The Wroshyr Sap Forum sur l'univers Star Wars - principalement du JdR |
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+5Thyrs Hagith Darkan Léia Skywalker Jake Hawk 9 participants | |
Auteur | Message |
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Léia Skywalker Stormtrooper enthousiaste
Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 09/09/2008
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 13:50 | |
| Une fois qu'elle eut fini de composer sa réponse pour Orhan, Léia sentit un poids disparaître de ses épaules. Il y avait malgré tout des choses qui se déroulaient correctement dans cette galaxie!
La porte s'ouvrit. Un agent républicain entra. - Mes respect Madame la Présidente! Léia lui répondit avec bienveillance. Le nouvel aspect du plus précieux agent de la République l'amusait.: il ressemblait désormais à un quarantenaire un peu enveloppé. - Mes respects Rilke. Comment s'est déroulée la mission? - De façon intéressante… et imprévue. - Racontez-moi! - Il s'est très bien débrouillé. Il a un talent tout à fait remarquable. J'ai eu beaucoup de mal a suivre dans la foule, surtout avec cet embonpoint! Je l'ai même perdu de vue avant qu'il n'atteigne le Barbare. - Vous pensez donc qu'il pourra devenir un bon élément? - Cela ne fais aucun doute vu qu'il a su garder la tête froide en prenant un dîner aux chandelles face à un Tof de deux mètres . Le petit en a dans le ventre et dans la tête. - Parfait! Lorsqu'il sera intégré à votre service, j'aimerais que vous le preniez en charge, pendant quelque jours histoire de lui donner les bases. - J'en serais ravi. - Bien maintenant j'ai une autre mission a vous confier... | |
| | | Tenel K Vétéran aigri
Nombre de messages : 40 Localisation : Dathomir Date d'inscription : 08/09/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:02 | |
| Légèrement de profil à Gelerion, les genoux à peine pliés, Tenel K se mit lentement dans la position de défense qu’elle affectionnait tant. Dans un geste ample et lent, elle leva son bras droit et le plia devant elle, à l’horizontal et à une dizaine de centimètres de son sternum. Sa main forma un angle de 90° avec son bras. Ses doigts, bien joints, pointèrent vers le plafond. Dans le même temps, elle plia son bras gauche dans son dos et la dague pointa vers le haut, à quelques centimètres seulement de son omoplate. Pendant son mouvement, elle n’avait cessé de fixer Gelerion ni cessé de surveiller Thyrs. La chaleur de la lame commença à irradier sa nuque. Ainsi immobile, elle pu se concentrer et s’ouvrir à la Force. Soutenant le regard sadique de son ennemie, elle sonda chaque esprit présent dans la salle. Ce qu’elle perçut lui donna un embryon d’idée pour sortir de ce guêpier. Elle sentit Thyrs sur le point de réagir. Mais pour que son plan marche, il fallait le retenir encore quelques instants. Les Nightsisters ayant le pouvoir d’entendre le murmure d’un insecte à des centaines de mètres à la ronde, elle préféra le contacter via la Force. Elle croisa les doigts mentalement pour qu’il l’entende. - « Si tu veux m’affronter par la suite, écoute moi. » Mais Thyrs ne broncha pas. Tenel K répéta son message et au bout de la quatrième tentative, le jedi noir bougea la tête. Elle su qu’il l’entendait. - « Ne fais rien. Attends mon signal. » Thyrs n’eut cure du message et le démontra en s’avançant très lentement vers les sorcières. - « Je n’ai pas à t’écouter. Elles ou toi, c’est du pareil au même. Je vais vous tuer. » L’askesi souffla de dépit et pesta contre le jedi noir. Thyrs allait fiche en l’air ses plans par goût du sang. Sans lâcher du regard l’Askesi, Gelerion fit un geste de la main et une dizaine de sorcières renforcèrent la ligne du cercle, à proximité du jedi noir. Tenel K balaya du regard les sorcières qui lui faisaient face et, toujours dans la Force, visualisa celles qui étaient dans son dos plus celles postées aux portes et fenêtres. A part sept femmes approchant la trentaine, la plupart étaient toutes très jeunes, des adolescentes. L’âge où l’on ne sait pas encore si le CO est plus puissant que le CL. Les jeunes Nightsisters ne semblaient pas savoir quel était l’enjeu de l’affrontement et l’Askesi su qu’elles ignoraient la mort d’alya. Elles avaient sûrement du côtoyer sa jeune soeur quelques mois plus tôt, dans le Clan de la Montagne qui Chante, avant de le quitter pour rejoindre celui de Gelerion. Mais aucune des jeunes filles n’affichaient encore les stigmates du CO. Tenel K poussa un juron sur l’ignominie de Gelerion qui avait laissé au camp les Nightsisters les plus fortes et choisit les plus jeunes comme ligne de défense, en sacrifice minime ou pertes moins lourdes. A une quinzaine de mètres sur sa gauche, Tenel K aperçu par-dessus les épaules des sorcières, le corps d’Alya. La douleur et la colère pulsèrent de nouveau en elle. Des pensées et souvenirs se bousculèrent dans son esprit. - « …. Je ne réclame pas vengeance, ma sœur » Mais moi, je la réclame pour toi. Ta mort ne peut rester impunie. - « Le darkside se reconnaît dans la motivation, pas dans l’acte » Je ne te le fais pas dire, Maître Vhastu…. C’est maintenant que j’ai besoin de toi… Entends mon appel. Gelerion bougea de place et se posta sur la gauche de l’Askesi, lui coupant ainsi la vision du cadavre, et s’éloignant surtout de Thyrs qui ne broncha pas. De toute façon, maintenant ou plus tard, Gelerion périrait de sa main. Il marmonna dans sa barbe un « je vais toutes les tuer » qui n'échappa pas à Tenel K. Le jedi Noir fit mine d’avancer,et fit tourner de temps en temps son sabre dans sa main, menaçant d’embrocher ou trancher tout ce qui passerait à portée. Sa présence se faisait de plus en plus sauvage dans la Force – mais ce n’était rien face à la puissance maléfique de Gelerion -. Il ressemblait à un fauve pris au piège, acculé. Mais il ne paraissait ni angoissé ni paniqué, Il était dans son élément. Son aura dans la Force brilla comme un soleil jaune dénué de toute chaleur. En un parfait contraste de couleur, sa lame décrivait sporadiquement un magnifique cercle turquoise. D’ailleurs, où était sa dague à elle ? Thyrs allait faire un carnage. Il n’aurait aucune pitié pour les adolescentes. A cette pensée, Tenel K sortit de sa soudaine léthargie et revint au présent. Elle remarqua Gelerion remuer imperceptiblement les lèvres, les yeux presque clos. Une incantation ! L’Askesi pesta contre elle-même. Elle venait de tomber dans le piège mental de Gelerion. Une seconde d’inattention – dans son cas, le changement de position de la Nightsister - suffisait à son ennemi pour prendre possession de n’importe quel esprit, le manipuler et puis le détruire en faisant exploser les veines et artères nourricières. Technique assassine et digne du CO que sa mère, Gethzerion, avait mise au point. Elle fut la seule à la maîtriser de façon si remarquable. L’askesi décida de jouer son va-tout pendant qu’elle avait les idées claires. Elle interrompit le silence et prit tout le monde à contre-pied - « Savez-vous pourquoi nous en sommes toutes là ? » La question n’était destinée à personne en particulier mais les jeunes sorcières s’échangèrent des regards perplexes, nerveux. Les plus âgées, méfiantes et beaucoup plus perspicaces, se dispersèrent dans les rangs du cercle pour se mélanger aux plus jeunes. Certainement pour éviter toute panique et désertion. Thyrs cligna des yeux et bougea imperceptiblement la tête sur sa gauche. Il devina Tenel K, en léger retrait. Il semblait l’avoir oubliée. Lui aussi avait été victime de la manipulation mentale de Gelerion. Il s’ébroua, et gronda sourdement lorsqu’il comprit qu’il avait été manipulé. Les Nightsisters n’étaient plus qu’à six ou sept mètres du duo et elles ne paraissaient pas du tout à l’aise. Le regard de ténèbres du Jedi Noir faisait pas mal d’effet dans les rangs des adolescentes. Plus jeunes, elles auraient certainement pleuré de peur. Gelerion s’avança d’un pas. Elle devait montrer aux sorcières qu’elle ne craignait pas Tenel K. Mais l’Askesi savait comment lui parler sans que quiconque n’entende quoique ce soit. - tu sais que je ne les tuerai pas. Même si elles restent. lui projeta t’elle dans la Force. Les yeux de Gelerion lui jetèrent des éclairs et un rictus de haine déforma son visage déjà bien ravagé par le CO. - « Bien sur que nous le savons, maudite furie. » cracha la Nightsister plus pour confirmer ce que venait de lui dire Tenel K que pour répondre à la question. L’askesi lui sourit et l’ignora. Elle gronda - « Regardez derrière votre Chef. Savez vous qui c’est ? » Des remous dans la Force, des têtes qui se tournent, de l’agitation dans les rangs, certaines crurent reconnaître le corps et en eurent les yeux exorbités, mais aucunes ne répondit. - « C’est Alya Djo. - « Tais-toi, maudite sorcière. – lui intima Gelerion – « Savoir qui est mort n’est pas la question. Les Nightsisters réclament ta mort depuis trop longtemps. Et Justice va être enfin rendue.» Tenel K la fixa et s’aperçut que Thyrs était devenu secondaire dans sa vengeance. Il n’était plus qu’à cinq mètres de la ligne du cercle. Elle continua de titiller Gelerion dans la Force. - Tu as perdu ton unique sursis de vivre. Elles ne sont plus là pour m’empêcher de te tuer. - « Tu ne leur a pas dit qu’elles allaient m’affronter ? - continua t’elle - Cela démontre qu’elles ne sont rien de plus à tes yeux que de la chair à Rancor. » Elle regarda alors toutes les sorcières, se retournant même pour fixer celles qui étaient dans son dos. - « Je suis Tenel K Djo. J’ai fait le serment à ma sœur, avant que ce barbare ne la tue, de la venger. Gelerion a grandement participé au meurtre d’Alya. Sans oublier celui de vos mères et sœurs pour certaines d’entre vous. Aucune Nighsister ne sortira vivante de cette pièce. A moins que vous ne compreniez que vous êtes trop jeune pour mourir et que la vie vaut mieux que d’obéir aux ordres d’une vieille fille aigrie et particulièrement lâche. Dans ce cas, je vous laisse la vie.» Thyrs regarda Tenel K avec fureur. - « Insulte moi encore une fois et tu seras la première à mourir. » Elle lui jeta un coup d’œil mais c’est Gelerion qui l’intéressait. - « Nous sommes trente et tu n’as personne pour t’aider. C’est uniquement ta réputation qui fait de toi ce que tu crois être. Mais nous - elle montra ses sept lieutenant - on te connaît. On sait que c’est ta mère et tes sales tours mesquins qui ont gonflé la réalité.» Tenel K ne releva pas et continua à semer le trouble chez les plus jeunes. Thyrs hésita entre foncer sur elle ou se jeter dans le cercle. Tenel K n’avait plus que quelques secondes avant que le chaos s’installe. Elle accentua avec la Force son ordre. - « Partez tant que je vous en laisse le choix. La mort d’Alya réclame vengeance et croyez moi quand je dis que je n’épargnerais personne. Décidez vous vite, décidez vous maintenant. » Thyrs n’attendit pas la fin de la phrase, il chargea finalement les sorcières. Il fit un bon en avant mais les sorcières réagirent et éclatèrent le cercle. Il moulina l’air et ne toucha personne. Mais son attaque avait brisé le cercle, semant la peur dans les esprits. Il n’eut plus que quatre sorcières dans le dos et le reste devant lui. Les Nightsisters se retrouvèrent entre lui et Tenel K qui n’avait pas bronché. Elle était toujours encerclée partiellement. - « Dernier avertissement, jeunes Sœurs. Partez immédiatement. » Gelerion et ses sept lieutenants ne semblèrent pas du tout impressionnées par la menace. Mais les jeunes sorcières commencèrent à reculer, paniquées, tournant la tête dans tous les sens. Devaient-elles craindre la réaction de Gelerion où la menace de Tenel K ? Seule sorcière à n’avoir jamais défié et battu Gelerion. Thyrs, s’étant éloigné d’elle pour un court moment, l’Askesi décida de passer à l’attaque. | |
| | | Tenel K Vétéran aigri
Nombre de messages : 40 Localisation : Dathomir Date d'inscription : 08/09/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:03 | |
| Elle s’ouvrit complètement à la Force et puisa une bonne partie de son énergie dans le Darkside. Elle voulait tuer Gelerion et elle le ferait. Elle modifia sa position et défia de sa dague la sorcière et quatre de ses lieutenants. - « Vous ne méritez aucun pardon, aucune pitié. » Gelerion entonna un chant discret et ses lieutenants firent de même. Les adolescentes, trop effrayées, restèrent paralysées, figées sur place, certaines tétanisées. Une brise soudaine se leva dans l’immense salle et certaines adolescentes fuirent par les portes et d'autres par les hautes fenêtres. Certaines tentèrent de resserrer les rangs. Gelerion tourna ses mains l’une au dessus de l’autre, dans une figure compliquée, et une boule de feu apparue entre ses deux paumes. Ses lieutenants scandèrent des chants et tout ce qui pouvait voler se retrouva à une dizaine de mètres de haut. Tenel K sonda la salle pour trouver sa première dague perdue, mais chose étrange, elle n’y parvint pas. Tant pis. Elle ferait sans. Thyrs regarda les pierres au plafond et toisa les sorcières qui avaient décidé de l’affronter. Il s’humecta les lèvres et sourit. Il fit un geste vers son armure noire et sortit un second sabre. La lame, vermillon, était légèrement plus grande que la turquoise. A la vue de cette seconde arme, cinq jeunes sorcières quittèrent leur position et disparurent par les fenêtres. Les aînées hurlèrent de rester mais d’autres adolescentes fuirent le combat. Thyrs n’eut plus qu’une dizaine de Nightsisters en face de lui plus trois lieutenant. Il attaqua en tournant sur lui-même, devenant une toupie bicolore. Les Sorcières s’éloignèrent mais Thyrs fut plus rapide. Deux furent décapitées dans le même mouvement par la lame rouge et une autre eut le corps presque coupé en deux par la lame turquoise. Il s’arrêta et constata le résultat. Il fut satisfait. Il regarda les autres Nighsisters et fit un saut périlleux avant pour passer au dessus d’elle. Quand il eut fait, il se retourna et battit des bras. Deux autres sorcières, trop lentes, succombèrent au cisaillage. Il renifla de dédain. -« C’est vraiment trop facile. » Tenel K bondit dans les airs à l’instant où Gelerion lui projeta sa boule de feu. L’Askesi n’étant plus à sa place, les quatre sorcières qui s’étaient trouvé dans son dos reçurent la boule d’énergie de plein fouet et fûrent tuées sur le coup. Durant son saut, Tenel K fit une vrille sur elle-même pendant qu'elle batti l’air de sa dague. Elle blessa à la poitrine une lieutenant de Gelerion . N’ayant pas à se retourner lors de sa réception, l’Askesi porta son attaque suivante beaucoup plus rapidement. Elle atterrit au sol face à une jeune sorcière qui, malheureusement, se retrouva entre l'Askesi et Gelerion. Sans prendre d'élan, Tenel K plia sa jambe droite et propulsa le coup de pied, décuplé par la Force, dans le sternum de l’adolescente. Cette dernière fut projetée sur Gelerion. L’attaque de l'Askesi ayant été masquée par la jeune fille, Gelerion ne pu l’éviter. Les deux Nightsisters allèrent s’écraser à l’endroit même où gisaient les victimes de la boule d’énergie. N’accordant aucun répit à ses adversaires, Tenel K lança une puissante onde de force sur trois Nighsisters qui approchaient - dont une lieutenant - sur sa droite, Elles furent balayées comme des fœtus de paille. Elle suivit le vol plané des trois sorcières et enfonça sa lame dans le cœur de l’ainée. Tenel K sentait la puissance du CO augmenter à chaque coup qu’elle portait. C’était bien. La vengeance serait totale. A cette idée, elle regarda Thyrs. Il venait d’embrochait une adolescente. Quand celle-ci tomba à genoux, il la décapita. Tenel K regarda la jeune sorcière. - Je te vengerai. Sentant un danger dans son dos, elle se propulsa pour faire un saut périlleux arrière et se retrouva dans le dos de deux assaillantes. Elle fit mine d’enfoncer sa lame dans l’échine de celle de droite mais quand elle reconnu une anciennes copines de sa sœur - qui n’avait pas plus de 15 ans - elle retint son geste et l’assomma. Mais l’autre assaillante était une des lieutenant de Gelerion. Elle avait eu le temps de se retourner et sortir un poignard. Quand la Nightsister leva son bras pour lui asséner le coup, elle sentit quelque chose de douloureux dans le ventre. Elle regarda et vit que la lame améthyste était enfoncée jusqu’à la garde. Tenel K sourit froidement et la repoussa violement du pied. Avachie contre le mur brulé, Gelerion reprit ses esprits. De loin, elle vit Tenel K embrocher froidement puis repousser du pied Kalhi, sa cousine. Elle hurla de rage et lança un sort. Mais l’askesi évita l’éclair et projeta sur Gelerion une autre onde de Force. La Nightsister sentit des os craqués sous la violence du choc. Elle sombra dans l’inconscience. L’Askesi la fixa puis jeta un regard autour d’elle. Il restait encore quatre lieutenants. Et Trois causaient beaucoup de soucis à Thyrs. Elles ne cessaient de bouger autour de lui et prenaient au passage des jeunes sorcières qu’elles jetaient sur lui, pour faire diversion et le fatiguer. La dernière des lieutenants se cachait derrière un des deux piliers sud, attendant patiemment que Tenel K ou Thyrs passe à portée de ses griffes empoisonnées. L’Askesi la perçut dans la Force, sortit de son champ de vision et se faufila derrière elle. Quand la Nightsister sentit le souffle de Tenel K dans son dos, elle ferma les yeux et pria. Elle ne souffrit pas quand l’Askesi lui brisa la nuque. Une nouvelle adolescente fut jetée sur Thyrs, qui sans hésitation l’empala.. L’Askesi regarda Gelerion, à une quinzaine de mètres de là et ne sentit aucun danger provenir d’elle. Elle était KO pour le moment. L’Askesi ne pu supporter d’avantage le jeu de massacre que se livraient les trois lieutenants et Thyrs. Elle s’approcha du combat et activa son shakram bleu. L’arme prit de la hauteur et de la vitesse et fit un arc de cercle dans la pièce et se dirigea droit sur le quatuor. | |
| | | Tenel K Vétéran aigri
Nombre de messages : 40 Localisation : Dathomir Date d'inscription : 08/09/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:04 | |
| Thyrs, s’aperçut qu’il n’y avait plus de jeunes sorcières pour se faire tuer. Rageur, il brandit ses deux sabres vers les trois lieutenants de Gelerion qui lui faisaient face. Sans regarder, il passa par-dessus le corps de l’adolescente décapitée et avança lourdement vers le trio qui ne cessait de bouger autour de lui ; Des trois Nightsisters, deux sortirent un sabrelaser à la lame rouge orangé et la troisième une lance laser écarlate. Les deux sabres avaient comme poignée une griffe de Rancor finement sculptée et la poignée de la lance était une dent de Rancor. Tenel K ne fut pas surprise de voir les Sorcières utiliser ces armes. Elles lui confirmèrent que les Nighsisters s’étaient ouvertes à la Galaxie, où plutôt l’inverse, et qu’elles avaient trouvé le manuel de construction des armes lasers. Mais l’Askesi eut l’intuition que les sabres des sorcières n’étaient pas aussi solides qu’ils ne paraissaient. Le jedi Noir stoppa net quand il vit les sorcières lui faire front, subitement armées et plus déterminées que jamais. Mais il reprit son avancée, prudemment, mais inexorablement. Les Nightsisters tournèrent autour de lui et lancèrent une attaque simultanée. Celle avec la lance, sur le flan gauche de Thyrs, tenta de le piquer. Il n’eut pas de grâce dans le mouvement mais avec son sabre vermillion, il dévia sans mal le coup. La sorcière qui paradait sur son flanc droit fondit alors sur lui pour lui perforer les côtes mais le jedi noir fit un moulinet avec sa lame turquoise et stoppa violemment l’attaque. Mais la sorcière fut plus prompt que lui à réagir et elle se laissa rouler derrière lui, hors de portée. Il rugit en la regardant s’écarter. Il n’aimait pas la rapidité. Il préférait le choc frontal. La force brute. Et les Nighsisters se mouvaient comme le vent. La troisième sorcière qui lui faisait face fendit l’air de son sabre et visa le crâne de Thyrs. Il eut le réflexe de croiser ses sabres devant lui et la lame de la Nighsister vint s’écraser sur la défense en croix du jedi noir. Elle tenta d’appuyer de toutes ses forces mais thyrs ne broncha pas d’un pouce. Il pouffa de rire et, gardant la position, il replia sa jambe vers sa poitrine et lança son pied dans le plexis solaire de la Nighsister. Un bruit de craquement lugubre se fit entendre et elle fut propulsée dix mètres en arrière. Mais elle ne sentit rien. Elle fut tuée sur le coup. Tenel K devina très bien le cœur en bouillie de la sorcière. Oui, c’était bel et bien un carnage. Les deux sorcières restantes la virent sortir de derrière le pilier sud, à dix mètres d’elles, et s’approcher. Elles s’échangèrent un regard où se mêlaient confusion et rage. Elles cherchèrent du regard Gelerion. Thyrs remarqua l’askesi presque aussitôt. - « Donne moi encore deux minutes et on pourra finir ce qu’elles ont interrompu. » Tenel K prit le temps de regarder les visages des sorcières mortes et constata que les adolescentes ne l’avaient pas écouté. Pendant qu’elle regardait les cadavres espacés, elle jetait aussi des coups d’oeils rapides au trio restant. A la vue de tant de corps, Tenel K ne pu s’empêcher d’avoir de la compassion pour les Sœurs de la nuit et de la haine pour Thyrs. Les Nighsisters faisaient partie de la famille après tout, même si.. Et c’était Gelerion que Tenel K voulait tuer. L’Askesi ne voulait plus voir d’autres sorcières mourir par la faute d’une seule. Mentalement, elle réajusta la trajectoire de son shakram et visa la nuque du jedi noir. Elle fixa les deux Nighsisters survivantes et espéra qu’elles seraient assez intelligentes pour déguerpir. - « Allez vous en. Dites à vos soeurs que je leur ramènerai Gelerion. » Les deux sorcières se regardèrent, hésitèrent un instant et s’enfuirent par la grande double porte d’entrée Ouest, restée ouverte. Mais quelque chose disait à Tenel K que c’était beaucoup trop facile et donc inconcevable de la part de Gelerion. Elle regarda vers la droite, dans la direction de son ennemie gisant. Elle ne discerna rien d’autre qu’une brume grisâtre. - « C’est dommage, pesta le jedi noir. Elles avaient l’air d’en vouloir. » Il s’avança vers elle. Très sur de lui. - « Maintenant, finissons-en ». Tenel K ne dit rien et ne le regarda même pas. Elle sondait la Force. Quelque chose clochait ; Elle ne parvenait plus à percevoir ce qui l’entourait. Une chappe d’obscurité l’aveuglait. Elle devina, plus par vision périphérique que par la Force, Thyrs se rapprochait d’elle. Il n’était plus qu’à quelques mètres. Il leva son sabre vermillion et ce geste lui sauva la vie. Le Shakram arriva au moment où le jedi projetait son bras en arrière pour attaquer Tenel K. La lame rouge rencontra alors le disque bicolore. La surprise et le coup le firent déséquilibrer et il fut désarmé sous la violence du choc. Tenel K eut un très mauvais pressentiment. Ou alors était-ce une intuition instillée par la Force ? Son Shakram ne ratait jamais sa cible. Pourquoi maintenant ? Elle se rendit compte que tout était silencieux. Elle n’entendait que sa respiration et les battements élevés de son cœur. Elle ne vit ni ne perçut la présence de Thyrs. Elle était seule au centre de la grande salle, complètement déserte. Elle eut l’impression d’être seule face à des milliers d’yeux invisibles et inquisiteurs. Un courant d’air glacé l’enveloppa. La température baissa si bas que de la buée se forma à chacune de ses expirations. Elle se tourna et regarda autour d’elle et constata que toutes traces de combat avaient été effacées. - « Tu avais raison. Je les ai prises pour de la chair à Rancor. » Tenel K se retourna d’un bond pour voir Gelerion apparaître du néant, le visage cachée sous la capuche de sa robe noire. Tenel K crut voir le fantôme de Gethzerion. Gelerion rigola d’un rire sadique - « Mais elles m’on très bien servit. Nous avions besoin de savoir quelles étaient tes capacités et celle de l’autre malade. Par leurs yeux et leurs oreilles, les sœurs restées en arrière ont tout vu et entendu. Elles ont eu le temps d’analyser. Mes Sept lieutenants étaient toutes volontaires. Elles seront vénérées comme il se doit. Les autres.. bah.. elles rejoignent leur mère ou soeur dans l’autre monde, fraîchement disparues elles aussi. .» Tenel K eut la nausée. - « tu ne les as donc pas choisi au hasard. » Gelerion avançait toujours vers l’askesi et ricana - « Exact. On a choisit celles qui venaient d’arriver. Une belle purge je dois dire». - « Tu es un monstre. Pire que ta mère. » Gelerion cessa de sourire. D’un geste du doigt, Tenel K fut désarmée. Sa dague rejoignit la main ouverte de la Nighsister, qui ouvrit un pan de sa robe pour l’accrocher à coté de l’autre dague, la première perdue lors de l’assaut surprise. Elle pendait à une fine ceinture de cuir reliant au milieu une tunique aux écailles écarlates. Gelerion retroussa ses lèvres, - « J’ai apprécié de constater ton impuissance à retrouver ton joujou. » L’Askesi fit de son mieux pour rester impavide. Mais elle fut impressionnée par la puissance de la Nighsister. - « Tu as fait des progrès » s’entendit t’elle croassé. Sa gorge était devenue soudainement sèche et elle se sentit extrêmement faible. Un vertige faillit la faire tomber. - « Tu ne peux pas imaginé à quel point. Huit ans que j’attends de me venger de notre dernier combat et onze ans que je rumine l’assassinat de ma mère. De plus, toi morte, ma famille pourra régner à jamais sur Dathomir.» Tenel K ne pu répondre. Une vague de force la percuta. Quand elle voulut voir son ennemie, sa vue se troubla et une lumière vive l’aveugla. Tout le coté droit de sa tête lui sembla servir d’enclume à un marteau. Ses jambes se dérobèrent et elle mit un genou à terre. Des milliers de rires, ricanements et chuchotements se firent soudainement entendre autour d’elle mais ils devinrent vite un bruit de fond puis un écho lointain. Gelerion frappa une seconde fois. Le marteau cogna la tempe gauche de l’Askesi. Elle tomba lourdement et ne bougea plus. Un autre geste de Gelerion et une partie des roches et rochers, invisibles mais toujours suspendus sous le haut plafond s’abattirent sur Tenel K. Le temps sembla ralentir et dans sa tête, les veines battaient au rythme affolé de son coeur. Ses membres s’engourdirent, elle ne perçut plus son corps. Elle comprit alors avec un calme effrayant que les coups de la Nighsister avaient fait exploser les vaisseaux sanguins irriguant son cerveau. Elle pensa à sa mère et à sa soeur Je vais mourir. Je vous demande pardon de ne pas respecter ma parole. Une vague de douleur lui traversa le crâne. Après un instant indéfini, Tenel K tenta de se rappeler à qui elle demandait pardon. Mais son esprit agonisant refusa de le lui dire. Il fallait qu’elle appelle à l’aide. C’était son unique chance. Elle puisa au fond d’elle, à travers la douleur, le reste d’énergie pour créer une image d’elle agonisante et l’envoya loin au dessus de sa tête. En orbite basse. Darkan. Au secours. Elle eut une brève impression d’être suspendue dans les airs tandis qu'elle sentait la vie s’échapper d’elle. Puis sa tête devint vide. Son cerveau lui ferma ses portes les unes après les autres. | |
| | | Léia Skywalker Stormtrooper enthousiaste
Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 09/09/2008
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:10 | |
| La sensation mordante du froid sur la peau, la chaleur des quelques rayons de soleil, le silence des hauteurs… Léia avait quitté l'ambiance confinée de son bureau. L'harmonie d'Alderaan lui manquait. Les plantes vertes de son bureau et les quelques rayons qui l'atteignaient sur cette planète de l'Ombre lui paraissaient gris et sans saveur. Elle n'avait jamais su s'y habituer, même après tant d'années. Elle avait profité d'une pause dans son emploi du temps pour monter sur les toits (en réalité la piste d'atterrissage réservée aux fonctionnaires de la NR) et respirer un peu d'air; ou du moins pour respirer, quelques soit la substance qui pénétraient ses poumons et que les êtres des Bas-Fond nommaient air pur. Quand elle se sentit reposée, elle redescendit vers son bureau. Boggerts l'interpella quand elle passa devant lui. - Madame! M. Altaïka vous attends dans votre bureau. Léia remercia son secrétaire d'un signe de la tête et pénétra dans la pièce. Celle-ci était plongée dans la pénombre. Léia eut une petit hésitation, Boggerts ne pouvait s'être trompé! Elle sentit la présence d'Orhan sans le voir, une impression d'harmonie si forte se dégageait de la scène que la présidente attendit quelques secondes avant d'allumer les lumières. - Je suis contente de vous retrouver en un seul morceau M. Altaïka, déclara-t-elle en guise d'accueil tout en le cherchant des yeux. Quand elle l'aperçut enfin, tout près d'elle, confortablement installé dans un fauteuil, elle ne put s'empêcher de sourire, il était vraiment doué pour passer inaperçu! - J'en suis très heureux également, répondit Orhan en se levant pour la saluer. J'ai ce que vous cherchiez. Altaïka glissa sa main dans sa veste et en sortit un databloc de petite taille qu'il tendit à la présidente. Celle-ci le pris puis le posa sur son bureau sans le regarder. - Comment s'est déroulé votre mission? - Je n'ai eut aucun problème pour rentrer en contact avec l’indicateur. Il n’avait pas beaucoup de conversation…enfin si, même trop…mais si peu intéressante. Et puis il n'était pas .. coopérant! Il a voulu un petit supplément, pour ses frais personnels. Mais finalement je n'ai pas dépensé un crédit. Orhan ne put s'empêcher d'afficher un petit sourire en finissant sa phrase. - Et en plus vous nous faîtes faire des économies, s'exclama Léia en prenant l'air de découvrir la chose. La conversation prenait un ton franchement léger, mais des pensées plus sombre ramenèrent la Présidente à la réalité. - Bien, quelqu'un d'autre que moi va se charger de vous présenter votre nouvelle fonction au sein de la république. Vous passerez avec cette personne quelque jours pour obtenir les bases de la formation des agents républicains, je vous recommande d'ouvrir grand vos oreilles et vos yeux car vous aller avoir la chance de travailler avec une légende des services secrets de la NR. Je suis sure que vous saurez apprendre beaucoup de chose. Boggerts va vous montrer le chemin. Quand votre formation sera terminée… Orhan attendit la suite comme une délivrance. - …alors on vous confira une mission très sérieuse. Mais je ne veux pas que cela vous trouble avant que le moment ne soit venu, de plus je n'ai pas encore toutes les informations en main. Maintenant je vais devoir vous laisser, les grandes affaires de la République m'attendent! Conclut-elle avec un sourire mi-ironique mi-fatigué. Orhan se leva pour partir. - Je vous souhaite bonne chance Orhan Altaïka. - Merci Madame .
