rectification, surveillaient scrupuleusement les écrans, le moindre chuchotement, le moindre battement de cils, ne pouvaient ainsi leur échapper, quand Hagith entra, toute la salle se leva et baissa dans un même mouvement la tête, d’un geste de la main, Hagith fit comprendre que toute l’assemblé pouvait s’asseoir, le silence qui suivi ne fut rompu que quand l’empereur entama son long discours.

- Mesdames, messieurs, tout d’abord je vous remercie d’avoir répondu présent, son excellence Seth Dengan , gouverneur de Bastion et superviseur de l’empire s’excuse de ne pouvoir être parmis nous, mais des affaires urgentes le retiennent, des affaires qui concerne l’attentat dont j’ai été victime, fit gravement l’empereur, aussi je vais vous exposer les nouvelles dispositions qui seront entrepris dans les jours qui viennent.
- Nous y voilà, pensa Disra, le spectacle va commencer…..


Jake Hawk était secoué de toute part, le vaisseau allait se disloquer d’un moment à l’autre, le jedi coupa ses moteurs et se laissa happer par le monstre impérial, il y avait d’autre moyens de se battre ………..
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Atthis
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:42

Naboo.

Cela faisait des heures que Atthis était assis là, sur le banc d’un des jardins publics de Theed. Des heures qu’il était là, essayant de comprendre sa lente descente aux enfers. En une journée, il avait perdu le peu qui lui restait : son statut de Jedi. Une nouvelle fois, les évènements de cette journée défilèrent devant ses yeux. Tout avait pourtant bien commencé : il avait recueilli les informations qui l’intéressaient sur l’homme qu’il recherchait, il avait réussi à les communiquer à la Présidente. Il arrêta le cheminement de ses pensées. Il n’était pas la victime qu’il croyait être. Le psychopathe était juste un élément extérieur qui avait catalysé les événements. Ce n’était pas aujourd’hui qu’il avait dérapé. Non, c’était bien avant cela. Lors de sa dernière rencontre avec la Présidente. Le jour où il avait appris la mort d’Aikbé. Ce jour où il avait délibérément omis de parler de Lugaid. Il se rappela la fin de cette conversation : alors qu’il quittait son bureau, la Présidente l’avait interpellé :
« -Chevalier Atthis, si nous oublions la version officielle, que c’est-il réellement passé sur Yaga Minor ?
-J’ai eu…un imprévu, avait-il répondu, un léger sourire aux lèvres »
C’est ce jour là que ce sentiment de vengeance avait germé en lui, ce sentiment qui ne l’avait plus quitté depuis. Ce jour là où il avait commencé à se détruire. Ce jour là il s’était assuré d’être l’uns des prochains adversaires de Lugaid…Ce jour là il s’était engagé sur la route sinueuse de son croisement. Et au cours des dernières semaines, son désir de vengeance avait grandit, l’entraînant toujours un peu plus vers l’obscurité. Il avait crée son sabre pour qu’il ait la puissance de vaincre Thyrs, les requêtes q u’il avait formulé la veille à la Présidente était destiné à acquérir les moyens d’accomplir sa vengeance.
Et puis ce soir…Tandis qu’il revenait du Spatioport, il avait fait le pas de trop. Il se rendait alors à sa planque pour y passer la nuit. Le fait qu’aucun transport pour Yaga Minor ne sois prévu avant trois jours l’avait contrarié. Traversant une ruelle, il fut arrêté par un Klatooinien qui le tenait en joue d’un fusil laser. Ses intentions étaient claires et son hostilité s’affichait sur son visage. Obi n’était pas d’humeur à discuter. Avant même que le non-humain ne le lui demande, Atthis décrocha son arme de sa ceinture et la jeta aux pieds de son adversaire. Il voulait en venir au fait et ne pas perdre de temps. Le geste surpris grandement le Klatooinien. Il ne semblait savoir que faire. Cette hésitation énerva un peu plus le Chevalier Jedi. il commençait à en avoir marre de se faire braquer par des petites frappes, marre de cette fierté que ressentait ces abrutis une arme à la main, marre d’attendre l’attaque pour riposter, marre de devoir se laisser faire. Marre de ce code et de ces règles qui l’entravaient. Il attendit comme une voix sournoise en lui :
« -Tu connais les règles…Contournes les !! »
Il senti sa colère croître, ses émotions qui s’emballaient et s’emmêlaient. Et surtout l’obscurité qui sommeillait en lui se réveiller, ce conflit interne entre le CL et le CO. Il sentait la puissance du CO encore inconnue qui semblait peu à peu étouffer le CL. Et pourtant il refusait d’exprimer cette colère. Il était avant tout un Jedi, c’était la seule chose qui lui restait. Il avait perdu son Maître, il avait perdu la femme qu’il aimait…Il ne devait pas céder, pas pour si peu. Cette lutte interne lui donnait des vertiges. Il se prit la tête des deux mains, tituba puis tomba à genou. Puis dans un cri déchirant, le visage tourné vers le ciel, il se redressa brusquement. Au même instant, tout ce qu’il se trouvait autour de lui fut projeté violemment par la Force. Tout sauf son sabre qui ne bougea pas. Le Klatooinien avait percuté un mur. Il reprenait peu à peu ses esprits. Son fusil se trouvait à plusieurs mètres de lui. Obi sentit la peur naître dans l’esprit du non-humain. Une peur qui s’amplifiait d’instant en instant. Une peur qui semblait stimuler et renforcer le CO dans l’esprit du jeune Chevalier, augmentant ainsi ses souffrances dans sa lutte pour garder ses idées claires. Il se tenait toujours la tête entre les mains et était atteint de spasmes qui s’accompagnaient de gémissement de douleur. Il devait rassurer le non-humain, atténuer sa peur pour prendre le dessus sur cette obscurité, faire cesser cette peur, faire cesser ce combat, faire cesser…cette vie. Il rouvrit les yeux et aperçu son sabre. Celui-ci roula doucement vers le Klatooinien. L’obscurité prenait le dessus, Atthis s’en rendait compte mais ne parvenait plus à se maîtriser. Plus le sabre s’approchait du Klatooinien et plus sa peur grandissait. Le Jedi croisa les yeux du non humain et y lu la peur transformée en terreur. Soudain le sabre sembla sautiller, se dressa sans les airs et fondit vers le non-humain. Il s’activa au dernier instant, transperçant le cœur de l’individu.
Le sabre rejoignit la paume du jeune homme avant même que le corps ne touche le sol. Quand celui-ci s’abattit par terre, le Jedi sentit sa part claire reprendre peu à peu le dessus. Il entendit alors une porte s’ouvrirent derrière lui et aperçu un Talz. Lançant un dernier regard au Klatooinien, il s’éloigna tentant de courir. Le Talz abasourdi devant le spectacle du désordre de la ruelle n’essaya même pas de le rattraper ou de l’arrêter. Il s’approcha lentement vers son collègue et constata la mort de celui-ci.
Atthis avait couru jusqu’à ce parc où il s’était réfugié la nuit tombante. Il ne sentait plus un Jedi, à peine un Jedi fou ayant fait l’expérience du côté obscur. Ces paroles échangées lors de son duel contre Thyrs Lugaid lui revinrent en mémoire :
« -Qui es-tu ? Et que me veux-tu ? lui avait-il demandé.
-C’est une…épreuve… »
Une épreuve répéta-t-il…Il venait d’échouer à celle que connaissait tout Chevalier Jedi, à cette tentation… Il ne voulait pas devenir l’un de ces Jedi fou. Une seule solution s’imposait à lui…La Mort.



Coruscant, dans une des boutiques d’un quartier marchand.

« -Ka’alu, la maintenance des bureaux présidentiels est pour toi demain. Tâche d’être à l’heure et courtois. C’est notre plus gros revenu et ça nous assure un beau prestige. Je compte sur toi, que tout soit impeccable.
-Pas de problème chef…Vous m’connaissez, y’a jamais de réclamations avec moi, le client d’mande toujours à me revoir tellement il est satisfait. »

Quelques instants plus tard, en arrière boutique.
« -Allo p’tit frère, prépares ton CV, c’est pour demain ton entretien d’embauche »
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Léia Skywalker
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Léia Skywalker


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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:44

Les premières lueurs de l'aube commençaient à peine à colorer l'atmosphère de Coruscante lorsque le Lady Luck se posa sur l'une des plates-formes d'atterrissage réservées aux fonctionnaires des bureaux de la NR. Le ventre du vaisseau s'ouvrit et Léia Organa, de blanc vêtue, en sortit, entourée de ses gardes Noghri, toujours aussi impassibles. Puis telle une bouche de métal la passerelle du vaisseau se referma et ce dernier repris son vol, la destination de Luke n'était pas Coruscante.
Sans hésiter Léia entra dans le bâtiment. Une fois à l'intérieur, les Noghri se dispersèrent. La Présidente pris le chemin de son bureau, sachant pertinemment que les dossiers n'auraient pas manqué de s'y accumuler durant son absence : le repos viendra plus tard !

La première chose qui frappa la Princesse fut l'absence de son secrétaire. La seconde fut une étrange sensation de malaise quand la porte de son bureau s'ouvrit à son approche. Léia s'arrêta incertaine sur le pas de la porte. Quelque chose n'allait pas.
Prudemment elle entra. La porte se referma derrière elle. Et là elle vit, trônant triomphalement près d'une des plantes qui ornaient son bureau, un arrosoir !

Léia ne savait si elle devait rire ou s'inquiéter. Jamais le personnel d'entretien n'aurait oublié quoique se soit dans la salle de travail de la Présidente de la NR. Léia contourna la table de verre qui faisait office de bureau et s'assit sur sa chaise. Une nouvelle fois, une anomalie s'imposa à elle aussi clairement qu'un nez au milieu d'un visage. L'holocarte de Yan qu'elle conservait sur sa table de travail, n'était plus à sa place. La Princesse retint son souffle et sonda la pièce avec la Force, mais elle ne sentit aucun danger. Respirant à nouveau, elle appela le secrétariat général, à défaut d'appeler Boggerts.
- Secrétariat général du bâtiment 1 bonjour. Déclara une voix de femme métallique, celle d'un droïde à emprunte vocale qui pouvait reconnaître la voix de n'importe quel fonctionnaire du bâtiment 1.
- Je cherche mon secrétaire. Dit Léia
- M Boggerts parle en ce moment même avec le personnel d'entretien…
"On va peut-être m'expliquer ce qu'il s'est passé ici !" Pensa la Présidente.
- … Ainsi qu'avec le service de garde et de surveillance de la nuit dernière. Si vous voulez, je peux lui transmettre un message.
"Le service de garde" S'étonna Léia "L'affaire est plus sérieuse que je ne le pensais !"
- Oui dîtes lui de venir dans mon bureau le plus rapidement possible.

Léia mis fin à la conversation. "Voilà une affaire étrange". La fatigue l'empêcha de réfléchir plus avant au cause possible de tout cela. Elle s'enfonça dans le dossier de sa chaise et décida d'attendre Boggerts sans rien faire. Machinalement sa main prit la cadre contenant la l'holocarte de Yan pour le remettre à sa place originelle. Mais son geste s'interrompit. Elle retourna le carde et remarqua une légère fente dans le fond. Prenant une de ses épingles à cheveux la Présidente l'inséra dans la fente, puis l'utilisa comme levier. Le fond sauta et révéla une feuille de filmplast pliée en quatre derrière l'holocarte. Léia le retira de plus en plus étonnée, jamais elle n'avait mis autre chose que l'image de Yan à l'intérieur de ce cadre. Depuis quand ce qui semblait bien être une lettre était-elle là à l'attendre ?
A cet instant Boggerts entra.
- Mme la Présidente je vous prie de m'excuser mais j'avais une affaire urgente à régler.
- On m'en a informé. Vous pouvez m'expliquer ?
- Et bien hier soir une alerte intrusion s'est déclenchée dans notre aile. Les gardes sont immédiatement montés voir, mais le temps qu'ils arrivent, il n'y avait plus personne.
- Et comment savez-vous que se ne sont pas les capteurs qui se sont trompés une fois de plus ? Demanda Léia
- Nous avons retrouvé ceci devant les caméras du couloir et de l'entrée du bâtiment, répondit Boggerts en exhibant trois photographies représentant chacune un segment de couloir. J'ai interroger l'équipe qui était de veille, il y a eu un saut au niveau de la caméra d'entrée pendant 3 secondes, pas assez pour que l'équipe ne s'en soucie, surtout qu'après tout paraissait calme, et pour cause, les cameras ne filmait plus rien … de plus l'un des locaux d'entretien de l'aile a été forcé, c'est ce qui a déclenché l'alerte intrusion, je crois que le personnel d'entretien a mentionné la disparition d'un objet, je ne sais plus lequel exactement. Bref nous sommes sûr que une ou plusieurs personnes se sont introduites dans cette aile mais nous ne savons ni ce qu'ils y ont fait, ni comment ils sont entrés et sortis, ni bien sûr qui ils sont.
A cette conclusion Boggerts rougit lui-même de l'incapacité que cela révélait.
- Je crois que je détiens la réponse à certaines de vos questions, Boggerts, répondit Léia en montrant l'arrosoir qui trônait toujours sur son bureau, aller donc rapporter cela au personnel d'entretien. Je suppose que vous n'êtes pas rentré dans mon bureau depuis que vous avez appris tout cela ?
- Et bien madame la porte ne présentait aucune anomalie et je n'ai pas osé…
- Vous auriez du, mais ce n'est pas grave. Retourner donc vaquer à vos occupations, il faut que je réfléchisse. Ah ! Et enlever donc la dernière photo qui doit traîner sur la camera de surveillance de cette pièce.
Boggerts se retourna, alla droit a la caméra et devint cramoisi quand il vit que Léia avait en effet raison. Il enleva la photo et sortit, plus rouge que jamais.
La princesse le regarda partir puis repris la lettre qu'elle avait déposé pendant son entretient avec son secrétaire et commença à la lire.

Mme la Présidente
Je m'excuse tout d'abord pour l'ennui que ma petite visite a dut vous causer, sachez que son but n'était nullement hostile.
Je suppose que vous trouverez cette lettre, et si vous n'y parveniez pas je n'aurais alors aucun regret.
Je me nomme Orhan et comme vous avez pu le remarquer, j'ai quelques "talents", car je pense que ce n'est pas tous les jours que votre bureau est visité. Ces talents j'aimerai les mettre à votre service ou plutôt au service de la République. Cependant je pense que vous ne recrutez pas vos espions dans le commun des mortels, et c'est pourquoi cette petite intervention m'a semblé nécessaire pour porter mon existence à votre connaissance.
Si ma "candidature" vous intéresse, publiez l'annonce suivante dans holonews "cherche tigre d'urgence pour travaux d'entretiens " et je comprendrais. Il se pourra alors que je vous fasse une deuxième visite, de jour cette fois.

Merci de l'attention que vous m'avez accorder et bonne journée.

P.S.: je m'excuse pour l'arrosoir mais vos plantes se desséchaient.

Léia reposa la lettre et ses yeux se perdirent dans le vague. Une telle audace était à la fois impressionnante et irritante. Cependant un espion recruté par elle seul pouvait représenter des avantages non négligeables…
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Thyrs
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:50

Plusieurs jours étaient passés. La date fatidique approchait. Cela faisait plus d’un mois qu’il attendait les coordonnées de cette planète. Plus d’un mois qu’il préparait sa revanche. Il s’était entraîné dur. Sa corpulence avait presque doublé. Il avait perfectionné sa maîtrise de la Force. Il était prêt, il le savait. La sorcière mourrait sous ses coups. Il avait chassé toute la vermine qui rodait autour de sa vieille aile-X, perfectionnant ainsi ses nouvelles techniques. Il était craint et respecté de tous les mutants qui infestaient ces lieux. Mais bientôt il partirait d’ici. Il ne lui restait plus qu’à attendre son informateur.
Ce qui ne se fit pas attendre. Le petit trapu déboula en courant dans le hangar tout en criant.

__ Monseigneur, monseigneur

Il arriva, complètement essoufflé à hauteur du Jedi Noir.

__ Monseigneur, cracha-t-il en s’agenouillant. Je les ai monseigneur. Je les ai enfin trouvées. Les coordonnées, je les ai !!!

La lueur dans les yeux de Thyrs se ralluma. Enfin il aurait sa revanche, enfin il aurait sa vengeance. Il prit les coordonnées que lui tendait son informateur. Il fixa le databloc quelques minutes avant d’aller entrer les coordonnées dans l’ordinateur de bord de son vaisseau. Un petit bip de confirmation soulagea le Jedi Noir.

__ Tu as bien travaillé, dit-il à l’autre homme. Comme promis je te laisse la vie sauve… et ton taudis !

Sans perdre de temps, Thyrs monta dans son appareil et ouvrit les portes du hangar. A toute vitesse il s’envola vers l’espace. Grâce à son camouflage il put s’échapper sans trop de problèmes de la capitale. A peine arrivé dans l’espace, il activa son hyperpropulsion. Les traits blancs caractéristiques de l’hyperespace virent s’écraser contre le cockpit du chasseur modifié. Dans quelques heures Dathomir serait en vue. Dans quelques heures Tenel K succomberait sous ses attaques…


Le vieux chasseur modifié venait de prendre son envol. Le gros bonhomme laissa s’échapper un gros soupir de soulagement. Depuis plus d’un mois il n’avait pas pu retourner chez lui. Il sautilla tout guilleret à l’idée de revoir son "chez-soi". Depuis le départ de ce psychopathe, son hangar semblait plus amical, plus chaleureux. Il se prépara a un grand nettoyage de printemps pour se débarrasser de tout les détritus qu’avait laissé son squatter. La petite brume oppressante avait disparue, on se sentait à l’aise, il n’y avait plus aucune trace maléfique en ces lieux.

Il commença donc à empiler des caisses, nettoyer le sol, remettre les meubles en état… Puis il s’approcha de la pièce où s’entraînait le Jedi Noir. Il eu un petit moment d’hésitation avant de l’ouvrir : "Bah, ne t’en fais pas mon vieux, il est parti maintenant, t’as plus rien à craindre" , se répétait-il. Il ouvrit donc la porte en sifflotant un air bien à la mode de Coruscant, mais quand la porte fut grande ouverte, la chansonnette lui resta en travers de la gorge, les sons ne sortaient plus.
En face de lui se trouvait une forme sombre assise en tailleur sur une petite estrade. Sur le coup, l’informateur cru que l’assassin été revenu, mais en examinant plus en détail la forme il vit que c’était une autre personne.

__ Qu… Qui êtes vous ? bafouilla-t-il

La forme se leva d’un bond et sauta délicatement de l’estrade. Il accouru vers le petit boursouflé et lui donna une petite accolade amicale.

__ Ben alors, s’exclama l’inconnu, c’est à cette heure si qu’on rentre ??? Et t’as fait tout ce ménage tout seul ?? Ouaaaaah impressionnant, t’es un bosseur mon ptit gars, la vache…
__ Vous… Vous êtes qui ? répéta-t-il
__ Roooh voyons, c’est quoi cette réponse ? J’t’en pose des questions moi ?
__ Ben… euh… oui, un peu quand même, répondit l’informateur un peu gêné mais toutefois amusé par le caractère de cet homme.
__ Ah ? s’étonna l’intrus. Bon… ben c’est pas grave, j’ai rien dit, et pour la peine t’aura le droit à mon magnifique sourire en compensation.

Et sur ce, il prit une pose si ridicule que le propriétaire des lieux pouffa de rire.

__ Allez tu m’offres un truc à boire, reprit-le jeune homme. Ca fait des heures que j’ai rien avalé, je crève de soif et de faim, écoutes moi ça, mon ventre crie famine, j’en ai l’estomac tout compressé c’est l’horreur.
__ J’arrive, il doit me rester 2-3 trucs encore au frais, installez vous.

L’inconnu se laissa tomber dans un fauteuil en simili-cuir, l’air abattu. "Ce type n’est pas un mauvais bougre après tout , pensa-t-il, pourquoi faut-il que tu ai choisi ce mec comme informateur Thyrs, je n’ai vraiment pas envie de le tuer…" Il souffla sur une de ses mèches dorée tombée sur son visage. Ses cheveux mi-longs, blonds, étaient finement peignés et étaient un peu recourbés juste au-dessus des épaules. Une grosse mèche recouvrait souvent son œil droit. Lorsqu’il y avait beaucoup de lumière, ses cheveux paraissaient blancs comme neige et ses yeux verts pomme passaient au travers de ces mailles capillaires. Son visage été très fin, presque adolescent et respirait le bonheur, sauf en ce moment où des pensées sombres l’occupaient.
Il se redressa d’un bond sur son dossier lorsque le petit propriétaire entra dans la pièce avec un plateau dans les bras qu’il posa sur la table basse. L’inconnu mit alors une main dans son dos et sorti une énorme vibrolame… qui jeta brutalement sur le sol. L’informateur eu un sursaut, et une sueur froide lui parcouru l’échine.
L’air de rien, le jeune homme se jeta sur les petits gâteaux et sur sa boisson alcoolisée. Il s’empiffrait tandis que le gros bonhomme tremblait de peur à la vue de la vibrolame. S’en apercevant il avala goulûment le mélange visqueux qui s’été formé dans sa bouche.