Une fois la porte refermée, Léia pris conscience que tout ses muscles étaient tendus à se briser. Encore un jeune homme qui se dévouait à la République, comme elle l'avait fait il y a bien longtemps. Elle ne se rendait pas compte alors que cet acte l'engageait à sacrifier beaucoup plus que sa vie. | |
| | | Hagith Seigneur Sith
Nombre de messages : 145 Age : 53 Localisation : Wattignies (nord) Date d'inscription : 03/10/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:11 | |
| Le speeder-Taxi s’arrêta net , devant un petit astroport à la limite d’une des plus grandes zones marchandes de Coruscant. - Vous êtes arrivée à destination, mademoiselle, fit la voix désagréable du droide-pilote - Heu..oui…merci, répondu la belle rousse, extirpée de ses pensées.
Elle régla sa course, puis entra dans l’enceinte de l’énorme bâtiment qui encerclé les pistes de décollage, Flint, qui commençait visiblement à s’impatienter, fît soudainement soulagé quand il aperçu la silhouette, fine et élégante, de sa mystérieuse passagère, il vint à sa rencontre.
-Vous, vous enfin, je n’avais donc pas rêver, vous êtes encore plus belle que ce matin, lança l’impérial un sourire aux lèvres. - Et bien, je vous en remercie, excusez mon retard, mais la circulation à Coruscant est de plus en plus épouvantable. - Oui, problème que nous n’avions pas sous l’empire, fit Flint en crachant quelques brides d’un rire sinistre. - Nous n’avions rien sous l’empire, c’est surtout cela le problème, rétorqua la jeune femme, en toisant son interlocuteur. - Oui, je plaisantais, mais j’y pense, vous ne m’avais même pas dit votre nom ? - Je me nomme Lyra Nend, et vous ? - Mes amis m’appelle Flint, répondit l’impérial - Et vos ennemis ? lança Lyra avec un brin de cynisme - Eux, ils n’appellent plus personne, une fois que je m’en suis occupé, répondit Flint sur le même ton. Mais pour vous ce sera Flint, bien entendu, rajouta t’il avec un petit clin d’œil. - Cela va de soit, quand pouvons nous partir, monsieur Flint ? - Flint tout cour, Lyra, immédiatement, mais je ne part pas avec vous, croyez bien que je le regrette, mais des affaires importantes me retiennent ici, je vous confie donc a mon équipage, qui sera prendre soin de vous. - Très bien, je vous suis, Flint, fit Lyra en suivant l’espion qui l’emmener à bord d’un vaisseau qui la conduirait, loin de Coruscant, en ignorant que c’était la dernière fois, qu’elle put en contempler, les majestueuses lumières qui illuminées la planète toute entière, alors que les ténèbres commençaient à l’investire, au fur et à mesure que la journée s’achevait…..
Au même moment dans le hall d’entré du palais de l’empereur, sur Bastion…
- Identification, résonna la voix infatigable de l’ordinateur central, Hag, qui avait parfaitement reconnu les visiteurs. - Moff Disra, gouverneur de Yaga Minor, son bras droit Hirst et quatre gardes d’escorte, je suis ici sur la demande de son altesse impérial, fit Disra d’une voix haute et fière. - Mes respects, excellence, répondit Hag, son altesse, lumière du néant obscure, vous attends dans la salle du trône, mais pour des raisons de sécurité, votre escorte et votre bras droit, devrons attendre ici. - De sécurité ? fit Hirst énervé, la confiance règne, écoute moi bien salle machine, nous sommes des serviteurs de … - Hirst !!! Tais toi un peu, le coupa Disra, nous ferons comme son altesse le désir, je m’y rend de suite fit il calmement en levant la tête.
La porte du turbo élévateur s’ouvrit soudainement, et le vieux intendant Feld apparu, la mine déconfite comme à son habitude.
- Bonjour excellence, je vous prie de bien vouloir me suivre, son altesse n’aime pas attendre, fit le vieux d’un air hautain. - Dans ces conditions, ne le faisons pas attendre, répondit Disra en lançant un regard à Hirst, attends moi ici…..
- Vous êtes installé confortablement, demanda un vieille homme, qui répondait au nom de Carl, qui ne c’était pas rasé depuis plusieurs jours et don l’odeur corporel, qui émanait de sa personne, faisait penser qu’il n’était pas seulement laxiste que sur le rasage. - Très bien, je vous remercie, fit Lyra , gênait par l’odeur, nous arriverons dans combien de temps sur Bastion ? demanda t’elle en s’écartant un peu. - Bastion ? Ah oui, Bastion, fit le vieux en se rapprochant de la rousse, j’ai oublié de vous dire, que nous devons faire un petit détours par Yaga Minor, une commande importante, mais cela ne nous retardera que de quelques heures, fit il en passant sa main dans ses cheveux sales. - Yaga Minor, il y a longtemps que …Parfait si cela ne prendra pas trop de temps, répondit Lyra à reculons, mais dites moi, votre commerce avec les impériaux, est il légal ? - De nos jours, qui peut dire ce qui est légal ou pas cracha le marchand en s’approchant encore, disons que nous essayons de survivre, les lois, règlements, taxes, législations qu’établis sans fin le sénat, nous appauvrissent et nous étranglent un petit peu chaque jours, alors nous nous débrouillons comme nous pouvons, mais vous même, pourquoi souhaitez vous vous rendre en territoire impérial ? Si toute fois cela n’es pas indiscret, demanda le vieux en esquissant un sourire qui fit remarquer à Lyra, que l’hygiène dentaire n’était pas non plus le point fort de cette homme. - C’est très difficile à expliquer, disons que j’ai ressentie le besoin de rencontrer une personne, que j’ai connu, il y a très longtemps, mais en fait, je ne sais pas moi même le pourquoi du comment, répondit la belle rousse, qui se retrouva dos à un mur, tellement elle essayé de s’écarter du marchand. - Oui pas simple en effet, répondit Carl, mais nous avons tous une part de mystère en nous, mais peut être voulez vous vous reposer dans votre cabine ? Demanda t’il en se plaçant à quelques centimètres de la jeune femme. - Oui, pitié !! répondit elle spontanément au bord de la nausée, mais se reprenant et ayant quelque pitié pour son interlocuteur, elle ajouta, je vous remercie, pour ce que vous faites pour moi, ayez la gentillesse de me réveiller quand nous arriverons sur Yaga Minor. - Vous pouvez compter sur moi, charmante demoiselle, fit le vieux Carl de son plus beau sourire édenté et en se reculant, enfin………
Droit comme un piquet, enrubanné dans son uniforme d’officier de l’Ubiqtorat, le commandant Retors, assis à la place de son chef hiérarchique, s’efforçait de faire apparaître sur son visage blême, les signes de l’inquiétude.
- A t’on des nouvelles de Baden ? Demanda t’il a l’officier chargé des communications, tout en portant à la bouche, une coupe remplie d’un liquide pétillant, et d’on les crédits nécessaire à son achat, aurait permis de nourrirent la populations vivant dans les taudis de Yaga Minor pendant un mois. - Non, commandant, nous n’avons eu aucunes nouvelles du général depuis sa dernière transmissions, répondit l’officier en suivant avec des yeux gourmand le trajet de la coupe. - C’est étrange non ? Le général, plus que personne, sait pourtant qu’il doit renseigner le bureau central plusieurs fois par jour de son avancé. - Peut être, vous pourriez donner l’ordre d’envoyer un détachement sur Naboo, commandant ? demanda l’officier qui n’arrivait pas a retirer son regard du divin liquide. - Vous savez très bien, que le général lui même, m’a demandé de ne pas intervenir, vous oublier aussi que notre empereur à besoin de toutes nos ressources en ce moment, attendons encore un peu, le général n’est pas un néophyte, je suis sur qu’il sera se débrouiller, répondit calmement Retors, tout en espérant l’inverse, mais capitaine, peut être voulez vous goûter à se …breuvage ? Demanda le commandant pour faire dévier la conversation. - Et bien commandant, je dois l’avouer, j’en serais ravie, répondit plein d’enthousiasme le capitaine dont les papilles frétillaient d’avances - Je vous en prie, installez vous, je vais vous servir un verre, fit Retors en sortant une coupe et en saisissant la bouteille, soyez rassurer, nous ne pouvons rien faire de plus que ce que nous faisons, le général sera très satisfait…En espérant qu’il ne revienne jamais, pensa t’il, cette évocation fit naître un large sourire sur ses fines lèvres. A votre santé capitaine s’exclama t’il en cognant la coupe de l’officier avec la sienne…...
……Baden reposa avec violence le verre qu’il venait de vider et qui était encore il y a un instant remplie d’un alcool local, aussi infecte que bon marché.
- Ha, vous voilà !
Fit le général en apercevant son lieutenant pénétrer dans la petite taverne ou il attendait depuis plusieurs heures.
- Nous l’avons enfin repéré, monsieur, il se cache dans un petit hôtel sordide à deux quartiers d’ici, fit le sous officier, hors d’haleine. - Bravo, allons y, nous allons enfin savoir ce que cette andouille voulais nous dire au sujet de ce jedi, et la raison pour laquelle il se cache depuis plusieurs jours. - Suivez moi, monsieur, je vous montre, répondit le lieutenant en ressortant de la taverne, alors que le soleil commençait à décliner, lentement dans le ciel bleu, de Theed…………… | |
| | | Tenel K Vétéran aigri
Nombre de messages : 40 Localisation : Dathomir Date d'inscription : 08/09/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:13 | |
| Enfin ! Il allait avoir son combat. La mascarade était terminée et les harpies étaient mortes. Contre toute attente, Tenel K laissa fuir les deux dernières. Dommage, il les avait senti beaucoup plus puissantes que les autres même si une des trois avait commis la grossière erreur d’employer la force brute contre lui. Il se dit qu’il les aurait laissé à l’Askesi si elle lui avait demandé. Après tout, c’était pour elle qu’il était là. Il n’avait pas fait tout ce chemin pour rien. Et qu’est-ce qu’elle avait fait ? Les laisser partir. Et vivre. Grossière erreur. Il se rappela Yaga Minor. Il ne lui avait rien fait et elle s’était mêlée de ce qui ne la regardait pas. Elle l’avait attaqué en traître et l’avait empêchait de tuer le faible et lâche Hawk. Ce souvenir lui fut insoutenable. Et maintenant, au lieu d’achever les mourantes, en légitime représaille, elle retenait ses larmes. Il s’avança vers elle, plus déterminé et plus assoiffé de sang que jamais. Qu’est-ce qui clochait donc chez cette femme ? Elle l’avait pris en traître sans aucune raison et elle pleurait la mort de ses ennemies. Elle lui donna l’impression d’être perdue au milieu de la douzaine de corps mutilés qui jonchaient le sol de l’immense salle. Elle lui parut tellement fragile qu’il eut une bouffée de haine. Il s’approcha à moins de cinq mètres d’elle et elle tenait toujours sa garde baissée. Elle lui jeta un coup d’œil rapide puis regarda dans la direction opposée, vers un mur calciné. Troublé par l’attitude désintéressée et l’immobilité de l’Askesi, il rompit le silence - « C’est dommage. Elles avaient l’air d’en vouloir. » Elle fit mine de ne pas l’entendre et ne fit aucun geste. Certainement par provocation. Une insulte de plus. Eh bien soit qu’elle résiste ou non, il allait la tuer sans plus attendre. Il s’avança vers elle. Très sur de lui. - « Maintenant, finissons-en ». Il leva son sabre écarlate et entendit dans son dos, un peu sur la gauche, un vrombissement. Une milliseconde après, il ressentit un choc violent dans la main et le bras. Il fut déséquilibré et perdit toute notion de réalité pendant un cours laps de temps, celui d’une très grande surprise. Son sabre fit une magnifique courbe écarlate et alla mourir contre le mur sud de la salle, à plus de quinze mètres de sa main. Hébété, il aperçu un objet volant jaune-bleu faire un demi tour derrière le pilier sud et revenir vers lui. Il reprit ses esprits et comprit que son geste lui avait sauvé la vie. Il porta la main à son cou, comme pour se convaincre un peu plus que sa tête était toujours bien accrochée. Se fendant d’un sourire cruel, il rappela son sabre et rugit sur l’Askesi. Mais quand il l’eut atteint, il sentit une force inouïe le tirer par l’arrière. Il fut comme aspiré. Il se retrouva comme un poids au bout d’un élastique que l’on détend après l’avoir étiré à son maximum. Il vola dans les airs sur plus de dix mètres et s’écrasa lourdement contre le mur qui se trouvait dans son dos. Son armure émit des craquements mais tint bon. Thyrs, lui, eut l’impression d’être dans un shaker. Des milliers de points douloureux lui donnèrent la nausée et une grimace de douleur s’afficha quand il voulut se remettre sur pied. Il haleta et préféra reprendre son souffle, assis dos et tête contre le mur, les mains écartées du corps pour garder ses sabres activés. Ce faisant, il regarda tenel K ; Comment avait-elle pu réagir aussi vite ? Il la vit toujours immobile, rigide même, et comme hypnotisée par quelqu’un qu’il ne pu apercevoir ; Des silhouettes sombres s’interposèrent entre lui et l’Askesi puis d’autres lui cachèrent le reste de vue, de la salle entière. Il leva les yeux vers le lointain plafond et constata que des dizaines et des dizaines de sorcières pénétraient en volant par les hautes fenêtres en ogive. Toutes se posaient face et autour de lui, à moins de cinq mètres. Et sans un bruit. Le jedi noir sentit qu’il transpirait et sa respiration, saccadée, émettait un chuintement. Les visages qui lui faisaient face n’avaient plus rien à voir avec ceux qu’il avait eu devant lui auparavant. Ceux-là étaient beaucoup plus maléfiques ; Ils affichaient tous une peau spectrale striée de petites veines bleues et pourpres. Les lèvres, fins rictus de cruauté, étaient noires. Elles cachaient des dents jaunâtres. Certains yeux étaient des braises moribondes et d’autres, comme les siens, des abîmes de ténèbres. Certaines sorcières, dans leur longue robe noire, cachaient leur faciès défiguré sous de amples capuches. Au jugé, il estima à plus de cinquante le nombre de Nighsisters présentes. Mais le chiffre ne cessait de grossir, alimenté par un flux incessant de nouvelles arrivées. Une sorcière, visage enfoui dans les ténèbres de sa grande capuche, se détacha du groupe et s’approcha de quelques pas. Il leva légèrement le menton, par fierté et défi. Il n’avait pas peur. - « Tu vas payé tes crimes. Tu as massacré nos sœurs. Tu vas tellement souffrir que tu m’imploreras de t’achever. A moins que tu ne me tues avant. » Elle sourit à cette idée. -« Remarque. Par rapport à Tenel K, tu es chanceux. » Elle tendit une à une ses deux main blanches, décharnées - «Tu n’as plus besoin de ça. » Les deux sabres de thyrs s’envolèrent de ses mains, traversèrent la courte distance qui séparait le jedi noir de la sorcière et atterrirent dans les paumes ouvertes de la Nighsister. Etudiant le le sabre vermillon, elle ignora le sabre turquoise et le jeta par-dessus ses épaules. Une sorcière, derrière elle, le récupéra par la Force et parut satisfaite de sa nouvelle arme. La Nighsister qui l’avait désarmé, admira longuement la lame rouge avant de la désactiver et l’accrocher à une fine cordelette, sous sa robe noire. Thyrs ragea. Son sabre ! Il voulut se lever mais d’un geste de la main, la sorcière le propulsa dans les airs. Il stoppa brutalement à une vingtaine de mètres du sol. Les Nighsisters pouffèrent quand leur chef les regarda, l’air mauvais. Le jedi noir ne pu rien faire. Il était une marionnette. D’un autre mouvement de la main, la Nighsister le laissa chuter dans le vide. Il eut le réflexe de mettre ses bras autour de la tête, seule partie non protégée par son armure, et de se ramasser sur lui-même. Le choc fut d’une telle violence que pour la première fois, Thyrs connu la souffrance. Son armure résista mais pas son bras gauche qui cassa en plusieurs endroits. L’armure, lourde, lui compressa aussitôt les multiples fractures. Il ne pu s’empêcher de gémir sous la vive douleur. Sa main gauche aussi le fit atrocement souffrir et eut une violente nausée quand il vit ses doigts ensanglantés, broyés. Au travers de la terrible migraine qui lui vrilla les tympans, il se dit que c’était le prix à payer pour survivre à ce choc. Un mince filet de sang coula de son oreille. Il sentit qu’il n’avait rien d’autre de brisé. Certes, tout le flanc gauche était meurtri, mais aucun organe vital n’était atteint. La Nightsister ricana. - « Ce n’est pas mon but. Rappelles toi : Souffrir, pas mourir. Pour l’instant » Ainsi, elle lisait dans son esprit. Une autre sorcière au visage cruel et scarifié s’avança en fredonnant légèrement et d’un geste rageur de la main elle lui envoya des éclairs. Le jedi noir cria sous la violence des décharges électriques. L’assemblée émis des ricanements ou des rires hystériques. Certaines sorcières tapèrent le sol avec leur lance de Force, en un rythme langoureux. Thyrs fut emprisonné dans un filet d’énergie bleue, électrique et atrocement douloureuse. A travers la douleur, il sentit la haine et la rage et s’en nourrit. Patience. Tout sera bientôt fini. Qui avait parlé ? Lui ? Une sorcière ? Non, c’était une voix d’homme. Patience. Tenel K n’a pas dit son dernier mot. Un craquement énorme se fit sourdre, au loin dans la salle. Il entendit plus qu’il ne vit les roches et rochers suspendus au plafond pleuvoir sur l’Askesi. Après une longue réflexion qui lui fit comprendre la situation, le jedi noir se demanda comment elle pourrait l’aider, ensevelie sous des mètres cubes de gravats. Si tu veux, moi, je peux t’aider. - « Qui es tu ? » Je ne veux pas que tu meures maintenant. C’est tout. Thyrs sentit couler en lui une douce chaleur qui lui ota toute douleur. Tu vois ? je peux t’aider. -« Qui êtes vous ? » Quelqu’un qui te veut du bien. Un ami de Tenel K -« C’est un piège. Vous êtes elles. » Souffres tu ? - « Non » Alors réfléchis deux secondes. Je ne suis pas ‘elles’. - « Tenel K veut me tuer. » Oui. - « Et vous êtes son ami. » Oui. - «Alors vous mentez. » Oui.. Thyrs déduisit qu’il divaguait, qu’il perdait la raison ou que les sorcières se jouaient de lui Il vit, dans un brouillard, les Nightsisters lui donner des coups de pieds. Il vit des fouets de force le lécher de leur longue langue électrique, il en sentit une lui caresser le haut de son crâne. Mais il ne ressentait aucun mal, aucune douleur, aucune souffrance. Il flottait dans une brume douillette et sédative.. Sans crier gare, la douleur revint sous la forme d’un geyser de souffrances cuisantes et irradiantes. Son corps réveillé devint douleur. Il pinça fortement les lèvres pour se retenir mais il hurla quand même. Il entendit alors très clairement la voix chaude et calme, paternelle lui murmurer. Tu vois ? Je suis ton ami aussi. Je ne veux pas que tu meures…… pas encore. Et de nouveau, Thyrs n’eut plus mal. Son corps était martyrisé mais ses nerfs ne lui transmirent plus les centaines de message de souffrance. Il était anesthésié. C’est exact, ami Thyrs. Sans exagérer, tu peux me dire merci. Le jedi Noir hésita. Qui était l’homme qui lui parlait et pourquoi devrait t’il lui faire confiance ? Parcequ’il lui évitait de souffrir ? Faux. C’était lui-même qui arrivait à endormir ses terminaisons nerveuses. Longtemps avant, il avait appris qu’on pouvait le faire si on se concentrait bien. Pour se le prouver, il bougea légèrement son bras cassé et ne ressentit rien. Il se sourit à lui-même et se félicita d’avoir vu juste. Mais des picotements désagréables apparurent au bout des doigts, traversèrent ses os fracturés et se propagèrent dans le cou, le dos, le torse. Il s’étendirent sur tout la surface de son corps. La douleur pulsa en crescendo. - « Merci Merci beaucoup. » pensa t-il. L’inexplicable manteau d’insensibilité salvatrice le recouvrit et Thyrs se détendit. Sentant son corps encaisser les coups extérieurs, il sombra dans de douces ténèbres. | |
| | | Tenel K Vétéran aigri
Nombre de messages : 40 Localisation : Dathomir Date d'inscription : 08/09/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:15 | |
| Tandis que la vie s’échappait de Tenel K, un doux bruissement emplit ses oreilles. Ouvrant difficilement un œil, elle ne vit rien d’autre autour d’elle qu’une masse sombre, vaguement difforme. Elle sentit, par delà les limbes, que cette masse sombre bougeait et coulait autour d’elle. Les rochers lui parurent vivants ; Ils s’écartèrent doucement de son corps et lui libérèrent la vue. A travers ses yeux clos, l’Askesi crut apercevoir un rai lumineux. Elle tenta de voir mais ses paupières refusèrent de s’ouvrir. Elle sentit un lointain grondement qui fit trembler le sol. La cavalcade de la taupe foreuse a travers son crâne lui arracha ce qu’elle pensait être un cri mais depuis les limbes, elle n’entendit aucun son. Quelque chose lui parut soudain urgent, une sorte d’alarme. - Ne reste pas là. Tenel K obéit sans réfléchir. Les tempes douloureuses, elle roula sur le coté. L’effort lui fut insoutenable. Un bloc rocailleux tomba à quelques centimètres d’elle.Du fond de sa mémoire, elle entendit des voix. Elle reconnut celle de Teneniel. Tant que la Force coule en toi mon enfant, la vie t’aimera. Aimes tu la vie ? - Mère ! Tu viens me chercher ? Aimes tu la vie ? - Oui maman. J’aime la vie. Un corps tomba près d’elle. Alors tu vivras car tu as la force pour… amie. Etrange. La voix de Teneniel paraissait déformée, plus dans les graves. Plus masculine. Plus chaude. Elle la connaissait. Quand elle tenta de réfléchir, son cerveau mourrant refusa tout ordre de son esprit défaillant - Maitre Luke ? Kapi ? Ce nom lui évoqua tant de peine, tant de rage contenue, qu’elle parvint à ouvrir les yeux. Une nighsister la fixait d’un regard brouillé, figé. Mourrant. Un filet de sang pourpre coulait de la bouche de la sorcière et Tenel K se dit que le soleil paraissait plus brillant. L’Askesi n’avait pas l’impression de mourir. Elle eût plutôt dit que sa conscience se ‘répandait’ dans la force, prête à la remplir. Elle entendit, depuis un laps de temps qu’elle ne su déterminer, une multitude de bruits. Pas ceux de la bataille qui semblait faire rage à coté d’elle mais tous les autres ; Le frottement des griffes d’un lézard jaune sur la pierre réchauffée par le soleil au zénith. Les vers de terre qui creusaient des sillons sous les prairies infinies. La course frénétique d’un jeune buisson sec, dérangé par le vent espiègle. La planète resplendissait de vie et la Force émanait de partout. L’image d’Alya apparue. La plénitude sereine d’être bientôt Une avec La Force disparut de la conscience de Tenel K. Remplacée par le poids du chagrin d’avoir perdue sa sœur à jamais et emplie du désespoir de l’avoir laissé mourir sans agir. Vis et tu accomplira ta vengeance. claironna la voix dans son esprit. Bien qu’il semblât que l’idée fut plaisante, Tenel K ne pu construire un semblant de réflexion. Son esprit orbitait autour de son cerveau. Sans aucune chance d’entrer en contact avec lui. Ses pensées étaient plus des impressions, des sensations spontanées qu’une réflexion profonde et réfléchie. Alya. Thyrs. Gelerion. Hagith. Leia. Rage. Douce vengeance. Dépit de ne pouvoir le faire. Fataliste, elle accepta la conclusion qui s’imposa. -« C’est trop tard ». Penses-tu encore à te venger ? Alya-Chagrin. Thyrs-Haine. Gelerion-Rage. Alya-Violence. Hagith-Mort. Leia-Incompétence. Tous responsables. Les mêmes images se répétèrent inlassablement dans son esprit. Elles ne s’arrêtaient plus. Tout son être vibra au son d’une unique sensation. Vengeance. - « Oui. » Bien. Ta justice sera faite. Bien que la voix fut chaude et réconfortante, Tenel K ressenti de la curiosité pour ce mystérieux et invisible compagnon. - « Qui es tu ? » Un ami qui te veut du bien. - « Pourquoi ? ». Parceque je ne veux pas que tu meures…. Thyrs, Gelerion et tous les autres sont toujours en vie alors qu’ils méritent de mourir. Les responsables ne peuvent restés impunis. Tu ne peux pas mourir maintenant. Tenel K voulut hurler toute son impuissance mais son esprit sombra dans un immense tourbillon de ténèbres infernales. -« C’est trop tard ». Si tu veux, moi, je peux t’aider. Tenel K n’avait plus envie de répondre. Son esprit se morfondait. Adieu les vivants. Bonjour les morts. Au milieu de son horizon obscur, l’Askesi vit un point lumineux qui s’élargit rapidement. L’obscurité fut déchirée par un visage de lumière. Celui d’Alya. Il se divisa en deux et Teneniel apparut. Oh Joie ! Oh Bonheur ! Mais les deux femmes la fixèrent, sévères. Vis et venge nous. Ecoute Le. Tu peux vivre et tu le dois à ta soeurs. Gelerion n’est moins puissante que toi. Elle ne peut gagner.. - « C’est trop tard mère….Mais nous sommes de nouveau réunies pour toujours. » Crois tu venir à nous sans honneur ? Penses tu que tu en es digne ? Les visages n’attendirent pas sa réponse. Ils s’effacèrent et laissèrent place à l‘obscurité. Non, elle n’en était pas digne. Tristesse. Impuissance. La voix lui donna alors doucement un ordre -« Vis,Maîtresse de la Force, et venge ta famille. Accepte mon aide. Aspire mon énergie. Ignorant si elle contrôlait inconsciemment la Force ou si son compagnon invisible se mobilisait pour la soigner, l’Askesi accepta ce qu’Il lui offrait. La puissance douce coula en elle sans qu’elle sache si elle la commandait ou si c’était Lui qui le voulait. Dans son cerveau, des veines et des artères se régénérèrent. Avant de sombrer dans le néant, Tenel K entendit les échos lointains de la bataille qui faisait rage. Un bruit qui devait être assourdissant lui sembla stagner au-dessus de son corps. L’image de Darkan s’imposa alors dans son esprit. Elle perdit connaissance. | |
| | | Hagith Seigneur Sith
Nombre de messages : 145 Age : 53 Localisation : Wattignies (nord) Date d'inscription : 03/10/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:20 | |
| La grande porte noire s’ouvrit sur l’immense salle du trône, ou une multitude de personnes s’amassaient auprès de l’empereur, Moffs, amiraux, conseillers, et autre dignitaires, courtisaient Hagith dans l’espoir de recevoir une quelconque marque de sa gratitude, l’un désirait un vaisseau supplémentaire pour sa flotte, un autre, jaloux, dénonçait le comportement d’un rival plus puissant. L’empereur aimait ces jours d’audiences, ou il pouvait se délecter des bassesses et autre vilenies de ses vils sujets, ce qu’il accordait à l’un, il le retirait à l’autre, et faisait naître ainsi de nouvelles rivalités. Quand il aperçu le moff Disra, il se leva, se qui mis fin aux complaintes de ses visiteurs. - Messieurs, laissez moi, maintenant, fit Hagith avant de s’asseoir à nouveau.
En quelque seconde, la grande salle se retrouva vide, a l’exception de l’empereur, de l’intendant et du gouverneur Disra.
- Gouverneur Disra, quel plaisir de vous voir sur Bastion, planète que vous connaissez très bien, commença Hagith pour lui rappeler son douloureux passé. - Mes respects votre majesté, fit Disra en inclinant la tête, cette Bastion la n’a plus grand chose a voir avec celle que j’ai connu, ajouta t’il en faisant transparaître comme une sorte de nostalgie dans les yeux. - Oui, elle est beaucoup mieux ! Trancha Hagith, j’espère que vos nouvelles fonctions vous plaisent ? - Parfaitement, votre majesté, et je tenais encore vous remercier pour la confiance dont vous avez preuve à mon égard. - Parfait, mais si je vous ai demandé de venir, c’est en fait pour vous parler d’une personne que vous avez bien connu. - Ah ? Et bien si je peux être utile a son altesse, cela sera vraiment un grand plaisir, de quel personne s’agit il ? demanda Disra un peu inquiet - Du major….. Tierce ! Lança Hagith en observant la réaction sur le visage de Disra.
Ce dernier bien que surpris ne laissa apparaître aucunes émotions particulières, mais il sentie son cœur s’accélérer. - Tierce est mort, votre altesse. - Je sais, cria l’empereur, mais il apparaît que cet ancien capitaine de la garde royale a eu en sa possession un objet que je serais ravie de retrouver. - Un objet votre altesse, de quoi s’agit il ? demanda Disra intrigué - De la canne du défunt empereur Palpatine, lança Hagith - Mais, votre altesse, vous savez bien que la canne de l’empereur fut détruite en même temps que l’étoile de la mort, répondit Disra qui commençait à suer de grosses gouttes. - C’est faux ! Hurla l’empereur, et vous le savez très bien, d’après les renseignements que j’ai eu, un des gardes de Palpatine, a qui l’empereur avait confié sa cane, a réussi a fuir avant la destruction de la base, ensuite il a rejoint Tierce et lui a confié l’objet, alors je vais vous le demander une seul fois, ou est la canne ? Si vous me mentez je le saurais immédiatement, Disra, fit l’empereur comme une menace.
Le silence qui suivie parut durer de longues minutes, Feld, impassible, regardait du coin de l’œil le gouverneur qui semblait dans ses pensés.
- Il…Il me reste des documents, hésita le moff, je vais essayer de retrouver la trace de … - Essayer ? Hurla Hagith, je vous donne deux jours pour m’apporter tout les renseignements qui sont en votre possession. Deux jours Disra, pas une minute de plus.
Le moff, habituellement si sur de lui, commençait à blêmir doucement, l’empereur ne semblait pas vraiment plaisanter, et rarement il l’avait vu si déterminé, pourquoi un tel attachement pour un objet aussi anodin, voilà ce qu’il lui faudrait découvrir, il n’avait que deux jours pour cela.
- Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir, pour vous satisfaire, votre altesse, finit il par répondre, s’attendant à une riposte violente du monarque.
Hagith, ouvrit la bouche, mais les mots ne purent en sortire, il ressentit une violente douleur dans le crane, ses tempes lui semblait sur le point d’exploser, comme si tout le liquide vital qui coulait dans ses veines, avait subitement décidé de se concentrer dans son cerveau. Le sith savait ce que ces signes signifiaient, ils étaient ici, comme pour appuyer son intuition, il fut écrasé d’un coup, par une présence malsaine, tissé de haine et de colère.
- IL MENT ! Fit une voix grave sortie de nul part - Maître Bane ? fit Hagith mentalement - Et qui d’autre, Hagith répondit l’esprit, il nous faut cet objet, en ce moment même des événements capitaux se jouent dans la galaxie, la bataille a déjà commencé, Hagith, mais de nouveaux problèmes sont venus se greffer, le temps joue contre nous, ils nous faut réunir les trois éléments qui nous permettrons de déverser dans l’univers la haine et la violence, qui nous permettrons d’asseoir notre pouvoir et de reprendre la place qui nous est du, qui nous permettrons de retrouver…. l’age d’or des sith… - Dois je le tuer ? s’entendit dire Hagith, alors qu’il ne reconnu pas sa propre voix. - Non, ce parasite va nous servir malgré lui, il l’ignore, mais il va nous rendre un grand service, il sera toujours temps, de le tuer ensuite, de les tuer tous …. - Je ferais selon votre bon vouloir, mais … - Le temps n’est pas au questions, Hagith, le coupa maître Bane, les réponses viendrons, en leur temps…Exécute nos ordres, et tout se passera bien, conclu le spectre.
La douleur devint sensation, puis la sensation disparut complètement, la salle se vida de l’aura malsaine qui l’a remplissait, puis plus rien…..
Le gouverneur et l’intendant, ne comprenant pas ce qui venait de se passé, étaient restés la, sans rien dire, a regarder l’empereur. Pourtant, Feld, avait pendant un moment, était parcouru d’un frisson, quand, dans le regard de son maître, il avait aperçu, un autre regard, un regard horrible et sans humanité, un regard plus froid que la mort elle même, un regard sorti d’outre tombe, mais c’était impossible…..
- Bien, je pense que vous avez du travail, gouverneur, je ne vous retiendrez donc pas plus longtemps, mon intendant va vous raccompagner, et n’oubliez pas, deux jour, fit l’empereur et finissant sa phrase par un petit rictus …..
…- Et tu trouves cela drôle ? Balbutia le vieux Carl à Rotin, un membre de son équipage qui venait de faire une allusion salace entre une éventuelle relation entre Carl et la belle Lyra. - Bah, je plaisante capitaine, répondit Rotin, un grand gaillard qui travaillait pour Flint depuis de nombreuses années, nous allons bientôt être en vu de Yaga Minor, j’insère immédiatement les codes d’identifications. - Bien, tu ferais mieux, oui, il est vrai que cette Lyra est plus que charmante, répondit le vieux en laissant vaguer son imagination..
Allongé dans sa cabine, la belle rousse, se demandait ce quelle faisait ici, pourquoi avait elle ressentie le besoin de tout quitter, pour rejoindre une planète hostile, dirigé par des tyrans, combien de fois, elle avait essayé de se rappeler son passé ?
- Votre mémoire reviendra peut être, d’un seul coup, lui avait dit ce médecin, vous avez eu un accident, vous avez de la chance d’être encore en vie, madame Lyra Nend…
Lyra Nend, elle ignorait même, si ce nom fut réellement le sien. Elle se remémorait cette bride de conversation qu’elle avait entendu, alors qu’on la pensait, encore dans le coma..
- Elle ne doit pas savoir, pour sa sécurité, et pour la notre, elle ne doit jamais, savoir qui elle est…
Avait dit un homme, qu’elle n’avait d’ailleurs pas pu voir, mais don le timbre de la voix, hanté ses pire cauchemars, depuis.
- ……………. elle ne doit jamais, savoir qui elle est…..Jamais savoir…..Jamais.
Au fond d’elle même , elle savait que pour comprendre qui elle était, elle devait impérativement, se rendre sur Bastion…..
…..- Une fois notre homme récupéré, nous nous y rendrons immédiatement, fit le général Baden - Sur Bastion ? demanda le lieutenant - Oui pas sur Coruscant !! C’est encore loin ? Demanda t’il visiblement épuisé, par le manque d’entraînement. - Nous tournons au bout de la rue et nous y sommes, monsieur, répondit le lieutenant
A peine avait il fini de prononcer sa phrase, qu’un rayon d’une lueur bleu, passa juste entre les deux, le général se déporta sur la droite et se mis a couvert derrière un speeder garé, le lieutenant fit un bon vers l’avant et s’abrita derrière une énorme colonne de granit - Avez vous d’ou est partie le tir ? Demanda Baden. - Affirmatif, général, le bâtiment sur la gauche, un fenêtre du troisième étage. - Visiblement, quelqu’un ne veux pas que nous voyons notre homme, fit Baden en essayant de se pencher pour apercevoir la dite fenêtre. - Ou pire, monsieur, que nous partions vivant de cette planète, répondit le sous-officier en pointant son pistolet vers le bâtiment…………. | |
| | | Tenel K Vétéran aigri
Nombre de messages : 40 Localisation : Dathomir Date d'inscription : 08/09/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:24 | |
| Depuis son fauteuil de commandement de sa corvette, l’EC-1 ou Etoile Céleste Une, Darkan admirait la beauté esthétique et fonctionnelle de la passerelle. Les yeux fermés, il vérifia, pour la énième fois, les données colorées qui s’affichaient dans son esprit. Evoluer dans l’espace, sans verrière ni paroi était déstabilisant. Rien à voir avec les simulateurs ou les jeux de réalité virtuelle les plus puissants de la galaxie. Assis confortablement, il était aussi ‘dehors’. Volant dans l’espace, ricochant sur l’atmosphère de Dathomir, faisant des loopings ou des pointes de vitesse, il pilotait l’EC-1 avec une agilité remarquable. Son demi tour achevé, l’Excalibur entra dans son champ de vision et se rapprocha à toute vitesse de lui. L’Askesi vit la même scène mais avec les ‘yeux’ du destroyer. La planète émeraude en arrière-plan accentuant l’effet visuel. C’était drôle, magique. Sensationnel. Loin en dessous de lui, sur terre, il chercha son homologue dans la Force. Ce dernier perçût le contact et lui envoya un message court mais efficace. Tout baigne. Le Borojt soupira doucement. Au moins, la riposte des Askesi serait-elle assurée pour moitié. Riposte. Tenel K leur avait exposé ses doutes et leur avait fait un compte rendu de sa planète natale. Et des ses habitantes. Terrifiantes avait-il pensé quand elle leur avait parlé des Maîtresses de la Force, et de leurs ennemies les Nighsisters. Ils avaient mis au point un plan B, une contre attaque dans l’éventualité où elle seule ne suffirait pas à sauver sa soeur. Une petite surprise dont le procédé avait fait sourire les deux borojt mais pas Tenel K. Les deux élèves s’étaient vus assigné un rôle bien précis. Les responsabilités de chacun étaient identiques. Face à la DakShata taciturne, il n’avait pas eu le courage d’émettre des doutes quant à son potentiel. Il avait passé le reste du trajet à apprendre et retenir les gestes et procédures qu’il aurait peut-être à faire. Quand ils étaient entrés dans le système Dathomirien, Radium avait pris l’EC-2 et était parti le premier accomplir la mission que Tenel K lui avait confiée. Elle lui avait donné un dernier avertissement. - « Ta tâche s’annonce difficile, tu dois les convaincre. Si elles hésitent, rappelle leur qui est prisonnière et qui est leur Reine. Elles respectent les jedis mais revendiquent leur suprématie en tant que femmes. Impose le respect qui t’est dû. » A l’aube du troisième jour, devançant la Dakshata de quelques heures, Radium s’était posé sur la planète. Respectant un ordre bien établi, il avait parcouru les quatre coins du globe, en rase motte pour éviter toute détection. Le chronomètre et la culture Dathomirienne jouant contre lui. . Pendant ce temps, Tenel K avait revu une dernière fois avec Darkan les détails de la mission qui incomberait au jeune homme. Il avait perdu beaucoup d’assurance quand il avait découvert la stratégie de la Dakshata. Compréhensive, elle avait tenté de le rassurer - « Visualise les trajectoires et les cibles de la même manière que tu le ferais au Dejariik. Utilise la Force pour te lier aux vaisseaux et les piloter. Réitère ce que tu as su faire ces deux derniers jours. L’Excalibur calculera pour toi les vecteurs et les coordonnées d’approche. Ses capacités de calculs sont extraordinaires et sa précision est sans défaut. Il sera vos yeux et votre atout principal si les Nighsisters décident d'en découdre définitivement.» La Dakshata avait reconfiguré le cervodinateur central de l’Excalibur et celui des Etoiles Célestes. Transmettant ainsi le commandement temporaire de la flottille à ses élèves. Elle l’avait ensuite invité du geste à s’asseoir sur le fauteuil amiral et lui avait tendu sa propre pastille. Elle était encore tiède quand il l’avait plaquée sur sa nuque. Tenel K avait posé doucement sa main sur son avant bras et l’avait prévenu, - « Ca risque d’être un peu plus brutal. Tu vas recevoir simultanément les données temps réel des trois corvettes et de l’Excalibur. Ca fait beaucoup, même quand on y est habitué. Ne panique pas et focalises toi sur ma voix. » Le flot d’images, de bruit et de chiffres avait été vertigineux. Il avait cru que son cerveau exploserait mais la DakShata l’avait guidé et il avait réussit à contrôler les deux réalités qui s’affichaient dans son esprit. La sienne sur la passerelle, très angoissée, et celle des vaisseaux, prêts à lui obéir. Quand il fut plus à l’aise, elle lui avait rappelé ce qu’il savait déjà. - « L’Excalibur restera en orbite géosynchrone. Il est la clé de voûte de la riposte. Si ça tourne vraiment mal, Radium saura comment l’utiliser. Sa puissance de feu est infernale alors ne réfléchis pas aux ordres quand tu les recevras. Toi et Radium devrez rester en contact permanent. Vous vous protégerez mutuellement. Ne l’oublie pas. Il n’y a pas de hiérarchie entre vous deux, vous êtes complémentaires. Alors cette fois, jeune homme, laisse uniquement la Force te guider.» Un peu paniqué face à toutes ses responsabilités, il n’avait pas relevé la semi boutade. Il l’avait accompagné, dans un état second, jusqu’au hangar du destroyer. Au pied de la rampe de la dernière corvette impliquée, l’EC-3, Tenel K lui avait parue soudain lasse - « Si vous intervenez, vous n’aurez que quelques minutes. Il n’y aura pas de coup d’essai. Pas avec ‘Elles’… » elle l’avait dévisageait longuement avant de conclure, tristement - « Attend toi à tuer beaucoup de gens aujourd'hui… » Il avait baissé les yeux et elle n’avait rien ajouté de plus. Elle avait décollé quinze minutes avant la limite des soixante douze heures. Dans un coin de son esprit, le Borojt jeta un coup d’œil à un chronomètre et s’aperçut avec surprise qu’une demi-heure s’était écoulée depuis le départ de la DakShata. Et toujours pas de nouvelles. Il formula un ordre mental et reçut aussitôt les images de l’EC-2. Il pu admirer alors, comme s’il y était, le panorama magnifique qui s'étendait à perte de vue ; Il vit à vingt mètres devant lui son homologue qui lui tournait le dos. Radium, était assis au bord d’un sommet aplati d’un petit plateau rocheux. Il contemplait le paysage ; La petite formation rocheuse sur laquelle se trouvait l’Askesi avait une grande étoile gravée dans le roc qui indiquait les points cardinaux. L’endroit parfait pour un guetteur. Face aux borojts, le sud, des prairies vertes et bleues ondulant dans la brise se fondaient dans le lointain horizon azur ; Ces grandes étendues fertiles étaient délimitées sur la droite, l’Est, par une chaîne de montagnes érodées. Les vieilles formations dessinaient un fer à cheval dans l’horizon doré par les rayons d’un soleil matinal déjà chaud. Dans leur dos, le nord, des forêts émeraude contrastaient avec le ciel cobalt. Darkan termina son tour d’horizon par la gauche, l’ouest. Le soleil brillait au dessus d’une haute chaîne montagneuse aux sommets enneigés. L’immense barrière rocheuse se terminait par une gigantesque falaise, un cirque, qui était le point d’intersection des trois vallées. A un peu plus de deux cent mètres de hauteur, en retrait du bord du précipice, un village était construit en léger contrebas d'une grande forteresse bâtie à même la roche. Sentinelle fière et menaçante, l’édifice surplombait l’immense panorama. Un petit sentier sinueux et très escarpé, creusé à même la falaise, était le seul moyen d'accès possible depuis les vallées. Des nuages blancs paresseux venaient mettre la touche finale au tableau idyllique. L’EC-2 se trouvait à moins de trois kilomètres du lieu du rendez-vous. Tout paraissait bien calme pour Darkan. Trop peut-être. Dans la Force, Radium senti son anxiété et le rassura par une sensation de paix. Connecté lui aussi à la flotille, il su que Darkan le regardait par les capteurs de l’C-2. Il tourna alors la tête vers la corvette, et fit un geste de la main - Relax mon pote. Admire le paysage. Darkan fit la moue. Oui ben ça se voit que t’as pas traîné avec elle ces derniers temps . Au loin, il crut apercevoir une masse sombre, un mouvement. Il fit un zoom et se retrouva à moins de cinquante mètres du cirque. Rien. Pourtant, son instinct, ou son inquiétude, lui suggérait le contraire. Une impression d’urgence semblait poindre, mais il garda son calme. | |
| | | Tenel K Vétéran aigri
Nombre de messages : 40 Localisation : Dathomir Date d'inscription : 08/09/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:25 | |