__ Ben qu’est-ce que t’as mon gros ? demanda-t-il. Tu trembles ? C’est ce machin qui te fais peur ? Tu sais que si personne n’y touche ça risque rien hahaha !!! Oulà !! ta boisson me fait un drôle d’effet, je tiens pas l’alcool faut dire hehe !!!
__ Pou… Pourquoi êtes-vous ici ? se remit à bafouiller l’informateur. Qu’est-ce que vous me voulez à la fin, qu’est-ce que je vous ai fais ?
__ Oh doucement mon gros, calma l’inconnu. Pose tes fesses et je vais tout t’expliquer, enfin du moins tout ce qui te regarde.

Le petit boursouflé obéit sans broncher. Il se calla profondément dans son siège, prêt à s’enfuir si cela s’avérait nécessaire.

__ Alors voilà, commença le jeune homme. Au départ j’étais censé te tuer. Ca n’a rien de personnel rassure toi, c’est juste que j’ai besoin qu’on ne s’intéresse pas de trop près à cet homme qui est venu chez toi. Tu comprends ? Si tu avais parlé de ce type à qui que ce soit, ça aurait eu des répercussions sur une affaire qui ne te concerne pas. Tu vois, ce mec que t’as… "hébergé" est très important à mes yeux. C’est une connaissance de longue date, mais depuis quelques temps je ne le reconnais plus. Il semble aveuglé par quelque chose mais j’ai pas tout saisi… Je sais qu’il veut se rendre sur Dathomir mais pour une raison que j’ignore… Enfin bref, toujours est-il que je suis revenu sur ma décision et tu ne me parais pas être un mauvais bougre. Seulement il y a un problème de taille… Est-ce que je peux te faire confiance ? Est-ce que tu ne me trahira pas ? Telle est la question… Haha je m’emporte là !! Je ne pense pas que tu sois assez fou pour parler, mais je n’en suis pas sur à cent pour cent… C’est un grand dilemme.

Etonné par tant de franchise, l’informateur ne sut pas quoi répondre dans un premier temps. Mais finalement il s’agenouilla et pleura.

__ Je… Je ne parlerais pas, je vous le promets, je n’ai pas grand chose à part ce hangar, et je ne manquerait à personne si je disparais, mais… mais j’aime cette vie…

Le gros bonhomme était maintenant replié sur lui même aux pieds de l’inconnu, sanglotant. Il faisait pitié à voir. Le jeune homme se leva et s’écarta. Il ramassa sa lourde vibrolame qu’il replaça dans son dos. Il se tenait droit et devait bien mesurer 1m80 environ. Il portait un long manteau noir et bordeaux qui retombait jusqu’à ses bottes de cuir noir. Il croisa les bras, l’air songeur et mordilla son pouce ganté. Il avait sur le torse une sorte de plastron en cuir noir avec deux lanières qui se croisaient. Sur ses hanches se trouvaient deux blasters d’un type inconnu, sûrement des armes uniques et totalement personnalisées. Soudain il se retourna vivement vers l’informateur, encore agenouillé.

__ Ca y est ! s’exclama-t-il. J’ai tranché ! Je mise sur la confiance… Et oui je suis comme ça moi, dit-il avec un énorme sourire. Après tout tu n’es pas le seul informateur de cette planète, et si par malheur j’apprenais que quelqu’un a découvert l’existence de mon "ami", je reviendrais exprès pour te voir… (Il plaqua le propriétaire des lieux sur le mur adjacent et lui mit une petite vibrolame un peu recourbée d’une quarantaine de centimètres sous la gorge. Le petit trapu émit un gloussement au contact du métal froid.)… et je n’hésiterais pas à te tuer…

Son regard était soudain devenu terrifiant, mais, en une fraction de seconde, il était redevenu chaleureux et l’informateur s’aperçut qu’il était de nouveau libre de ses mouvements. L’inconnu était encore en train de manger comme un goinfre les petits gâteaux encore restants.
Dès que le plat fut vidé de son contenu, il décréta qu’il était temps de partir.

__ Bon mon vieux, ravi d’avoir fait ta connaissance et tes gâteaux…un vrai bonheur… D’ailleurs tu voudrais pas m’en donner pour le voyage ? Non ? Bon bah tant pis !! A la prochaine mon gars.

Sans qu’il ai eu le temps de réagir, l’informateur se trouvait de nouveau seul… avec encore une bonne heure de ménage à faire devant lui à ramasser les miettes qu’avait laissé son nouveau "camarade".
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Tenel K
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:53

Il l’épiait de plus en plus fréquemment. Elle n’était pas encore prête, mais avec un peu de patience, elle serait bientôt à lui.
Ils l’exaspéraient ; Il voulait retourner dans son temple, ne plus être en leur présence, malgré leur rang et leur puissance.
Ils l’ignoraient depuis qu’ils avaient réussi leur plan.. Aucun d’eux n’avait fait une quelconque allusion sur le fait que c’était lui qui avait réussi à contacter puis amener dans les limbes la sorcière.
Ils se pavanaient, comme à leur habitude. Mais sans lui, ils en seraient toujours au même stade d’impuissance et de désespoir. Et ces ingrats n’aimaient pas féliciter, surtout quelqu’un de leur clan.
Il se vengerait. Oh oui, il leur ferait comprendre qu’il n’était pas devenu ce qu’il était par pur chance.
Déjà, de son vivant ils avaient tenté de l’assassiner. Mais ils avaient perdu la bataille et gagné un grand maître, bien malgré eux.
Les siècles avaient défilés, mais leur mentalité restait toujours la même.
Il aimait le pouvoir et il savait comment le récupérer. Mais il devait agir seul, pour le moment.
Et quand ils s’apercevraient de son subterfuge, il serait trop tard. Il les exterminerait jusqu' au dernier, avec l’aide de son futur apprenti. Cette fois-ci, il n’y aurait pas des milliers de jedi pour l’arrêter. Avec Qel, il avait mis à sac la galaxie avant que ce traite ne se retourne contre lui et le donne en pâture .
Mais la sorcière, il sentait qu’elle était différente. Il avait gardé le contact avec elle malgré l’injonction des autres de rompre toute connexion avec ce danger potentiel qu’elle représentait.
Mais ils n’avaient pas compris, ils n’avaient pas vu qu’elle avait une moitié noire qui sommeillait au plus profond d’elle et qui lui serait utile, à lui, dans ses plans de retour dans le monde des vivants.
Elle serait son bras vengeur et ensuite son apprenti.
Surtout que leur plan ne s’était pas arrêté avec le retour du fou furieux.. non, Ils avaient aussi un challenger en lequel beaucoup de leur espoir était placé.
Il ferait en sorte de détruire leur optimisme. Et elle serait sa lame vengeresse et destructrice. Qu’elle le veuille ou non.
- « Tu seras à moi où tu ne seras pas, Tenel K ».
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Atthis
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:55

Coruscant. 2h00. Aux environs des bureaux présidentiels.

Les deux gardes de services, cette nuit là, se tenaient bien droit, l’allure noble, conscient du prestige que leur accordait leur position. Et pourtant :

«- Vivement la relève, dit le premier.
-Sûr, c’est pas encore cette nuit qu’on aura de quoi faire, répondit le second.
-Bah, c’est mes dernières gardes de nuit. Je passe au service jour la semaine prochaine.
-Paraît que niveau activité ça change pas grand chose. Sauf si tu t’endors…Tu te fais remarquer tout de suite dans ce cas là. »
Les deux hommes se mirent à rire. Même s’ils prenaient leur charge au sérieux, ils savaient bien qu’un instant de détente ne leur coûterait rien. Personne n’était assez fou pour tenter quoique ce soit contre le siège du gouvernement, pas assez fou pour défier la garde présidentielle.

Néanmoins, à quelques dizaines de mètres, une ombre les observait et ne perdait pas un mot de cette discussion. Un homme, qui d’ici quelques instants, allait défier cette institution, défier ce bâtiment réputé imprenable. Il regarda sa montre. Il était l’heure d’y aller, de «mettre en scène le fou ». Il prit une profonde inspiration, rabattit sur son visage la cagoule qui lui servait de bonnet puis se mit en marche, en direction des locaux présidentiels. Avant même que les gardes ne le remarquent, l’éclairage public qui inondait la rue d’une douce lumière clignota avant de s’éteindre complètement.

« -Ça fera jamais que la troisième fois cette nuit, bougonna le premier garde.
-Ça fait des mois que ça dure, ils sont déjà venus plusieurs fois, mais ils ne trouvent rien, étaya le second.
-Paraît que les ingénieurs n’y comprennent rien non plus. »

L’homme, qui était totalement vêtu de noir, avait mis à profit cette occasion pour rejoindre le seuil. Il savait que les gardes ne brancheraient pas leur vision nocturne. Ces derniers négligeaient désormais cette partie de leur équipement et attendaient que l’alimentation se rétablisse. L’inconnu avait misé sur la répétition de ces « pannes », de ces fausses alertes, pour donner cette mauvaise habitude au service de sécurité. Sur le plan de l’éclairage c’était réussi. Restait à voir si c’était la même chose pour les holocaméras.

Tandis qu’il commençait à neutraliser le verrouillage de la porte, prêtant toujours attention aux voix des deux gardes situés à peine quelques mètres derrière lui, il perçut le faible éclat d’une sphère métallique roulant dans la pénombre du bâtiment. Comprenant que l’instant était venu, il exerça une légère pression sur la porte qui s’ouvrit sans bruit. Pénétrant à l’intérieur du bâtiment, il jeta un rapide coup d’œil sur sa montre : ce n’était pas le moment de traîner. Il prit quand même le temps de refermer délicatement la porte, évitant ainsi l’effroyable grincement de celle-ci, puis il se précipita sur la caméra et fixa une photographie du hall d’accueil, enfin il retourna sur ses pas et saisit la sphère métallique qu’il désactiva. Un brouilleur était toujours aussi utile. Il regarda vers la porte et constata à travers le transparacier que l’éclairage s’était rétablit. Jusqu’ici tout allait bien. Ils étaient désormais tout les deux à l’intérieur.

Alors que cette pensée le réconfortait, il perçut des voix qui s’élevaient. Regardant dans la direction d’où elles provenaient, il perçut un faible rayon lumineux. Le tour de garde interne… Il avait faillit les oublier ceux-là. Instinctivement il fila vers les guichets et sauta au-dessus de l’un d’eux. Il s’engouffra alors sous le bureau, se contorsionnant pour remettre en place le siège. Quelques secondes plus tard, il vit courir le faisceau devant lui. Les gardes ne s’arrêtèrent pas. Au fil des ans, l’absence d’intrusion avait fait des tours de garde une formalité. La silhouette recroquevillée attendit encore quelques instants avant de se dégager. L’homme s’étira, la position avait été très inconfortable.

Reprenant ses activités nocturnes, il se dirigea vers le turbolift réservé aux charges de matériel. D’un rapide coup d’œil, il s’assura que rien n’avait bougé depuis sa visite l’après midi. Ka’alu se dirigea alors vers un des turbolifts placé dans le hall du bâtiment. Comme il l’avait prévu, tous stationnaient au rez-de-chaussée pendant la nuit. Habillement, il ouvrit les portes sans à avoir à actionner les commandes, évitant ainsi de faire d’avantage de bruit. Il tapa doucement sur le plafond du turbolift et ressortit de la cabine pour guetter. Le plafond se souleva lentement et un homme en sortit délicatement. Ce deuxième homme remis ensuite soigneusement la trappe en place puis rejoignit Ka’alu. Tout deux se dirigèrent alors vers le premier turbolift et y pénétrèrent.

Ayant soigneusement refermé les portes, une conversation chuchotée commença :
« -Mazette !! siffla Ka’alu. T’as la classe Orhan, tu t’es mis sur ton 31 ?! T’aurais dû me dire que c’était une soirée privée. En plus j’ai oublié mon carton d’invitation. Mais bon, les videurs ici sont sympas, ils m’ont quand même laissé entrer.
-C’est sûr que tu ne t’es pas foulé pour te saper. Tout en noir ! On va chez la Présidente quand même, t’aurais pu faire un effort Syon. Tu sais que quand on transpire trop, ça peut faire des auréoles qui ne sont pas du meilleur goût.
Syon Ka’alu pouffa de rire, tentant de se maîtriser pour éviter de faire trop de bruit.
-Bien vu p’tit frère, concéda-t-il. Puis reprenant son sérieux :
Tu peux enlever tes lentilles maintenant, elles t’handicaperont plus qu’autres choses. Jusque là tout va bien, continua-t-il. Les gardes extérieurs ne m’ont pas vu, ceux de l’intérieur non plus, le premier leurre est en place et j’ai récupéré le brouilleur. T’as bien remis la trappe en place ??
-T’inquiètes pas, répondit le benjamin. Pour l’instant on gère. »

Il sortit une petite boîte d’une de ses poches dans laquelle il plongea ses lentilles. Ayant abandonné leur « cache » bleuté, ses yeux revêtirent leur couleur naturelle : l’orange, une teinte commune chez les Chuhkyvi. Orhan Altaïka était un hybride : fils d’un Chuhkyvi et d’une humaine. Il devait d’ailleurs à sa mère l’essentiel de son apparence. Syon Ka’alu quant à lui, était Corellien, il avait vingt ans soit trois de plus que Orhan. Tout deux se connaissaient depuis bientôt huit ans. Ils avaient pratiquement tout vécu ensemble, et quand Orhan avait parlé de cette visite nocturne, c’est tout naturellement que Syon s’était retrouvé imbriqué dans ce projet. Et désormais, tout deux étaient en phase de réussir leur pari.

Une faible secousse de l’appareil indiqua aux deux jeunes hommes qu’ils étaient arrivés à destination.
« -Tu es prêt pour la phase deux, frérot ?
-Plus que jamais. Et toi, prêt à défier le niveau de sécurité le plus élevé de Coruscant ?
Ka’alu esquissa un large sourire :
-On va entamer les choses sérieuses…Il serait temps. »
L’aîné ouvrit alors la porte et pénétra dans le couloir en premier. Bien entendu, on ne filmait pas la porte du turbolift réservé au monte charge de matériel. Pas à l’étage où se trouvaient les bureaux de la Présidente. A cet étage on avait préféré mobiliser les deux caméras sur le seuil des bureaux personnels de la Présidente. Et on appelait ça la sécurité. Syon donna à Orhan l’une des photographies puis il activa et fit glisser le brouilleur. Les deux amis se dirigèrent alors chacun sur une caméra, fixant le dispositif qui leur permettrait de passer inaperçu. Puis Ka’alu ramassa le brouilleur…plus qu’une fois à répéter cette manœuvre et il pourrait le ranger pour aujourd’hui.

Se trouvant devant la porte, Syon sorti alors tout un attirail de ses poches et se mit à démonter soigneusement les boîtiers des dispositifs de sécurité. Le nombre de fils était impressionnant.
« -Tu penses pouvoir y arriver ? s’enquit Altaïka
-C’est beaucoup de câbles pour rien. Suffit de relativiser et de voir où on veut en venir. La plupart du temps il suffit de déconnecter deux-trois fils et de les rebrancher plus loin. Mais là y’a plus simple, quand tu vois un amas de fil comme ça, de toutes les couleurs, le genre feu d’artifice, suffit de participer à la fête. »
Orhan ne comprenait pas vraiment où voulait en venir Syon. Celui-ci ne semblait pas impressionné par la masse de composants et cela le rassurait .
« -Je pourrais te le faire super proprement, dit-il, et tu te dirais que je suis un génie mais on n’a pas toute la nuit. Alors tant pis pour la beauté de l’art, on va faire au plus rapide mais aussi efficace. »
Ka’alu tira de sa poche un fil vert qu’il relia au tout début du système et à sa sortie. Les panneaux de contrôle s’éteignirent les uns après les autres et ils entendirent le verrou céder. Puis tout les voyants se rallumèrent. Syon poussa alors la porte qui s’ouvrit devant eux. Orhan était impressionné devant tant de rapidité.
« -En terme technique on appelle ça un court circuit, expliqua Syon. C’est basique. Ils cherchent tous à faire des systèmes avec pleins de fils, pleins de circuits, et ils oublient qu’un simple court-circuit peut parfois tout dégager… Je te laisse le plaisir de mettre le dernier leurre, fit-il visiblement blasé. Pendant ce temps là je vais remettre les caches»

Répétant la manœuvre déjà faite auparavant, Orhan installa la dernière photo devant la caméra. Ils avaient dû déployer des monts d’imagination pour l’obtenir. En effet la photo devait être d’actualité. D’un autre côté, le bureau de la Présidente ne devait pas être épié souvent. Syon alluma alors, curieux de voir à quoi ressemblait en réalité le bureau de la dirigeante de la majorité de la galaxie. La première chose qu’il remarqua fut les plantes. Sur une planète comme Coruscant, posséder des plantes était un signe de puissance. Cela pouvait paraître débile pour n’importe quel habitant d’une autre planète, mais sur Coruscant où tout n’était que pollution et urbanisation, cela avait son importance.
« Une puissance qui se fane, murmura-t-il »

Orhan avait déjà sorti sa lettre et entreprenait de la cacher dans le cadre d’une holocarte représentant l’époux de la Présidente.
Levant la tête vers Ka’alu, il ne put s’empêcher de plaisanter à l’égard de son ami :
« -Heureusement qu’ils sont là les Corelliens.
-Je ne te le fais pas dire. Je la déclenche maintenant ton alarme ?
-On n'a plus rien d’autre à faire ?
Syon jeta un nouveau regard sur les plantes, ils allaient redonner de la vigueur à cette puissance.
-Attends, je vais aller chercher de quoi les arroser, on peut pas les laisser dans cet état. Pis ça lui fera plaisir.
-Et ce serait du gâchis que de les laisser mourir, approuva Altaïka puis, changeant de sujet : t’as vérifié pour les voyants dehors, tu arriveras à l’ouvrir de l’intérieur.
-Oui, pas de problème pour ça.
-Bien. Vas-y alors, je t’attends ici.»

Ka’alu ressortit donc du bureau présidentiel. L’alarme mettrait un peu plus de piment dans cette nuit qui, jusque là, avait plus ou moins déçue ses attentes. Dans quelques minutes tout se déciderait…Trouvant la porte du local à entretien, Syon, d’un magistral coup de pied, défonça la porte, déclenchant ainsi l’alarme. Il s’empara rapidement d’un arrosoir, heureusement plein, et regagna en courant le bureau. Orhan était là, l’inquiétude se lisait sur son visage. Syon posa son arrosoir et repoussa la porte. Un léger déclic se fit entendre : ils étaient désormais enfermés de l’intérieur. Orhan s’approcha de la porte et éteignit la lumière. Dehors l’alarme n’en finissait plus de hurler. Bientôt, les deux pseudo cambrioleurs entendirent le vacarme des gardes qui accouraient. Leur première préoccupation fut de stopper l’alarme. Puis ils se déployèrent dans tout l’étage. Les deux leurres fut vite découverts. La porte forcée aussi. Les deux amis retenaient leur souffle. L’un des gardes examina la porte du bureau et la poussa pour tenter de l’ouvrir.
-« Elle est intacte, dit-il.
-Bien sûr qu’elle est intacte, elle est inviolable, dit un autre.
-Et vu l’état de l’autre, celui qui a fait ça est du genre bourrin, ajouta un troisième.
-On rentre en niveau trois. Que personne ne sorte sans que j’en sois averti ! Même s’ils sont certainement déjà dehors, maugréa ce qui semblait être le chef.»

« Qui a dit qu’on allait sortir… murmura Altaïka comme pour lui-même…pas aujourd’hui du moins…et de toutes façons sans ta permission…
-Ils ne voient vraiment que ce qu’on leur montre sourit Ka’alu.»
Ce dernier s’allongea et s’endormit, s’en était finit pour cette nuit. Demain il aurait besoin de toute son énergie et de toutes ses capacités. Restait l’évasion du bâtiment, la partie la plus risquée mais aussi la plus excitante de cette aventure.
Orhan arrosa les fleurs avant de se coucher à son tour. Il repensa au post-scriptum qu’il avait ajouté. Il était confiant en l’avenir, demain ils dormiraient plus confortablement. Et bien que le plancher ne valait pas un bon matelas, il n’aurait pour rien au monde échanger sa place avec un autre…Combien de personne dans cette galaxie pouvait se targuer d’avoir passé la nuit dans les bureaux de la Présidente? Fier de cet exploit, il ne tarda pas à s’endormir.
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Thyrs
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 22:00

Le paysage ne changeait pas beaucoup. Du noir, du noir et du blanc, c’est tout ce qu’il y avait depuis des heures. Le Jedi Noir commençait à se demander si son informateur ne s’était pas joué de lui. Si c’était le cas, il se vengerait au centuple.
Enfin ! Un petit bip indiqua que la destination était toute proche. Thyrs fut soulagé. Un sentiment de… bonheur l’envahi. Cela ne dura pas longtemps, certes, mais durant ce bref instant, il se sentit faible, vulnérable.
Mais cela n’avait pas lieu d’être, il s’était entraîné dur, aussi bien physiquement que mentalement. Il avait tout préparé. Il avait parcouru en l’espace d’un mois plus de cinquante planètes, pour pouvoir trouver des renseignements sur Dathomir… et sur ses sorcières.
Il existait de nombreux clans, dont un spécialement qui détestait leur dirigeante. Il se répugnait à leur demander un soutien, mais l’aide des Sœurs de la Nuit serait plus que profitable pour combattre les sorcières Tenel K et ses alliées… et ses rancors.
Il avait vu ce dont les rancors étaient capables. Il avait vu une de ces créatures dévorer des dizaines d’hommes dans un… parc clandestin, ex-propriété d’un Hutt. Joli souvenir que celui de sa graisse qui coulait sur son trône, la tête à ses pieds. Le pauvre truand n’avait pas voulu lui donner les renseignements qu’il voulait.

L’hyperpropulsion se désactiva. Les longs traits lumineux se retransformèrent en petites étoiles. Au milieu de ce vide sidéral se distinguait un petit point. Thyrs n’avait pas voulu sortir de l’hyperespace trop proche de la planète. Nul doute que celle-ci était fortement protégée. Par habitude il activa son camouflage. Déjà noire, la vieille aile-X était quasiment invisible, avec ce système de dissimulation, elle était totalement indétectable, même pour la plus avancée des technologies.
Le Jedi Noir avança prudemment vers Dathomir, essayant de contenir sa rage excitante, car plus il se rapprochait de son ennemie… plus il se sentait vivre…

…La surface de la planète apparaissait clairement maintenant. Les montagnes, les deux mers, les fleuves… les bourgades… tout était visible. Thyrs amorça la descente dans l’atmosphère. Il avait sans aucun problème évité les croiseurs et les chasseurs qui patrouillaient autour de la planète. Mais plus il avançait, plus il sentait un mauvais présage, une mauvaise sensation. La Force était très présente sur cette planète. Il le savait, mais il ignorait combien les possesseurs de la Force étaient nombreux. Ils étaient peu être des centaines, voire des milliers… Tant mieux, il pourrait enfin s’amuser, tous ces ennemis, rien que pour lui, il pourrait se sentir vivant. Enfin.

Le vaisseau atterrit dans une petite clairière, à l’orée d’un bois. L’espace d’un instant, le camouflage disparut, juste le temps de permettre au Jedi Noir de sauter de son chasseur. Les oiseaux à proximité s’envolèrent par-dessus les arbres face à cette apparition soudaine. Automatiquement, le camouflage se remit, laissant Thyrs seul au milieu de la clairière.
Il se mit en marche, bure sur la tête, recouvrant ainsi son visage, ne laissant apparaître que la blancheur de ses dents lorsqu’il sourit… de rage.
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Atthis
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 22:01

Les rayons du soleil commençaient seulement à colorer l’atmosphère de Coruscant. Le spectacle du jour naissant était fabuleux. Le bureau de la Présidente était d’ailleurs idéalement situé pour profiter de la somptuosité de ce phénomène naturel. Orhan contemplait cette émergence d’un jour nouveau à travers les fenêtres en transparacier. Il semblait fasciné par ces teintes qui parcouraient la gamme des jaunes jusqu’au rouge-orangé . Avec ce soleil, c’était une nouvelle vie qui commençait, il le sentait.
« -Va falloir songer à y aller, fit Ka’alu.»
Ils n’avaient pas dormi beaucoup…A peine quelques heures, le temps seulement de se détendre avant leur « évasion ».
« -Oui, répondit distraitement Orhan, on ne va plus tarder »
Il semblait ne plus pourvoir détacher son regard de l’atmosphère. Soudain il se raidit.
« -Qu’est ce qu’il se passe ? s’inquiéta Syon.
-Une navette approche, le ton de Orhan s’était fait plus grave. Faut qu’on sorte de là et au plus vite, on abandonne le plan, on sort de ce bâtiment tout les deux et tout de suite.
-Pourquoi on lâche le plan ? Y’a quelques choses qui va pas Orhan ?
-Je sais pas, j’ai un mauvais pressentiment. »
Syon hésita un instant. N’était-il pas risqué d’improviser une sortie pour un simple pressentiment. Ils leurs avaient fallu des semaines pour planifier ce qui devait être le casse parfait. Ka’alu savait que malgré ça il restait des risques qu’ils ne pouvaient pas prévoir. Mais Ka’alu avait une confiance aveugle en Orhan. Si celui qu’il considérait comme son frère jugeait qu’il fallait se tirer en vitesse, c’est qu’il devait avoir ses raisons. Il n’insista donc pas.
« -Ok, dit-il enfin. T’as une idée de la façon de procéder?
-Plus ou moins. Les gardes ont dû enlever les caches des holocams. On doit pouvoir esquiver les caméras avec le brouilleur. Il est assez puissant pour agir sur celles derrière la porte? (Syon hocha la tête en signe d’assentiment). La sécurité doit être renforcée. Les bureaux doivent être déserts à cette heure. Ça peut être un avantage comme un inconvénient. L’avantage c’est qu’on a qu’à se soucier des gardes, et on pourra circuler sans encombre. L’inconvénient c’est qu’on est plus facilement repérable. La navette devrait arriver d’ici quelques instants. A ce moment là, l’essentiel de la sécurité sera du côté de la plate-forme d’atterrissage. On doit être au rez-de-chaussée au moment de l’atterrissage. »
Ka’alu se retourna vers les fenêtres. Il ne leur restait pas beaucoup de temps.
« -Et une fois en bas, demanda-t-il ?
-Je sais pas, on improvisera ou on aura trouvé d’ici là…»
C’était dans ces situations que Altaïka brillait le plus. Quand la pression montait. Là ou d’autres se laissait envahir par le stress et restait interdit, Altaïka lui, se démarquait en gardant son calme. Chaque possibilité était évaluée et chaque risque calculé. Les différentes options défilaient à une vitesse folle dans son esprit, mais il parvenait à s’en détacher. A rationaliser chacune d’elle pour en retirer chaque élément favorable.
« -Des objections ? sourit-il. Non, alors on y va»
Ils mirent alors leur évasion à exécution. Comme quelques heures auparavant Syon se joua du système de sécurité. Au fond du couloir ils aperçurent un homme d’entretien qui s’éloignait.
Syon s’arrêta instantanément.
« -Dans le local que j’ai forcé hier…Il y avait les blouses du personnel. Ça peut peut-être nous permettre de passer l’entrée.
-Oui, on peut tenter le coup… Bonne idée et puis ça justifiera notre présence dans le turbolift.»
Ils rejoignirent le local d’un pas rapide où ils y revêtirent rapidement « l’uniforme » du personnel et empruntèrent un chariot d’entretien. De là ils gagnèrent le turbolift de lequel ils s’engouffrèrent. Tandis qu’ils sortaient de l’appareil, un secrétaire les interpella.
« -Ah Messieurs, vous tombez bien !
-Pas toi, pensa Ka’alu.
-C’est parti pour une performance d’acteur, se dit Orhan.
-Il y a une grève des services qui ramassent les déchets. Et les poubelles s’entassent devant le bâtiment. Pourriez vous les amener au plus vite au service de retraitement ?
-Pour sûr M’sieur, on s’en occupe, répondit bravement Syon.
-Par contre vos collègues ont déjà emprunté le speeder de service, ajouta embêté le secrétaire.
Orhan jeta un œil par la porte.
-Y’a que ce tas là, Monsieur ?
-Oui, confirma le secrétaire.
-Bah on va pas laisser ça là, ça fait pas propre devant un bâtiment aussi imposant. La déchetterie est pas loin. On va y aller à pied. »
Le secrétaire remercia chaleureusement les deux hommes, ne se doutant pas du service qu’il leur rendait. Les deux gardes, qui avaient entendu la conversation les laissèrent passer, les remerciant à leur tour de les débarrasser des détritus. Les deux amis chargèrent les poubelles sur leur épaules et s’éloignèrent calmement du bâtiment. Ils pouvaient bien leur rendre ce service. Ka’alu arborait un sourire triomphant. Il se tourna vers Orhan :
« -Mission réussie Chef »
Puis il éclata de rire. Orhan n’était pas tout à fait satisfait. Son objectif était atteint mais ils avaient bénéficié d’un impressionnant concours de circonstance. La prochaine fois il devrait tâcher de ne pas avoir à solliciter la chance. Quoiqu’il en soit c’était un bon début, ils avaient réussi là où beaucoup avaient échoué.
« -Faudra leur renvoyer les blouses, répondit-il sobrement »
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Léia Skywalker
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Sep - 22:05

… et un général de l'armée impériale a depuis peu rejoint nos rang.
Léia leva les yeux du rapport que lui avait donné son secrétaire et le regarda avec étonnement.
- Rejoint nos rang?
- Oui Madame la Présidente, le Général Magrins. Je crois pouvoir affirmer qu'il n'était plus le bienvenu chez les siens.
- Comment est-il venu jusqu'ici?
- En vaisseau Madame.
- En vaisseau? Pourtant en approchant de Coruscante je n'ai rien vu qui ne ressemble de près ou de loin à un vaisseau de l'Empire. Où est-il à l'heure actuelle?
- Le vaisseau est quelque part sur Coruscante, quant au Général Magrins, il est dans l'un des appartements réservés aux invités, Madame.
- Qui a pris cette initiative?
- Le colonel Privos, Madame. Il s'en est porté garant. De plus le général Magrins nous a déjà donné de précieux renseignements…
- Lesquels?
- Apparemment Hagith prépare quelque chose, une flotte plus précisément
- Une flotte ! S'exclama la Princesse.
- Oui, Hagith aurait trouvé un trésor, ce qu'on pourrait appeler le trésor de Palaptine, nous ne savons pas bien sûr pourquoi il construit cette flotte mais nous ne devons pas négliger la possibilité qu'elle soit destinée a l'attaque.
Léia resta silencieuse. Cet homme Magrins pouvait très bien être envoyé par l'Empire, mais alors pourquoi révéler cela… et quels était les rapport entre le Colonel Privos et le Général Magrins…
- Autre chose? Demanda Léia
- Dans… 10 minutes standard votre mari atterira sur la plate-forme C12.
- Tiens donc! Et depuis quand vous prévient-il avant moi? Demanda Léia en souriant.
- Depuis qu'il ne sait plus dans quel point de la galaxie vous vous trouvez Madame, répondit Boggerts très sérieusement.
- Merci Boggerts. Vous vous êtes bien débrouillé.
- Merci Madame.

Boggerts sortit.
Léia réfléchis a toutes les conséquences que pouvaient avoir la venue d'un Général de l'Empire sur une planète comme Coruscante, surtout si Hagith préparait une flotte. A ses yeux le Colonel Privos était un homme très intelligent, cependant accepter la venue d'un traître, peut-être poursuivit en ce moment même pas l'Empire, sur une planète aussi importante que Coruscante ne relevait pas de la haute stratégie.
La porte s'ouvrit.
- Hello chérie!
- Yan!
Léia repoussa sa chaise et sauta au coup de son mari.
- Tu m'as manqué.
- Je sais . Répondit Yan en faisant un clin d'oeil à la Princesse . Alors tu as survécu ?
- Si peu ! Soupira Léia.
Yan fronça les sourcils.
- Ca ne va pas?
- Beaucoup de chose se passent ces temps-ci.
- Racontes.
- Non, pas tout de suite, il faut que je mette de l'ordre dans mes idées.
Yan s'assit sur la chaise et posa ses pieds sur le bureau, puis attirant Léia à lui il la pris sur ces genoux.
- Et toi alors qu'est-ce que tu as fait tout ce temps? Demanda Léia en souriant.
- Eh ben j'ai traîné dans des bars de Nar Shadda, bavarder avec des gens interessant tout ça.
- Et…
- Il y a quelques rumeurs qui traîne dans certains milieux. Apparemment l'Empire roule sur l'or ces temps-ci, si ça continue, les lieux les plus infestés de vermine et de mercenaires en tout genre vont quitter la NR.
- L'Empire roule sur l'or. Tu en es sur?
- Absolument! Et la République n'est pas dans tous les cœurs par là, j'ai eu de la chance que personne ne m'aie reconnu, sinon mon séjour aurait été plus mouvementé.
- Cela confirmerait ce que Boggerts vient de me dire. Selon lui l'empereur a trouvé un trésor et cherche à se construire une nouvelle flotte
- Une flotte? Il ne rigole plus a ce que je vois. S'exclama Yan.
- Quelle heure est-il? Demanda soudain Léia.
- Presque midi pourquoi?
- Pour savoir, j'ai mis une annonce sur holonews…
- Une annonce? Répéta Yan en riant.
- Oui je t'expliquerai en mangeant viens.

* * * *

Le Colonel Privos se préparait pour assister à la prochaine réunion du Conseil. Arfah rodait autour de lui, l'écoutant attentivement.
- Si j'ai accepter de rentrer dans le Conseil c'est parce qu'il fallait que je sache ce qu'il s'y passe.. Mais maintenant je suis aller trop loin, je ne peux plus reculer, si je préviens la Présidente tout sera perdu.
Le général se tu quelque instant puis repris, parlant à moitié à lui-même, à moitié à Arfah
- Tout ce que j'ai fait dans ma vie c'est servir la République, aujourd'hui c'est encore ce que je fais, Magrins est tombé à pic, il renforcera ma crédibilité au Conseil, et si c'est un traître, ce que je ne pense pas, peut-être fera-t-il passer à son maître l'idée que je suis un traître.
Privos fit une nouvelle pause avant de conclure:
- Va chercher Magrins!
Arfah hocha la tête et sortit. Privos rassembla les documents qui traînaient sur son bureau, il soupira et sortit a son tour.

* * * *

Léia rentra reposée dans son bureau. Yan avait la capacité de lui vider la tête de tous ses soucis avec une efficacité étonnante.

La Présidente s'assit à son bureau avec la ferme intention de travailler quand elle pensa soudain qu'elle n'avait pas vu Boggerts à son poste. Elle téléphona au secrétariat général qui l'informa que Boggerts était rester coincé dans un turbolift défectueux. La princesse rit toute seule en essayant d'imaginer son secrétaire coincé dans le seul turbolift en panne de tout le building quand quelqu'un frappa à la porte.

La Princesse fronça les sourcils, tout le monde s'était liguée pour l'empêcher de travailler! Cependant elle appuya immédiatement sur la commande d'ouverture. La porte s'ouvrit et une silhouette inconnue apparut derrière celle-ci:
- Madame la Présidente ? Vous m'avez appelé de toute urgence?
- Qui êtes-vous? Demanda la Présidente en se doutant de la réponse.
Le jeune homme entra tranquillement dans la pièce avant de répondre.
- Mon nom est Orhan Altaïka.
Il regarda la Présidente et lança un "je peux?" en saisissant un siège sur lequel il s'installa .
- Le bruit court que vous avez des travaux d'entretien urgent?

Léia resta muette un instant. Son habitude de la diplomatie lui permit de rester de marbre, mais la jeunesse et la désinvolture de l'homme qu'elle avait en face d'elle l'avait très surprise. Il ne devais pas avoir plus de 17 ans, ses cheveux étaient blonds ou peut-être brun, ou châtain, selon la lumière, sa peau brune montrait des reflets orangés, il était vêtu d'une façon des plus banale, ses traits, quant à eux, n'avaient rien de particuliers, la seule chose que la Princesse nota fut les mitaines brunes qu'il portait. Cet homme, non ce garçon corrigea Léia mentalement, n'avait rien qui puisse marquer la mémoire, parfait pour passer inaperçu.

Orhan semblait faire de son coté le même travail d'observation et le silence se prolongea. Léia se décida à le rompre.

- En effet. Votre performance m'a fait réfléchir sur les capacités de mes services de sécurité.
Orhan ne put s'empêcher de sourire., La Princesse le nota, quelque soit ses capacités il n'avait pas apprit à masquer ses émotions, ses talents étaient sûrement bruts. Il faudrait le former. Mais le pouvait-elle? Impossible de garder le secret sur un nouvel espion s'il devait suivre une formation. Il fallait le tester, savoir ce qu'il avait vraiment dans le ventre.

- Oui vous m'intéressez, reprit Léia, votre objectif, servir la république, me convient parfaitement. Cependant vous avez sûrement préparé votre coup depuis longtemps, un espion n'aura pas toujours ce loisir ou même ce temps. Alors je vous propose un marché. Je vous donne une "mission-test", si vous la réussissez, je reconsidérerais votre "candidature" extrêmement sérieusement. Si vous échouez…
- Je n'échouerais pas Madame la Présidente. Répondit Orhan en souriant.
Léia fit appel à la Force pour le sonder et sentit que son sourire masquait de l'appréhension, c'était préférable, elle ne voulait pas d'un fou insouciant.

- Bien, dans ce cas vous irez dans un bar dont je vous préciserais le nom, vous demanderez au barman "Où sont les terres de la folle?", il vous présentera à quelqu'un, homme ou autre qui est sensé vous remettre des documents, sûrement sous la forme d'un databloc. Vous direz vous nommer Venask, normalement votre contact ne connais pas le vrai Venask…
- Normalement? Demanda Orhan.
- Oui c'est pour ça que je vous disais que si vous échouez, je ne pense pas que vous aurez à endurer un sermon de ma part, ni de personne d'autre d'ailleurs et cela à jamais.
Léia sentit la tension monter chez Orhan, la tension mais aussi l'excitation, elle sourit intérieurement.

- Et qu'est sensé renfermer ce databloc?
- Nous ne le savons pas, un homme a été pris par les services de la République il y a quelques jours, il disait devoir récupérer des informations pour un homme qu'il ne connaissait pas, son histoire était très embrouillée mais nous avons pensé que qu'il y avait une part de vérité.
Léia attendit quelques instants.

- Quelle est votre réponse? Demanda-t-elle enfin.
- Je vous l'ai déjà donnée. Et elle n'a pas changé Madame la Présidente, j'y arriverais.
Orhan parvint à sourire de façon détendue. Léia compatit intérieurement mais se ressaisit aussitôt, elle n'étais pas plus âgée quand Tarkin avait détruit sa chère planète et puis elle ne le laisserait pas y aller sans filet.

- Bon. Je vous ferai parvenir le reste des information par les petites annonces, elle sera destinée au tigre d'entretien.
Orhan se leva, comprenant que Léia mettait fin à la conversation.

- Merci de m'avoir pris au sérieux, dit-il, je réussirais votre test, soyez en sûre.
- Je n'en doute pas, répondit Léia.

Orhan ouvrit la porte.

- Orhan? Merci pour les plantes, j'y tiens beaucoup.
- De rien Madame, répondit Orhan en souriant.Au fait, vous payez les consommations pour la mission?
Léia eut un léger rire mais ne daigna pas répondre. Orhan sortit le cœur léger.
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Tenel K
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 10:26

Hapes dormait dans son habituelle nuit crépusculaire, lasse depuis bien longtemps du manège incessant de ses sept lunes qui baignaient ses cieux de leur lueur pâle aux teintes multiples.
Un habitué savait quelle lune était au plus haut, laquelle se couchait et laquelle se levait.
Au contraire de Coruscant, Hapes était une planète préservée du bétonnage intensif et l’environnement y était protégé vigoureusement. La frénésie de l’immobilier était inexistante car durement réprimée.
Seules quelques lumières éparses projetaient depuis la surface, leur spot à la face des lunes ; Leur rappelant ainsi qu’elles n’étaient pas les seules éveillées.
Quelques speeders et transports urbains perturbaient le silence figé.
En cette heure tardive de la nuit, identique à toutes les autres, la planète était sereine : ses lunes veillaient et la coloriaient à tour de rôle, ses continents se reposaient, ses villes et la maison royale dormaient... sa reine rêvait.

Nadeea Kinota Lek, la Grande Chambellane fit un bond dans son lit, tous ses sens en alerte. Avait-on criait ? Avait-elle rêvait ? Les yeux grands ouverts et le cœur palpitant, elle attendit. Rien. Soudain, quelques pas feutrés, dans le couloir, semblèrent se précipiter vers les appartements privés de la reine.
Elle se leva dans le noir, enfila précipitamment sa robe de chambre et sans prendre le temps de remettre en ordre ses cheveux désordonnés, elle sortit de sa chambre, presque en tombant, et se rua vers les appartements royaux, situés cinquante mètres plus loin dans l’aile ouest du palais.