| Il formula mentalement un autre ordre et les capteurs de l’EC-3, posée deux cent mètres plus haut, à l’entrée du village, lui envoyèrent une vue que ni Radium ni l’EC-2 ne pouvait voir depuis leur position. Les habitations archaïques semblaient désertes et Darkan remarqua que les enclos à bestiaux étaient vides, les portes grandes ouvertes. Personne. Pas de mouvements. Pas de fumée. Rien sur les scans. La Forteresse donna l’impression d’être elle aussi abandonnée. L’Askesi aperçut alors des ombres furtives surgir de derrières les bicoques. Elles traversèrent la place principale du village, remontèrent les chemins de ronde et s’engouffrèrent par l’énorme double porte d’entrée de la forteresse. Héberlué, il vit des formes arachnides, géantes et rapides, grimper le long des murs hauts et droits de l’imposante bâtisse. Elles disparurent à l’intérieur de l’édifice par des fenêtres en ogive situées sous les toits plats. D’autres encore arrivèrent depuis la vallée par le fin chemin tortueux. Un picotement désagréable se fit alors sentir et le sentiment d’urgence se mua en un appel sans équivoque. Darkan. Au secours . Ca y est, le moment tant redouté était arrivé. Le cœur battant la chamade, il visualisa son vol, poussa ses manettes et fit plonger l’EC-1 droit sur la planète. Il alerta dans le même temps son homologue Radium…. Qui se contenta de lui répondre calmement On est déjà en route. L’EC-2 est à toi dans quinze secondes. A toi de jouer . Six mille kilomètres à parcourir en moins de deux minutes. Démentiel. Tandis que sa corvette battait des records d’entrée en atmosphère et contredisait les théories des trajectoires d’approche les plus folles, il fit le vide en lui et se prépara à piloter comme il n’avait jamais pensé devoir le faire un jour ; Une seule attaque, un seul rush. Trois vecteurs d’approche, trois vagues meurtrières à mener. Dans un timing qui ne tolérait aucun contre temps. Il devrait faire croire aux Nightsisters que chaque Etoiles Célestes était pilotée indépendamment et non par une seule personne. Il jura. Ca craint un max... Savoir que l’Excalibur corrigerait en permanence des détails que son cerveau ne pourrait pas calculer, même avec la meilleure volonté de l’univers, le soulagea. Il appliqua les conseils de Tenel K et laissa la Force couler en lui. Pendant les trois minutes qui suivirent, l’Askesi ne fût plus qu’un dans la Force Pendant qu’il traversait les couches supérieures de l’atmosphère, il dirigea l’EC-3 qui décolla sans un bruit et se mit à tourner en large cercle autour de la forteresse. Au même moment, l’EC-2 arriva et se stabilisa, rampe ouverte, à deux mètres au dessus du toit de l'édifice. Radium sauta, son sabrelaser activé. Une cinquantaine de maîtresses de la Force surgit derrière lui. Le Borojt leva la tête vers l’EC-3, vers Darkan, tendit son bras et fit un geste du pouce. Elle est à toi mon pote . Darkan le regarda sans répondre mais l’EC-2, sans un bruit, s’éleva de quelques mètres, tourna sur elle-même et plongea vers les étendues bleuâtres, deux cent mètres plus bas. Darkan vit sur le toit de la forteresse, une des magiciennes lever les bras. Dix secondes après, un trou de deux mètre de diamètre apparut à ses pieds. Cela aurait pris beaucoup plus de temps avec un sabrelaser. Radium et une vingtaine de femmes plongèrent dans l’ouverture. Les autres maîtresses de la force se déployèrent et prirent possession du village et des chemins de ronde. Espérant farouchement que les sorcières de la nuit passeraient par là. L’EC-3 cessa sa ronde de couverture et monta en chandelle vers le ciel, dans une vrille majestueuse. A quatre mille mètres à la verticale du cirque montagneux, elle se renversa sur elle-même et piqua du nez. Fonçant droit sur la forteresse, Darkan compris pourquoi Tenel K avait préparé cette contre-attaque qu’il avait jugée, au début, un peu trop « démesurée ». Très très loin en bas, l’EC-2 passa au-dessus des prairies bleuâtre et remonta à contre courant la vague brune de centaines de sorcières qui se ruaient à l’assaut de la falaise et se précipitaient sur le chemin sinueux. La corvette braqua brusquement et ouvrit le feu, arrosant tout sur son passage. L'Askesi rectifia la trajectoire de l’EC-3, fit un zoom du lacet sinueux et tira. La précision fut remarquable. Pendant qu’un morceau de falaise tombait sur le chemin escarpé et écrasait une bonne trentaine de Nighsisters et des vieux bipodes impériaux rafistolés qui le grimpaient, l’EC-3 redressa le nez à moins de deux cent mètres du toit de la forteresse. Dans une boucle courte, elle stoppa si soudainement que n’importe quel pilote chevronné aurait rendu ses tripes dans le voile noir de l’inconscience. La corvette se retrouva à vingt mètres de l’immense mur de la forteresse et déchargea une rafale destructrice de ses canons lourds. Darkan, dans l’EC-1, n‘était plus qu’à trente seconde. Il demanda à l’Excalibur de baliser sa cible. Elle apparut aussitôt dans la rétine du jeune homme. L’Askesi imagina ses missiles faire mouche et L’EC-1 tira. L’EC-2 continuait ses cercles destructeurs. L’immense étendue herbeuse brûlait. Mais la marée noire de Nightsisters, de bipodes et de quatre quadripodes antédiluviens ne cessait de progresser. Elles étaient des centaines. Le ciel commença à s’assombrir mais pas uniquement à cause de la fumée dégagée par le gigantesque incendie. Un énorme front nuageux sombre orageux, menaçant progressait rapidement du nord. Précédant l’arrivée de quatre cent farouches maîtresses de la Force montant des rancors de plus de douze mètres de haut.. L’EC-3 recula de quelques mètres du mur de la forteresse totalement détruit.. Avant de sulfater la pièce de projectiles magmatiques, Darkan prévint Radium de s’aplatir au sol. Celui-ci transmis le message à ses alliées et tout ce qui ne se coucha pas prestement sur les pavés mal taillés de l’immense salle fut coupé en deux, déchiqueté par l’averse meurtrière. L’EC-2 connut un désagrément. Un groupe de Nighsisters fit levé une tornade géante qui piégea la corvette. Le vaisseau malmené fut littéralement éjecté loin de la zone de combat. Darkan eut le tournis en tentant d’en reprendre le contrôle mais il dû faire appel à l’Excalibur. L’EC-2 pivota alors et reparti énergiquement vers la prairie dévastée par le feu et piétinée par des milliers de pieds. l'EC-3 dévia légèrement de trajectoire pour passer au dessus du chemin escarpé. Les Nighsisters étaient bloquées par les tonnes de roches. Leur pouvoir n’étant pas assez rapide pour dégager le passage et apporter le soutien à leurs sœurs piégées plus haut L’Askesi choisit les bombes incendiaires et tira. Des dizaines de Nighsisters furent englouties dans la boule incandescente. Darkan ne regarda pas la scène quand l'EC-3 en trombe au dessus de la fournaise Les Sorcières stoppèrent alors leur montée. Impossible de continuer par cette voie. Elles se dirigèrent vers le dernier accès possible, la falaise. Mais elles étaient trop nombreuses, malgré le gigantisme de la montagne, elles se marchaient les unes sur les autres. Et d’autres arrivaient encore de l’Est, par delà les montagnes érodées. Les Etoiles Célestes retinrent la progression démoniaque jusqu’à l’arrivée des Maîtresses de la Force. Celles-ci trouèrent le flanc de la marée noire. Les Rancors déchiquetèrent et piétinèrent autant qu’ils le purent leurs ennemies. Les fusils blasters firent tomber à terre des lignes de Nighsisters, les tours de Force électrocutèrent ou soulevèrent loin dans les airs des sorcières paniquées. Mais Darkan, dans l’EC-2 vit qu’elles perdaient peu à peu l’avantage, l’effet de surprise passé. Radium ressortit de la forteresse, enjambant les restes calcinés du mur détruit, toujours protégé par la présence de l’EC-3. Il portait Tenel K, inconsciente. Darkan la vit et sonda la Force. Pas de présence. Il s’humecta les lèvres quand il posa la question à Radium - Elle est ? Non, mais ça va pas tarder si tu n’arrives pas tout de suite. Darkan jeta un coup d'oeil à son chronomètre. - donne moi dix secondes. Magne toi. Les Magiciennes contiennent les nightsisters mais plus pour longtemps. On est à un un contre dix. L’EC-3 décima plus de trente sorcières qui surgissaient du toit de la forteresse. Celles qui étaient à l'interieur. | |
| | | Tenel K Vétéran aigri
Nombre de messages : 40 Localisation : Dathomir Date d'inscription : 08/09/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:27 | |
| Elle pivota et mitrailla en dessous d’elle. Un océan de Nighstsisters attendait de grimper la falaise. Les Maîtresses de la Force firent tomber sur elles des tonnes de rochers mais ça ne ralentissait qu’un instant l’avancée inexorable des sorcières enragées. Radium, protégeait par une vingtaine de magiciennes s’éloigna en courant vers le village. L’EC-3 lui permit de ne pas avoir une nuée de Nighsisters dans le dos mais certaines passèrent le barrage de feu. Elles affrontèrent la garde rapprochée de l’Askesi. Dans l’EC-1, Darkan eut enfin la forteresse en visuel. Il regarda L’EC-2 s’acharnait sur le groupe de quadripodes qui pilonnaient cruellement les Magiciennes et leurs rancors. Gardant bien droit sa trajectoire, il remonta, trente mètres dessus, le champs de bataille. Des sorcières le prirent pour cible mais il ne dévia pas d’un pouce. Son vaisseau encaissa sans broncher les tirs et ignora les éclairs gigantesques qui striaient le ciel au dessus de la prairie et qui lui barraient la route. Il zigzagua entre et fonça droit dans la falaise. A moins de vingt mètres de l’impact, il tira mentalement sur le manche et l’EC-1 remonta à la verticale, dans un angle de 90° impossible à négocier avec un autre vaisseau. Darkan en sentit les effets malgré les compensateurs d’inertie à leur maximum. Voyant les Nighsisters 'sous ses pieds', les répulseurs magnétiques de la corvette se mirent à cracher des arcs bleutés, crépitant la mort. Les sorcières, électrocutées, décrochèrent de la falaise, le long des deux cent mètres de la remontée. Il contacta Radium - Prépare toi Déjà Prêt L’EC-3 cessa de tirer et vint se placer quinze mètres au-dessus de Radium et de la dizaine de Magiciennes restantes qui avaient reculé. Dès que la corvette quitta sa position, un raz de marée maléfique surgit par dessus les murailles et se rua sur eux. L’EC-3 enveloppa le groupe de rescapé d’un manteau translucide et irradiant une couleur améthyste, un bouclier salvateur. Elle se repositiona légèrement de façon à s'interposer entre le petit groupe qu'elle protégeait et le raz-de-marée ennemi. Elle mitrailla, bombarda, brûla les Nighsisters surgissant par dessus les rebords de la falaise. Mais le flot démoniaque ne tarissait pas. Radium vit alors l’EC-1 surgir du gouffre dans un geyser électrique. Au même instant, les missiles qu’avait laché Darkan trente seconde auparavant surgirent de l’horizon et vinrent percuter la falaise en plusieurs endroits. L’immense paroi rocheuse fut, pendant un court instant de la pierre en fusion, une coulée de lave verticale. Ce qui laissa aux Askesis le temps de mettre la DakShata en sécurité ; l'EC-1 pivota son nez vers le petit groupe, coupa ses répulseurs et se dirigea vers lui. Radium regarda un instant Tenel K et la projeta avec la Force aussi haut qu’il le pu A toi mon pote ! Darkan activa le traceur biochimique pendant que l’EC-1 passait au-dessus de leur tête et attrapa en vol la Dakshata. Tandis qu'il montait rapidement en altitude, le borojt visualisa le bloc médical du vaisseau et une partie de la coque disparut litteralement. Tenel K fut engloutie et se trouva directement allongée à l'infirmerie. Le Borojt vit des appareils se mettrent en route automatiquement pour s'occuper de la blessée. Sachant son maitre soignée par l'EC-1, il sentit disparaitre un poids énorme qui compressait sa poitrine depuis deux jours. En sueur mais soulagé, il rendit compte à son homologue. C’est Ok pour moi.
Radium se rapprocha du bord de la falaise et constata qu’elle serait impraticable pour un bon bout de temps. Même pour ces furies. Au loin, il vit l’EC-2 abattre le dernier quadripode dans une gerbe d’étincelle. Mais les Maîtresses de la Force avaient subit de très grosses pertes mais continuaient à affronter bravement leurs ennemies. L’Askesi n’eut pas le choix. Il contacta l’Excalibur et visualisa les cibles. Il se retourna et souffla quand il vit qu’il n’y avait plus de nighsisters dans le village et la forteresse. Il regarda l’EC-3 qui, silencieusement, flottait toujours au centre du village. Les Maîtresses de la Force firent le même constat. Elles se dirigèrent vers lui. Il leva les yeux et aperçut l’EC-1 qui tournoyait, oiseau de proie prêt à s’abattre. Une femme plutôt grande se pencha par-dessus le mur et regarda la bataille qui faisait encore rage deux cent mètres plus bas. Ses sœurs mourraient. Elle se tourna vers lui. Il regarda le ciel et les aperçut. Magnifiques pieux lumineux se dirigeant droit au pied de la falaise. Il estima le contact à dix secondes. - « Maitresse Auggwin, c’est le moment. » Sans un mot, elle ferma les yeux et brandit vers l’horizon sa lance de Force. Au dessus du champ de bataille, son visage gigantesque apparut qui regarda les centaines de belligérantes. Sa voix gronda comme l’orage quand elle s’adressa aux Maîtresses de la Force - « Sœurs des six clans réunis. Nous avons réussi. » Alors, dans un mouvement parfaitement synchrone, la centaine de magiciennes qui combattaient encore fit demi tour et les rancors coururent de tout leur soul vers les forêts du nord. Les Nighsisters comprirent trop tard ce qui leur tombait sur la tête. Certaines levèrent les yeux quand l’atmosphère prit une teinte anormalement jaunâtre. Le mouvement de panique amplifia le nombre de victimes quand les vingts rayons ioniques à fusion froide pilonnèrent le front et le centre de l’océan grouillant de Nighsisters prises aux pièges entre l’incendie gigantesque et la falaise magmatique. Des cratères brûlants de plusieurs mètres de diamètres engloutirent par dizaines les furies. Une pluie de missiles s’abattit aussitôt à travers les prairies. Par les yeux de L’EC-2 qui faisait un passage au dessus de ce qui restait des prairies, Radium fut horrifié de la vision d’enfer qui se dévoilait petit à petit. Un charnier. Il revint sur la falaise. La Maîtresse de la Force le regarda durement. - « Nous voulons voir Tenel K. » L’Askesi, ébranlé par les images qu’il venait de voir, appela Darkan dans la Force. J’espère que ça t’a plu. Ramène toi illico Aussitôt il vit l’EC-1 plonger et se diriger vers lui. | |
| | | Hagith Seigneur Sith
Nombre de messages : 145 Age : 53 Localisation : Wattignies (nord) Date d'inscription : 03/10/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:28 | |
| Le tir, qui avait été plus que nourri, avait cessé depuis deux bonne minutes, le général et son lieutenant, observaient, silencieusement. Un speeder de la police de Naboo, certainement, alerté par quelques badauds , fit soudain irruption, un jeune agent en sorti et se dirigea vers les deux hommes.
- Planquez vous, cria le sous officier, toujours à l ‘abris derrière sa colonne recouverte de tiges de jade. - Mais, que ce passe t’il ici ? Fit l’agent bien imprudent..
Il ne put hélas jamais avoir de réponse, un petit bruit se fit entendre, et dans la seconde qui suivie, la tête de l’agent fut transpercée par un faisceau bleuâtre, telle une poupée désarticulée, le jeune homme s’effondra.
- Imbécile, bougonna Baden, maintenant, nous allons avoir toute la sécurité de cette planète sur le dos, lieutenant, visiblement, ce ou ces tireurs semblent déterminés, je vais vous couvrir, vous devez essayer de pénétrer dans le bâtiment. - A vos ordres, monsieur, répondit le lieutenant, qu’une telle situation, ne troublait pas le moins du monde, logique pour un sous-officier des troupes d’intervention de l’Ubiqtorat.
Une brave femme d’une certaine corpulence, accompagnée de son enfant, et qui ne c’était rendu compte de rien, sortie soudainement d’une vieille boutique qui vendait des produits d’importation de Coruscant, la pauvre innocente, se retrouva entre le sniper et les deux impériaux, le lieutenant, vit une aubaine, pour gagner du terrain. Il fit un signe de tête à Baden, qui se mis à tirer en direction de la fenêtre du bâtiment, la femme, surprise, se mis à hurler, lâchant du même coup la main de sa petit fille. L’enfant, qui avait oubliée d’être idiote, en profita pour rentrer dans la boutique, alors qu’un coup de laser, provenant du bâtiment d’en face, pulvérisa un bosquet de fleurs, ou la petit se trouvé quelques secondes auparavant. La femme, toujours en train d’hurler, c’était cachés les yeux, à l’aide des mains, comme si le faite de ne pas voir, pouvait faire en sorte de ne pas être vu ..Le lieutenant exécuta une magnifique pirouette vers lavant, et se retrouva du coup, juste derrière la grosse dame, il l’empoigna par le coup et lui mis le blaster sur la tempe.
- Allons ma belle, courage, on va faire une petite balade, chuchota t’il à l’oreille de la femme.
Celle ci, terrorisé, n’arriva pas à dire un mot, et cet étrange binôme progressa doucement en direction de l’entrée du bâtiment. Gêné par les tires de Baden, qui balayait les fenêtres de l’immeuble, le tireur avait perdu de sa précision, pourtant lorsque le lieutenant et son bouclier humain, arrivèrent à une cinquantaine de mètre de l’entrée, la femme, fut touché en pleine poitrine, surpris, le lieutenant en perdit l’équilibre et tomba à la renverse, écrasé par la dame, heureusement pour lui, le rayon, ne put pas sortir de la prison de chaire, ou il avait pénétré. Avec beaucoup de difficulté, il réussi à se relever, et tenant le corps inerte de la dame, par les aisselles, il continua à avancer doucement, péniblement. Le sniper faisait maintenant mouche à tout le coups, et les lambeaux de chaire ,que chaque tire arrachaient au corps de la femme, se répandaient sur la chaussé, plus il se rapprochait, plus il était difficile pour l’impérial de ne pas tomber sous le choc des tirs………
Le sinistre bâtiment du DAP, Direction de l’aide au peuple, n’avait jamais connu une telle fréquentation, l’ivresse et le semblant de bonheur, qu’avait engendré la visite de l’empereur, était très vite retombé, et les moins favorisés, ceux qui vivaient dans des taudis au contours de la ville, les exclus, étaient bien décidés à demander des comptes. Ce services impérial avait comme vocation de venir en aide au plus démunis, sous l’autorité de chaque gouverneur, hélas les aides étaient plus que minimes, et malgré les promesses de l’empereur, la misère, sur Yaga Minor, comme sur d’autres planètes contrôlée par l’empire, ne cessait de se répandre, bien plus vite que les crédits promis ..
- Mais pourquoi tout ce raffut ? Hurla le colonel Ithan Broks, commandant la cellule du DAP de Yaga Minor, qui était en train de dîner - Monsieur, répondit un officier, le hall du bâtiment a été investie par une centaine de personnes qui réclame des aides. - Tiens donc, et depuis quand le peuple réclame t’il quelque chose ? Capitaine, je vous donne l’ordre de faire sortir ces parasites, fit le colonel avec un geste de la main. - Mais, monsieur, comment ? L’interrogea le militaire - Vous n’êtes qu’un incapable, inutile et couard, je vais aller parler à ces gens. - Comme vous voudrez, monsieur, fit l’officier en baisant honteusement la tête.
L’officier supérieur, suivie d’une vingtaine de gardes, pénétra dans le hall noir de monde, un des stormtrooper tira une rafale en l’air, ce qui fit taire la foule.
- Alors, pourquoi ce cirque ? Quittez ce bâtiment immédiatement et retournez dans vos taudis, cria le colonel rouge de colère. - Il n’en est pas question, colonel, fit un homme au premier rang, nous attendons les aides promis par l’empereur, vous autres, militaires, vivez dans le luxe et le confort, alors que nous, nous n’avons rien, continua l’ homme. - Je peux vous assurer, que son altesse, fait tout ce qui est en son pouvoir, actuellement, pour améliorer vos conditions, le coupa l’officier, il a promis d’implanter de nouveaux chantiers de construction pour créer des emplois, en attendant je vous demande une dernière fois de sortir d’ici. - Nous ne partirons qu’après avoir reçu les vivres promis, nos familles meurent de faim, fit l’homme, et ce ne sont pas vos promesses qui les nourriront, insista t’il. - Très bien, dans ce cas, messieurs, en joue, hurla l’officier.
Tous les stormtrooper, pointèrent alors leurs fusil blaster E-11 vers la foule, attendant froidement l’ordre de tirer.
- Vous n’oseriez pas, hurla une femme qui tenait dans les bras son jeune enfant, l’armée ne peut tirer sur son propre peuple, ajouta t’elle en tournant la tête de droite à gauche comme pour se persuader de la véracité de ses propos. - Vous avez 3 minutes, lui répondit le colonel, 3 minutes pour évacuer les lieux, ou j’ordonne à la garde de tirer, c’est a vous de choisir, fit il en regardant sa montre…
A une dizaine de mètres de l’entrée, le lieutenant de l’Ubiqtorat, épuisé par son lourd, mais protecteur fardeau, stoppa, il rassembla ses forces, et tout en maintenant d’un bras, le corps en lambeau de la femme, il pointa son blaster en direction de la fenêtre, devant esquiver ce tir et celui de Baden, le tireur se mis à couvert quelque seconde. Le sous officier, en profita pour jeter la dépouille de la dame vers la droite et se propulsa dans le même temps vers la gauche, il exécuta deux superbes roulé boulé et put enfin se mettre a l ‘abris sous la toiture du perron de l’entrée. Un speeder des forces Naboo, s’engagea dans l’avenue, le chauffer, surpris, et voulant éviter le corps de la femme, vira complètement à droite, il perdit le contrôle du véhicule qui alla pulvériser la devanture de la petit boutique, d’ou été sortie la femme, quelque minutes plus tôt. Le bruit fut infernal, et dans le nuage de poussière que la collision créa, on distingua la frêle et petite silhouette de l’enfants, qui s’était réfugié dans le magasin, indemne, elle semblait hagard et marchait en titubant vers le centre de l’avenue.
- On peut dire que cet enfant a une chance insolente, pensa le général Baden qui n’en croyait pas ses yeux.
Il sortie de sa cachette, couru aussi vite qu’il put, saisi l’enfant par un bras, et la ramena derrière le speeder, avec lui…
La tension dans le hall était plus que palpable, on pouvait lire la peur, qui s’installait petit à petit sur les visages de la foule. Le colonel, impassible, avait toujours les yeux fixés sur sa montre, il rompu le silence.
- Il vous reste 30 secondes lança t’il en levant le bras droit en l’air - Nous…nous voulons voir le gouverneur, fit une vieille femme au premier rang. - Oui..le gouverneur…faites venir le gouverneur , repris en cœur le reste de l’assemblé. - Il est absent, et je parle en son nom, cracha l’officier, 20 secondes, messieurs, préparez vous à faire feu. Les gens commençaient à s’inquiéter, le militaire n’avait pas vraiment l’air de bluffer, et beaucoup d’entre eux, pris de panique, voulaient sortir maintenant, hélas, ceux qui se trouvaient à l’arrière, bloqués, malgré eux la seul issue possible, on aurait dit un raz de marrée humain.
- Laissez sortir mon enfants, hurlait une femme - Ma famille, je veux revoir ma famille, criait un jeune homme. - Très bien, hurla Broks. Feu !! fit il en abaissant son bras….
A la même seconde, une voix venant du perron gronda - Cessez le feu, par ordre du gouverneur..
Par miracle, pas un des stormtrooper présent, ne tira, la foule s’écarta, faisant une tranché en son centre, le Moff Disra, accompagné de Hirst et de son escorte pénétrèrent dans le bâtiment… - C’est le gouverneur…c’est le gouverneur murmurèrent des dizaine de voix. - Broks !! Avez vous perdu l’esprit ? Interrogea Disra, vous auriez tiré sur la population ? - Mais excellence, je ne fais qu’appliquer… - Votre politique, le coupa Disra, c’est inadmissible, vous êtes relevé de vos fonctions, garde mettez le colonel Broks au arrêts, je statuerais sur votre sort plus tard, Hirst, fais distribuer des vivres à ses braves gens.