Shinate Kizouan avait ses quartiers jouxtant ceux de la reine ; Logique et indispensable pour la capitaine de la garde royale. Elle ne dormait que trois heures par jour, et uniquement l'après midi, lors de la seconde relève.
Elle aimait la nuit pour son silence et son intimité. Elle connaissait tout du palais endormi : elle entendait et connaissait chaque son, chaque bruit, elle ressentait le moindre changement de lueur, elle respirait le moindre souffle d’air, elle reconnaissait chaque odeur qui flottait.
Dos à la porte de sa chambre, elle s’appliquait maladivement à reproduire sur une grande toile murale les tracets de la très compliquée calligraphie de Maires, magnifique planète aquatique que très peu de gens avait visité.
Soudain, dans sa concentration presque hypnothique, elle eut un mauvais pressentiment, une intuition d’extrême urgence. Les lumières de sa chambre baissèrent d’intensité puis s’éteignirent. Un courant d’air glacial la transperça et la fit frissonner si fortement qu’elle en laissa tomber son bâton pinceau. Elle transpira tout en grelotant. Elle se força à penser qu'elle n’avait pas été choisie par la reine elle-même pour rien. Elle se reprit.
Tenel K !
Déjà habillée, Elle n’eut qu’à prendre sa ceinture d’armes et déboula dans le couloir, absolument noir. Aucune lumière ni lueur pour se diriger. L’obscurité totale. Les ténèbres glaciales. Mais elle ne se laissa pas submerger par la panique. Elle pouvait se diriger dans l’obscurité absolue car elle avait une vision exceptionnellement développée, elle avait payée une fortune pour la greffe.. Mais ces ténèbres là étaient malsaines et Shinate se sentit nauséeuse. Néanmoins elle fut devant les portes de l'appartement de la reine en moins de quinze secondes mais ne parvint pas à les ouvrir pour autant. Et puis, les lumières revinrent sans prévenir, ce qui l’aveugla. Pourtant, elle eut le temps de voir l’obscurité être comme aspirée sous les portes de l'appartement royal.
Un instant après, un cri déchira le silence. Shinate ne pu le définir mais pour la deuxième fois en moins de deux minutes, elle frissonna.
Elle employa les grands moyens. Elle sortit un petit détonateur de sa ceinture d'armes et le posa sur les verrous récalcitrants. Elle s’éloigna de deux mètres et le fit exploser. Deux autres gardes, armes à la main, surgirent à ce moment-là d’un turbolift secret en évitant de justesse la Chambellane qui arrivait de l’aile sud.
Elles se jetèrent des regards interrogateurs, avec de l’appréhension dans celui de Nadeea. Elle laissa passer les trois guerrières et pénétra, craintive, dans l’appartement de la reine. Le froid polaire et les ténèbres la saisirent. La température avait tellement chuté que de la buée se forma à chacune de ses expirations.
Tout en tentant de rétablir les lumières, elles avancèrent progressivement et prudemment dans chaque pièce de l’appartement, éclairées de leur mini lampe. Arrivées devant l'entrée de la chambre, elle appelèrent Tenel K, en vain.
Puis tout redevint normal. Les pièces s’éclairèrent et le froid disparut.
Mais les quatre hapiennes restèrent sur leur garde et se figèrent, à l’affût.
Et Tenel K apparut sans un bruit à l’entrée de la chambre. Elle les regarda et constata que les femmes la dévisagaient étrangement. Elle sentit en elles de la peur, de l’excitation et de la suspicion, surtout chez la capitaine Kozuan. Mais elle ne fit aucun commentaire.
Tournant légèrement la tête, l’Askesi regarda par-dessus son épaule pour s’assurer de quelque chose et sourit pour elle-même. Puis elle avança dans le salon, les enjoignant d’un geste imperieux de la suivre. La Chambellane, nerveuse, trépignait sur place. Tenel K la regarda intensément, et la gratifia d’un sourire, plus menaçant que compréhensif. L’askesi les dévisagea longuement, les mains derrière le dos, parfaitement immobile dans sa chemise de nuit opalescente. Elle leur donna l’impression d’être un prédateur prêt à bondir sur ses proies.
La scène se figea, le temps s’arrêta. Seul une légère brise fit onduler le bas de la chemise de nuit de l’Askesi et fit frémir la pointe de ses cheveux, parfaitement lisses.

Shinate Kozuan était sur ses gardes, il s’était passé quelque chose de grave ; L’attitude de la reine était menaçante, une aura meurtrière l’entourait. L’instinct de la guerrière s'affola.. et il ne l’avait jamais trompé. Son intuition lui susurra de prendre ses jambes à son coup. Mais la raison et sa maîtrise d’elle-même l’emportèrent mais elle ne parvient pas à faire baisser sa fréquence cardiaque.
Elle fut la seule du groupe à s’apercevoir que la reine luttait contre quelque chose. Du moins, pensa t'elle que Tenel K était encore sous l’influence de son cauchemar.
Et puis, l’Askesi coupa le silence.
- « Je suis désolée de vous avoir réveillée. J’ai fait un mauvais rêve. Vous pouvez regagner vos quartiers maintenant, je vais mieux.»
Elle se dirigea vers une cuisine et se prépara un thé de façon traditionnelle..
- « Une de vous en désire t'elle ? »
Nadeea se rapprocha d'elle, angoissée ; Les deux gardes se jetèrent des regards interrogateurs mais abaissèrent leur garde et remirent leur lance de force dans leur holster de hanche.
Seule Kozuan resta méfiante. Elle garda son arme à la main et jeta un coup d’œil dans la chambre de la souveraine. Elle ne vit rien de suspect ou d’étrange. Les fenêtres étaient ouvertes, d’où le léger courant d’air dans l’appartement ressenti juste auparavant.
Elle regarda la reine puis se décontracta ; Elle remit l’arme dans son holster et inspecta une dernière fois du regard la chambre royale et les pièces adjacentes, puis elle s’approcha du groupe.
La Chambellanne, refusa sans réfléchir la proposition de la reine. Elle venait de se rappeler qu’elle avait laissé traîner du courrier urgent à expédier. Les gardes refusèrent également l’invitation ; La relève était imminente et elles désiraient dormir.
Quant à la Capitaine, elle remercia la reine mais elle préféra inspecter les abords du palais.

Les portes de l’appartement se refermèrent sur les trois femmes et Tenel K chancela. La tasse de thé qu’elle tenait fermement une minute auparavant se fracassa sur le sol. Du sang coula de son nez et de ses oreilles. Sa vision se brouilla et elle s’agrippa fortement au dossier d’une lourde chaise de chêne blanc. Une lame de douleur indescriptible, blanche, lui transperça le crâne, d’avant en arrière. Elle se retrouva allongée sur le sol froid, prise de convulsions, la tête remplie de métal en fusion.. Malgré la douleur nauséeuse, elle pensa à ceux qu'elle aimait et réussit à se concentrer. Elle repris tant bien que mal le contrôle de son corps.
- « C…c…Ce n’est pas ainsi qu…e tu m… vaincras »
[Te vaincre ? Tu te méprends, Sorcière. Je ne veux rien…. Pour l’instant… je veux juste te montrer ce qu’est la douleur. ]La voix était celle d’un professeur particulièrement vicieux avec son élève.
- « J.je co..connais, K..Kun. La prem.. ière fois, ét…était p..pire... »
Un rire caverneux et allègre raisonna dans la pièce. Tout du moins, dans la tête de l’Askesi. Il relâcha son étreinte mentale et elle fit mine de se relever. Il lut ce qu’elle pensait. Tout du moins, il le devina
[Si j’avais voulu les tuer, je l’aurai fait]
Malgré sa faiblesse et la douleur, Tenel K éclata de rire en regardant l'ombre de Kun. Tous deux savaient qu'il n'en était rien.
Il gronda, menaçant ;
[Tu veux donc que je te fasse souffrir tous les jours ? N’en as-tu donc pas marre ?]
Tout en posant la question, d'un geste de la main, il la souleva dans les airs et la projeta contre un mur de la pièce. Mais, à l’instar des quatre derniers soirs, Tenel K parvint à créer un matelas invisible de Force. Elle s'y écrasa durement et se réceptionna sur les pieds et les mains, lourdement . Ses jambes ne la portant quasi plus, elle préféra rester à quatre pattes, attendant que le malaise passe et que l'air revienne dans ses poumons.
Elle failli perdre connaissance en puisant en elle pour desserrer l'étau qui lui compresser la gorge. Elle dut recourir à la colère pour réussir à parer l'attaque du sith. Reprenant son souffle, elle se releva difficilement et le défia d'une voix rauque ;
- « Tu es pathétique, Kun. Tous les soirs, c’est pareil. T’as pas autre chose de nouveau ?»
Il la regarda. Du moins le pensa t’elle car il était un spectre de ténèbres. Seule sa silhouette trahissait sa présence.
Il disparut comme il était apparu.
- « Lâche. Reviens te battre ! »
Essoufflée et éprouvée, Tenel K s'assit et pris quelques instants pour récupérer et mettre de l'ordre dans ses idées ; C’était le quinzième soir que le Sith l’attaquait et elle ne savait toujours pas pourquoi. Il ne lui disait jamais rien mais ses attaques devenaient de plus en plus virulentes. Mais ce soir, elle avait réussit à contrer son intrusion, sa volonté. La pulsion meurtrière qu’il lui avait imposée avait été à deux doigts de prendre le dessus. Si elle n’avait pas été DakShata, elle aurait été submergée par le CO, obligée de rendre des comptes à Skywalker et aux autres Askesi. Et elle aurait été poursuivie pour crime sur Hapes.
Et elle n'avait pas besoin de ça. Pas depuis qu’une partie de la cour, fidèle et dévouée à la très vieille famille du Baron Than, lui avait montré son hostilité. Trois semaines auparavant, RadiumCore lui avait apporté la preuve que l’Archon de Terephon était impliqué dans un abus de pouvoir, et un complot contre elle. Elle devait montrer toute son autorité où elle serait la proie d'autres complots.
Dans une semaine, il serait au palais. Jusqu'à présent, il avait réussi à esquiver les injonctions royales mais Darkan saurait se montrer plus persuasif qu’un simple message.

Elle nettoya les traces de la lutte. Se soigna et décida de méditer sur le balcon qui faisait face aux montagnes protectrices.
Assise en tailleur, baignant dans la lumière blafarde et améthyste de la nuit, elle se laissa bercée par le ronflement de la planète, toujours endormie.
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Léia Skywalker
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 10:28

Magrins retrouva Privos dans les appartements de celui-ci.
- Où m'emmenez-vous ? Demanda-t-il.
- Je vous emmène dans un endroit que peu de gens connaissent. L'histoire de Coruscant s'est faite par strates, toujours plus haut, chaque génération dédaignant les étages du dessous pour être plus proche du soleil. Ainsi tout ce que cette planète contient de racailles, de démunis ou de rejetés s'est retrouvés au plus bas niveau, au propre comme au figuré. Certains politiciens de Coruscant ne sont jamais descendu à moins d'un kilomètre de hauteur. Cependant ils ont tort de dédaigner ces lieux car il s'y passe des choses intéressantes, et le mètre carré y est beaucoup moins cher qu'ailleurs. Mais venez cher amis, suivez-moi, les grands discours ne servent à rien, mieux vaut que vous voyez cela par vous-même.
Privos entraîna Magrins à sa suite, à travers des couloirs et des ascenseurs. Dans ce dédale de couloirs tous semblables, Magrins fut vite perdu mais il remarqua que Privos l'entraînait toujours plus bas dans le cœur grouillant de l'immense ville-planète. Derrière lui le général sentait la présence d'Arfah, l'homme, si s'en était réellement un, était venu le chercher dans ces quartiers peu de temps auparavant. Il était entré dans sa chambre, sans s'embarrasser des verrous électroniques ni des droïdes de surveillance, aucun des deux systèmes ne l'avait repéré avant qu'Arfah ne réveille Magrins. Le colonel avait pris conscience à ce moment précis que sa vie était aussi peu en sécurité que celle du commandant Pallers.
Magrins remarqua un changement dans les couloirs qu'il empruntait, le métal brillant et chaleureux faisait peu à peu place à des matériaux moins nobles, sales, noircis et poreux. Les sols se couvraient de poussière comme s'ils n'avaient plus été foulés depuis une éternité. Le tout exhalait une odeur de renfermé insupportable.
- Où sommes--nous ? Demanda le général.
- Nous sommes dans d'anciens couloirs souterrains, construit par les premiers habitants un tant soit peu civilisés de cette planète. Ils raccordaient alors plusieurs lieux les uns avec les autres. Aucunes études n'ont été faites sur leur possible utilité car le monde du bas n'intéresse personne mais je pense personnellement qu'il servait de canaux de circulation privilégié quand les vaisseaux individuels n'existaient pas encore…
Magrins médita la réponse du colonel. L'ancien impérial savait qu'il était extrêmement instruit, presque érudit à l'inverse de beaucoup de ses collègues qui, ayant vécu leur jeunesse lors des grandes années de l'Alliance Rebelle, n'avaient rien fait d'autre que de se battre. Cela avait servis Privos dans sa carrière .
Enfin Privos s'arrêta devant un mur nu. Il tendit à Magrins une boule blanche pas plus grosse qu'un doigt. Magrins la prit. La matière était souple et élastique mais il n'aurait pas pu déterminer ce que c'était.
- Posez cela sur votre front, ordonna Privos, je préfère prendre des précautions avant de pénétrer dans la salle du conseil.
- Des précautions? Pourquoi?
- Je ne sais pas encore si mes "amis" apprécierons votre présence, le mieux est qu'ils ne connaissent ni votre nom, ni votre visage.
- Mon visage, comment…
- Posez la sur votre front!
Magrins s'exécuta. Il eut la même sensation que lorsqu'en mission sur Naboo il avait reçu un oeuf de peko-peko sur la tête. La boulette fondait, la matière élastique s'étalait sur son visage, le recouvrant d'un film poreux qui masquait et déformait ses traits en la laissa respirer.
- Bien! Dit Privos quand le procédé arriva à sa fin, entrons!
Il s'approcha du mur, le parcourut de sa main, l'arrêta à un endroit particulier et un grincement se fit entendre. Le pan de mur s'effaça révélant un couloir plongé dans l'obscurité.
- Uniquement des systèmes mécaniques et nos ancêtres faisaient presque aussi bien que nous… entrez, je vous en prie!
Magrins pénétra dans le couloir, Privos sur ses talons. Le pan de mur se referma derrière eux. C'est à cet instant que le général se rendit compte de l'absence d'Arfah.
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Thyrs
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 10:29

Il était loin de toute civilisation. Des heures déjà qu’il marchait quand il entendit soudain de petits cris. Des cris de joie, des rires et de la musique. Discrètement il s’approcha. De jeunes filles dansaient et les hommes les servaient ou s’occupaient des enfants. Toute cette joie, tout ce bonheur pourrissait les oreilles du Jedi Noir. La rage illumina ses yeux. Une sorcière, rousse et très grande se figea et regarda vers sa direction. Il sortit du bosquet derrière lequel il s’était caché. Il se tenait droit, il était grand, très grand. Il tenait un sabre dans chacune de ses mains. Les lames écarlates grillaient l’herbe joliment verte. La mort se lisait dans ses yeux. Sa flamme s’agrandit quand les enfants hurlèrent.

Quelques femmes se jetèrent sur leurs armes, les autres tentaient de protéger leur descendance. Les hommes formaient une ligne de défense entre leurs femmes et leurs enfants.

__ Qui es-tu ? S’écria la sorcière rousse.
__ Range tes armes, lança une seconde.
__ Je te préviens, il n’y aura pas d’autre avertissement, expliqua une dernière.

Pour toute réponse, le Jedi Noir leur sourit, d’un sourire cruellement sadique, et se mit en position. Sa main droite se porta à l’horizontal devant son torse tandis que ça main gauche s’élevait doucement vers le ciel, en diagonal. Ses jambes étaient repliées et ses genoux touchaient presque le sol.

__ Peuh !!! Quelle pose ridicule, tu penses impressionner quelqu’un comme ça ? S’écria une facétieuse.

Toujours concentré, Thyrs prit quand même le temps de la regarder. Lui souriant à nouveau il lui adressa la parole.

__ Tu seras la première.

A ces mots, il détendit ses jambes. La poussée fut formidable. L’homme décolla à plusieurs dizaines de mètres du sol. L’espace d’un instant, les sorcières crurent le voir planer dans le ciel, tel un prédateur cherchant sa proie, avant de plonger en piqué, les membres tendus, les mains dans le prolongement du corps. Ses lames cramoisies paraissaient former des flammes derrière lui.
Le Jedi Noir laissa son sabre gauche suspendu dans l’air tendis qu’il se jetait sur la sorcière. Sa main droite décrivit un arc de cercle tandis qu’avec son autre bras il utilisait une poussée de Force pour se projeter en arrière et aller s’envoler, récupérant son deuxième sabre au passage.

La jeune sorcière n’eut pas le temps de bouger. Elle l’avait pourtant vue arriver vers elle. Mais elle n’avait pu bouger, elle était pétrifiée. Et maintenant c’était fini, elle était morte. Elle avait senti la chaude lame s’enfoncer dans sa chair, brûlant sa peau en même temps. Mais le sabre destructeur ne s’était pas arrêté là. Il avait continué sa course, dans son ventre, puis, il était remonté, gracieusement, jusque dans sa tête, la coupant en deux dans sa longueur. La plaie était béante. Elle gisait en deux parties sur le sol herbeux de la clairière.
Voyant ça, les enfants se mirent à pleurer, les hommes vomirent et les femmes eurent des remous devant ce spectacle. Le regard haineux, elles tentèrent de charger l’agresseur. Peine perdue, celui-ci était toujours perché dans le vide.
Ayant ainsi vérifié qu’on le prendrait au sérieux, il se projeta au sol, les pieds en premier. Le choc fut terrible lorsqu’il l’atteint. Il fut tel que le sol vibra sous les pieds des dathomiriennes, qui perdirent l’équilibre. La réaction du Jedi Noir ne se fit pas attendre. Il se jeta sur ses adversaires. Les coups portés étaient puissants, mais lents. Il ne voulait pas achever trop vite ce combat, il voulait s’amuser. Il se réjouissait de voir les sorcières grincer des dents à chacun de ses coups. Une danse mortuaire s’installa rapidement entre eux. Le Jedi Noir semblait fantomatique dans ses mouvements. Absorbé dans son élan, toutes ses attaques se passaient avec une grâce et une dextérité hors du commun. Ses coups de sabre faisaient vibrer les membres de ses adversaires. La moindre parade devenait pour elles, une véritable souffrance. Nombreuses étaient les guerrières qui avaient succombé sous les assauts du Jedi Fou.

Tandis qu’ils se battaient, un des hommes se saisi d’un gros morceau de bois ayant servi pour le feu. Se faufilant derrière l’assassin, il lui assena un formidable choc sur le crâne. Ce dernier se retourna, surpris de ne pas avoir senti sa présence, et décrocha un formidable crochet. L’homme tenta de contrer le coup avec la bûche, mais le poing du Jedi traversa le bois, réduisant le rondin en miette. Le poing continua sa course jusqu’au visage de l’homme, qui fut projeté en arrière. Le nez fut délogé et l’os sectionna le cerveau. L’homme était mort avant d’avoir touché le sol.
Puis la danse meurtrière recommença comme si de rien n’était.

__ Il est doué, dit une voix caverneuse.
__ Il pourrait nous être utile, répondit une deuxième voix.
__ C’est un homme… rétorqua une troisième. Et puis… je sens la folie en lui.
__ Il ne nous trahira pas, reprit la première. S’il accepte de nous aider, il remplira son rôle jusqu’au bout.
__ Tu as l’air de bien le connaître, grogna la troisième.
__ Ce ne sont pas tes affaires. Lui et moi avons des comptes à régler. Gelerion, occupe-toi de lui. Il nous le faut. Mais je te préviens, ne le tente pas trop et fais attention à lui. J’ai déjà vu ce regard, c’est le regard d’un homme ivre de rage. Si tu ne prends pas tes précautions, il te tuera.
__ Où va tu ? répondit Gelerion
__ Il ne doit pas me voir ici, répondit la jeune femme. Et puis… j’ai encore quelque chose à finir.

Sur ce, elle s’éclipsa discrètement dans la forêt. La jeune Gelerion et sa partenaire se remirent à observer le Jedi Fou pulvérisant ses adversaires les unes après les autres.
Soudain, la dernière survivante des guerrières de Dathomir, la grande rousse, alla s’écraser contre un tronc d’arbre, juste à côté de deux sorcières. Se relevant tant bien que mal, elle aperçut les jeunes femmes. Elle ne pu s’empêcher de s’écrier : « Vous ? » juste avant que la jeune Gelerion lui brise le coup.

Pendant ce temps, l’assassin se dirigeait vers les enfants terrorisés. Au moment où son bras allait s’abattre sur un jeune garçon pleurnichant, il décrivit un arc de cercle, rejetant un trait d’énergie sur un arbre, calcinant quelques feuilles au passage. Une jeune femme sortit des fourrés. Elle avait un blaster, encore fumant, accroché à sa ceinture. A l’opposé de son arme se trouvait un petit objet cylindrique grisâtre avec de petits motifs violets. A sa vue, Thyrs eu un petit plissement des yeux, presque imperceptible. Ce sabre laser lui rappelait quelque chose, un lointain souvenir, un souvenir qu’il aurait préféré oublier. Son visage aurait pu être séduisant si il n’y avait ces deux petites veines juste en dessous des yeux retombant sur les cotés du menton, deux simples petites veines, complètement explosées par le Côté Obscur.

__ Qui es-tu ? demanda-t-il
__ Mon nom est Gelerion, répondit-elle. Je suis une Sœur de la Nuit… et on m’envoie te chercher.
__ Sœur de la Nuit ? Qu’est-ce que vous me voulez ?
__ Nous avons besoin de ta force Thyrs. Nous avons un ennemi commun, la raison de ta présence ici.
__ Comment connaissez vous mon nom ? répliqua le Jedi Noir, serrant les dents et crispant les mains sur la poignée du sabre laser qu’il avait récupéré sur un des cadavre. Sous sa force, la poignée se craqua, et la petite gemme qui se trouvait à l’intérieur roula par terre.
__ Ne t’énerves pas, Jedi. Nous ne te voulons aucun mal, nous avons une association à te proposer. Tu n’arriveras jamais à atteindre Tenel K tout seul. Les clans sont à ses ordres. Et puis seul tu ne viendras jamais à bout de ses rancors. Nous sommes un clan puissant, nous sommes craintes mais aucun clan n’acceptera d’entrer dans une guerre ouverte avec nous.
__ Qu’ai-je à voir là-dedans ? Si vous voulez entrer en guerre ce n’est pas mon problème. Je peux très bien me débrouiller tout seul. Ce ne sont pas ces rancors qui me font peur, encore moins ces sorcières.
__ Tu n’es qu’un idiot… souffla Gelerion d’un air désespéré. Tu ne connais rien de ce monde, tu ne connais rien de ses coutumes, et tu ne connais rien de ses habitantes. Celles que tu viens de tuer, ce n’était que des faibles, des guerrières de pacotille. La garde d’élite de Tenel K, c’est autre chose. Elles sont fortes, si tu y va seul tu risques d’y perdre la vie. Et puis je ne te cache pas que si notre mission est un succès nous pourrons prendre le pouvoir, et dans ce cas là nous te donnerons toutes les terres que tu voudras, tu deviendra riche et puissant.
__ La richesse et le pouvoir ne m’intéressent pas. Je veux juste devenir plus fort. Je veux juste tuer ceux qui m’empêchent de poursuivre ma route.
__ Nous avons des espionnes bien placées partout dans l’univers. Nous pourrons t’offrir toutes les victimes que tu veux, tous les JEDI que tu veux…
__ Maîtresse Gelerion, dit soudainement sa comparse. Je ne pense pas que ce soit la bonne personne à qui nous adresser.
__ Les ordres ne viennent pas de moi, Kulima. Nous devons le ramener.
__ Je suis désolé maîtresse Gelerion, mais je vais devoir le tester, répliqua-t-elle juste avant de se jeter, sabre en main sur l’assassin.

Celui-ci ne réagit pas tout de suite. Il était encore étonné de la « générosité » de l’offre de la jeune sorcière. Il s’aperçut qu’on l’attaquait quand il vit la lame rouge fondre sur lui. Il leva son sabre, un peu surpris de la vitesse de son assaillant. Les deux lames s’entrechoquèrent, puis la sorcière tenta une percée sur le flanc droit de Thyrs. Celui-ci réagit sans problème mais aussitôt après l’attaque venait du flanc droit. Il eu juste le temps de plonger sur la gauche mais la lame l’entailla le flanc. Il se releva, un grand sourire aux lèvres. Il contempla la blessure. Le contact de sa chair brûlée lui avait fait, curieusement, le plus grand bien. Cette blessure, il en était fier, elle lui avait redonné encore plus le goût du combat. On ne se bat bien que lorsque sa vie est en jeu. Il avait quelque peu sous-estimé son adversaire et avait mit sa vie en jeu. Cela lui plaisait. Son adversaire ne le prenait pas pour un rigolo, il saurait lui donner une mort digne. Il attendit que la sorcière se mette en position pour attaquer. Il couru vers elle, sabre en main et lui assena un grand coup que Kulima para avec peine. Sous le choc, le sabre de Thyrs fut projeté en arrière mais sans perdre de temps il appela par la Force un deuxième sabre caché sous sa tunique et frappa d’un joli revers. La sorcière ne put parer à temps l’attaque et la lame découpa son sabre en deux, emportant quelques doigts avec. Kulima hurla de douleur et vit que le Jedi Noir lui sourit, un sourire de remerciement avant de lui planter sa lame dans le cœur. La sorcière s’écroula gracieusement sur l’herbe.

__ Tu t’es bien battue, murmura l’assassin… Merci.

Gelerion fut étonnée de la puissance du Jedi Noir mais ne le montra pas. Il n’était pourtant pas rien de tuer une Sœur de la Nuit, encore moins une disciple de la fille de Gethzerion, la plus grande Sœur de la Nuit. Après avoir brièvement contemplé le corps elle s’adressa à Thyrs.

__ Comme je te le disais, nous avons besoin de toi, tu es fort et tu viens de nous le prouver. Ne t’inquiètes pas, nous n’avons pas d’arrières pensées. Nous pensons juste que tu as le profil nécessaire à l’accomplissement de cette tâche. Et puis dans ton état, tu n’iras pas bien loin.
__ Mon état ? s’étonna Thyrs jusqu’au moment où une douleur l’envahit, comme si ses os se brisaient en mille morceaux. En effet, sa prouesse technique durant son combat avait poussé ses muscles à leur maximum. Sous la pression, et après ses nombreux combats et son entraînement intensif, les côtes avaient cédé.

Tentant de maintenir son équilibre, l’assassin sentit une sueur froide lui parcourir l’échine et juste avant que sa vision ne se trouble, il aperçu la jeune Gelerion s’avancer vers lui.
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Darkan
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 10:31

Cette forêt, comme la plupart de celles que comptait Gallinore, était très vaste, composée d’arbres aux nombreuses branches, très hauts et également très feuillus. Leur disposition, ainsi que l’immensité de la forêt, offrait un parcours d’obstacle rêvé. Depuis maintenant presque deux mois, Darkan y courait tous les matins, prenant à chaque fois des directions différentes afin de se forcer à prendre des décisions rapidement dans le but d’éviter les obstacles qui s’offraient à lui. Les premières fois furent un peu difficiles, mais depuis il avait beaucoup progressé, gagné en rapidité de décision, en agilité, et les multiples bleus et écorchures étaient devenus de plus en plus rares. De plus, l’épuisement physique que Darkan recherchait dans ces courses matinales avait quelque chose d’apaisant. Ce matin là, c’est entièrement en nage mais totalement serein qu’il retourna dans ses quartiers de la FA. Il ouvrit la porte en se servant de la commande à l’entrée. Celle-ci s’ouvrit sur sa chambre, aux couleurs et à la disposition jungle, baignant dans la lumière flamboyante de l’aurore. Il jeta un coup d’œil sur le bureau sculpté dans le tronc d’un chêne de la planète, calciné par la foudre. Des documents de toutes sortes étaient empilés en vrac. Il lui faudrait ranger tout ça, et rapporter les documents qu’il avait déjà étudiés, à la bibliothèque. Mais plus tard, pour l’instant l’impératif était de prendre une bonne douche bien fraîche.

Sorti de la salle de bain, Darkan vit clignoter près de son bureau la petite lumière rouge qui signalait les messages ultra-confidentiel. Il s’en approcha et entra un code afin de lire celui qu’il venait de recevoir :

« Darkan,

Le Baron Than s’est rendu coupable de haute trahison et est suspecté de complot.

Ta mission est de te rendre sur la planète Terephon et d’accompagner l’Archon au Palais de la Fontaine.

*ordre prioritaire : Ramener le Baron Than sur Hapès.
*ordre secondaire : Utiliser tout recours nécessaire.

Amitiés et respects

Tenel K»

Terephon, hein ? Il faudrait se renseigner sur cette planète. La bibliothèque devrait pouvoir lui fournir les renseignements dont il aurait besoin. Et même s’il ne sera sans doute pas spécifié où se trouve ce Baron Than, il y aura sûrement des informations sur les lieux habituels de résidence des Archons. Darkan jeta un coup d’œil sur le tas de documents posés sur son bureau. Oui, passer à la bibliothèque serait une bonne idée.

Puisque l’Etoile Céleste appartenait à la FFA, c’est à bord de son chasseur Miy’Til que Darkan quitta lentement l’atmosphère de Gallinore pour se retrouver au milieu du ciel d’un noir d’encre et de ses milliards de points scintillants. Un vaisseau aux couleurs de la Garde Royale l’attendait en orbite. Deux superbes gardes royales Hapiennes se présentèrent à lui. Il jeta un coup d’œil sur son écran de navigation ; Atteindre Terephon ne s’avèrerait pas une tâche aisée ; La planète se situait au cœur des Brumes Transitoires, une zone particulièrement dangereuse de l’espace Hapien, constituée principalement de nuages gazeux, de débris naturels en tout genre, ainsi que de particules ionisées. La navigation en était extrêmement périlleuse de par le fait qu’elles brouillaient les instruments des vaisseaux qui osaient s’y aventurer sans coordonnées. Darkan espéra qu’il n’aurait pas de mauvaise surprise en cours de route. Un petit bip au son cristallin lui indiqua que l’appareil était prêt à entrer en hyperespace. Il appuya donc sur la commande et les milliards de points scintillants se transformèrent aussitôt en de vastes lignes droites sous ses yeux.
Se trouvant déjà dans le Consortium au moment de leur saut hyperspatial, Darkan et les deux gardes ne mirent pas longtemps pour traverser les Brumes Transitoires, bien que la progression au cœur de celles-ci ne fut pas aisée. Heureusement, ils ne rencontrèrent en chemin aucun groupe d’astéroides ou comète folle susceptibles de croiser leur trajectoire et les pulvériser au passage. Navigant le plus prudemment possible, ils n’eurent aucune mauvaise surprise. Lorsqu’ils pénétrèrent aux abords de la planète, une voix féminine, ferme et résolue, résonna dans l’intercom :
-Chasseurs de classe Miy’Til, Ici le contrôle Planétaire. Veuillez décliner votre identité et transférer votre code d’accès. Si vous n’en possédez pas veuillez repartir sur-le-champ sous peine d’être détruits.
La phrase ne fut pas terminée qu’une demi douzaine de vaisseaux surgit depuis la face opposée de la planète. Ils fonçaient droit sur les trois chasseurs.
- Contrôle, Je me nomme Darkan Havoc. Je suis ici sur ordre de sa Majesté, Tenel K Chume Ta’a Djo. Je commence le transfert du code d’accès.
Après un moment de silence tendu, la même voix répondit :
-Tout est en ordre. Que venez-vous faire sur Terephon ?
-Je viens voir l’Archon Than.
-Un moment.
Le silence s’abattit à nouveau dans l’intercom. Jusqu’à ce que :
-Vous êtes autorisés à atterrir plate-forme 22.
-Merci pour…
La communication fut alors coupée.
-…cet accueil, acheva Darkan d’un ton ironique.
Ils s’approchèrent de la plate-forme qui leur avait été assignée pour s’y poser. Celle-ci était disposée à l’extérieur d’un immense bâtiment, ce qui permit à Darkan de profiter pendant l’atterrissage du magnifique et perpétuel bleu cobalt du ciel, qui avait fait de la planète, un havre pour les poètes trransits ou en mal d’amour. Ils sortirent de leurs appareils et une gigantesque porte s’ouvrit, laissant apparaître un homme brun, de taille moyenne, qui se tenait droit. Un peu trop au goût de Darkan d’ailleurs, mais ça semblait être à la mode dans le Consortium. Ils s’approchèrent de l’autre, et lorsqu’ils furent à sa hauteur, celui-ci leur fit signe de s’arrêter et demanda d’un air presque impérieux et presque insultant :
-Est-ce que je peux vous aider ?
-Je viens voir le Baron Than, répondit Darkan.
-Je regrette mais sa Grâce, l’Archon Than est actuellement très occupé et…
-J’ai des ordres rédigés par la Reine elle-même. Je peux vous montrer les papiers.
Darkan tendit alors lesdits papiers à l’homme, qui se mit à les lire avec attention, avant de relever la tête. Lorsque son regard croisa celui de Darkan, il eut un mouvement de recul ; Son attitude devint encore plus roide, comme crispée, Ce qui jurait avec son air hébété, détaché, lointain. Son élocution devint plus laborieuse, comme s’il cherchait ses mots difficilement. Il sourit bêtement au trio
-Maintenant que vous le dites, il me semble que le Baron est actuellement disponible. Il se fera un plaisir de vous recevoir.
Le regard de Darkan se fit moins dur.
-Bien, amenez nous à lui, lança-il avec un léger sourire.
-Veuillez me suivre je vous prie.
Sur ce l’étrange majord’homme tourna les talons et les emmena dans un enchaînement de vastes couloirs d’une beauté qui aurait fait pâlir de jalousie les décorateurs du Palais de La Fontaine. Darkan et les deux gardes atteignirent enfin ce qui semblait être les quartiers privés du Baron. Le majord’homme enclencha la commande de la porte et ils se retrouvèrent dans un vaste bureau, particulièrement bien meublé et qui comptait des plantes exotiquement belles et bien disposées. En face de la porte se trouvait une vaste bibliothèque, tandis qu’à gauche se trouvait, devant une large baie vitrée donnant sur la ville, un bureau, derrière lequel était assis un homme d’une quarantaine d’année, aux cheveux couleur châtain, parsemés de zones légèrement blanches. Lorsqu’il vit le majord’homme et sa suite entrer, il se leva d’un bond, dévoilant ainsi toute sa hauteur, plaqua ses mains sur le bureau et s’écria :
-Bon sang Wald ! Je vous avais dit que je ne voulais pas être dérangé !
-Je vous demande pardon, Monseigneur, mais ces gens sont là sur ordre de Sa majesté la Reine.
L’ Archon plissa des yeux et son visage exprima un doute quand il dévisagea Darkan.
-Ah. Je vois.
Le Baron se rassit lentement dans son fauteuil.
-Je vous remercie Wald, vous pouvez disposer.
Sur ce, le majord’homme quitta la pièce. Lorsqu’il fut sorti, le Baron s’adressa à Darkan :
-Que me veux donc la Reine qui soit si urgent ?
-Allons Baron, je suis convaincu que vous savez tout aussi bien que moi ce pourquoi je suis ici..
-C’est à moi d’en décider..Vous avez certainement un nom que l’ursurpatrice vous aura affublé, je présume ?.
-Je ne suis pas ici pour des mondanités, Archon Than. J’ai ordre de vous mener devant Sa Majesté le plus rapidement possible.
Ce qui se passa ensuite fut extrêmement rapide. L’Archon Than tendit un petit blaster qu’il avait caché sous le bureau. Mais prévenu par la Force, Darkan réagit instinctivement ; Il fit léviter son sabre de sous son manteau et activa la lame avant même que le Baron n’ouvre le feu. Il dévia les trois premiers tirs et les renvoya sur le bureau massif. Il fit un bond en avant et dans un geste très précis, sa lame coupa le blaster en deux. Le Baron, ébahi, ne cessa de contempler son blaster à l’extrémité calcinée qu’il tenait encore dans la main et Darkan. Celui-ci éteignit son sabre avant de continuer, le ton calme :
-Ne m’obligez pas à me montrer plus persuasif, Archon.
Le regard du Baron devint alors celui d’un enfant résigné, pris la main dans le sac. Il se leva, et s’éloigna de son bureau en direction des deux gardes qui attendaient toujours, leurs mains sur le holster, prêtes à dégainer ; Ayant eu Darkan en ligne de mire, elles n’avaient osé utiliser leur arme. Elles encadrèrent l’Archon et suivirent le jeune Askesi qui ouvrait la marche. Ils retournèrent rapidement à leurs vaisseaux. Les Miy’Til ne possédant qu’une place, l’Archon fut installé dans une nacelle externe, plutôt confortable, conçue pour être tractée par les chasseurs des deux gardes royales. Ils décollèrent pour quitter l’atmosphère de la planète, et partirent en direction de Hapès.


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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 10:32

Il avala son cocktail, prit son casque et se dirigea vers la sortie. Il était satisfait de quitter ce bouge puant et sombre. Il régla le barman, et se retourna. Face à lui, assis à une table, quatre joueurs misaient sur une table rouge. Apkar Abrh sentait la tension qui émanait des joueurs, mais il sentait aussi la tension que sa présence provoquait. Les regards le fuyaient comme ses proies qu’il traque depuis des années maintenant. Derrière cette table se trouvait un homme qui le regardait de manière insistante, comme pour le jauger. Un non humain qu’il connaissait de longue date. Mais Apkar décida de ne pas en tenir compte et de gagner la sortie. La route était longue jusqu’à sa destination. Une fois sortit, la tension retomba et les discussions reprirent de plus belle.

Personne ne savait qui était ce Jaso Knel. Personne ne savait non plus pourquoi il était recherché par ce puissant fabriquant. Mais il devait détenir quelque chose de très important pour que la prime soit aussi importante. D’ailleurs Apkar ne s’en souciait guère. Ramener sa proie était la seule chose qui importait. Bien sur il n’était pas le seul sur le coup, c’est pour cela qu’il lui fallait faire vite. Aussi il espérait que son réseau d’informateurs ferait des étincelles. Il sourit en pensant à la pression qu’il avait mise sur ses contacts. Il était en relation avec tous ses agents, et avaient déjà des retours. D’ailleurs il avait rendez vous sur une petite planète verte avec l’un de ses informateurs.

Il arriva au pied d’un petit cargo rapide. Ce vaisseau c’était le sien, le traqueur. Son état était irréprochable. Il était comme neuf, et pourtant Apkar le possédait depuis des années et avait déjà pas mal bourlingué avec. Mais la rigueur et l’entretien étaient les deux premières qualités d’un CDP. Il décolla direction Naboo, où il espérait que les informations seraient de bonnes nouvelles.
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Tenel K
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 10:34

Les grandes portes en marbre rose de la salle du Trône s’ouvrirent sans un bruit, malgré leur poids énorme. L’homme entra l’air hautain mais le pas incertain. Il ne baissa pas pour autant le regard ; Il était dans de sales draps mais sa fierté et son combat le portaient.
Darkan le suivait, quelques mètres en arrière. Les deux sylphides de la garde rapprochée de la Reine disparurent dans le fond de l’immense pièce.
- « Baron Than, nous vous entendions. »
Malgré les dimensions de la salle du Trône, le son ne résonna pas, et le Hapien fut presque à même de croire que la Reine se tenait juste à coté de lui quand elle l’interpella.
Les quelques personnes présentes dans la salle eurent la même sensation et certaines frissonnèrent. Mais toutes dévisageaient l’Archon et certaines eurent pitié de lui.
Il se dirigea vers la souveraine sans montrer le moindre signe d’inquiétude et ne s’arrêta qu’après la limite de distance minimum du trône, violant outrageusement le protocole royal vieux de plusieurs millénaires. Darkan, qui avait eu pour mission d’aller le chercher sur Terephon, le dépassa pour se poster très en retrait de Tenel K, assise sur le trône royal aux dimensions qu’elle estimait ridiculement trop grandes. Mais en respectant ainsi les vieilles traditions qu’elle détestait cordialement, tout ce qui se dirait dans un moment serait enregistré puis répété dans les milieux les plus discrets mais les plus influents du Consortium. Il en allait de sa crédibilité et de son autorité aux yeux de ses ennemis comme de ses partisans. Elle aurait préféré régler la question de façon beaucoup plus discrète et plus juste mais le baron était issu d’une très vieille lignée, respectée et crainte par chaque Hapien. Seule la reine avait autorité pour décider du sort d’un membre de la famille Than. Mais même Reine, elle n’en restait qu’une demi Hapienne. Et ces gens-là ne vivaient qu’au travers de la fierté de leur arbre généalogique.
L’Archon se tint roide devant elle, la gratifiant d’un regard hostile. Elle le lui rendit par un léger sourire de défi. Elle ressentit alors, dans la salle, des sensations contradictoires. Une partie de gens présents était outrée de l’attitude du baron et l’autre partie jubilait. La dernière était neutre, attentiste, réfléchie.
- « Chume Ta’a, j’ai fait aussi vite que j’ai pu mais une urgence de dernière minute m’a imposé de rester plus longtemps sur Terephon. »
Le mensonge était grossier mais Tenel K ne rentra pas dans le piège stupide du Baron. Si elle lui rappelait que Darkan était venu le chercher manu militari, elle se mettrait à dos l’assemblée et les milieux influents, en avouant qu’elle utilisait la FA (sa « secte » comme certains l’appelaient) dans les affaires internes.
- « C’est tout à votre honneur, Baron Than. Mais cette audience concerne la sécurité et la stabilité du Consortium qui, je vous le rappelle, passe au-dessus de toute urgence locale. »
Elle se leva. Nadeea, la grande Chambellane surgit alors de nulle part (ce qui laissa Darkan pantois ; il n’avait pas senti sa présence lors de son sondage) et apporta un datadisk qu’elle montra à la salle entière. Elle l’inséra dans une console murale très discrète et au centre de la salle du trône surgit du sol un système d’holoprojection de quatre mètres de hauteur.
Tenel K, s’approcha du baron et fit un signe de la tête à la Chambellane qui activa aussitôt la projection.
Une chance insolente avait permis de préparer cette audience. Une chance insolente ou une aide de la Force.
Radium, sur son trajet du retour, avait décidé de crocheter par le système d’Ord Biniir après avoir vu des flashs spéciaux sur l’holonet du système qu’il traversait à ce moment là. Les news annonçaient qu’un vaisseau diplomatique impérial avait été attaqué par des inconnus, peut-être des pirates ou une certaine FA. A ce nom, il avait mis toute la gomme pour rejoindre le lieu de la soi-disante attaque et n’y avait rien détecté d’anormal dans un premier temps. Mais ses scanners et ses senseurs modifiés avaient détecté la signature énergétique de deux vaisseaux hapiens : un croiseur Nova et un Dragon de guerre.
Ils étaient en fuite, voire en perdition pour le croiseur, mais aucun poursuivant potentiel n'était en vue. Quand il s’était approché d’eux, le Croiseur avait exploser. L’Askesi avait eu le temps de voir les moteurs du vaisseau se changer en mini novaes. Le Dragon avait résisté à l’Onde de choc mais avec bien du mal. Radium avait lancé un appel de détresse, et n’avait pu s’approcher du Dragon à la trajectoire trop erratique.
Il avait fait plusieurs tentatives d’approche mais toutes avaient échoué. Il avait alors attendu jusqu’à ce que les secours arrivent et avait reprit le chemin du retour. Ramenant ainsi dans ses bagages l’enregistrement vidéo. Peu après, il avait intercepté le message de Tenel K, enregistré sur une borne spatiale de la FA. Il l’avait alors rejointe sur Yaga Minor.