Deux stormtrooper saisirent l’officier par les bras et l’emmenèrent, sous le regard stupéfait de la foule.Un timide, vive le gouverneur, se fit entendre, puis un autre, puis la phrase fut reprise par la foule toute entière, une véritable clameur qu’on pouvait entendre jusqu’au extrémité de la ville..
- Je vous ai connu moins charitable, chuchota Hirst à l’oreille de Disra. - Je retiens toujours mes erreurs passés, et je sais qu’il faut toujours être du coté du peuple, cela peut parfois être très utile, fais préparer ma table, je meurs de faim, conclu Disra en se retirant sous les acclamations de la foule…….
Le lieutenant se trouvait juste derrière la porte de la pièce où les tirs etaient partis, a peine eut il le temps de s’écarter, que celle ci vola en éclat, l’impérial se précipita a l’intérieur et fut stoppé net, par un individu de noir vêtu et portant une cagoule. Il se retrouva contre l’homme, son blaster sur la poitrine de ce dernier, alors que le canon du fusil blaster du tireur était appuyé sur sa gorge.
- Jette ton arme, ou je te fais exploser ta sale tête d’impérial, fit l’homme en noir - Je ne suis pas obligé de la cacher, moi, répondit avec sarcasme le sous officier, pose plutôt ton fusil, ou je te troue le cœur, si tenté qu’il y ait quelque chose dans cette poitrine, ajouta t’il. - Tu rêves mon vieux, fit l’homme, j’aurais le temps de te faire exploser, que ton cerveau n’aura même pas eu l’idée d’appuyer sur la cachette. - Tu crois ? Vas tu prendre ce risque, répondit le lieutenant, qui es tu ? Comment sais tu qui je suis ? Répond vermine. - Tu es une ordure de l’Ubiqtorat, et je suis celui qui va débarrasser la galaxie de ta néfaste présence, répondit l’homme pas le moins du monde impressionné.
La situation était des plus tragique, les deux hommes se menaçant mutuellement, pouvaient a tout moment tuer l’autre, le tout était de savoir, qui craquerait le premier
Les tirs ayant enfin cesser, le général Baden, se dirigea ver le bâtiment, tenant toujours par la main, la jeune orpheline, qui ne put s’empêcher, les yeux noyés de larmes, de regarder le corps mutilé de sa mère….. Au loin, des véhicules de la sécurité de Naboo, commencaient a boucler tout le périmètre ..... | |
| | | Tenel K Vétéran aigri
Nombre de messages : 40 Localisation : Dathomir Date d'inscription : 08/09/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:30 | |
| Troublant le flux guérisseur de la Force, un remous, une présence. Le Compagnon la réveilla. Accomplis ta vengeance Du fond de cet océan de plénitude soudainement perturbé, sa conscience refit surface. Elle ouvrit les yeux et les referma aussitôt. Pourquoi y avait-il un projecteur aussi puissant braqué sur elle ? Des picotements dans ses membres commencèrent à la démanger. Elle était de retour dans son corps qui reprenait vie, doucement. Une migraine pulsant entre ses tempes lui donna l’impression que son crâne était coincé entre les mâchoires d’un étau de douleur. Elle se concentra ; Il n’y avait plus aucun bruit de bataille et on l’avait allongée sur un support chaud et confortable. Autour d’elle, de léger cliquetis et un ronronnement discret, presque inaudible, interrompaient le silence qui régnait. Lentement, elle ouvrit un oeil puis l’autre. Le spot qu’il l’avait éblouie quelques instants auparavant n’était qu’une des multiples petites veilleuses ovales, insérées dans une des nervures du plafond légèrement bombé. La luminosité faible et la teinte ambrée baignaient la pièce d’une atmosphère relaxante. Elle bougea la tête et, la vue encore brouillée, constata qu’elle était seule. Dans la Force, elle sonda son corps et découvrit qu’on lui avait injecté des nano-réparateurs. Elle les ‘regarda’ quelques instants s’affairer à reconstruire ce qui avait été détruit. Deux ans auparavant, elle avait opté pour la nanotechnologie. Evitant d’être comme la galaxie entière, l’otage du bacta. Ysanne Isard avait démontré que posséder Thyferra revenait à détenir le pouvoir absolu. Avec Hagith comme menace et la Princesse pour y faire face, mieux valait miser sur l’indépendance totale. Elle puisa dans la Force l’énergie qui accélérerait le processus de guérison. Ce qui lui permit de détecter presque aussitôt la présence de chacun, à cinquante mètre de là. Sa mémoire, encore brouillon, lui revint en un rapide et vertigineux caléidoscope d’images. Les premières qu’elles réussi à cerner lui procurèrent un sentiment de soulagement, mêlé de fierté. - Ils ont réussi. Ce qui la mena, dans le même temps, à se rappeler pourquoi ses borojts étaient intervenu. L’invisible compagnon à la voix si suave qui l’avait accompagnée et maintenue ‘éveillée’ tout au long de son coma réapparut ; puissant, profond, sauvage. Réconfortant. Debout mon amie ; accomplis ta juste vengeance. Elle se leva mais dû s’asseoir quand elle posa ses pieds nus sur le sol frais. Encore faible, elle chancela et la pièce se mit à tourner dans un tourbillon sombre. Pendant qu’elle reprenait son souffle dans la Force, elle perçut l’anxiété et la nervosité des borojts et l’hostilité des magiciennes. Elle sentit une autre émotion qui la laissa perplexe. Une sensation de jubilation malsaine. Etrange se dit-elle. Elle chercha le jedi noir et le détecta, désorienté mais furieux. Et il s’éloignait d’elle. - Cours autant que tu le voudras, salopard. Tu n’iras nul part. La DakShata mit un peu plus de temps à trouver Gelerion. La Nighsister masquait sa présence dans la Force et Tenel K dû jouer le même stratagème pour la débusquer. Le compagnon dressa le tableau. C’est le début de ta victoire. Ils ont peur. Lentement, elle se rhabilla. Elle jura quand elle ne trouva que son sabre et son fouet. Elle devait récupérer ses dagues si elle voulait en découdre rapidement avec le meurtrier de sa sœur. Abandonnant son corps aux soins de ses micro-chirugiens, elle remonta les couloirs de l’EC-1, déterminée et pressée d’en finir. - Ils peuvent avoir peur. Ils ont déclenché ce qu’il y a de pire en moi. Le pire Maîtresse de la Force ? Non, juste le plus fort. Ils ne méritent aucune pitié. L’idée lui plut. Le compagnon savait dire les mots justes. Elle acquiesça silencieusement dans un sourire cruel, - Aucune pitié. Elle entendit la querelle bien avant d’arriver à la rampe d’accès baissée. Fatiguée, elle s’arrêta juste avant l’ouverture et s’assit à même le sol, dos à la paroi molle du vaisseau. Les yeux fermés, elle s’immergea dans la force pour y puiser l’énergie qui lui faisait défaut. Elle en profita pour écouter ce qui se disait, dix mètres plus loin. - « Il n’en est pas question. Elle est trop faible ». - « Tenel K est assez forte. Nous la connaissons bien mieux que vous. » - « Pour la dernière fois, Maîtresse Auggwin, je vous dis que vous attendrez le temps qu’il faudra. Personne ne la dérangera pour quelque prétexte que ce soit. » Déterminé, Darkan écarta de la main un pan de son long manteau noir, prit son sabre et l’activa. Crépitante, sa lame d’un bleu éclatant ne fut pointée vers personne mais la magicienne s’avança, grondante et menaçante. Impérieuse, elle tenait sa lance de force parallèle au sol. Une lueur d’énergie topaze et meurtrière pulsait à l’extrémité de l’arme. Elle se campa à moins de cinquante centimètres des borojts qui faisaient front à la vingtaine de Maîtresses de la Force. L’EC-1 était posée à l’entrée du village, entre le groupe de femmes et les Askesis. Les magiciennes attendaient, nerveuses, en retrait derrière leur chef. Elles gardaient cinq nightsisters mal en point mais très agitées. Elles se parlaient entre elle frénétiquement et ne cessaient de jeter des coups d’œils aux borojts. Les sorcières maléfiques étaient à genoux, les pieds et les poings liés. Auggwin dépassait les deux Askesis d’une bonne tête et était beaucoup plus massive qu’eux. Une belle amazone d’une vingtaine d’années, sacrément intimidante, pensa Darkan. Radium, qui n’avait pas sortit son sabre, s’humecta les lèvres. Héberlué par l’audace de son homologue, il attendit les réactions et porta lentement la main à proximité de son sabre. Du coin des lèvres, il exprima sa réprobation - « Menacer une femme de cet acabit… Tu en as souvent des idées de ce genre ? » Darkan ne répondit pas et ne se démonta pas face à l’air farouche qui se dressait devant lui. Il affronta, roide, le regard menaçant qui les toisait. D’une voix vibrante de colère, la magicienne gronda - « Nul mâle ne me donne d’ordre ». Puis elle lâcha Radium des yeux pour fixer celui qui avait osé la défier - « et nul mâle ne me menace impunément ». Une des Nightsisters cria alors - « Reine Auggwin, nous devons te parler ! » Une des gardiennes lui donna un coup de pied dans les reins et elle s’affala en gémissant. - « Tais toi, sorcière, ou je t’arrache la langue. » Mais une autre nightsister prit le relais et pointa un doigt vers les borojts. - « Ce mâle.. » Une gardienne lui assena un violent coup de crosse de fusil blaster dans la tempe. La nightsister s’effondra inconsciente, le crâne sanguinolent. La Chef scruta le groupe de Nighsisters puis revint à Darkan. Elle plissa des yeux et le jeune homme sentit qu’elle le sondait. Il leva ses barrières mentales mais trop tard. Il jura contre lui-même. La Magicienne eut une expression que Darkan n’aurait su définir. L’ignorant, elle s’adressa à Radium - « Dans votre intérêt et celui de Tenel K, nous devons la voir, Immédiatement. » Darkan modifia sa garde et se repositionna, prêt à se défendre. Radium regarda les deux adversaires et souffla profondément. Résigné, il activa son sabre à la lame verte et pris une voix qu’il espérait douce mais ferme - « S’il vous plait Maîtresse Auggwin, patientez comme nous le faisons. Tant que la DakShata ne sera pas en état de parler, nous ne vous laisserons pas la voir. Nous ne voulons pas vous affronter et ne le ferons pas. Mais comprenez bien que nous ne vous laisserons pas passer.» Les femmes, dans un même mouvement, posèrent un genou à terre, inclinèrent leur tête et plantèrent leur lance de force dans le sol. Seules les nightsisters, déjà à genoux, gardèrent la tête levée. Auggwin et les borojts se regardèrent, surpris. Ils reçurent, dans la Force une forte pression amicale. Ils tournèrent la tête et regardèrent en même temps vers l’EC-1. Auggwin ne mit pas genou à terre mais elle inclina respectueusement la tête et présenta elle aussi son arme. La DakShata se tenait debout au bas de la rampe du vaisseau, les bras croisés et le regard sévère. Elle les observait depuis qu’elle avait senti l’excitation des nightsisters poindre avant qu’elles interpellent Auggwin. Elle dirigea son regard vers les sorcières. Le vent se leva soudainement et une lueur froide brilla au fond de son regard métallique. Elle les sonda puis elle accentua la pression de la Force. Certaines s’affalèrent, les yeux révulsés. D’autres hurlèrent en tentant de s’arracher les cheveux et les yeux. Deux devinrent hystériques et réussirent à fausser compagnie à leurs gardiennes décontenancées. Elles se précipitèrent vers le bord de la falaise et se jetèrent dans le vide. Pas de pitié. Tenel K revint aux borojt et Auggwin. Elle regarda les sabres et les garçons les lâchèrent brutalement. Leur arme étant devenue brûlante. Sans un mot, la Dakshata passa entre la magicienne et les deux Askesi et se dirigea vers une nightsister qu’elle avait épargnée. La sorcière fut apeurée quand la DakShata lui prit le menton pour la forcer à la regarder. Elles parlèrent trop doucement pour que les borojts entendent quelque chose mais la nightsister pointa souvent le doigt vers eux. Les magiciennes se mirent à les regarder d’un air suspicieux et quelques murmures discrets parcoururent l’assemblée. Après un échange bref, Tenel K lâcha le menton de la sorcière, se retourna et avança vers le trio. Elle fit un geste nonchalant de la main et la tête de la Nighsister fit, dans un craquement répugnant, un angle étrange de 180°. La sorcière tomba face contre terre, la surprise figée dans son regard mort. La DakShata fixa intensément Darkan. Reviens à ta Vengeance, Maîtresse. Elle s’adressa à Auggwin. - « Auggwin, nous parlerons de tout ceci plus tard. » La magicienne se détendit. - « Comme il te sierra, ma reine. » Tenel K s’adressa aux borojts d’un ton qui ne prêtait à aucune confusion. - « Quand on sort son arme, c’est pour s’en servir. Si vous n’étiez pas mes élèves, Auggwin vous aurait tué sur le champ. » Darkan reprit son éternelle habitude d’admirer les détails de ses bottes alors que Radium affronta du regard le courroux de la DakShata. Elle les regarda néanmoins avec fierté. Ils avaient du courage et leur mission était parfaitement réussie. Elle s’adoucit. - « Vous avez fait un excellent travail malgré que vous n’ayez eu que deux jours pour vous préparer. Vous avez dépassé vos limites et j’en suis fière.» Face à ce compliment, Radium inclina légèrement la tête et Darkan eut un léger sourire. Tenel K acheva son discours sur un ton glacial « Gelerion m’attend. » Elle leur redonna leurs armes. - « Radium, Thyrs tente de fuir. L’as-tu trouvé ? » Le Borojt se passa une main dans les cheveux et sourit. - « Ouep. Il était bien là où l’Excalibur l’avait détecté. Il est dans le hangar de l’EC-2 maintenant. Et franchement, je le trouve super moche. Un manque de goût évident.» Tenel K ne pu s’empêcher de sourire mais elle se rappela que c’était exactement ce qu’avait dit le jedi noir à propos du Gemme d’Alya. Elle dirigea vers ce qui restait de la forteresse. Elle ne peut se cacher de toi. Tu es plus puissante qu’elle maintenant. Elle se retourna une dernière fois vers le trio. Elle avait failli oublier. - « Un invité surprise arrive. Laissez-le passer. » Elle leur tourna le dos et s’engouffra dans la forteresse, par la grande entrée principale dont les doubles portes étaient toujours solidement fixées. Les borojts et Auggwin, perplexes, regardèrent autour d’eux, espérant découvrir l’invité surprise. | |
| | | Tenel K Vétéran aigri
Nombre de messages : 40 Localisation : Dathomir Date d'inscription : 08/09/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:31 | |
| Gelerion était sur les toits. Tenel K prit le grand escalier en colimaçon, creusé à même la roche. Elle s’aida de la Force pour franchir un trou de plus de cinq mètres qui interdisait, au second étage, toute montée. Quand elle atteignit le toit après trois autres sauts, elle découvrit l’endroit jonché de débris calcinés et de gros blocs de roche arrachée à la montagne lors du sulfatage de l’EC-3. Elle s’avança et senti un danger dans son dos. Sans réfléchir, elle se retourna en activant son sabre. Gelerion surgit derrière et au dessus d’elle, depuis le toit d’un grand promontoire qui protégeait l’entrée – ou la sortie - de l’escalier. Elle abattit son sabre sur le crâne de l’Askesi mais la DakShata para le coup. Les deux sabres se percutèrent et les deux ennemies se dévisagèrent par-dessus les lames crépitantes. L’éclat solaire du sabre de la DakShata teinta le visage blafard de Gelerion d’une teinte maladive. La lame vermillon de la nightsister accentua la lueur sauvage qui brillait au fond du regard glacial de l’Askesi. Tenel K appuya sur ses jambes et poussa sur ses bras, Gelerion fut rejetée violemment en arrière, perdant l’équilibre. La DakShata opta aussitôt pour un retourné arrière. Ses pieds rencontrèrent successivement le menton et le nez de la Nighsister qui fut projetée contre la paroi du promontoire, dans son dos. Elle rebondit sous la violence de l’impact et fut ‘repoussée’ par le mur sur Tenel K, qui n’avait pas bougé de place. La DakShata fit un pas de coté pour l’éviter et pendant que Gelerion passait maladroitement devant elle, elle ouvrit sa main et canalisa la force dans sa paume ouverte. Son compagnon la motiva. Bonne idée mon amie. Fais lui payer. Un sourire aux lèvres, elle visa le dos de la Nighsister et y projeta l’énergie concentrée. Gelerion fut littéralement soulevée du sol. Face la première, elle finit sa course vingt mètres plus loin, écrasée contre la paroi de la montagne qui délimitait la fin du toit. Elle s’affala au sol comme une poupée de chiffon. Le sabre toujours activé, Tenel K se dirigea vers elle. Les débris qui jonchaient le sol se mirent à vibrer puis se soulevèrent à l’approche de l’Askesi qui avança doucement vers la nightsister. Elle la fit se retourner malgré la résistance de Gelerion. Collée à la paroi, la Nightsister hurla, d’abord de haine et ensuite d’impuissance. Vengeance. Ses cris prirent une nouvelle tonalité. Celle de la douleur blanche et de la souffrance aigue. A chaque pas qui la rapprochait de son ennemie, l’Askesi lui infligea un sévice. Elle lui fit exploser les dents une à une, puis fit craquer les petits os des mâchoires et enfin brisa les rotules. Plus Gelerion hurlait, plus Tenel K jubilait. - « Tu as encore perdue, garce. Tu as sacrifié la quasi-totalité de tes sœurs et tu as fait de ton clan un groupe moribond. Tu ne mérites pas de vivre » Les débris qui volaient toujours se précipitèrent sur la sorcière. Certains, aiguisés comme le cofee d’un noghri, lui enlevèrent des morceaux du visage, d’autres la cisaillèrent un peu partout sur le corps. Ses joues, son nez, ses bras et sa longue robe noire ne furent plus que lambeaux. D’un geste lent, et le regard sadique, Tenel K leva sa main et pointa son doigt vers la nightsister. - « Tu as tué Alya. Tu as détruit l’innocence. Tu as souillé ma famille.» Son doigt fit un petit cercle et le tympa droit de Gelerion explosa. A trente mètre en contrebas du duel, les borojts et les magiciennes entendirent les hurlements puis les gémissements de la nightsister. Ils s’évitèrent tous du regard. - « Tu as massacré mes sœurs, tu as profané ma demeure. » Un autre petit cercle, et la Nighsister eut le tympa gauche sauvagement déchiré. La douleur l’abrutit et elle perdit connaissance. La DakShata s’approcha et la souleva avec la force. Elle lui mit une fiole sous le nez. L’odeur fortement nauzéabonde réveilla Gelerion. Hagarde et choquée, elle ne parvint qu’à baragouiner un souffle fétide - « Je.. n’ai.. .tué… Alya… jedi noir.. fait… p..pa.don…pi… pi..ié. » Tu entends ça ? pitié. La DakShata regarda longtemps la nightsister. Son ennemie lui demandait grâce. Un conflit naquit en elle. Le même rappel, issue d’une voix jadis aimée, lui vint à l’esprit. Le darkside se reconnaît dans la motivation, pas dans l’acte Son compagnon invisible ne fut pas d’accord. Gelerion s’est servi du Coté Sombre pour massacrer celles que tu aimais. Venge toi. Applique la Grande Loi Talionique. Il avait raison. Certains actes méritaient la punition absolue. - Pas de pitié. Elle entendit alors une voix qu’elle ne pensait ne plus jamais entendre. Tenel, tu te consumes, je le sens, même d’ici. Tu n’es pas une meurtrière. Il lui parlait dans la Force. Ne commet pas l’irréparable. Le cleansing, Tenel, est comme un sabre activé. Il est fait pour être utiliser. Pas pour parader. L’Askesi était furieuse qu’il s’introduise dans son esprit, elle répondit à voix haute. - « Dégage de ma tête. Où étais tu quand j’avais besoin de toi ? » Je suis sur le chemin du retour maintenant. - « Je me débrouille très bien tout seule. Je ne tiens pas à te revoir. » Mais moi j’y tiens… Laisse la vivre. C’est ce que voudrait Alya. Tenel K cria de rage. Il avait raison, encore une fois. D’un autre coté, il n’avait pas de sœur. Parfaitement bien raisonné, Maîtresse. Ce poltron ne sait pas de quoi il parle. Kapi, poltron ? Malgré elle, l’Askesi sourit à cette idée. - Non, il est tout sauf poltron. Assouvis ta vengeance ou tu perdras tout honneur Ca ne le concerne pas. L’Askesi regarda la Nighsister et baissa les yeux. Elle relâcha la pression et Gelerion s’affala sur le sol ravagé. Elle gémit quand le poids de son corps porta sur ses rotules brisées. Tenel K pleura de rage, de résignation, de dégoût et de soulagement. Elle désactiva son sabre, fit demi tour et s’en alla. Elle s’arrêta et regarda le ciel. - Dépêche toi d’arriver. Gelerion se leva, bien malgré elle. Son corps ne lui obéissait plus et elle n’avait plus mal. Elle vit tout ce qui se passait. Elle tenta de résiter mais, impuissante, son index pointa un bloc de plusieurs centaines de kilos, sur sa droite. Tenel K, lui tournait le dos et regardait le ciel. Elle s’entendit psalmodier un tour de Force et vit le rocher se ruer sur l’Askesi. Tenel K sentit une aura malfaisante dans la force et une alarme mugit dans le coin de son crâne. Elle plia les genoux et sauta très haut. Le rocher fila sous elle. Mû par un aimant invisible, il changea de trajectoire et la poursuivit. La DakShata eut du mal à l’éviter. Elle aperçut Gelerion faire des gestes rapides. Elle ressentit de la rage. - Traîtresse ! Elle brandit son fouet et activa la fine lame extensible de quatre mètres de long. Ayant un temps temps d’avance sur le rocher, donc sur Gelerion, elle fit un bon prodigieux et sauta pardessus le rocher qui filait droit sur elle. Avant que la Nighsister corrige sa trajectoire, Tenel K atterrit près d’elle et fit tourner le fouet au dessus de sa tête, en un large cercle. La langue améthyste claqua quand elle fendit l’air, tendue . En plein élan, le rocher soudainement inerte tomba lourdement au sol. En même temps que les deux parties du corps de Gelerion, coupé net de l’épaule gauche à la hanche droite. Haletante et fatiguée, Tenel K désactiva le fouet et s’approcha du cadavre. Elle reprit ses dagues, toujours accrochées à la ceinture de la nightsister. Elle regarda encore une fois le ciel. Des gouttes de sueur lui brûlèrent les yeux. - Dépêche toi, Kapi. Mais le fidèle compagnon d’outre monde estima qu’il valait mieux lui rappeler le plus important. Il reste le jedi noir. La DakShata s’essuya du revers de la manche et regarda une dernière fois Gelerion. Elle fit demi tour et descendit l’escalier en colimaçon. Les lames améthyste projetaient une lueur pourpre sur les murs de la forteresse. - A nous deux maintenant, Thyrs Lugaid. | |
| | | Atthis Politicien véreux
Nombre de messages : 131 Age : 39 Date d'inscription : 21/07/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:32 | |
| Encore enthousiaste de cette nuit en tant qu’agent secret de la Nouvelle République, Syon rentrait enfin chez lui. Il jeta sa veste en direction du porte-manteau qui accompagna celle-ci dans sa chute. Tout en grimaçant de la mauvaise volonté de ce foutu porte-manteau, il se débarrassa de ses vêtements qui empestaient toujours les détritus et les jeta dans sa salle de bain, traînant quelques instants en caleçon. Rien ne semblait pouvoir atteindre sa joie de vivre. Pour la première fois, il venait d’échapper à la mort, et ce n’était pas les petites crasses d’un quotidien peu glorieux qui allaient le mettre de mauvaise humeur. Il avait aimé la sensation qu’il avait eut à cet instant, où il aurait put tout perdre, où sa vie ne tenait qu’à un fil. Son regard se posa sur sa veste. Il perçut la forme du blaster. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
Un coup de sonnette le tira de ses pensées. Se dirigeant vers la porte, il ouvrit vivement la porte. Un coursier se tenait devant lui. Un instant décontenancé par la tenue de l’homme qu’il avait devant lui, l’individu ne prononça pas un mot. Suivant le regard du coursier, Ka’alu se rendit compte qu’il était toujours en caleçon. Sans se départir le moins du monde, il demanda «- Oui, c’est pour quoi ? -Euh…vous êtes bien Monsieur Syon Ka’alu ? demanda l’homme qui se remettait peu à peu de sa surprise. -C’est bien moi. -Un recommandé pour vous, ça vient de « L’électronique République ». -Ah…merci. »
Intrigué, Syon claqua la porte au nez du coursier qui n’insista pas pour avoir son pourboire et déchira l’enveloppe. Parcourant la lettre en diagonale, il comprit en quelques mots la situation: lettre de licenciement…blablabla…faute professionnelle grave…blablabla…perte du contrat avec Nouvelle République…blablabla… Poussant un soupir, il laissa la lettre flotter jusqu’au sol. Il n’avait plus qu’à trouver un nouveau job pour pouvoir continuer à payer son loyer. «- Payes ton retour à la réalité, pensa-t-il » et il partit se doucher.