Quand l’holo-enregistrement fut terminé, la salle était silencieuse. L’Archon ne dit mot mais Tenel K entendit son cœur battre la chamade et aperçut des gouttes de sueurs perler au-dessus des tempes grisonnantes. Elle s'aida de la Force pour que chaque personne dans la salle entende aussi bien que lui les chiffres qu'elle annonça, la voix glaciale.
- « 2521 morts, 1213 blessés et 246 portés disparus, Baron. Nous sommes tous impatients de connaître les raisons de cet échec, de ce massacre. Pourquoi donc nous l’avoir caché ? »

L’audience était devenue un procès. Le Baron n’avait dit qu’à demi-mot les véritables raisons de la réquisition de deux navires. Avouer un coup d’état signifiait la mort pour l’auteur. Pour le Baron cela eut été une mort sociale et une tache indélébile sur la lignée familiale.
Il garda donc son rang d’Archon mais Terephon en paierait le prix ; Celui des dommages causés. Ce qui ne serait pas de bon augure pour sa renommée, son autorité et sa postérité.

Tenel K avait désarmorcé une situation de crise. Mais pour combien de temps ?
De toute façon, ces soucis là n'étaient pas sa priorité.
Depuis trois nuits ou chaque fois qu'elle somnolait, elle faisait le même cauchemar ; Kun lui désignait une planète du doigt mais dès qu'elle lui demandait son nom, il disparaissait en éclatant d'un rire sadique hystérique, jubilatoire..
Quand elle tentait d'approchait de la planète, un mur invisible la repoussait et elle entendait des cris de douleurs, des pleurs et ressentait une violence inouie. Elle se réveillait alors en nage, la poitrine comprimée et un gout metallique dans la bouche... celui du sang.
Quand elle méditait alors pour chercher la réponse dans la Force, quelquechose d'étouffant l'empechait d'accéder à cette vision et elle en ressortait au bord de l'épuisement, complètement vidée.
Elle savait que c'était Exar Kun qui la freinait. Elle devait en découdre avec lui, le plus rapidement possible ; Sa santé physique et surtout mentale patissaient de cette lutte. Elle était étrangement fatiguée.
Et le cauchemar ? A quoi faisait-il référence ? Pourquoi Kun faisait il tout son possible pour l'empecher de connaitre la réponse ???
Le Sith l'entrainait vers le CO et ça lui faisait peur. Elle était de plus en plus tentée d'utiliser ses émotions pour défaire les liens mentaux de Kun.
Mais Exar était un maitre Sith, un des plus puissant. Elle devrait aller au-delà de ses limites pour le battre mais elle ne les connaissait pas entièrement.
Le problème qui se posait était d'une simplicité effrayante : avait-elle la capacité de se mesurer à Exar Kun ?
Et s'il gagnait, que deviendrait-elle ? Que deviendrait-il lui ?
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Thyrs
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 10:35

Lorsqu’il reprit conscience, Thyrs était plongé dans une substance aqueuse, un masque respiratoire l’empêcher de s’étouffer. Son torse, nu, montrait à quel point il avait souffert de part le passé. Son corps était recouvert de cicatrices, qui ne s’étaient jamais vraiment refermées. Sa vision était encore trouble, cependant il pu apercevoir que deux personnes parlaient. La première était la jeune Gelerion qu’il avait rencontré plus tôt mais la deuxième lui inspirait une étrange sensation. Il avait l’impression de la connaître. Sa voix lui disait quelque chose, mais quoi…

__ Il va s’en sortir maîtresse, dit Gelerion. Ne vous en faites pas pour lui, sa constitution est robuste, il tiendra le choc.
__ Je l’espère, répondit la deuxième. Il est très important. Il ne DOIT pas mourir. C’est bien compris ?
__ Ne vous inquiétez pas. Il vivra.
__ Et au sujet de… Attendez. Interrompit la sorcière. Il vient de se réveiller, nous en parlerons plus tard.

Sur ce, les deux personnes se quittèrent. Gelerion s’approcha d’un panneau de contrôle et appuya sur quelques boutons. Thyrs se senti remonter à la surface. Aussitôt sortit, deux jeunes guerrières l’attrapèrent par le bras pour l’allonger sur un lit, juste au moment où la jeune dathomirienne entra dans la pièce. Elle ne pu s’empêcher de contempler le visage du Jedi Noir. Au contact du bacta, ses peintures faciales s’étaient diluées, dévoilant ainsi son véritable visage. Elle chercha une once de bien, comme pour vérifier une théorie, mais elle ne trouva dans ses yeux que haine et douleur. Le Côté Obscur l’avait complètement envahit. Son visage semblait en proie à un feu intérieur. Il était consumé par la folie. Cet homme était mauvais. Il était né mauvais. Thyrs Lugaid n’avait jamais connu le bien dans sa vie.
Voyant qu’il reprenait peu à peu ses esprits elle adressa la parole aux droids médecin.

__ Peut-il m’accompagner ?
__ Il est encore faible, répondit un des droid. Il lui faut encore quelques temps pour se remettre d’aplomb.
__ Je vais bien, grogna l’assassin. Je n’ai pas besoin de soins.
__ Bien, puisque tu te sens bien nous allons pouvoir y aller, reprit Gelerion. Suis moi, nous avons à parler.

Le couloir dans lequel ils avaient déboulé était creusé à même la roche. De petits néons éclairaient d’une lumière pâle le long corridor jusqu’à ce qu’apparaisse une lumière au bout du chemin. Une vaste pièce s’ouvrait devant eux où une centaine de jeunes femmes vaquaient à leurs occupations. Gelerion et Thyrs traversèrent la pièce. Même si les guerrières ne le montraient pas, l’assassin savait qu’il était observé, surveillé de toute part, elles étaient prêtes à agir si le besoin se faisait sentir.
Les deux guerriers entrèrent dans une pièce adjacente. Une large table en duracier noir était le seul mobilier de la salle. Tout autour étaient réunies des sorcières d’âge et de tailles différentes. Mais toutes avaient un point commun. A l’instar de Gelerion, les femmes assises à cette table avaient le visage rongé par le Côté Obscur de la Force, les veines de leur visage étaient éclatées, les yeux gonflés et injectés de sang, le regard cruel. Le Côté Obscur les avaient rendues puissantes… mais incontrôlables.
La plus vieille des femmes, assise, semblait diriger l’assemblée. Elle fit signe au Jedi Noir de s’asseoir. Celui-ci s’exécuta, toujours méfiant. Gelerion prit place à côté de lui.

__ Thyrs Lugaid, commença la vieille femme, tu as commis de nombreux crimes partout où tu es passé. La cruauté avec laquelle tu les as commis a fait de toi un hors la loi. Ainsi tu es devenu la cible privilégiée des chasseurs de prime. Nous avons moyen d’enlever la prime qui pèse sur toi. Cependant tu DOIS nous aider dans notre mission.

La vieille femme fit un signe a une deuxième sorcière. Celle-ci activa un interrupteur. Au milieu de la table apparut l’hologramme de Tenel K. A sa vue, le Jedi Noir serra les poings à s’en faire saigner les paumes. La vieille femme reprit.

__ Tenel K, Souveraine du Consortium d’Hapes. Reine de Dathomir et Chef de son maudit clan de la Montagne Chantante. Elle et ses sœurs sont nos pires ennemies. Vois-tu, il y a des années, une jeune sorcière du nom de Gethzerion préféra le pouvoir du Côté Obscur et l’utilisa de façon remarquable. Elle fut bannie du Clan par la mère de Tenel K et fut interdite sur le territoire des autres sorcières, condamnée à errer jusqu’à son repentir. Elle fonda alors le clan des Sœurs de la Nuit, chez qui tu te trouves aujourd’hui. L’infâme Skywalker a tué Gethzerion puis est revenu plus tard, avec Tenel K, détruire l’Académie des ombres. A eux deux, ils ont massacré nos sœurs et volé les enfants élèves. Aujourd’hui, nous avons enfin trouvé le moyen de nous venger, de venger la mère de Gelerion et de prendre le pouvoir. Mais le seul obstacle à nos projets est cette maudite femme.
__ En quoi suis-je concerné ? Répliqua Thyrs.
__ Nous t’avons beaucoup observé, nous connaissons tout de toi, peut être même plus que tu ne te connais toi même. Nous savons que tu as la capacité et la force nécessaire pour la tuer.
__ Pourquoi faites vous appel à moi ? Ne pouvez vous pas vous en charger vous même ?
__ Si, bien sur que si… si nous sommes en supériorité numérique. Mais ne penses pas que Tenel K n’est pas protégée. Nous ferons diversion pendant que toi ainsi que quelques Sœurs vous vous infiltrerez dans sa forteresse.
__ Nous infiltrer ? Si cette Tenel K est aussi forte que ça, elle aura déjà senti, ma présence, notre présence.
__ Ne la sous-estime pas. Tu n’es pas dans ses priorités. Nous ne savons pas exactement où elle est mais crois moi, elle saura très bientôt ce qui s’est passé.
__ Dans ce cas, à quoi vous servirait ce coup d’Etat immédiat ?
__ Comme je te disais, elle sentira le trouble dans la Force, sois en persuadé. Elle viendra, complètement affolée. Elle sera déstabilisée devant tant de souffrance, de douleur et… elle sera fragilisée et ainsi une proie plus facile… Mais tu poses beaucoup trop de questions. Accepte notre offre ou vas t-en. Nous n’avons plus de temps à perdre.
__ J’accepte, répliqua sans hésiter l’assassin, la lueur de folie soudainement revenue dans ses yeux.
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Léia Skywalker
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 10:38

Au bout du couloir, Magrins butta contre une porte. Il chercha le bouton de commande mais n'en trouva pas. Privos tendit le bras:
- Système mécanique cher ami. Dit-il en tournant la poignée.
La porte s'ouvrit, un flot de lumière crue se déversa sur eux et aveugla Magrins. Il sentit Privos le pousser en avant. Quand il entra, des crissements se firent entendre, plusieurs personnes se levèrent. Magrins recouvra la vue juste à temps pour voir devant lui un énorme Gamoréen armé d'une vibrohache, et derrière lui, une table autour de laquelle se tenaient six créatures. Deux hommes, un hutt obèse, une t'wileck, et deux bothans. Derrière chacun se tenait ce qui semblait être un garde du corps.
- Qu'est-ce que tu nous amènes là Privos? Demanda le hutt.
Privos s'interposa entre Magrins et le gamoréen:
- Rappelle ton chien de garde Baratt, Arfah n'est pas là pour jouer avec lui aujourd'hui.
Le Gamorréen serra nerveusement sa vibrohache en s'approchant un peu plus des deux hommes. Tous les visages étaient tournés vers eux, la tension était presque palpable.
- Laisses-le au moins s'expliquer Baratt, grogna l'un des bothans.
- Tu as intérêt à avoir une très bonne explication alors. Répondit le hutt . Puis il fit signe à son garde du corps et le gamoréen rengaina sa vibrohache.
- Je te croyais plus subtil que cela Privos, observa froidement la twileck, amener avec toi un homme masqué alors que nous soupçonnons un traître parmi nous, c'est stupide. N'oublie pas que tu a été le dernier à rentrer dans le Conseil.
- Je ne l'oublie pas répliqua Privos, c'est d'ailleurs pour vous montrer ma loyauté que j'ai amener cet homme avec moi.
Magrins observait de tout ses yeux, essayant de comprendre ce qu'il se passait. Qui était ces gens, que faisait-il ici, pourquoi n'avaient-ils pas l'air de contrebandier, même s'ils cherchaient à en prendre l'attitude, et quel était son rôle à lui dans cette affaire.
- Bien alors qui est-ce? Demanda le deuxième bothan.
- Cet homme est un général de l'armée impérial, annonça Privos avec un sourire d'orgueil.
Douze blasters sortirent en même temps de leur étui et se pointèrent soit sur Magrins, soit sur Privos.
Le Hutt parti d'un grand éclat de rire. Puis avec une voix cruelle il demanda:
- Quelle mort choisit tu pour ta traîtrise Privos?
- Je te pensais plus loyale envers la République! S'exclama un des hommes.
- Mais je le suis. Le général que je vous ai amené est puissant au sein de l'Empire, mais il n'obéit qu'à lui seul.
- Il se moque de nous! Cracha la twileck. Un vaisseau impérial est bien atterrit à Coruscant, mais ceux qui y naviguait sont des réfugiés, leurs têtes est sûrement mise a prix dans tout l'empire.
Magrins remarqua que Privos transpirait légèrement.
- Tuons le, tuons les tout les deux. Cria un bothan.
- Calmez-vous! Ordonna Privos, si j'étais aussi stupide que vous ne le pensez j'aurais au moins amener Arfah pour me défendre et cette histoire se serait terminée en carnage. Mais non je suis à votre merci, tuez moi si vous voulez, mais alors je mourrais en riant car vous aurez été roulez par la propagande de l'empereur, vous les membre du Conseil.
Un silence tendu succéda à sa tirade. Magrins respirait à peine, se demandant à que jeu Privos pouvait bien jouer.
Enfin un des humains parla:
- Tu as du cran Privos, je respect ça, dit nous ce que tu as à dire.
Privos regarda les autres, cherchant un signe d'assentiment, qu'il reçu:
- Bien alors voilà la situation. Le général, dont je ne dévoilerais pas le nom, est à la tête d'un mouvement contre l'Empereur qui commence à prendre de l'ampleur dans l'Empire. Ils cherchent le soutien de la Nouvelle République, un soutien officeux bien sur. J'ai tout de suite pensé au Conseil, passer par les voix normale de la République aurait pris bien trop de temps et la princesse …
- La princesse est trop prise par ses affaires de jedi pour s'occuper de cela. Lança la twileck avec mépris.
- Alors? Demanda privos.
- Alors assied toi et expose nous ton idée en détail. Répondit l'homme qui lui avait demander de parler. Nous trancherons après.
Magrins repris un rythme normal de respiration. Le pire semblait passer, maintenant la seule chose à faire était de paraître convainquant et de suivre Pirvos dans tout ce qu'il dirait dans son énorme coup de bluff.
- Avant de commencer je désirerais rappeler les fondements du Conseil. Vous êtes, nous sommes tous puissants et écoutés au sein de la république. Cependant avec le temps nous avons remarqué qu'elle redevenait aussi lente que l'ancienne, les paperasseries, les réunions avec des milliers de participants qui ne font que défendre leur propre intérêt sans penser à celui de la communauté nous empêchent d'avancer et de réagir quand il le faudrait. La présidente s'est installée dans une relation de politesse inutile avec l'Empire et les grandes causes ont été abandonnées…
- et les jedis prennent de plus en plus de pouvoir, coupa un bothan.
- Oui, répondit Privos. Cependant ce n'est que notre objectif secondaire. Notre premier objectif est la défense de la république, notre deuxième objectif est la destruction de l'Empire…
- Notre troisième objectif est la perte de la présidente et de ses "amis", appuya le même bothan.
Les six participants hochèrent. C'était bien devenu le troisième principe du Conseil. Les jedis avaient fait la perte de l'ancienne république, haït comme ils étaient par tout le monde, ils avaient facilités le ralliement de certaines planète à la cause de l'Empire.
- Aujourd'hui ce n'est pas ce problème-là que je vous propose de traiter, mais bien celui de la destruction de l'Empire, grâce à l'homme que voilà, répliqua Privos en désignant Magrins.
A nouveau les participants hochèrent la tête, la destruction de l'Empire devait passer avant tout.


* * *


Arfah guettait, plongé dans la pénombre des couloirs souterrains de Coruscant. Privos n'avait pas besoin de lui aujourd'hui, il voulait inspirer la confiance aux autres membres du conseil. Alors Arfah attendait. Soudain il se replia sur lui-même près à bondir: il avait entendu quelque chose. Quelqu'un marchait et essayait de se dissimuler, assez efficacement d'ailleurs car Arfah n'entendit plus rien. Puis une ombre surgit près de lui. Arfah empoigna sa vibrolame. Mais il fut stoppé net. Une barr qu'il reconnu immédiatement comme un Bâton Stokhli était placé en travers de son chemin. Un miaulement rocailleux se fit entendre. Arfah se détendit: Rak'Sar, son frère Noghri.
Arfah était un humain mais il avait vécu pendant longtemps avec des Noghris, peu après qu'il eut perdu la faculté de parler. Il se considérait depuis comme un des leur et il leur faisait aveuglément confiance, en particulier à Rak'Sar. Arfah vénérait Privos bien sûr, mais le Colonel traînait trop à prévenir la Présidente de tout ce qui se trament dans l'ombre.
Le Noghri tendit sa main. Arfah fouilla dans ses poches tout en réfléchissant au fait que Rak'Sar les suivaient depuis les appartements de Privos sans qu'ils n'aient rien remarqués. Enfin il trouva ce qu'il cherchait, la feuille de filmplast où il avait dessiner le plan …
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Hagith
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 10:39

Le jeune Jedi lança la Force, mais rien, il était soudainement comme aveuglé, il descendit de son appareil, deux rangs de stormtrooper l’attendaient, fusil au bras
- Super, pensant Jake, voici le comité d’accueil
Mais lorsqu’il posa son pied sur le sol du bâtiment, les deux rangs lui présentèrent les armes comme s’il s’agissait d’une haute personnalité de l’Empire, un petit homme, a l’uniforme verdâtre et a la peau blanche, apparut au bout de la haie d’honneur, un large sourire au lèvres, mais dont le regard trahissait sa nervosité..
- Seigneur Jake Hawk, au nom de l’Empereur je vous souhaite la bienvenue a bord du Captivator, je suis heureux que vous ayez accepté cette…invitation, fit le capitaine en baissant respectueusement la tête.
- Invitation ? répondit sèchement le Jedi, je constate que les rumeurs qui circulent sur les bonnes manières de l’empire sont en dessous de la réalité
- Et bien, balbutia le capitaine, je vous pris d’accepter toutes nos excuses, mais nous n’avions pas d’autres moyens, pour…enfin, ne vous inquiétez pas, nos meilleurs techniciens vont réparer votre vaisseaux et vous pourrez partir sans être inquiété, pourtant je vous demande d’accepter de voir son altesse.
Le Jedi ne répondit pas, il observa l’officier, essayant en vain de sonder son esprit, il était troublé, cette homme devant lui, qui disposait de plus de milles hommes, avait peur, mais peur de quoi ? Il apercu soudainement, derrière l’officier, un autre impérial qui tenait une caisse, une caisse d’ou s’échappé un vide, il comprit enfin, pourquoi la Force, ne lui avait pas été d’un grand secours jusqu'à présent..
- Un Ysalamari ! C’est un présent ? fit le Jedi
- Heu…Vous comprenez chevalier, nous ne pouvons vous laisser, enfin c’est juste pour notre sécurité, mais comme je vous l’ai dit, vous ne risquez absolument rien.
- Bien, puisque l’empereur veut me voir, je le verrais, et puis mes moteurs étant endommagés, je n’ai pas vraiment le choix.
- Excellent, seigneur nous allons vous montrer vos appartements, ou vous pourrez vous reposer, le temps du voyage, puis apercevant le sabre qui pendait à la ceinture du Jedi, pouvez vous me confier votre arme ? Vous n’en aurait pas l’utilité ici
- Non ! Fit le Jedi, je ne m’en sépare jamais, et il posa sa main sur le manche comme pour signifier que personne ne pouvaient le lui enlever
- Je..je comprend fit le capitaine,encore plus blanc qu’à l’habitude, dans ce cas, gardez le, veuillez me suivre seigneur, je vais vous montrer vos appartements.
Le Jedi précédait du capitaine, du lieutenant portant la caisse, et de huit Stormtrooper se dirigèrent alors vers les appartements privés qu’on lui avait réservé .

Cela faisait maintenant plus d’une heure que l’empereur expliquait, minutieusement les nouvelles directives qui désormais, régiraient l’empire, on pouvait lire, l’inquiétude et le mécontentement des officiers de hauts rangs qui se trouvaient dans la salle, en effet, doucement, le discours de l’empereur, mettait à mal, l’influence politique, que la marine impériale, avait su gagner durant toutes ces années, l’empereur expliquait que maintenant plus aucune décisions, de la plus anodine à la plus sérieuse, plus aucune décisions ne serait pris sans son accord, il serait a partir de maintenant, le centre de l’empire, le maître absolu d’une nouvelle ère, il serait ..l’empire …
- Mots pour mots le discours d’investiture de Palpatine, se souvint le moff Disra…
-..Et je compte sur votre déterminations pour rendre, à l’empire sa grandeur passée, dans cette tache, j’ai le plaisir de vous annoncez, que nous avons été rejoint par un allié d’une grande importance…
- Enfin, nous y voilà , se dit le moff Disra pour lui même
- Nous le pensions disparu, mais la Force en a décidait autrement, elle nous l’envoi pour que nous puissions achever l’œuvre de l’empereur Palpatine, fit l’empereur les yeux exorbités, je viens de le nommer Grand Inquisiteur de l’empire, sa tache sera de traquer et de mettre hors d’état de nuire, tout les traîtres qui se cachent dans nos rangs, je vous demande d’accueillir le Seigneur..Dalann …L’empereur fit un geste de la main, pour faire lever la salle, puis la lumière éclaira le coté droit de la scène, et apparut le seigneur Dalann, droit, fière, victorieux, il était devenu, en quelques secondes, un des plus important personnage de cette nouvelle ère.
- Merci maître, fit le seigneur Dalann, je compte sur votre totale coopération, pour assainir les rangs de l’empire, je verrais dans les jours qui viennent certains d’entre vous, si parmi vous, certains on le désir de me voir, je serais heureux de les recevoir….
- Et bien, la chasse au sorcières va pouvoir commencer, pensa Disra, une nouvelle ère, de délation surtout…
- Bien seigneur Dalann, le coupa Hagith, qui ne voulait visiblement pas que Dalann occupe un temps de parole trop important, une dernière chose, j’ai décidé de nommer comme gouverneur de Yaga Minor, le moff ..Disra , lança le Sith en pointant son index sur ce dernier.
- Alors la, il m’a cueilli , pensa Disra, tout en souriant et en exécutant une incroyable révérence vers l’empereur..

Puis tout ce petit monde repartit à bord de leurs vaisseaux, les amiraux regagnèrent leur flotte, les fonctionnaires leur bureaux cossus, tous partirent inquiets, bien sur, beaucoup d’entre eux, n’avaient absolument rien à se reprocher, mais il fallait le prouver, et personne n’était à l’abris d’une dénonciation d’un envieux, l’empereur pouvait être rassuré, il savait que dans les jours qui suivraient, tous allaient mettre de l’ordre dans leur affaires, une nouvelle ère venait de voir le jour, celle de la peur…..
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Jake Hawk
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 10:40

Après avoir demandé à ne pas être dérangé jusqu'à leur arrivée, Jake verrouilla la porte de ses appartements temporaires, et sembla soudain s'affaisser. Il avait réussi à se maîtriser suffisamment devant les Impériaux pour leur faire croire qu'il était en pleine forme. S'ils avaient su qu'il tenait à peine debout, Jake doutait qu'ils se soient montrés aussi polis. Notamment en ce qui concernait le sabre laser.
Jake tituba dans le couloir, et constata qu'ils lui avaient fourni des appartements réservés aux invités de marque. Cette petite mascarade était de plus en plus étrange.
Jake parvint jusqu'à la chambre, et s'écroula sur son lit, en retenant un gémissement. Puis il ferma les yeux, et se concentra. L'homme à l'ysalamiri se trouvait juste derrière la porte d'entrée, coupant tout accès à la Force. Jake ne pouvait même pas se plonger dans une transe Jedi, histoire d'être un peu plus en forme pour l'entrevue avec l'Empereur.
Néanmoins, il imposa à son corps endolori de se détendre, et se força à respirer de manière régulière.
Puis, soudain, une pensée lui traversa l'esprit, réduisant à néant tous ses efforts pour apaiser son corps et son esprit.
Maintenant qu'il était coupé de la Force, il était également coupé de l'infime voix qui l'appelait en permanence. Elle ne le sentirait plus, et croirait qu'il était... mort.
Jake serra les dents. Il devait faire quelque chose...
Le champ d'action des ysalamiri ne dépassait pas quelques dizaines de mètres, pour les plus puissants d'entre eux. Peut-être, si ses appartements étaient suffisamment spacieux...
Il sortit de la chambre, et emprunta le couloir, en s'éloignant de la porte d'entrée. Il suivit l'allée jusqu'au bout, puis tourna dans un coude. Il arriva dans une salle de bains. La Force ne se manifestait toujours pas. Croisant les doigts, il entra dans la baignoire, qui était contre le mur du fond. Et, à son grand soulagement, il sentit qu'il était sorti de justesse du périmètre anti-Force de l'ysalamiri.
La petite voix était de retour, encore plus inquiète. Jake s'empressa d'envoyer de nouveaux messages rassurants. En vain.
Il s'allongea dans la baignoire, et se concentra pour entrer en transe thérapeutique. Elle ne le soignerait pas entièrement, mais lui permettrait au moins de se tenir droit lorsqu'on le mènerait devant l'Empereur.
Avant de sombrer dans l'inconscience réconfortante de la transe, il eut un léger sourire en pensant à la tête des Impériaux quand, une fois le vaisseau arrivé à destination, ils le trouveraient allongé dans la baignoire au lieu du lit... Il prétendrait avoir confondu les pièces à cause du manque d'originalité des installations impériales. Cette plaisanterie le fit rire doucement, puis il s'abandonna à la Force.
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Thyrs
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 12:18

Le petit groupe avançait prudemment dans la pénombre, se cachant dans les fourrés, derrière les buissons ou les arbres. Ils arrivèrent juste derrière un gros rocher, en amont d’une gigantesque falaise. De là on pouvait apercevoir une énorme forteresse, à même la roche. Juste dessous se trouvait une immense pente verticale. Personne ne pouvait monter à main nu cette pente, pas même Thyrs. Il aurait fallu un équipement spécial et très perfectionné pour y arriver.

__ Ici ce sera parfait, dit Gelerion. Nous avons une belle vue et nous sommes hors de portée de leur champ. Cependant n’utilisez pas la Force où vous serez tout de suite repérés. Prenez plutôt vos comlinks pour discuter, mais ne les utilisez qu’en absolue nécessité. Nous ne devons absolument pas nous faire repérer avant d’être entrés dans la forteresse de Tenel K.

Les Sœurs de la Nuit branchèrent leur comlink puis les testèrent juste avant que Gelerion ne reprenne.

__ Je récapitule le plan. Une fois à l’intérieur nous nous séparons en deux groupes. Delonel, Denelyma et Monyla, vous vous chargerez des défenses extérieures. Saletazh, Thyrs et moi nous nous occuperons des gardes d’élite. Notre but et la prise de cette forteresse pour inciter Tenel K à revenir. Inutile de vous préciser de faire attention.
Les sorcières acquiescèrent en commun puis Gelerion parla dans son comlink.

__ Nous sommes en position
__ Bien reçu, fit une voix féminine quoique légèrement modifiée par le haut parleur. Nous lançons l’attaque dans 3…2…1

Aussitôt le ciel s’assombrit. De violents orages éclatèrent et des tornades firent leur apparition. Les vents soufflaient fort, déracinant les quelques arbres en contrebas. Peu après le commando entendit les Sœurs de la Nuit entrer en action. Une multitude de petits points lumineux rouges se dressaient tout en bas de la vallée. Quelques instants plus tard on pouvait voir en face de petits points bleu, verts, jaunes ou oranges se précipiter vers les Sœurs de la Nuit. Les Sorcières de la Montagne Chantante étaient accompagné de rancors de plus de dix mètres de hauteur, et totalement apprivoisés. Le combat serait rude en bas, ils ne devaient pas échouer dans leur mission.

__ Allons-y, dit Gelerion tandis qu’elle se précipitait vers la forteresse.

Tout le monde se mit en mouvement, ne se souciant plus du combat ayant lieu en contrebas. Après une course effrénée, le groupe fut stoppé par un large fossé séparant la forteresse de l’endroit où ils se trouvaient.

__ Il va falloir sauter dit une sorcière ayant le visage pourri par le Côté Obscur, des dizaines de veines éclatées et les yeux violets à cause des vaisseaux sanguins explosés.

Sans attendre de réponse elle se jeta dans le vide et s’accrocha, tel un arachnoïde, à la paroi lisse comme du savon. Les autres suivirent. Gelerion s’approcha de Thyrs.

__ Accroche toi à moi, dit-elle, il est très dur de s’accrocher à ces pierres. Tu risques de tomber.
__ Peuh, répliqua le Jedi Noir, je n’ai pas besoin de ton aide.
__ Comme tu veux dit la jeune sorcière amusé par cette confiance en soi.

A son tour elle sauta sur la paroi et s’accrocha comme si de rien était. Le petit groupe grimpa prudemment puis s’arrêta pour attendre Thyrs. Celui-ci examina la distance, puis, grâce à la Force, fit un bond prodigieux au milieu des jeunes femmes. N’ayant pas d’entraînement particulier pour l’escalade et comptant plus sur sa puissance que sur la Force, il frappa sur le mur à son arrivée. Ses poings s’encrèrent dans le mur vertical. Puis se fut au tour de ses genoux, il les jeta contre la paroi pour faire un trou. Méthode peu ordinaire mais néanmoins très efficace. Les Sœurs de la Nuit grimpèrent d’une manière très féline vers la forteresse tandis que le Jedi Noir explosait le mur a chaque mouvement. Heureusement pour lui, le bruit du tonnerre couvrait celui de la pierre qui se morcelait.


Peu de temps après, le commando arriva tout en haut de la falaise, a porté des murs de la forteresse. Dans un commun accords, le groupe 2, composé de Delonel, Denelyma et Monyla, grimpa sur la muraille et neutralisa furtivement la sentinelle. Le groupe 1 suivi juste après. Les sorcières et le Jedi Noir s’accroupirent pour les dernières indications.

__ C’est ici qu’on se sépare, fit Gelerion. Groupe 2, vous allez vous occuper des défenses, il faut tout faire pour aider nos sœurs qui se battent en bas. Nous, nous exterminerons toute résistance à l’intérieur.
__ Bien reçu, firent-elles tous en cœur.
__ Bon courage mes sœurs

Sur ce, les groupes se divisèrent. Les unes partirent vers les tourelles tandis que les autres se précipitèrent vers l’intérieur de la forteresse.

Les couloirs étaient joliment décorés, tout était très beau mais Thyrs savait qu’il ne fallait pas se fier aux apparences, elles étaient souvent trompeuses. Il observa les gestes de Gelerion. Elle avait une attitude très militaire, elle se déplaçait furtivement. Elle avait beau paraître jeune, c’était pour sur une redoutable guerrière. Le Jedi Noir avait pu lire la haine dans ses yeux. Elle détestait ces sorcières du clan de la Montagne Chantante, pour une obscure raison que Thyrs n’avais pas envie de savoir, elle serait un atout précieux et c’était ce qui lui importait, même si il détestait accomplir ses tâches avec quelqu’un, il jugeait un partenaire comme un poids, quelqu’un qui le ralentissait, mais cette femme n’était pas de cette race. Il se souvint tout d’un coup ce que lui avait dit l’Empereur : « Vous êtes de la race des vainqueurs » . Il avait trouvé lui aussi, quelqu’un qui était de cette race.
Elle s’arrêta tout d’un coup, la main en l’air pour faire signe de stopper. Mécaniquement le groupe se mit à l’abri derrière un recoin du couloir. Un groupe de guerrières passa à quelques mètres d’eux sans s’apercevoir de leur présence. La main de l’assassin tremblait, inconsciemment il prit son sabre laser et se positionna derrière la garde. Il alluma son arme, le bourdonnement caractéristique se fit entendre et les guerrières se retournèrent aussitôt. La forme qu’elles virent les firent reculer d’un pas, puis, prenant leur courage à deux mains elle se jetèrent sur lui, lances à la main.
Le combat fut bref et sans intérêt. Les cadavres des guerrières jonchaient le sol et Thyrs n’avait pas pu savourer ce combat. Il y en avait bien une qui avait caché son jeu et lui avait tiré dessus avec son blaster par derrière, mais par réflexe, le Jedi Noir avait placé sa lame dans son dos pour parer le tir… qui fut renvoyé en pleine tête de la chef.

__ Si c’est là toute résistance qu’elles ont a offrir on ne va pas beaucoup s’amuser… dit l’assassin contemplant son travail.
__ Ca devrait se compliquer plus tard je pense, nous sommes dans une zone peu protégée, et ces sorcières sont parmi les plus faibles, les plus jeunes, répondit Gelerion.
__ J’espère que tu dis vrai, je m’ennuie… Et si tu m'as menti, je te tue…

Ignorant la menace, le groupe 1 repartit aussitôt. Ils rencontrèrent de temps en temps quelques patrouilles, que Thyrs se fit un plaisir de massacrer, mais rien de bien méchant. Ils arrivèrent dans un grand jardin, un magnifique jardin fleuri de toutes parts. Cela aurait pu être un endroit idyllique si le commando n’avait pas la sensation d’être observé. Constatation véridique puisque quelques secondes plus tard un grognement sourd se fit entendre. Le sol se mit à trembler, de plus en plus rapidement… Quelque chose courait vers eux, quelque chose d’énorme, de terrifiant… et de puissant.

__ Ecartez vous ! hurla Gelerion juste à temps pour éviter un énorme monstre s’écrasant sur le sol, explosant le jardin sous ses pattes.

La bête était immense, plus de dix mètres de haut. Sa peau était d’un vert olive totalement impénétrable aux tirs de blaster, un sabre laser ne lui ferait pas beaucoup de dégâts non plus. Deux grands bras s’agitaient dans tous les sens et la bête hurlait, montrant une dentition puissante. Sur le haut de son crâne était perchée une femme. Son visage était fin mais très cruel, elle avait un air sérieux et au bout de ses bras étaient enroulés de grosses chaînes qui passaient autour du cou du rancor.

__ Qui êtes vous ? demanda-t-elle sèchement.
__ Je suis Gelerion, fille de Gethzerion, répondit la jeune sorcière.
__ Ge… Gelerion ? s’étonna la femme sur le rancor. Une Sœur de la Nuit… Comment avez vous franchi les murs de la forteresse ? Bah !!! Peu importe, maintenant que vous êtes ici vous allez mourir.
__ A qui ai je l’honneur ? dit Gelerion sans se soucier de la menace de la cavalière.
__ Oh ! C’est vrai.. répondit la femme sur un ton ironique. Je suis Denezath, Cinquième de la garde personnelle de Tenel K. J’assure la sécurité de sa forteresse en son absence, vous comprenez donc que je ne peux vous laisser sortir d’ici vivant.
__ Nous ne sommes pas si faciles à tuer, expliqua Gelerion en haussant les épaules.
__ Vous ne croyez quand même pas que vous viendrez à bout de cette jolie bestiole ? Rigola Denezath.
__ J’en fais mon affaire, fit Thyrs.
__ Tiens donc ? L’homme se joint à la conversation ? Tu comptes te charger seul de Krakomar ? Tu es soit fou, soit inconscient. Saches que le Grand Skywalker lui même en a eu peur.
__ Skywalker ? S’étonna Thyrs. Lâchez moi avec ce type, je ne le connais même pas.
__ Comment ? S’écria Denezath, tu ne connais pas Luke Skywalker ?
__ Je ne m’intéresse pas aux faibles, bats toi et qu’on en finisse, je n’ai pas de temps à perdre avec toi.
__ Très bien ! Comme tu voudras, souffla Denezath.

Le rancor se jeta sur Thyrs et balaya le sol avec ses griffes. D’un bond sur le côté, Thyrs évita l’attaque… ce qui ne fut pas le cas de Saletazh qui fut fauchée par le rancor. Son corps fut propulsé contre un pilier, tandis que sa tête, découpée par les griffes, s’envolait par delà les murailles.
Le spectacle eut l’air de réjouir Denezath, ainsi que Thyrs. Gelerion, elle, était perturbée par cette cruauté. Elle commençait à éprouver de la peur. Elle fut soudain projetée dans les allées adjacentes au jardin. Elle entendit un vague « Reste là, je m’occupe de tout » avant de voir Thyrs se jeter dans la « gueule » du rancor.
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Hagith
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 12:20

Le Palpatine 1 était un des tout derniers vaisseaux à croiser encore aux alentours de Yaga Minor, Hagith, confortablement installé dans son fauteuil écoutait, avec attention, le compte rendu de l’Amiral Covert, qui avait le grand honneur de commander le vaisseau de l’empereur.

- Quoi d’autre ? Amiral, fit l’empereur fatigué
- Nous avons reçu un message du capitaine Claers, le …colis a bien été réceptionné, tout se passe comme prévu
- Excellent, avertissez Claers qu’il y à toute fois un petit changement, je recevrais, le..hum…colis en mon palais de Bastion et non sur Yaga Minor comme initialement prévu
- Comme vous voudrez votre altesse, répondit l’officier, et en ce qui concerne, Magrins ?
- Ah oui, le traître, envoyez ce message à destination de Coruscant, pour la présidente de la nouvelle république :

Madame la présidente,
j’ai appris avec stupéfaction et étonnement, que votre grandeur avait donné asile à un officier supérieur impérial, cette homme est soupçonné de haute trahison et d’être l’instigateur des attentats terroristes commis à notre encontre, il est également soupçonné de meurtre sur les personnes du général Kither et du Directeur Kith, je compte sur toute votre sagesse, Madame, pour que vous reconsidériez votre position vis a vis de cette homme, je vous demande de nous le livrer dans les meilleurs délais, pour le moment il s’agit de l’interroger simplement, s’il s’avère qu’il est mêlé aux crimes sus nommés, je peux vous garantir, votre altesse, qu’il aura droit a un procès équitable, et que nous lui donnerons tout les moyens nécessaire de se défendre, il serait dommage que la bonne entente entre nos deux systèmes, souffrent par la faute d’un seul homme, croyant en votre bonne volonté de maintenir des relations diplomatiques voir amicales, entre l’empire et la nouvelle république, je suis certain que vous prendrez la meilleur des décisions.
Veuillez recevoir, madame la présidente, la marque de tout notre respect.
Son altesse Impériale Hagith
- Bien votre altesse, nous transmettons de suite
- Ordonnez que le Palpatine 1 et son escorte fasse route maintenant pour Bastion et…
Un des dizaine de témoins lumineux qui ornait le grand bureau d’Hagith se mis soudainement à clignoter
- J’ai un appel de la plus haute importance, veuillez me laisser Amiral
L’Amiral salua le souverain puis parti en direction du poste de commandement, exécuter les ordres de l’empereur. Quand il fut enfin seul, l’empereur actionna une commande et la représentation holographique d’un homme encapuchonné apparut.
- Oui ? fit Hagith
- Mes respects votre glorificence, j’ai de bonnes nouvelles, le projet TTD a débuté, le sujet a bien trouvé sa route.
- Parfait, êtes vous sur que le gros Hutt ne se doute de rien ?
- Parfaitement sur, votre merveille, nous avons brouillé toutes les pistes, passant d’intermédiaire en intermédiaire, il ne peut absolument pas se douter que l’empire et derrière moi.
- Vous avez fait de l’excellent travail, restez en contact et ne quittez pas Coruscant, j’aurai certainement besoin de vous prochainement.
- Mon infâme personne est à la disposition de votre magnificence, répondit l’homme en courbant l’échine …..