Pour Orhan les choses étaient bien différentes. Après avoir remis le databloc à la présidente, il avait été pris en charge par un clawdite pour recevoir une formation d’agent secret. En une dizaine de jours, il avait appris toutes les procédures à respecter. Plus les modalités pour remplir la paperasse obligatoire. D’un point de vue pratique, il semblait avoir impressionné son formateur. Sa capacité à se mêler au décor et à se faire oublier de tout le monde était réellement extraordinaire. L’instructeur Rilke, l’avait d’ailleurs emmené avec lui sur une mission particulièrement complexe dans la bordure extérieure. Sa sérénité et son don pour l’improvisation avait fait de sa collaboration avec Rilke un tandem à l’efficacité redoutable. Il avait su retourner à leur avantage une situation périlleuse. Puis quelques temps après, il avait reçu sa première mission solo, où il avait refusé d’impliquer Syon, préférant gérer seul son nouveau travail.
En deux semaines, Ka’alu n’avait rien trouvé. Il avait donc finit par accepter la proposition du gérant du Barbare de remettre l’établissement en état…à moindre frais. Enfin il avait eut le choix entre collaborer au renouveau du bar et le poste de police pour dégradation en état d’ivresse. Le proprio, dans sa grande générosité, lui offrait gracieusement le repas en plus de son salaire de misère. Un marché honnête…selon lui. Le cuistot quant à lui, lui donnait tous les midi des envies de meurtre. Il en venait à regretter d’avoir vendu le blaster au marché noir. Il en avait pas tiré grand chose mais bon. Dans la situation dans laquelle il se trouvait, il ne pouvait pas cracher dessus. Les temps étaient sombres pour Ka’alu et rappelaient au jeune homme que sur Corellia, il avait trouver le moyen de s’affranchir des contraintes financières. Se trouvant dans l’impasse, Syon n’avait d’autres choix et ce n’était pas pour lui déplaire. Le sourire aux lèvres, il décida de reprendre ses activités nocturnes dans lesquelles il excellait tant, Coruscant étant un terrain de jeu bien plus excitant que Corellia. | |
| | | dalann Seigneur Noir des Sith
Nombre de messages : 63 Age : 46 Localisation : A bord de l'orage de desespoir Date d'inscription : 10/09/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:33 | |
| Dalann arrivait à bord de l’orage de désespoir. Une légion de shadowtrooper était au garde à vous ainsi que des stormtroopers. Les officiers agenouillés attendaient que le seigneur Dalann leur donne l’ordre de se redresser. - Amiral faites-moi votre rapport. L’amiral se redressa et remis son uniforme au carré. - Seigneur, le vaisseau est prêt, il n’attend que vos ordres et sa destination. - Bien amiral, et les derniers tests ? … Comment se sont ils déroulés ? - Ils sont tout à fait concluant. Le canon principal est pleinement opérationnel, de même que les sphères gravifiques. Le personnel navigant est au complet. Nous embarquons 620TB-TT et 25 TR-TT. Nos ailes sont pleines mon seigneur, 600 chasseurs de différents modèles. - Les tests de largage avant sont ils concluant ? - Parfaitement mon seigneur, nous complètement opérationnel dit l’amiral sur ton mielleux. - Très bien amiral. L’empereur m’a nommé GI. - Félicitation votre seigneurie. Vous revoilà au plus haut de l’empire. - Taisez pauvre idiot, le plus haut de l’empire, c’est l’empereur, dit Dalann sur un ton de mépris. Il se retourna vers le pauvre amiral qui le suivait et lui demanda doucement sur un ton menaçant : savez ce qu’est un GI ? - Euh…et bien…euh… mon seigneur… sa gorge était sèche, des gouttes de sueur se formaient sur son front, son teint blanchissait, il avait l’impression de se liquéfier. - Allons répondez amiral…dit il délicatement. Partagez donc votre savoir incommensurable. - Et bien mon seigneur, je pense que c’est un titre des plus prestigieux. - Vous pensez… Vous ? Un GI est un Grand Inquisiteur, c’est une personne chargée de ramener mort ou vif tous les traîtres, et c’est pour cela que nous prenons la direction de Coruscant immédiatement ! hurla Dalann au pauvre amiral qui se tenait aussi droit que possible tout en essayant de rester digne devant ses troupes. - Bien Seigneur, direction Coruscant. L’amiral rompit le rang et prit la direction de la passerelle en vue de donner les ordres et surtout de fuir ce hangar devenu oppressant. Dalann sortit du hangar d’appontage et prit la direction de ses quartiers. La garde personnel du Grand Inquisiteur rompit les rangs de même le reste des troupes.
Dalann se rendait au centre névralgique de la république, Coruscant, la planète-cité. Le cœur de la galaxie. Il y croiserait certainement des Jedi, mais sa mission était claire, il lui fallait ramener Magrins, et sans déclencher d’hostilité, voire d’être diplomate.
Il entra dans sa suite et s’arrêta. Tout était ostentatoire, des bois rares, des métaux précieux, des nacres enchanteresses, il contempla son antre. Il aimait recréer un climat étrange où s’affrontait volupté et peur. Il se détourna pour se rendre vers une porte dérobée, indécelable de prime abord. Elle s’intégrait discrètement dans le mur, il l’ouvrit.
Il arriva dans une immense pièce sphérique au sol plat. La pièce était d’une clarté aveuglante. Il avança lentement vers le centre de cette grande pièce vide et s’arrêta. Sa cape noire retombant à ses pieds cachait son sabre. Ses pas se faisaient légers et effrayants tout comme son visage baissé. Une certaine tension se sentait.
Il était là, au centre, immobile, son regard se noircissait. Sa haine grandissait, le CO affluait, la colère l’habitait. Soudain il leva sa cape laissant apparaître son sabre rouge anodisé et noir d’abîme. Il le prît lentement, sa cape s’élevant dans l’air. Il le saisit de sa main droite et l’activa. Une lame d’un pourpre sanguin apparue.
Immédiatement des tirs de lasers se déclenchèrent qui s’évanouissaient en touchant les murs. Dalann bondissait sur les murs, les tirs se faisaient de plus en plus denses. Sa haine et son agressivité se décuplaient, sa connexion avec le CO se faisait plus intime. Il paraît chaque tir, aucun ne pouvait l’atteindre. Soudain tout s’arrêta, le déluge de feu qui venait de s’abattre n’était plus. Dalann était de nouveau au milieu de cette pièce. Il avait stoppé les attaques grâce au petit bracelet qui était à son poignet, vingt minutes standard d’intense exercice. Il rangea son sabre mais les lasers étaient toujours actifs. Le seigneur releva la tête, son regard n’exprimait plus que de la rage, le CO était partout, envahissant toute la pièce… étouffant CO… il était si puissant que même Dalann commençait à se sentir oppressait. Il était temps de lâcher la pression. Il se remit à courir et les lasers reprirent de plus belle. Les salves se faisaient plus précises mais Dalann les évitaient avec une facilité déconcertante. Sans arme, Dalann s’exaltait à esquiver les faisceaux mortels. Le CO coulait en lui et lui procurait les moyens d’éviter ces tirs…
Tout à coup le grand inquisiteur chuta …
Il chuta lourdement. Les tirs fondaient sur lui, Dalann se retourna, les paumes de main en avant. Il invoqua le CO, les tirs percutèrent ses paumes et furent absorbés dans l’amulette qu’il portait. Il était indemne, les attaques stoppèrent à son ordre. Il se plaça à nouveau au centre de la pièce, l’entraînement aller vraiment commencer. Ses yeux étaient fermés, il se concentra, et laissa le CO prendre possession de lui. Sa puissance se décuplait, les lumières explosèrent, le noir était total, mais ça ne dérangeait aucunement un Sith.
Il se replaça au centre de la pièce, ouvrit les yeux et appuya sur une touche du bracelet et une faible clarté apparue. Cette légère diffusion de lumière laissait apparaître son impitoyable sourire. Ses yeux n’exprimaient plus que haine et dégoût, il était fou de rage, ses yeux étaient injectés de sang. Il appela à nouveau la Force à lui. Son poux s’accéléra et il se remit à courir. Soudain il se retourna les bras tendus, les paumes de main verticales. Soudain, il fut propulsé sur le mur derrière lui. Le choc fut si violent que le vaisseau en trembla et grinça dans son entier. Dalann se releva en gardant la tête haute. Il avala difficilement sa salive et déclara au vide devant lui :
- Seigneur cette onde de Force était particulièrement puissante. - Je le sais Dalann, mais tu aurais du la parer ! cette faute aurait pu te coûter la vie dit une voix venue d’outre-tombe en écho… - Je savais que vous m’observiez seigneur… rétorqua Dalann avec orgueil - Tu dois être agenouillé pour t’adresser à moi ! Dalann fut soudain prit d’une douleur effroyable à la tête. Il résista, ses yeux étaient devenus rouge écarlate. Le seigneur noir tomba à genou, il se tenait la tête de la main gauche, de l’autre son estomac, la douleur devenait insupportable. Il résistait du mieux qu’il le pouvait. Ses oreilles et ses yeux pissaient le sang. Il ne voyait quasiment plus mais il distingua une forme apparaître devant lui…Sa vision était floue, mais il savait qui se tenait devant lui…
- Dalann, n’oublies pas la mission que je t’ai confié. L’empereur est fort, mais maintenant qu’il est revenu d’entre les morts, il l’est davantage encore. Prends garde à toi, sinon les quelques douleurs que tu ressens maintenant pourraient être prodiguées par un autre. Fais aussi attention à la Tenel K la guerrière. Ses pouvoirs l’aguerrissent davantage, et sa puissance la déstabilise, elle provoque de grands remous dans la Force. - Maître Bane, je … je … Dalann vomis du sang… - N’oublies pas Dalann, souviens toi du code et méfies-toi de la compassion, de l’amour, de la paix, ils forment le coté des faibles. Sur un ton rageur, le fantôme récita le code Sith : Il n'y a pas de paix, il y a la colère ! Il n'y a pas de peur, il y a le pouvoir ! Il n'y a pas de mort, il y a l'immortalité ! Il n'y a pas de faiblesse, il y a le coté obscur ! Ha ha ha ha ha …. Il disparu comme il était apparu… Dalann s’effondra, à bout de force, Darth Bane l’avait attaqué physiquement et psychiquement, il avait épuisé le seigneur noir.
Quelques jours passèrent…
Quand Dalann s’éveilla, il flottait dans une cuve de Bacta. Il en sortit, et écouta le diagnostic du droïde medic. Il lui explique tout ce que son corps avait subi durant sa rencontre avec Darth Bane. il s’habilla et se dirigea vers la passerelle pour savoir quand il serait en vue de Coruscant. | |
| | | Léia Skywalker Stormtrooper enthousiaste
Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 09/09/2008
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:34 | |
| Coruscant
John contemplait avec dégoût la portion de Glorch tiède qui constituait son déjeuner quand une main poilue s'abattit sur son épaule, accompagnée d'un grondement sonore.
- Quoi? Demanda-t-il en se retournant vers Vorrsk, son collègue wookie.
L'être velu désigna l'écran de contrôle galactique par de grands gestes. John se leva, heureux au fond d'échapper pour quelques temps au Glorch tiède.
- Qu'est c’que c'est? Demanda-t-il.
Vorrsk appuya sur un point particulier de l'écran. L'ordinateur fit un zoom. John sentit sa bouche s'assécher soudainement.
- Un vaisseau de l'Empire! (Barrissement) - Ouais tu as raison, répondit-il, c'est le second en peu de temps qui croise au large de Coruscant, c'est pas normal! (Grognement) - Quoi c'est pas tout? Qu'est-ce qui peut être pire?
Vorrsk continua de grogner en affichant les caractéristiques du vaisseau. John laissa échapper un sifflement. - Mazette! Vaisseau inconnu! Ils auraient créé un nouveau type de vaisseau? Taille… John s'étrangla avec le peu de salive qui lui restait: - … 20 kilomètres!
John se tourna vers Vorrsk et ils échangèrent un regard effrayé. Vorrsk repris le premier ses moyens et grogna quelque chose.
- Oui je sais que je dois leur parler, tu vas pas m'apprendre mon boulot!
Vorrsk fit un signe en direction du micro. John soupira, s'assit et colla le micro sur sa joue. L'engin télescopique s'allongea jusqu'à rejoindre la bouche et l'oreille du contrôleur.
- Vaisseau non identifié du secteur B-14 répondez! John réitéra son appel sur différentes fréquence jusqu'à ce qu'une voix sèche et dure lui réponde: - Ici vaisseau Impérial. - Ici le centre de contrôle galactique de Coruscant, veuillez annoncer vos intentions et décliner votre identité!
- Ici l’orage de désespoir, en mission diplomatique pour sa majesté le grand empereur Hagith. Madame la présidente Organa Solo attend notre arrivée. Le grand inquisiteur Dalann a rendez-vous avec la présidente. Il aimerait débarquer sur Coruscant immédiatement. - Très bien, mettez vous en stand-by, je contacte la présidente.
- John obstrua son micro et chuchota à Vorrsk: - Il se croit à l'âge d'or de l'Empire celui-là! Vorrsk lui répondit avec un ricanement qu'y n'avait rien de wookie puis John reprit la conversation: - Mettez votre vaisseau en orbite autour de la terre jusqu'à ce que l'on vous trouve un espace d'atterissage vaisseau impérial. - Bien reçu centre de contrôle. Répondit l'officier avant de couper la communication. - Où veux-tu qu'on trouve un espace de 20km sur Corsucant pour permettre a ce monstre de se poser? Lança John avant d'établir une communication avec le bureau du secrétaire de la présidente. - Secrétariat présidentiel? Annonça Boggerts. - Ici le centre de contrôle galactique, nous avons un gros problème sur les bras! Dit John en envoyant les informations sur le vaisseau impérial au secrétaire. Il y eut un silence de l'autre côté, John cru même entendre le secrétaire murmurer un juron, il adressa un clin d'œil à Vorrsk qui s'était emparé d'un autre micro pour écouter la conversation. - Bien, dit Boggerts, j'appelle la présidente. | |
| | | Jake Hawk Chevalier Jedi
Nombre de messages : 102 Age : 36 Localisation : Arnouville Date d'inscription : 21/07/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:38 | |
| Un jour avant que l’ombre d’un gigantesque vaisseau impérial ne se profile à proximité de Coruscant… Un T-Wing et un E-Wing sortirent ensemble de l’hyperespace. Ils mirent aussitôt le cap sur la planète-capitale. Jake n’eut même pas à entendre le sifflement ébahi de sa sœur dans le système de communications : la surprise de Kara était plus que tangible dans le lien qui les unissait. Le jeune Corellien laissa son regard dériver sur l’objet de l’étonnement de Karalia. Même s’il y avait déjà séjourné quelques temps, la vue de Coruscant demeurait pour lui aussi une source d’admiration. Des milliers de lueurs orangées marbraient la « surface » de la planète, donnant l’impression qu’elle était soumise à une intense activité volcanique, qui formait des traînées de lave parfois curieusement géométriques. Un flux continuel de vaisseaux animait l’immensité spatiale qui entourait la planète-capitale, évoquant un essaim d’insectes autour de sa ruche. La voix de Karalia s’éleva : – Dis, Jake, est-ce tu crois que ce serait possible de faire un peu de tourisme, avant de rencontrer la Présidente ? Le Corellien sourit, devinant l’impatience de sa sœur à l’idée de découvrir l’une des plus célèbres planètes de la galaxie. – Bien sûr. À vrai dire, c’était même mon intention. Vu la situation, et comme je me suis absenté pendant près de deux mois, je préfère me mettre au courant de ce qui s’est passé et sonder un peu les opinions, avant de me replonger dans le business. On n’est jamais trop prudent. – Cool ! – Ah, au fait, pendant que j'y pense : si on veut la jouer incognito, il faudra changer de look... La première chose à faire en arrivant est de s'acheter des tenues discrètes. – Ça marche. Alors qu’il arrivaient à portée des stations de communications, ils entendirent : – Chasseurs non identifiés, veuillez décliner vos noms, cargaisons et motifs de venue. Sa voix résonnait presque comme le timbre mécanique d’un droïde, tant il devait être habitué à répéter les mêmes phrases à longueur de journée. Jake envoya les informations d’une des fausses datacartes d’identité dont il s’était servi lorsqu’il recherchait Talon Karrde, et il répondit : – Nous venons pour affaires. – Souhaitez-vous être mis en relation avec quelqu’un ? – Non, je vous remercie. – Nous vous envoyons le canal de la balise à suivre pour vous poser. Les données s’affichèrent sur l’écran. – Merci, Contrôle. Les deux jeunes Jedi suivirent les indications, et posèrent leurs chasseurs dans l’un des innombrables hangars que comportait la planète.
Quelques heures plus tard, vêtus de combinaisons en synthécuir gris munies de capes, ils étaient juchés au sommet d’une tour surplombant les bâtiments environnants. La vue était imprenable. Les yeux bleu-gris de Karalia bougeaient sans cesse, ne parvenant pas à se fixer sur un seul point. Le spectacle qui s’offrait à elle était un immense ballet de formes et de couleurs. Des centaines de vaisseaux formaient d’immenses lignes de circulation dans le ciel nocturne éclairé par des lueurs étranges. – Alors, qu’est-ce que tu en penses ?, demanda Jake, adossé à un poteau. La jeune fille lui jeta un regard narquois : – C’est joli, mais je pense que je pourrais pas y vivre… Trop de bruit, trop de pollution… Jake éclata de rire. – Ça devait être plus tranquille sur Dantooine. – Oui, mais en même temps, ici, tu ne risques pas de te faire bouffer par des bêtes sauvages trois fois plus grandes que toi… Comme pour illustrer ses propos, deux chauves-faucons leur passèrent au-dessus en poussant un cri strident. Jake les suivit du regard, et s'avança jusqu'au bord de l'immeuble, à côté de sa soeur. Le léger vent s'engouffrait dans leurs capes. Puis le Corellien se tourna vers Karalia et dit avec un sourire en coin : – Bon, suis-moi. – Où on va ? – Rencontrer la faune locale.
– Je confirme : je pourrais pas vivre sur cette planète !, hurla Karalia pour se faire entendre au milieu du vacarme. Elle et Jake étaient installés à une table avec plateau de dejarik, au fond d’un bar miteux des bas-fonds de Coruscant, le Barbare. Répartis inégalement dans le bar, on pouvait observer une grande variété d’espèces non-humaines, en état d’ébriété plus ou moins avancé, et se livrant à des activités diverses, allant du martèlement de la table pour réclamer une boisson supplémentaire jusqu’à la classique rixe de bar, en passant par la tentative maladroite de se tenir droit sans s’appuyer sur le comptoir ou sur un congénère. – Et encore, répondit Jake en haussant également le ton, j’ai entendu dire qu’il y a eu du tapage ici récemment, alors ils se tiennent tranquilles ! Un Klatooinien s’écroula à quelques mètres de leur table, sans que l’on puisse déterminer si c’était à cause des verres qu’il s’était envoyés ou de l’uppercut du Whipide avec lequel il se battait. – Tranquilles, hein ? – Tout est relatif… Jake actionna une commande, et l’image holographique de son Faucheux de Kintan se déplaça sur le plateau de dejarik, venant se placer sur la case du milieu. En réponse, Karalia bougea une de ses limaces K’lor, la faisant battre en retraite sur la couronne extérieure. La jeune fille reprit : – Je peux savoir pourquoi on joue à ça tous les deux tous seuls au fond du bar, alors qu’on est censés collecter des informations ? – Pour plusieurs raisons. D’abord, ça fait partie de ton initiation à la vie hors du Temple. Le dejarik est un des jeux les plus répandus dans les parties civilisées de la Galaxie. Et au niveau stratégique, c’est très instructif. Comme pour appuyer ses paroles, il envoya son Savrip mantellien détruire le Grimtaash de sa sœur. – Ensuite, la bonne vieille méthode d’investigation qu’on voit dans les holofilms et qui se distingue par son extrême finesse, à savoir : aller au bar, commander un bon tord-boyaux, et lancer à tue-tête qu’on veut des infos, n’est malheureusement pas très efficace. Sauf si on a la chance de tomber sur un gars complètement rond qui veuille bien crier ce qu’il sait sur les toits. – Tu sais que tu as presque l’air intelligent, quand tu parles comme ça ?, se moqua gentiment Karalia. Le Corellien poursuivit sans se laisser démonter : – Et enfin, le fait de nous mettre à l’écart permet d’observer la situation, tout en feignant d’être complètements absorbés dans le jeu. Par exemple, je peux te dire que dans quelques instants, le Rodien, là-bas, qui n’est pas aussi soûl qu’il le laisse croire, viendra nous accoster, probablement en prétextant de te donner un coup de main, vu que tu es en difficulté… – Comment ça, en difficulté ? Je suis pas du tout en… Le Faucheux de Kintan de Jake, sorti de la case du milieu, effectua un double coup, éliminant à la fois une limace K’lor et un Houjix. Karalia haussa un sourcil. – C’est bon, j’ai rien dit… – Il a laissé son Savrip sans protection, jeune dame…, souffla une voix derrière l’épaule de la jeune fille. Karalia tourna la tête : le Rodien qui, une minute auparavant, dansait maladroitement avec un Weequay et un Gran, se tenait derrière elle. Suivant le conseil du non-humain, la jeune fille élimina le Savrip avec son propre Faucheux de Kintan. – Merci, dit-elle avec un grand sourire un peu nigaud. – Il n’y a pas de quoi. Le Rodien eut un regard en direction du bar, puis reprit : – Je m’appelle Sneesbor. Puis-je vous demander pourquoi vous ne semblez pas vouloir prendre part à notre joyeuse assemblée ? Karalia ouvrit la bouche comme pour répondre, et resta quelques secondes la bouche ouverte. Puis elle fronça les sourcils, comme pour se demander quoi répondre, et se tourna vers Jake, le regard incertain. Le jeune Corellien apprécia le personnage un peu stupide que sa sœur était en train de se composer. Elle poussait l’adversaire à la sous-estimer. Excellente stratégie. Il répondit : – Je suis Jakak, et voici mon associée Krali. Nous sommes arrivés depuis peu de temps sur Coruscant, et on nous a dit que nous trouverions ici notre bonheur en matière… d’investissement. Mais je ne vois ici qu’une bande de brutes avinées. Comme il ne savait pas trop à quoi s’attendre, Jake faisait exprès de rester dans le vague : de cette manière, le Rodien interpréterait ses paroles comme il le voudrait. Et de fait, Sneesbor sembla comprendre tout à fait de quoi Jake parlait. – Oh, mais il ne faut pas se fier aux apparences, ricana le non-humain. La qualité de nos services compense largement la grossièreté de nos manières. Que désirez-vous, précisément ? Le jeune Corellien retint une grimace. Il allait falloir la jouer serré. – Juste un tour d’horizon des affaires du coin, dit-il d’un ton détaché. J’aimerais savoir si le terrain est fertile. – En ce moment, beaucoup de choses changent… Des rumeurs circulent, répandant lentement l’anarchie. Selon certains, l’Empire se préparerait même à attaquer la Nouvelle République sous peu. Alors vous pensez bien qu’il y a toujours une peu de place… Le Rodien ponctua sa phrase d’un petit clin d’œil. Jake fit semblant de paraître satisfait. – Très bien. Je vous remercie, Sneesbor. Nous repasserons par ici si nous avons besoin de vos conseils. Tandis qu’ils se levaient et se dirigeaient vers la sortie du Barbare, Karalia demanda, l’air perplexe : – Fertile ? On va faire de l’agriculture ? Son frère se retint de rire. – C’est bon, tu peux arrêter maintenant. – Tu as les infos que tu voulais ? – L’Empire prêt à attaquer la Nouvelle République ? C’est un peu gros, comme rumeur. Mais si elle est fondée… Dans tous les cas, on a assez attendu. Il est temps d’aller rendre une petite visite à la Présidente Organa Solo. | |
| | | Léia Skywalker Stormtrooper enthousiaste
Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 09/09/2008
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:39 | |
| -Madame la Présidente ?
Léia ne répondit pas immédiatement. Elle examina les images que Boggerts venait de lui transmettre. Un vent de colère se levait en elle.
-Venez dans mon bureau Boggerts. Non, trouvez d’abord le Chevalier Atthis et venez avec lui.
Le secrétaire n’eut que le temps d’acquiescer, car déjà Léia coupait la communication. Ce dernier dévala rapidement les escaliers et se dirigea vers le speeder qui était à sa disposition. Atthis se trouvait sur Coruscant depuis une quinzaine de jours, et dès son arrivée sur la planète capitale, il avait pris soin de signaler au républicain l’endroit où il logeait. Quelques minutes plus tard, Boggerts se ruait vers la chambre du Jedi. Obi se tenait dans le hall de l’hôtel, s’apprêtant à sortir. En quelques mots, l’homme de confiance de Léia Organa-Solo expliqua au jeune homme la situation et tout deux empruntèrent le speeder du secrétaire pour regagner au plus vite le bureau de la Présidente.
L’Orage de Désespoir.
Léia afficha les caractéristiques de plusieurs vaisseaux et les compara à ceux du vaisseau impérial. Il les dépassait tous en taille. Elle examina les images que lui faisait parvenir le centre de contrôle galactique. Son cerveau comptait, extrapolait, essayait d’estimer la puissance de feu du vaisseau du Grand Inquisiteur. La porte de son bureau s’ouvrit tandis qu’elle parvenait à la conclusion que l’Orage de Désespoir pourrait pulvériser Coruscant avant même qu’elle ne puisse bouger le petit doigt.
Léia leva les yeux sur Boggerts dont rien ne trahissait la nervosité si ce n’est un léger tremblement des mains. Obi Atthis se tenait à ses côtés, encore incertain sur la gravité de la situation.
Soudain une image s’imposa aux yeux de Léia. Une explosion. Bien des années auparavant. Sa chère planète. Alderaan. Non. Jamais Coruscant ne subirait le même sort.
-Regardez ! Parvint-elle à articuler calmement.
Son doigt montrait l’écran de l’ordinateur. Sans très bien savoir à qui s’adressait la Présidente, le Jedi et le secrétaire s’approchèrent pour observer le vaisseau qui attendait, quelques kilomètres au dessus d’eux.
L’un des sourcils du Chevalier Jedi se leva, exprimant sa surprise contenue.
Léia pendant ce temps marcha jusqu’au milieu de la pièce, s’arrêta, regarda vers son ordinateur, fit encore quelques pas et s’arrêta de nouveau.
-Une mission diplomatique ! Cracha-t-elle avec hargne.
Tout en écoutant la Présidente qui continuait à exprimer sa colère, Atthis examinait le vaisseau. Mettant au placard le protocole devant ce qui semblait bien être une situation de crise, le Jedi saisit le siège et se plaça devant l’écran, faisant défiler les données et les intégrant immédiatement. Rien ne transparaissait du jeune homme. La présidente remarqua bien son mouvement mais elle ne s'en inquiéta pas. Ces pensées étaient toutes à l'Empire.
-Qui est vraiment Magrins ? Murmura Atthis, plus pour lui même que pour les deux autres personnes présentes dans la pièce .
-Magrins ?? Je n’en sais rien. J’ignore qui il est, où il est, et surtout ce qu’il est venu faire sur Coruscant, hurla la Présidente.
-Il ne représente donc rien aux yeux du gouvernement ? S’enquit posément le Jedi.
-Rien d’autre qu’un immense vaisseau de guerre au dessus de nos têtes, cria la Présidente. Et sûrement une dizaine de complot politique, rajouta-t-elle plus bas.
-L’Orage de Désespoir, souffla Atthis comme s’il avait déjà oublié la présence du vaisseau du Grand Inquisiteur. Si je puis me permettre, fit-il sans attendre la réponse, nous ne devrions pas laisser ce vaisseau seul dans ce secteur. Faites intercepter les cinq gros transporteurs qui arrivent de Corellia avant qu’ils ne stationnent dans la même zone. Remplacez les commerçants et réfugiés par des militaires. Embarquer des escadrons si possibles. Envoyez aussi deux vaisseaux massifs de l’armée à leur rencontre. Prévenez les de leur arrivées pour éviter tout malentendu. C’est pas ça qui les impressionnera, mais au moins on sera un minimum paré. Prétextez d’assurer leur sécurité ou un retour de mission. Il faut qu’on ait des yeux de là haut et être sur le qui-vive à chaque instant. Et n’autorisez qu’une navette à se poser. Un minimum de personnes. Dites leur que la Nouvelle République assurera sa sécurité.
La Présidente semblait ne pas avoir écouté le jeune homme. Elle ne décolérait pas et continuait de faire les cent pas dans son bureau. Obi se releva repoussa le siège et se replaça devant l’entrée comme le protocole l’exigeait.
-Une paix durable. Il nous propose une paix durable et il envoie un vaisseau de guerre, continuait la Présidente dépitée. Trouvez moi Privos dès que possible, ajouta-t-elle à l’intention de Boggerts. Et qu’on me retrouve cet Impérial, hurla-t-elle.
-Madame la Présidente, l’interrompit Atthis. L’inquisiteur voudra certainement mener sa propre enquête. Un agent républicain devrait l’accompagner. De plus, peut être devrions nous envoyer aussi une équipe à sa recherche…
-Et qu’est ce que vous croyez que l’on fait depuis des semaines Chevalier Atthis ? Fit remarquer la présidente. | |
| | | Jake Hawk Chevalier Jedi
Nombre de messages : 102 Age : 36 Localisation : Arnouville Date d'inscription : 21/07/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:43 | |
| À cet instant, la porte du bureau s’ouvrit de nouveau. Leia jeta un regard venimeux au nouvel arrivant qui eut un mouvement de recul face à l’expression de la Présidente. Mais celle-ci s’adoucit immédiatement en reconnaissant Jake Hawk. – Jake ! – Madame la Présidente… – Je suis heureuse de vous revoir ! Hélas, vous n’arrivez pas à un moment de choix. – J’ai cru entendre quelque chose comme ça, oui…, sourit le jeune Jedi. Leia comprit que la phrase du Jedi était une question voilée. – Voyez par vous-même, dit-elle en montrant les images de l’Orage de Désespoir. Ce vaisseau est en ce moment même au-dessus de nous, avec à son bord le bras droit de l’Empereur. Ce dernier mot sortit de la bouche de Leia comme une insulte. Jake ouvrit la bouche comme pour parler, mais se ravisa. Ce n’était peut-être pas le moment propice pour rendre compte à la Présidente de son entrevue avec l’Empereur.
Atthis profita de l’accalmie pour rappeler la Présidente à la réalité : – Madame, l’Orage de Désespoir attend toujours votre réponse. Jake porta son intention sur l’homme qui venait de parler. Il fut étonné de l’aspect de celui-ci. Seule la lueur de ses yeux vert gris se détachait de son visage, noyé sur le dessus par une masse capillaire de boucles châtains, tandis qu’une barbe dissimulait le bas. Il ne se dégageait absolument rien de lui : ni émotion, ni expression.
Leia se tourna vers l’aîné des deux Jedi. Elle sentait une vague de colère monter en elle. Une colère qui grondait sourdement en elle depuis longtemps, née des frustrations et des compromis multiples que lui demandaient son poste. – Il serait gênant que le Seigneur Dalann prenne cette attente comme un affront, ajouta Atthis. – Un affront ?! Leia se rendit compte trop tard qu’elle avait hurlé. Elle qui ne criait jamais, le mot était sorti du fond du cœur. Qui devait se sentir humilié si ce n’était elle ? Tant d’années d’efforts, tant de concessions pour se retrouver dans la même situation que 25 ans plus tôt. Les yeux verts gris d’Atthis fixaient les siens. Soudain, le calme l’envahit. Son esprit reprit sa lucidité. L’aura paisible du Jedi s’était découverte, assainissant l’atmosphère qui régnait depuis quelques instants. La Présidente lui en fut reconnaissante. Elle se rendit compte que la présence haineuse du seigneur Dalann avait influencé sa propre conduite. Sa réceptivité émotive l’avait traduite par la colère. Tout sentiments agressifs la quittèrent.
Jake Hawk fut réellement surpris par la puissance de la signature dans la Force de celui qu’il avait pris pour un conseiller-ermite. Une Force pure, claire, paisible et protectrice. Il se sentit lui aussi beaucoup plus détendu. Mais presque immédiatement, le flux cessa, aussi brutalement qu’il avait commencé. D’un ton plus calme, Leia reprit : – Boggerts, prévenez le centre de contrôle que la mise en orbite de l’Orage de Désespoir est acceptée et que la Nouvelle République permet (Leia appuya sur ce mot) au Seigneur Dalann d’atterrir sur Coruscant avec sa garde personnelle. Appelez le responsable des services de sécurité et exposez-lui les propositions du Chevalier Atthis. Le secrétaire acquiesça de la tête et sortit du bureau avec rapidité.
Atthis se dirigea vers la vitre de transparacier et son regard se perdit dans le vide tandis qu’il contemplait la ville qui grouillait devant lui. Jake sentit une présence se faufiler dans la pièce. Karalia avait profité de la sortie de Boggerts pour entrer. – J’ai senti que ça se calmait, je me suis dit que je pouvais entr… Elle s’interrompit, croisant le regard surpris de la Présidente. Atthis se retourna légèrement pour observer la nouvelle venue, l’intonation juvénile de la voix l’ayant tiré de ses pensées, puis reporta son regard dans le vide. Le rire léger de Jake interrompit le silence : – Madame la Présidente, permettez-moi de vous présenter ma sœur, Karalia. C’est aussi une étudiante du Temple, et comme elle désirait m’accompagner, Maître Eroov l’a placée sous ma responsabilité. Face au ton solennel de son frère, Karalia ne put s’empêcher de le taquiner : – Parce qu’il faut préciser que Jake est un Chevalier Jedi, maintenant, donc forcément, niveau responsabilités… – Vous avez été nommé Chevalier, Jake ? Mes félicitations, dit Leia. Et je suis ravie de te rencontrer, Karalia. – Moi de même, Madame la Présidente, répondit la jeune fille en s’inclinant légèrement. Cette intervention finit de détendre Leia, l'esquisse de révérence de la jeune fille et sa réponse sur un ton intermédiaire entre l'emphase et la familiarité réussit même à faire sourire la Présidente. Elle remarqua que le frère et la sœur se ressemblaient beaucoup, bien que les cheveux de Karalia soient plus clairs.
Par le reflet de la vitre, Atthis ne cessait d’observer la jeune fille. Plutôt petite, les cheveux blonds lui arrivant un peu plus bas que les épaules, elle portait une combinaison et une cape grises, comme son frère. Au fond de lui, quelque chose éveillait sa curiosité. Délicatement, afin de ne pas la troubler, il tenta de la cerner par le biais de la Force. Une certaine douceur, en partie masquée par les prémices des marques d'impassibilité et de discipline qui caractérisent l’enseignement des Jedi, se dégageait d’elle. Mais soudain, un détail de son visage le déstabilisa, elle semblait le replonger des années auparavant. Désireux de chasser ce trouble qui germait dans son esprit, il entreprit de faire le vide en lui afin de mieux se concentrer sur ce qui les attendait.
– Au fait, il y a quelque chose dont je voulais vous parler, Madame, reprit Jake. Au sujet de l'Empereur. À ce nom, Leia se raidit, mais sa colère était passée. Elle jeta cependant un rapide coup d’œil à son chrono. – Dans ce cas, asseyez-vous, déclara-t-elle. Elle passa elle-même derrière son bureau et poussa sur un bouton. Une porte latérale s'ouvrit et une femme entra, portant différents ustensiles dans ses bras. – Excusez-moi, lança-t-elle aux deux jeunes Jedi, mais le Seigneur Dalann ne va pas tarder à arriver, je vais devoir vous écouter en me rendant présentable. Vous disiez, Jake ? – Oui… L’Empereur Hagith a demandé à me voir, peu après que je vous ai quittée. Il m’a demandé de servir d’intermédiaire entre l’Empire et la Nouvelle République, afin de faciliter la mise en place de la paix… Leia fronça les sourcils que sa suivante était en train de maquiller. – Vraiment ? Il semble y tenir… Est-ce qu’il a donné des précisions ? – Ou plutôt, est-ce qu’il avait l’air sincère ?, ajouta Karalia. Leia sourit intérieurement à la remarque de la jeune fille, la sincérité n'était pas tout à fait la qualité première de l'Empereur Hagith. – En fait, il avait l’air bizarre, pendant qu’il me parlait… Comme s’il était souffrant, ou quelque chose comme ça… Et il y avait une impression très désagréable qui se détachait dans la Force… En tous les cas, il m’a dit clairement qu’il désirait la paix, et il m’a donné une datacarte qui me permet d’entrer en territoire Impérial et de le contacter quand bon me semble. Leia ferma les yeux. Que pouvait donc manigancer l'Empereur ? Il venait de faire un pas de plus vers la paix, mais simultanément, il envoyait un vaisseau de cette taille… C'était illogique… à moins que le Seigneur Dalann n'obéisse pas seulement à l'Empereur, peut-être avait-il ses projets personnels. Si c’était le cas, ça représentait une possibilité de conflit au sein même de l’Empire… La présidente décida qu'essayer de deviner ce qu’il en était réellement ne mènerait à rien pour le moment. La meilleure chose à faire était de rassembler le plus d’éléments possibles au moment de l’entrevue avec le Grand Inquisiteur. – Merci, Jake, dit la Présidente. Je sais que servir la République demande des sacrifices, j'espère juste que cette histoire ne vous aura pas trop affecté. Karalia leva un sourcil à l’intention de son frère, comme pour lui rappeler dans quelles situations il s’était mis. Jake repensa à ses côtes cassées et aux différents combats qu’il avait menés, et se demanda si la Présidente était au courant. C’était peut-être une manière détournée de le remercier pour ce qu’il avait fait.
Soudain, Boggerts pénétra sans bruit dans le bureau. Après un regard curieux à Karalia il s'approcha de Leia et murmura à son oreille: – Le Général Privos est introuvable Madame. En revanche le Seigneur Dalann ne va pas tarder. – Nous arrivons. Répondit la Présidente à voix haute et toutes les personnes présentes comprirent que le moment était venu. La Présidente se leva. C'était une personne bien différente de celle que le jeune chevalier Jedi avait trouvé en arrivant. Une coiffure compliquée couronnait sa tête et un maquillage discret lui avait redonné des couleurs. Mais surtout son visage était devenu totalement impassible, il ne traduisait plus aucun sentiment. – Jake, à moins que vous ne vouliez exposer votre jeune sœur à l'influence néfaste du Grand Inquisiteur, je vous propose que Karalia visite le bâtiment. La jeune fille fronça les sourcils. – Comment ça, visiter le bâtiment ? – C’est une très bonne idée, acquiesça Jake. – Non mais attends, je te rappelle que je suis sous ta responsabilité ! Comment tu comptes me surveiller si tu vas rencontrer cet Inquisiteur sans moi ? – Oh, pour ça il n’y a pas de problème, sourit Leia. Jake peut te laisser en toute confiance entre les mains de Rak’Sar. Jake fronça les sourcils. – De qui ? Du coin de l’œil, Karalia aperçut un reflet métallique près de la fenêtre. Mais son attention fut détournée par l’apparition soudaine d’un Noghri qui sortait d’un coin d’ombre, à l’autre bout de la pièce. Depuis le début de la conversation, personne n’avait remarqué sa présence. Jake sourit : – Rak’Sar ! C’est toi qui m’a escorté, au début de mes recherches… Effectivement, je ne me fais aucun souci pour Kara si elle est avec toi. Il s’attendait à une protestation de la part de sa sœur, mais la jeune fille ne l’avait pas entendu. Repensant à l’éclat métallique qu’elle avait vu quelques secondes plus tôt, elle regarda dans la direction de la fenêtre, juste à temps pour voir Atthis ranger son sabre. Elle jeta alors un regard interrogateur à son frère, qui ne semblait pas avoir remarqué le geste du Chevalier. – On se retrouve tout à l’heure, petite sœur. Je ne serai pas long. Karalia n’eut pas le temps de protester : Rak’Sar s’était approché d’elle, et la guidait vers la sortie. En quittant la salle, la jeune fille se demanda qui était ce Chevalier Jedi, taciturne mais si prompt à réagir. Une fois la jeune fille hors de la pièce avec son nouveau garde du corps, la Présidente se tourna vers les deux Jedi : – Vous, vous venez avec moi. | |
| | | Léia Skywalker Stormtrooper enthousiaste
Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 09/09/2008
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:54 | |
| Leia, accompagnée des deux Jedi, sortit du bureau. En prenant le turbolift, la Présidente observa un silence total. Aucun des deux Jedi ne le brisa. D’ordinaire, Jake aurait émis une plaisanterie, histoire de détendre l’atmosphère : il avait horreur des silences tendus. Mais là, rien ne venait…Leia jeta un regard au plus âgé des jedi. Obi était adossé à la paroi du turbolift, une jambe repliée sous lui, le regard dans le vide, perdu dans ses pensées. Plus l’aura maléfique du Seigneur Dalann se faisait proche, et plus le silence était écrasant. Le turbolift les menait directement jusqu'aux toits du bâtiments et donc aux pistes d'atterrissage. Lorsqu'il s'arrêta, Leia sentit ses poumons se vider sous l’action d’une soudaine appréhension. La porte s'ouvrit. Les jambes un peu molles, la Présidente dut faire un effort pour avancer. Mais une fois que le premier pas pour aller à la rencontre du Grand Inquisiteur fut accompli, l’inquiétude quitta le cœur de la Présidente. Dans l'action, elle retrouvait généralement son calme. Quand ils arrivèrent à la piste d'atterrissage, les Jedi encadrant la Présidente, cette dernière se rendit compte qu'ils avaient trop tardé avant de monter. La navette classe sentinelle avait déjà atterri. Vingt stormtroopers formaient une haie d'honneur au garde-à-vous. Il cherche à m'impressionner , pensa la princesse. Elle étudia plus attentivement les soldats impériaux. Ils étaient tous rigoureusement de la même taille, chacun se tenait sur un garde-à-vous impeccable et la Présidente en déduisit qu'ils avaient été triés sur le volet. "Garantis 100% Empire" . Pendant quelques secondes, l'image de stormtroopers vendus à la criée sur un marché lui apparut. Bien, se félicita-t-elle, vu comme ça, s'ils ont voulu t'impressionner, leur effet est raté. Leia observa que leurs uniformes d’ordinaire blancs et brillant étaient bien plus sombre. Soudain les storm se tournèrent vers le vaisseau. Un homme en sortit. Sa démarche avait quelque chose de solennel. Une cape noire recouvrait ses épaules et descendait jusqu'à ses bottes brillantes sans cacher cependant une tunique et un pantalon, tous deux noirs, stricts et sans aucun pli. Une ample capuche finissait la cape et recouvrait entièrement le visage du nouvel arrivant. La Présidente enregistra ces détails en quelques secondes, puis son attention se porta sur les mains de l'homme, gantées de mitaines métalliques, elles-mêmes ornées de cristaux assemblés. Quelque chose d'étrange se dégageait de ces cristaux.
Jake lança un regard intrigué à son aîné. C’était la première fois qu’il voyait des ornements semblables. Et cette puissance obscure qui en émanait… Obi hocha la tête et fronça les sourcils, confirmant le pressentiment du jeune Corellien. Il s’agissait sans nul doute d’artefacts Sith. Ça ne présageait rien de bon… Et si tu enlevait ta capuche, qu'on se fasse la bise , pensa la Présidente avec ironie. Cependant le sentiment de malaise persistait. Quand l'homme fut face à elle, elle le salua d'un geste bref. - Présidente Organa. La voix de l'homme était feutrée et inquiétante en même temps. - Inquisiteur. Répondit Leia, passant allègrement sur le « Grand » comme l'homme avait omis le « Madame » de circonstance. - Le titre exact est Grand Inquisiteur, Présidente, mais la Nouvelle République ne fait peut-être pas ce genre de différence. Cependant, dans le cadre de ma mission, je vous prirais de respecter mon titre. Leia sentit une pointe de mépris quand le Grand Inquisiteur prononça le mot « Nouvelle ». - En effet Inquisiteur, sachez qu’ ici nous avons l'habitude de dire que tout ce qui s'élève finit par s'abaisser, mais si vous tenez à ces détails… La Présidente laissa la phrase en suspens en invitant d'un signe le GI à la suivre. Le Grand viendra en même temps que le Madame , Pensa Leia qui à chaque "Présidente" du GI se sentait relayée au rang de subalterne. Dalann resta de marbre, il ne souhaitait pas faire vague, son maître ne lui pardonnerait pas. Patience, ton heure viendra en même temps que celle de l’empire se dit-il. Dalann, comme tous sith qui se respecte, devait mener à terme la mission qui lui avait été confiée, et ce n’était cette apprenti qui lui barrerait la route… Leia, Dalann et les deux Jedi pénétrèrent dans le turbolift. Le groupe de storm voulut s'y engouffrer à leur suite, mais avec un sourire ironique, Obi pointa son doigt vers la restriction de poids affichée à l'extérieur. - Sept personnes, leur lança-t-il. Vous trois, montez, les autres prenez celui d’à côté. Attendant que l’Inquisiteur confirme l’ordre, les storm n'eurent pas le temps de réagir, la porte du turbolift se refermait déjà. C’est seulement lorsque la cabine commença à descendre que Dalann sembla remarquer la présence de Jake. Le Grand Inquisiteur se raidit, et sa signature sombre dans la Force se fit plus intense. Le jeune Corellien ne put résister à la tentation de le taquiner : - Comme on se retrouve, Seigneur Dalann, lança-t-il d’un ton ironique. - Je vous avais dit qu’on se reverrait, Jedi… Mais je dois avouer que j’avais espéré d’autres… circonstances. Des circonstances dans le genre « nous deux tous seuls dans un endroit désert », j’imagine… , pensa Jake. - Peut-être aurons-nous l’occasion d’en discuter plus longuement lorsque vos impératifs seront moins prenants, répliqua le jeune Jedi, faisant allusion à la mission de Dalann. - J’en serais ravi… mais je pense qu’il vous faudra un peu plus d’entrainement dit-il froidement Un sourire carnassier apparut dans l’ombre de la capuche de Dalann. Jake croisa le regard d’Obi. Bien que le Chevalier semblait amusé par l’attitude insolente du jeune Corellien, il lui signifia, d’un léger froncement de sourcils, d’être prudent avec ce genre de personnage. Jake fit signe qu’il avait compris. Mais il ne se départit pas pour autant de son sourire moqueur. Le turbolift s'arrêta et la porte glissa sur le côté.