Dans un gigantesque halo blanc, le super destroyer stellaire et son escorte disparurent au fin fond des ténèbres de l’espace …..

Récemment revenu de la super réunion, le général Baden n’en pouvait plus de rager, il était depuis la mort du directeur Kith, le chef par intérim de l’Ubiqtorat, et il pensait, logiquement, que bientôt ce poste lui reviendrais de droit , hélas, le discours de l’empereur avait été limpide, et sans équivoque, il voulait, on ne sait pour quelle raison, diminuer le nombre de militaires à des postes important et augmenter le nombre de civiles, quel ingrat pensait Baden, et dire que c’était les militaires de l’Ubiqtorat et du bureau de Rectification qui l’avaient hissé sur le trône, quel injustice, il en était à cette réflexion quand son adjoint, le commandant Retors, vint le sortir de ses pensés.

-Pardonnez moi, général, nous venons de décoder un message de l’un de nos agents qui se trouve sur Naboo
- Que voulez vous que cela me fasse, Retors, envoyez le au bureau de vérification, si je devais m’occuper des milliers de messages que nous recevons tout les jours, je …
- Excuser moi, monsieur, mais il s’agit de la surveillance du jedi Atthis, Obi Atthis, vous aviez demandé d’être informé immédiatement lorsque nous…
- Oui Commandant, c’est exact, le coupa Baden agacé, alors ?
-Le problème, général, c’est que le message n’a pu être que partiellement transcodé, notre agent semble avoir des problèmes d’émission, de plus il est depuis plusieurs jours injoignable
- C’est gênant commandant, très gênant, qu’avons nous ?
- D’après ce que nous avons pu transcrire, le collègue de notre agent, a été massacré par le jedi
- Massacré ? fit le général en levant un sourcil, depuis quand les jedi massacrent leur adversaires ? Intéressant, très intéressant.
- Dois je transmettre ces informations au bureau de vérification, monsieur ?
- Non, répondit Baden un sourire aux lèvres, si je pouvais en savoir plus, et rapporter moi même les informations à l’empereur, je suis sur que je reviendrais dans ces bonnes grâces, il semblait très impatient de retrouver ce jedi.
- Effectivement général, vos ordres ? répondit mécaniquement Retors
- Faite préparer une navette banalisée, je vais moi même retrouver notre agents et le ramener sur Bastion, devant son altesse.
- Cela peut être dangereux, monsieur, êtes vous sur ? Ne préférez vous pas que nous envoyions des agents ? Répondit Retors
- Il faut savoir prendre des risques, mon bon Retors, répondit joyeusement le général, et cela me rappellera le temps ou j’étais sur le terrain.
- Comme vous voudrez, monsieur, fit Retors en sortant du bureau.

Depuis que Jake Hawk avait les pieds dans son vaisseau, le capitaine Claers était sur les nerfs, il marchait de long en large le long du pont, regardant sans cesse le grand panneau qui affichait le temps restant pour arriver sur Bastion, alors qu’il était perdu dans on ne sait quelle pensé, l’alarme qui indiquait la sortie imminente de l’hyperespace retentit.
- Le système de Bastion et en vu, capitaine, cria l’officier navigateur.
- Bien, allez quérir le …jedi ..et amenez le ici

Après de longue seconde, qui lui parut des heures, le sergent Viles revint affolé
- Capitaine, capitaine, s’époumona ce dernier, le jedi, il n’est pas dans ses appartements
-Comment ? Hurla Claers, dont le visage était maintenant plus vert que son uniforme, c’est impossible..
Le capitaine suivi de quelques soldats attachés à la sécurité du bâtiment se précipitèrent dans les appartements du jedi, il ne put que constater qu’en effet, ces derniers étaient vide.
- Avez vous quitté votre poste ?, postillonna le capitaine fou de rage.
- Négatif monsieur, répondit le planton qui tenait toujours la caisse, en se raidissant.
- Monsieur, il est là, endormie dans la baignoire de son cabinet de toilette.
- On réglera cela plus tard, cracha Claers, en regardant le pauvre planton raide comme un piquet.

Le bruit avait fini par réveiller le jedi, celui ci s’étira et regarda avec étonnement tout ce monde qui le regardait avec soulagement
- Je peux vous dire, capitaine, que vos couchettes sont les plus inconfortable que j’ai jamais essayé, fit le jedi le plus sérieusement du monde.
- Sauf votre respect, seigneur Hawk, vous vous êtes assoupi dans ..la…baignoire, articula difficilement Claers
- Ah ? il faut bien avouer, capitaine, et sans vouloir vous vexer, que le mobilier et tellement sobre et peu diversifié, qu’il y a là matière à confusion, répondit le jedi amusé
- Heu…certainement, seigneur, répondit Claers, ne relevant même pas, le ton amusé du jedi, nous sommes arrivé à Bastion, oui son altesse impériale à préféré vous recevoir en son palais, dans notre capitale, j’ose espérer que cela ne vous contrarie nullement, seigneur ?
- Nullement, capitaine, espérons que le mobilier du palais, soit plus varié que celui de votre vaisseau, fit Jake en lançant un petit clin d’œil.
- Cela va de soit, seigneur, répondit sérieusement le capitaine, votre vaisseau sera débarqué sur l’astroport de Bastion, à votre disposition, maintenant, seigneur Hawk, si vous voulez bien me suivre, l’empereur est impatient de faire votre connaissance.
- Et bien ne le faisons pas attendre, répondit le jedi et se redressant, j’ai hâte de savoir pourquoi il voulait absolument me rencontrer…………

Le Grand Amiral Helios avait beaucoup de mal à garder son sang froid, cela faisait plusieurs heures que le seigneur Seth Dengan le questionnait sans relâche.
- Je suis las de vous répéter la même chose, Dengan, je n’ai rien a voir avec une quelconque organisation terroriste, et vous le savez très bien, alors épargnez moi votre présence et retournait auprès de votre maître.
- Ne me mettez pas à bout, amiral Helios, je peux d’un claquement de doigt vous envoyer en enfer.
- Vos pouvoirs de sorcier me laisse froid, Dengan, et je suis certain que l’empereur vous a donné l’ordre d’être le plus diplomate possible avec moi, son altesse est loin d’être un imbécile, et il sait que je peux encore être utile, je suis aimé du peuple, je suis un héros, je suis le dernier grand amiral de ce qui reste de l’empire, je suis..
- Un traître ! le coupa le sith en serrant les dents, un impérial d’un autre temps, l’empire a évolué, mais vous n’avez pas su évoluer avec lui, tout ceux de votre espèces seront un jour évincés.
- Pensez vous, répondit calmement Helios, sa majesté aura toujours besoin d’icône comme moi, ce que je suis n’est pas important, mais c’est justement ce que j’ai été qui l’est, vous avez encore beaucoup de choses à apprendre, j’ai beau être prisonnier dans ma propre maison, j’entend parfois des conversations bien intéressante par ces messieurs de l’Ubiqtorat, et je me suis laissé dire, que vous n’étiez plus dans les bonnes grâces de l’empereur, le seigneur Dalann par contre est…
- C’est un tissus de mensonges, son altesse à gardé toute sa confiance envers moi, et ce n’est pas ce seigneur qui resurgit de on ne sait ou qui va mettre en péril ma position.
- Alors pourquoi avez vous été évincé de la réunion ? Pourquoi à l’heure ou nous parlons, l’empereur est repartie sur Bastion, avec le seigneur Dalann et…sans …VOUS !
- Vous essayez de m’embrouiller, mais cela ne marche pas, vouas allez apprendre a vos dépends qu’on ne se moque pas ainsi d’un Sith, Helios…………


Le Jedi Jake Hawk fut écrasé par le gigantisme de l’édifice, le palais impérial, bien que moins grand que celui que Palpatine avait érigé sur Coruscant, semblait toucher le ciel, devant les gigantesques portes se trouvé une statue d’une trentaine de mètre représentent l’empereur levant le bras droit et tenant dans la main une dague d’un aspect bizarre, la tête de la statue était lever vers le ciel, ainsi tout vaisseau atterrissant sur la planète croisait le regard bienfaisant du maître de la planète, devant la sculpture se trouvait, une représentation en platine du symbole impérial, le palais était lui même entouré d’une luxuriante végétations composé d’espèces végétales venus des quatre coins de la galaxie. Le jedi et son escorte arrivèrent aux portes du palais, un petit homme, à l’aspect austère et coincé attendait patiemment le groupe, lorsque celui ci fut a bonne distance, il s’avança vers le groupe et d’un ton hautain s’adresse à Jake
- Vous êtes le jedi, Jake Hawk, je présume, fit l’homme en esquissant une grimace
- Oui c’est bien moi, répondit le jedi en regardant son interlocuteur dans les yeux
- Bien, messieurs, vous pouvez nous laisser, fit l’homme à l’escorte, je suis Feld Argan, l’intendant du palais de son altesse impériale, en son nom, je vous souhaite la bienvenue su en notre ville de Bastion, capitale de l’empire, je dois vous prévenir, chevalier jedi, a chaque fois que Feld prononcé le mot jedi, il ne pouvait s’empêcher d’esquisser une grimace, que le protocole impérial est très stricte, vous ne pouvez parler a son altesse, sans que celle ci vous y invite, plus d’autre petites choses que je vous expliquerez en chemin.
- Très bien, voyons les autres petites choses, répondit Jake, que le ton de son interlocuteur amusé, plus qu’il ne l’énervé.

Les deux hommes disparurent dans la bouche béante du palais, les portes,dans un effroyable bruit,se refermèrent , telles des mâchoires acérées ……….
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 4 Icon_minitimeMer 10 Sep - 12:21

Le combat était rude, et assez inégal. Le Jedi Noir avait déjà cassé un sabre en tentant de percer la peau de Krakomar et après plusieurs dizaines de minutes de combat il prit une grande résolution.

__ Bon, je me suis bien amusé mais il est temps d’en finir, dit-il.

Il sortit de sous sa bure un autre petit cylindre et l’alluma. La lame turquoise apparut dans un vrombissement effrayant. A chaque mouvement, il semblait à la sorcière qu’une nuée d’insectes en colère passait. Thyrs semblait avoir du mal a contrôler son arme, comme si elle avait une volonté propre, comme si elle recherchait une chaleur, une peau à découper. « Cette arme a trouvé le bon propriétaire » pensa-t-elle.
L’assassin porta l’arme à la verticale, juste devant son visage, il pouvait sentir la puissance de la lame augmenter au fur et à mesure qu’il l’approchait de lui. Sa lumière vive éclairait les dents blanches du Jedi Noir quand il souriait et ses yeux, habituellement tout noir, semblaient briller d’une excitation encore jamais vue jusque là.
Sans un mot il se jeta sur le rancor. D’un bond il sauta jusqu’à la tête du monstre et lui assena un grand coup. Du moins essaya car Krakomar para le coup en plaçant ses mains devant son visage. Thyrs retomba sur ses pieds, un peu étonné du réflexe de la bestiole. Mais son attaque n’avait pas été vaine puisque juste à côté de lui fumait une énorme griffe. Le rancor hurla de douleur mais l’assassin ne se laissa pas impressionner. Il retenta son attaque qui porta ses fruits. La lame se planta dans l’œil orange du monstre qui s’affola. Denezath perdit l’équilibre et tomba dans un petit bosquet. Krakomar s’agitait dans tous les sens mais Thyrs lui sauta sur le crâne et le martela de coups de sabre avec une puissance incroyable. Pendant plusieurs minutes il lui assena des coups, tentant de percer la carapace. Le rancor ne pouvait pas attraper son parasite et, pour s’en débarrasser, il se jetait violemment contre les murs et autres colonnes qui s’effondraient sous le choc. Mais le Jedi Noir tenait bon et continuait ses attaques. Sa lame semblait se réjouir de la violence de son maître, et ce dernier prenait plaisir à faire souffrir la bête. Mais la peau du rancor était solide et le sabre laser ne parvenait pas à là percer. Soudain, il se mit debout, comme pour chercher une idée, puis, dans un moment de lucidité dans sa folie aveuglante, il se jeta d’un bond sur le mur d’à côté. Au dernier moment il se redressa et, grâce à la Force, il lança une poussée qui le renvoya vers le rancor. Le sabre vers le haut, il passa juste sous la gorge du monstre et la lui entailla. Le monstre leva la tête et porta ses griffes à sa blessure. Thyrs en profita pour se servir du pilier contigu comme d’un tremplin pour se remettre sur le crâne du rancor. La colonne s’effondra avec la pression et Thyrs, d’un rapide mouvement de main, mit son sabre dans la mâchoire du rancor et lui transperça le palais. La lame s’arrêta à quelques centimètres du visage de l’assassin. Le tableau était impressionnant. Le rancor était debout, les griffes sous sa gorge, la tête relevée, un Jedi Noir sur le crâne et un sabre laser turquoise lui traversant la gueule.

Gelerion n’en croyait pas ses yeux, Thyrs avait à lui seul vaincu un rancor du Clan de la Montagne Chantante. Mais le combat n’était pas fini, Denezath était sortit du bosquet où elle avait été projetée. Des larmes coulaient sur ses joues. Elle avait une immense lance dans la main.

__ Vous avez tué Krakomar, vous allez me le payer, hurla-t-elle avant de se jeter sur Thyrs.

Son combat contre le rancor l’avait beaucoup affaibli, malgré les apparences il n’en était pas ressortit indemne. Il se releva péniblement et vit fondre sur lui Denezath. Il voulu se mettre en garde mais avant même que la sorcière ne fut à portée, une gerbe de sang lui aspergea la figure. La gardienne s’écroula par terre, le cœur transpercé, révélant Gelerion juste derrière, lance en main.

__ Suis moi, dit-elle comme si rien ne s’était passé. Nous avons perdu suffisamment de temps ici.

Thyrs acquiesça et la suivi. Ils arrivèrent dans une grande pièce au milieu de laquelle ses sœurs se battaient. Le deuxième groupe avait survécu mais était en mauvaise posture. Sans attendre, Gelerion et Thyrs se jetèrent dans la mêlée. Un combat pas très compliqué à cinq contre six.

__ Tiens donc, voici de nouveaux invités, dit une sorcière. Je suis Denez, de la Garde Royale, et voici mes sœurs, Lumilya, Lalima, Delyn, Milorel et Salinat. Nous sommes les gardiennes de la Souveraine. Je vous préviens tout de suite, vous n’irez pas plus loin, vous n’êtes pas assez forts.
__ Encore la même rengaine répliqua Gelerion. Vous ne changez donc jamais ? D’abord Denezath, puis vous…
__ Denezath ? Vous avez rencontré ma sœur ? s’étonna Denez. Où est-elle ?
__ Morte, dit Thyrs avec satisfaction. Je l’ai tuée il y a à peine cinq minutes.
__ Morte ? Non !! C’est impossible, Denezath était une des meilleures, comment des minables comme vous ont pu la tuer ? Vous mentez !
__ C’est pourtant la vérité. Mais peu importe, battons nous et qu’on en finisse.

Les combattants se mirent en garde. Onze vibro-lances se reflétaient dans la lumière du soleil qui inondait faiblement la pièce, les orages empêchant les rayons de réchauffer le hall. Le Jedi Noir s’était même prêté au jeu, saisissant une vibro-lance sur un des cadavres et la faisant tournoyer avec grande joie. Tous se jetèrent les uns sur les autres. Thyrs frappait, paraît, évitait, sautait, attaquait tandis que ses adversaires répondaient symétriquement à ses attaques. La dénommée Milorel alimenta son attaque avec une poussée de Force, Thyrs para avec sa lance, encore peu habitué à la manier, mais fut projeté à cause de la poussée. Il se retrouva perché sur une poutrelle, avec une guerrière de chaque côté. Il saisi de justesse une nouvelle lance grâce à la Force pour pouvoir sa battre sur deux fronts à la fois. Il en profita quand même pour observer le combat en contrebas. Il semblait tourner en faveur des Sœurs de la Nuit car déjà une des guerrières royales était tombée. Il se re-concentra sur son combat au moment où une vibro-lame lui transperça les côtes. L’assassin perdit l’équilibre et s’écroula sur le sol… du moins en apparence car, d’une poussée de Force, il se projeta à nouveau sur la passerelle. Il se retrouva en suspension au-dessus de ses adversaires et retomba, lances croisées, vers le sol, découpant au passage le crâne des jeunes guerrières.
Dans une parfaite synchronisation le combat était terminé pour tous les membres du groupe.

__ Bien… Je crois que nous en avons fini, nous pouvons partir, dit Denelyma.
__ Un instant !! se fit entendre une voix adolescente mais parfaitement mature. Le commando se retourna et vit une jeune fille d’une quinzaine d’années qui leur faisait face. Elle avait des cheveux bruns un peu ondulants qui lui tombaient bas dans le dos et une petite gemme turquoise en pendentif portée sur le front.
Je suis Alya Djo, fille de Teneniel et sœur de Tenel K Djo. Partez d’ici immédiatement où vous le regretterez. Elle avait les mêmes yeux, le même regard métallique que son ainée.. et la même arrogance.
__ La… La sœur de Tenel K ? bafouilla Thyrs.

Alya chanta une incantation et Thyrs sentit un courant d’air le frôler. Les pierres commencèrent à voleter et l’adolescente soutint le regard du tueur. Thyrs sentit son sang bouillir et tout excité, il voulu se jeter sur la jeune fille. Qui se prépara.
Faute de la grande soeur, il se contenterait de la cadette pour le moment. Mais avant qu’il n’ait pu s’élancer, un étau, non une main, le retint. Gelerion examinait l’adolescente avec curiosité.

__ Emmenez là, dit-elle. Aussitôt quatre sœurs de la nuit lancèrent des sorts qui emprisonnèrent la jeune fille.
__Elle pourra nous servir pour attirer Tenel K dans un piège, s’adressa t’elle à Thyrs, Surtout ne la touche pas, elle est d’une importance capitale. Grâce a elle tu es sur que la frangine ne va plus tarder. Surtout pour la sauver.
Nous rentrons, mes sœurs, cria-t-elle.


******

Cela faisait déjà deux jours, deux jours qu’il baignait dans le bacta pour soigner ses blessures. Si il avait tant souffert contre ces maudites sorcières, qu’en serait-il contre Tenel K ? Mais il avait eu le temps de récupérer, et il était fin prêt pour elle.
Lorsque les droid-medecins le sortirent de la cuve, il se sentait puissamment bien. Il s’habilla et prit grand soin d’attacher ses sabres laser à des places stratégiques. Le fruit de son entraînement à Coruscant allait bientôt entièrement lui servir. Grâce à la cassette volée chez l’Empereur, il avait analysé les mouvements que Tenel K avait utilisé contre ce dernier. Et même s’il ne la connaissait pas par cœur, il saurait lui faire face sans problème. Il savait qu’il sortirait vainqueur de leur duel.
Une fois prêt, il se dirigea vers les cellules. Lorsqu’il y arriva il aperçu plusieurs membres important du Clan des Sœurs de la Nuit autour de la jeune Alya.
Gelerion s’approcha de Thyrs, sourire aux lèvres et l’emmena à part.
__ Que font-elle ? Demanda le Jedi Noir.
__ Elles envoient un message a Tenel K pour lui dire que nous détenons sa petite sœur. Cela va la rendre folle de rage et l’affoler. Nous serons ainsi en mesure de fixer un lieu de rendez-vous où tu pourras te rendre toi-même.
__ Comment faire pour lui parler ?
__ Lui parler ? Et bien va au milieu du cercle et pense très fort au message que tu veux lui faire passer. Tu n’es pas de Dathomir, la connexion sera très difficile mais tu peux y arriver.
Thyrs se plaça au milieu du groupe et sonda la Force. Il sentit une vibration particulière, une vibration qu’il avait déjà ressentie sur Yaga Minor. Il s’accrocha aussitôt à cette fréquence et envoya son message.

« Tenel K, pensa-t-il, je sais que tu me connais. J’ai tué celles de ton clan, j’ai tué ton peuple et je tuerais ta petite sœur si tu ne me rejoins pas au plus vite…tu as 72 heures maximum…. Je te laisse en terrain connu, dans ta forteresse.. profite de cet avantage. J’y serais avec ta sœur.. charmante et douce Alya. Elle a le sang chaud, tout comme toi, et ce sera une grande guerrière, si elle survit… Soixante douze heures, Sorcière, dans ta forteresse, seule, n’oublies pas… Alya compte sur toi… »

Avant d’attendre toute réponse, il arrêta la liaison. Il lui restait trois nuits à attendre encore, mais bientôt il pourrait se battre contre cette maudite sorcière.
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