Sur un signe de Leia plusieurs serveurs apparurent avec des rafraîchissements. - Ne vous inquiétez pas pour vos soldats, Seigneur Dalann, mon secrétaire les a sans aucun doute emmenés dans une salle de repos. Fit remarquer la Présidente. Jake sentit une nuance étonnante dans la voix de la Présidente, en particulier lorsqu'elle prononça le titre du GI. Pas vraiment du mépris, mais certainement pas du respect. - Je ne m'inquiète pas, rétorqua Dalann, et le ton de sa voix montrait qu'il ne mentait pas, dévoilant un homme prêt à sacrifier autant de soldat qu'il faudrait si l'envie lui en prenait. En revanche je m'inquiète de ne pas voir parmi nous l'homme que je suis venu chercher. - En fait, le colonel Magrins… - Ex-colonel, trancha le Grand Inquisiteur. - L'impérial Magrins, repris Leia comme si elle n'avait pas été interrompue, a apparemment trouvé des appuis intérieurs au sein de la Nouvelle République, et malgré tout le soin que nous avons mis à le chercher, il reste encore introuvable à ce jour. La Présidente avait parlé très vite, avouer cette impuissance lui coûtait beaucoup. - Introuvable, répéta le Grand Inquisiteur en reposant son verre. - C'est bien ça. Répliqua Leia comme si elle aidait un simple d'esprit à intégrer une idée. Le grand inquisiteur lui lança un regard assassin, mais il se repris immédiatement et répondit d'un ton neutre. - Je n'en suis pas surpris, l'Empereur le savait, de même que moi. Mais maintenant, l’empire vous décharge de cette lourde tâche. Magrins est introuvable pour la toute récente république, mais pas pour un sith. Retenez-moi , pensa Leia. Avant qu'elle ne puisse répondre, Boggerts se faufila à ses côtés et murmura à son oreille : - Nous avons un petit problème Madame, un groupe de sénateurs demande à vous voir personnellement, apparemment la présence de l'Orage de Désespoir n'est pas un secret et le sénat s'inquiète. Ils veulent vous voir immédiatement. Au dernier mot de son secrétaire, Leia comprit que cette « inquiétude » n'était qu'un prétexte. La force de cette revendication paraissait bien peu compatible avec leur soi-disante crainte des Impériaux. Leia savait déjà quels étaient ces sénateurs qui "exigeaient" de la voir. Elle savait que s'ils pouvaient faire courir la rumeur que l'Empire menaçait la capitale, sa position serait des plus délicates. Cependant, une idée germa dans l'esprit de Leia. Cette diversion venait au bon moment. - Faites-les entrer. Murmura-t-elle en réponse. Puis elle se tourna vers le Grand Inquisiteur. - Excusez-moi, Inquisiteur Dalann, mais la présence de votre remarquable vaisseau vient de faire jouer les ressorts de la liberté d'expression propre à la démocratie. Si vous permettez. Le Grand Inquisiteur acquiesça. Voilà un désagrément que la politique de l'Empire ne permettrait pas , songea-t-il avec mépris. L'idée de voir Leia Organa aux prises avec quelques sénateurs insoumis et jacasseurs offrait cependant un attrait certain. | |
| | | Léia Skywalker Stormtrooper enthousiaste
Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 09/09/2008
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 14:59 | |
| Au signe de Leia, les serveurs ouvrirent les portes. Cinq sénateurs de races différentes pénétrèrent dans la pièce. La plupart étaient nerveux, Jake pouvait le sentir sans mal. La présence du GI devait y être pour quelque chose. Mais une détermination malsaine émanait de l’un d’entre eux. Il s’agissait d’un gros Hutt affalé sur une chaise antigrav. - Je vous présente les sénateurs Barrat, de Nal Hutta ; Mitlek, de Chad ; Rotsil, de Malastare ; Brast Reb‘ley, de Bothawui ; et Badru, de Rodia. Messieurs, voici le Seigneur Dalann, Grand Inquisiteur de l'Empire. Leia avait cette fois utilisé le titre en entier, et l'effet escompté se produisit : Rotsil et Reb’ley considérèrent le Grand Inquisiteur avec inquiétude tandis que Badru et Mitlek regardèrent la porte avec insistance. Barrat s'avança, ou plutôt il fit avancer sa chaise anti-grav. Ignorant superbement le Grand Inquisiteur, il se tourna vers la Présidente. - Le Sénat, commença-t-il d'une voix mielleuse qui contrastait totalement avec l'aspect répugnant et lourdaud de son corps, s'inquiète de la présence d'un vaisseau de guerre impérial en orbite autour de notre bonne planète. Dalann eut soudain envie de saisir par la Force le cou graisseux du hutt et de le serrer jusqu'à sentir les dernières gouttes de cette immonde existence s'évaporer dans l'air. Ce genre d'individu visqueux le répugnait, il sentait la fierté stupide du sénateur mélangée à l'excitation que faisait naître en lui sa propre audace. - On dit, continua Barrat, que les rapports avec l'Empire se sont sérieusement compromis depuis que Mon Mothma nous a quittés. Bien sûr, je ne suis que l'humble porte-parole de mes confrères… et je suis sûr que leur inquiétude est sans motif. - Vous pouvez en être sûr, effectivement. Le Grand Inquisiteur, répondit la Présidente en se tournant vers lui, est ici en mission de paix. Nous travaillons en collaboration au bien-être de tous. Leia éprouvait un plaisir quasi malsain à s'enfoncer dans l'atmosphère de mensonge et d'hypocrisie qui régnait désormais dans la salle. Barrat pensait être très malin en organisant ce petit mouvement de protestation, mais il en serait pour ses frais. Quand au GI, il ne pouvait pas démentir ce qu'elle venait de dire, s'il ne voulait pas désavouer le message de paix d'Hagith. - En effet, Présidente. Déclara Dalann, et sa voix sortit du plus profond des replis de sa capuche. Vos sénateurs ont tort de s'inquiéter. Baratt réprima un frisson à la vue du GI assit profondément dans un confortable fauteuil, les jambes croisées, les mains reposant sur son ventre. Le Grand Inquisiteur parlait comme s'il faisait un reproche à un sous-officier indocile, et le Hutt savait pertinemment ce qui, dans l'Empire, suivait les reproches. Et si vous n'êtes pas convaincus, repris la Présidente, permettez moi de vous présenter Jake Hawk (Leia omit volontairement le titre de Chevalier Jedi, étant consciente que ces sénateurs n’étaient pas très bien disposés à l’égard des Jedi), qui revient de Bastion. Après un court regard interloqué à la Présidente, Jake comprit qu’elle désirait qu’il apaise les sénateurs en relayant le « message de paix » d’ Hagith. Il s’avança donc, et s’adressa aux cinq non-humains : - Effectivement. L’Empereur Hagith m’a récemment fait l’honneur d’un entretien. Le Seigneur Dalann était d’ailleurs présent, il pourra confirmer, ajouta Jake avec un sourire mi-poli, mi-railleur. Serrant la mâchoire d’irritation, le GI hocha brièvement la tête. - Son Altesse Impériale, continua le jeune Jedi d’une voix forte, m’a manifesté son désir d’établir une paix durable avec la Nouvelle République. Il m’a même offert de devenir l’intermédiaire entre les deux systèmes. Et, bien que je ne lui aie pas donné de réponse immédiate, il m’a confié ceci (il brandit la datacarte de Hagith), qui m’autorise à pénétrer en territoire Impérial et à joindre l’Empereur en personne à n’importe quel instant. Jake sentit Dalann se crisper. Les soupçons de Leia se confirmaient : les objectifs d’ Hagith et de Dalann semblaient diverger. C’était intéressant. Quand le Corellien eut fini de parler, les regards des quatre sénateurs se tournèrent vers Barrat, ce qui informa la Présidente que son intuition avait touché juste. La peau du hutt luisait de plus belle et une odeur de transpiration se répandit dans la pièce. Le Grand Inquisiteur se leva et fit quelque pas ostensibles pour s'éloigner de ce qu'il considérait comme une limace visqueuse. - Dans ce cas quel est le motif de la présence d'un Grand Inquisiteur de l'Empire sur Coruscant ? Demanda Barrat pour essayer de sauver la face. Leia vit dans cette question l'occasion de mettre fin à cette mascarade. - En fait, le Grand Inquisiteur est à la recherche d'un militaire impérial, dit-elle, je m'apprêtais justement à lui proposer les services du Chevalier Atthis dans sa recherche. Leia termina sa phrase en tournant le dos à Barrat et aux autres sénateurs pour reprendre le fil de la discussion avec le Grand Inquisiteur. Les quatre sénateurs en profitèrent pour sortir de la pièce a toute vitesse, suivis de Barrat qui, lui, partait à regret. Aucune expression ne parut sur le visage d'Obi à la mention de son nom. Il se contenta d'adresser à la Présidente un regard indéfinissable. Dalann, quant à lui, sembla jauger le Chevalier. Il aurait pu reprendre la conversation avec la Présidente et jouir encore un peu de son embarras devant l'inefficacité de sa police, mais c'était inutile. - J'accepte votre proposition Présidente, répondit-il de la même voix que s'il répondait à une requête. Leia soupira de soulagement, cette entrevue l'avait tendue comme un arc prêt à se briser. - Menez-moi à ma garde, ordonna le Grand Inquisiteur à Boggerts qui était resté près de la Présidente. Le secrétaire coula un regard vers Leia qui lui fit signe de s'exécuter. Il sortit de la salle. - Madame. Dit Dalann en la saluant à peine, avant de sortir à la suite du secrétaire dans un froissement de cape. Par le biais de la Force, Atthis ne put s’empêcher de laisser un dernier conseil à son cadet : - En aucun cas tu ne dois l’affronter…pas maintenant, il est trop tôt. Puis élargissant la communication à la Présidente : - Quand il reviendra, ne tentez pas de le retenir, que je sois présent ou non. Et tandis qu’il quittait la pièce, son aura bénéfique s'y déversa, anéantissant l’atmosphère sombre et tendue.
Quand ils furent sortit la Présidente se tourna vers Jake Hawk. Son expression était déterminée. - Jake, je ne laisserai pas au Grand Inquisiteur le plaisir de nous ridiculiser. Retrouvez votre sœur et partez à la recherche de Magrins de votre côté. Allez voir Boggerts dès que le seigneur Dalann l'aura quitté, il vous donnera tout ce que nous avons réuni sur l'ex-colonel jusqu'à ce jour.
- Comptez sur moi. Jake s’inclina, puis quitta la pièce. Il adressa un bref message à sa sœur par le biais de la Force. Une minute plus tard, ils se retrouvaient au détour d’un couloir. Karalia était toujours accompagnée de Rak’Sar. Jake congédia le Noghri avec un sourire : - Merci, Rak’Sar. Tu peux aller retrouver Leia, maintenant. Le non-humain sembla hésiter une fraction de seconde, puis il acquiesça et disparut par le couloir où Jake était arrivé. Le Corellien se mit alors en quête de Boggerts. Karalia le suivit, demandant : - Alors, c’était comment avec l’Impérial ? - Oh, on a échangé quelques souvenirs… Je dois trouver le secrétaire de Leia Organa Solo. - Pourquoi ? - Dalann est ici pour récupérer un ex-colonel impérial, qui a trahi l’Empire. La Présidente veut qu’on le retrouve avant le GI. - Rien que ça… Boggerts sortit alors d’un turbolift. Il se dirigea vers Jake et lui tendit un databloc : - La Présidente m’a prévenu par comlink. Voici toutes les informations en notre possession sur l’ex-colonel Magrins. - Merci, Boggerts. Une fois que le secrétaire fut parti, Jake parcourut rapidement les textes enregistrés dans le databloc. Puis il l’éteignit, et lança à sa sœur : - Allez, on décolle. - Où on va ? Le Corellien lui adressa un clin d’œil : - Ça te dit, une revanche au dejarik ? | |
| | | Hagith Seigneur Sith
Nombre de messages : 145 Age : 53 Localisation : Wattignies (nord) Date d'inscription : 03/10/2007
| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 15:01 | |
| Cela faisait maintenant plusieurs minutes que les deux hommes se menaçaient mutuellement, l’impériaux suait à grosses gouttes, et essayait en observant les yeux de l’inconnue de deviner ce que ce dernier allait tenter de faire.. Le tireur cassa ce long et pesant silence. - Nous n’allons pas rester ainsi des heures, bientôt les forces de sécurité Naboo investiront le bâtiment, ils seront ravis de mettre la main sur un chien de l’Ubiqtorat comme toi. - Tu vas avoir également beaucoup de mal à expliquer la mort d’un de leur collègue, rétorqua le lieutenant, mais qui es tu ?? - Comme je te l’ai dit, je suis celui qui va débarrasser l’univers des gens comme vous. - Et bien, à toi tout seul, tu vas lutter contre tout l’empire ? demanda l’ officier subalterne, un rictus aux lèvres. - Qui te dit que je suis seul ? rétorqua l’homme..
Au même moment, le général Baden apparut dans l’ouverture de la pièce - La plaisanterie est terminé, jette ton arme, hurla t’il, en tenant d’un bras la gamine, et en menaçant de son blaster, le tireur, de l’autre. Loin d’être impressionné , l’homme, tout en gardant son blaster sur la gorge du lieutenant répliqua : - Général Baden, c’est un honneur de vous rencontrer, cela doit vous changer d’être un peu sur le terrain, vous avez pris un peu de poids, non ? puis en apercevant la gamine, N’est elle pas un peu jeune pour vous ? Ne me dite pas, que la vie de cet enfant vous importe ? - Tais toi ! Tu nous a fais perdre assez de temps, qui es tu ? - Décidément, vous n’avez que ces mots la, à la bouche, pour le soit disant meilleur service de renseignement de la galaxie, je ne vous félicite pas, répondit le tireur ironiquement. - Tu t’es mis dans de salle drap, mon vieux, l’empire n’aura de cesse maintenant que de te poursuivre, toi et tes amis - Arrêtez, général, vous allez me faire peur, bon messieurs, ce n’est pas que je m’ennuis, mais, visiblement, je ne suis plus en situation de mener à bien ma mission, mais ne vous inquiétez pas, vous entendrez encore parlez de moi, toutes mes amitiés à votre empereur.
Sans trahir le moindre mouvement, l’homme, appuya sur un petit bouton, dissimulé dans la crosse de son fusil blaster, aussitôt des dizaine de trous dans le mur de la pièce, diffusèrent un gaz opaque et irritant, grâce à sa cagoule, l’homme fut épargné, dans le désordre qui suivi, il en profita pour se jeter par la fenêtre et disparut …..
- Oui ? fit l’empereur, su un ton tellement sec, que l’intendant, compris aussitôt que son maître n’était pas dans un bon jour. - Pardonnez moi, votre altesse, de vous déranger, mais je viens d’être avisé que le Grand inquisiteur, le seigneur Dalann, a débarqué sur Coruscant. - Parfait, un haut dignitaire de l’empire, sur la planète capitale, voilà qui risque de faire parler pendant bien longtemps, fit le sith, que cette nouvelle, venait visiblement de rendre plus joyeux. Maintenant, ce n’est plus qu’une question d’heure pour qu’il retrouve Magrins - J’en suis sur, votre altesse, le rassura l’intendant, il y a eu un petit problème sur Yaga Minor, lança t’il. - Un problème ? Explique toi, Feld, ordonna Hagith. - Le bâtiment de la direction de l’aide au peuple, a été investie par une foule, une sorte de petite révolte - De petite révolte ? fit Hagith dont le ton recommençait à être tranchant. - Oui, votre altesse, mais d’après mes renseignements, le gouverneur Disra, a réussi a l’avorter, et a mis au arrêt le colonel Broks, on raconte même, que Disra fut ovationné par la foule, fit l’intendant qui savait que cette information allez contrarier l’empereur. - Je vois, ordonne qu’on fasse rapatrier Broks ici, demande au bureau de rectification, d’envoyer un nouvel officier, pour reprendre le commandement du DAP, un officier de chez eux, inconnu de Disra bien entendu, je vais mettre ce Moff sous haute surveillance. - Comme vous voudrez, votre altesse, fit Feld, à qui cet ordre faisait visiblement plaisir, autre chose ? - Fais préparer le Palpatine1 et son escorte, préviens l’amiral Tillians, que toute sa flotte se tienne à ma disposition, demain le délais que j’ai accordé à Disra touchera à sa fin, je n’ai pas envie, qu’il vienne souiller le marbre de mon palais encore une foi, je vais donc me rendre sur Yaga Minor.J’en profiterais pour rendre une petite visite de courtoisie au Grand Amiral Hélios, puisque ce déserteur de Seth, a disparu. - Un déplacement officiel votre altesse ? - Non, je tiens a faire la surprise à Disra, répondit l’empereur en souriant, dit moi Feld, depuis combien de temps, n’as tu pas quitté ce palais ? - Une éternité, votre altesse, je ne m’en souviens même plus - Parfait, tu m’accompagnes, je sais oh combien tu apprécies Disra, préviens également le lieutenant Colburns de se tenir à ma disposition, se sera tout pour le moment, fit l’empereur pour mettre fin à cet entrevu. - Tout sera fait selon votre bon vouloir, votre altesse, fit l’intendant, et j’ajouterais que je vous remercie, ajouta t’il en penchant la tête et en sortant du bureau.
Aussitôt seul, le sith entra dans une forme de méditation, il se laissa tomber, doucement, dans le Dark Side, - Le seigneur Dalann a débarqué sur Coruscant ……..sur Coruscant……
Quand, pourra t’il à son tour enfin, débarquer sur la planète capitale ? A l’idée de fouler le sol du palais de l’empereur Palpatine, après tant d’année, il fut parcouru par un frisson, mais il lui fallait être patient, il le savait……
Loin du vacarme de la ville basse, de Coruscant, dans un appartement cossu, l’appartement du sénateur Cristoes du système de Naboo…
- Monsieur Flint ? Je vous ai déjà demandé de ne jamais venir ici. - Du calme excellence, je peux vous certifier que personne ne m’a vu. - La question n’est pas la, vous n’avez rien à faire chez moi. - Oh, comme je suis peiné, moi qui venait vous donner des nouvelles de votre ravissante épouse et de votre charmante petite fille. - Quand pourrais je les voir ? N’ai je pas fais ce que vous me demandiez ? - Le sénat me semble particulièrement agité ces derniers temps, répondit Flint sans se soucier de la question du sénateur. - Il faut dire, que la discrétion du seigneur Dalann, y est pour quelque chose, le sénat voit d’un très mauvais œil, la présence infecte de ce sith, et encore plus celle de son armada, dans une zone de sécurité. - Vous savez bien, que le grand inquisiteur, n’est ici que pour ramener ce traître de Magrins. Justement, l’avez vous revu depuis votre petit conciliabule avec le Général Privos ? - Non, je ne sais même pas ou il se trouve actuellement, c’est la vérité. - La vérité, la vérité vous savez c’est juste un point de vue qu’on essaye de faire accepter à l’autre, fit Flint en regardant le plafond. - Je ne saisi pas, monsieur Flint, répondit Cristoes en dévisageant son interlocuteur. - Peut être que si le sénat, insisté pour que la présidente fasse tout ce qui est nécessaire a la capture de Magrins, alors cette dernière devrait revoir son comportement, vous ne pensez pas ? - Je ne suis que sénateur, je peux vous donner des renseignements, mais je ne peux influencer le sénat de plus, dois je vous rappeler que Privos est…. - Vous êtes trop modeste sénateur, le coupa Flint, vous avez beaucoup d’ami au sein de ce cirque, et depuis la guerre des clones, Naboo a su garder la sympathie des autres systèmes, un petit effort encore, et bientôt vous retrouverez vos proches, vous avez ma parole, conclut Flint avec un léger sourire aux lèvres. - Je vous déteste, vous et tout votre maudit empire, quand à votre soit disant empereur il est… - Garder ceci pour vous, l’arrêta Flint, il est des mots qu’il peut être dangereux de prononcer, je viendrais demain, je vous ramènerais un holofilm de votre petite famille, en attendant, réfléchissez bien, ou est votre intérêt, mes respects…Excellence ..
Le sénateur Cristoes, resta quelque minutes immobile, perdu dans ses pensés, ses souvenirs, puis il appuya sur un des boutons de son pupitre.
- Oui excellence ? Fit une voix à travers les hauts parleurs. - Mettez moi en relation avec le sénateur Baratt | |
| | | Hagith Seigneur Sith
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| Sujet: Re: Histoire(s) Mer 10 Sep - 15:03 | |
| - Vaisseau de transport de fret X987-TRplt, vous êtes autorisé a atterrir sur Yaga Minor, hangar 7899, secteur 29, nous vous prions de ne pas sortir de votre vaisseau, jusqu'à l’arrivé du service de contrôle impérial, tout contrevenant sera abattu sans aucune somation…. - Et bien, je constate que l’accueil de l’empire est des plus chaleureux, remarqua la belle rousse, en remettant ses long cheveux vers l’arrière. - C’est étrange, d’habitude nous n’avons pas ce genre de problème, fit Carl en simulant l’inquiétude. - Bah ! Ils sont tous paranos, ne vous inquiétez pas, tout se passera bien, ajouta Rotin, en actionnant l’autoguidage de son coucou. - Oui, j’en suis sur, fit Lyra, qui pourtant avait un très mauvais pressentiment..
Non loin du hangar, dans la palais du gouverneur ….
- Comment ? Bastion réclame le colonel Broks ? Hagith est déjà au courant, ces chiens de l’Ubiqtorat, ou pire du Bureau de Rectification sont partout, dans ce palais même, tu en fait peut être même parti, Hirst ? S’époumoner le gouverneur Disra. - Moi ? Excellence, vous savez bien que depuis toujours je suis a vos cotés et que … - Cesse tes jérémiades, je plaisantais, fait transférer Broks, comme ils le désirent sur Bastion - Bien votre excellences, mais les vaisseaux peuvent parfois avoir un problème, il se peut que celui qui va emmener Broks, n’arrive jamais à destination. - J’y avais pensé, tu me prend pour un amateur ? Mais il y aura une enquête, je ne tiens pas a avoir les agents du BR dans les bras, de toute façon, Broks ne sait rien du tout. - Comme vous voudrez. - Excellence, fit une voix sortie d’on ne sait ou - Oui, répondit Disra en actionnant un interrupteur. - Le colis, envoyé par monsieur Flint est arrivé, quel sont vos ordres ? - Bien, amenez moi la fille, ici, répondit Disra - A vos ordre excellence. - Tu vois, Hirst, je pense que cette femme, est le passe qui nous manque, elle va nous permettre d’ouvrir des portes, depuis longtemps scellées, fait préparer une petite réception, nous allons l’accueillir, comme il se doit…
L’air devenait plus respirable, enfin, le lieutenant se précipita à la fenêtre et scruta les deux extrémités de l’avenue. - Volatilisé, il a disparut général. - Etrange, mais quittons immédiatement cet endroit, récupérons notre agent et direction Bastion, ouvrez le chemin lieutenant. - Et que contez vous faire de ça, fit l’impérial désignant d’un mouvement de tête la gamine. - Nous la prenons, après quelques années dans notre centre de formation, je suis sur qu’elle fera un excellent agent, répondit Baden, qui ne voulait pas admettre qu’il avait une certaine pitié pour l’enfant. - Comme vous voudrez, monsieur, lança le lieutenant en disparaissant dans les escaliers…
Dans un coin reculé de Coruscant, deux énormes Gamorreans, grognant et bavant ne cessaient de faire les cent pas devant une grande porte noire….
- Vous pensez que je n’ai rien d’autre à faire ? Monsieur Flint ? bava le hutt - Je suis sur, votre excellence, que vous avez beaucoup à faire, aussi je vous remercie de m’avoir accordé ce petit entretient, fit hypocritement l’agent. - Que voulez vous ? - En ce moment même, un haut dignitaire de l’empire, un Sith, se promène ouvertement dans Coruscant, escorté et protégé par des jedi, avec la bénédiction de la présidente, une jedi aussi, ai je besoin de le rappeler , fit mielleusement Flint , l’organisation, que je représente, trouve cela très choquant, et nous voyons d’un très mauvais œil, l’implication des jedi dans la politique de la nouvelle république, nous savons tous, comment cela se termine généralement… - Je sais tout ceci, j’ai moi-même pu voir cet horrible impérial en personne, nous avons montré notre désaccord à la présidente, mais en vain. Il paraît que les impériaux veulent simplement récupérer un officier déserteur, le colonel Magrins. - Vous le pensez vraiment ? Interrogea Flint en levant un sourcil, vous pensez que l’empereur enverrait son bras droit ,un seigneur sith de surcroît, un super destroyer et son escorte, simplement pour récupérer un officier ? Moi, j’ai du mal à accepter tout ceci, saviez vous, que le dénommé Magrins, qui semble avoir une importance capitale, est un grand ami du général Privos ? - Privos ? fit le hutt en écarquillant les yeux… - Privos, affirma Flint, on raconte même que c’est lui qui le cache, des ragots certainement, mais, derrière chaque rumeur, il y a toujours une part de vérité, fit Flint l’air résigné. - Je pense, que j’ai aperçus, ce colonel dernièrement, se souvint Barrat. - Ah ? Fit l’agent impérial, D’après mes sources, non je ne sais pas si je dois vous en parler, se reprit Flint. - Comment ? vous ne me faites pas confiance ?Monsieur Flint ! Grogna le hutt. - Bien sur que si, bon puisque vous insistez, d’après mes sources, disais je, un sénateur t aiderait Privos. - Un sénateur ? fit le hutt en écarquillant encore plus grand les yeux - Tout à fait, mais je ne me souviens plus de son nom,Cris…Cristo quelque chose, ah cette mémoire, elle me joue des tours, chuchota Flint en se grattant le front. - Cristoes ? Le sénateur de Naboo ? - Exactement, merci, mais…vous le saviez ? - Non…Mais pour tout vous dire, il m’a contacté, il y a moins d’une heure, ce qui est étrange, c’est qu’au contraire, il voulait que le sénat fasse pression sur la présidence, pour que cette dernière, livre l’impérial à l’inquisiteur. - Surprenant, ce que vous me dites la, il essaye peut être de vous piéger ? - De me piéger ? fit le hutt dont les yeux maintenant occupé deux tiers de son immonde visage. - Oui, peut être que lui, Privos, et la présidente, cherche à vous isoler au sein du sénat, peut être que Privos a changé d’optique, et comme vous en savez beaucoup… - Privos est une personne de confiance, je ne pense pas que… - Pourtant, la demande de Cristoes est étrange, le coupa Flint, si j’étais vous, je rassemblerais des sénateurs influents, pour contrer la demande que fera Cristoes, et je demanderais, que Privos et l’impérial, viennent en personne s’expliquer au sénat, si vous devez le protéger, avec tous les risques diplomatiques que cela comporte, autant savoir en quoi il a de l’importance, vous ne pensez pas ? Fit flint Continuez de faire croire à Cristoes que vous irez dans son sens, ajouta t’il. Et au moment voulu vous pourrez tranquillement frapper. - C’est bien ce que je compte faire, il ont voulu me rouler, répondit le hutt indigné c’est très clair maintenant, monsieur Flint, vous êtes d’excellents conseils, je vais immédiatement contre attaquer, je vous remercie et j’espère vous voir bientôt. - Je suis votre fidèle serviteur, excellence, l’organisation que je représente, a toujours eu un profond respect pour les gens de votre race, fit Flint en exécutant un gracieux mouvement de tête……
Un détachement de dix stormtrooper s’arrêta devant le vaisseau, la passerelle arrière descendit doucement et les silhouettes de Carl et Lyra se détachèrent peu à peu de l’obscurité.
- Halte ! Hurla le caporal qui accompagnait le groupe - Je…je ne comprend pas, fit Carl, nous venons régulièrement sur cette planète et jamais nous n’avons eu le moindre.. - La fille ! Doit nous accompagner chez son excellence, le gouverneur Disra, les autres reste dans le vaisseau en attendant. - Qu’est ce que cela veut dire, cria Lyra, vous accompagner chez le gouverneur ? Mais pourquoi ? - C’est étrange, bien étrange en effet, renchérit le vieux Carl, Caporal, pouvez vous… - La fille descend, les autres attendent, c’est la dernière fois que je le dis, hurla l’impérial qui visiblement, n’était pas disposé à discuter. - Lyra, je ne pense pas que vous courriez un danger, peut être que.. - Non, je n’en cours aucun en effet, fit la belle rousse, qui semblait maintenant ailleurs, c’est particulier, depuis que nous sommes atterris, j’ai sentie quelque chose, quelque chose qui va arriver, mais je ne sais dire quoi. Je vais vous accompagner, messieurs, hurla Lyra en direction du détachement, Carl, je vous remercie, pour tout, mais je pense que finalement, je n’aurais pas besoin d’aller sur Bastion. - Ah ? fit le vieux capitaine, vous n’avez plus besoin de vous y rendre ? - Je pense que c’est Bastion, finalement, qui viendra à moi, conclut elle, en se dirigeant vers les impériaux …. | |
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