The Wroshyr Sap
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The Wroshyr Sap

Forum sur l'univers Star Wars - principalement du JdR
 
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 Histoire(s)

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Hagith
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:04

Une, une longue minute, que le commandant Retors, attendais sa communication avec les fringuant et ambitieux Lieutenant Colburns, officier détaché auprès de l’empereur par le BR.

- Alors ? Hurla le commandant au major chargé des communications, elle arrive cette communication ?
- Nous l’avons établie, commandant, mais il semble que c’est le lieutenant qui l’ai mise en attente.
- En attente ? Ce blanc bec commence sérieusement à m’agacer, vous me la passerez dans mon bureau, enfin, dans le bureau du général …..
- Bien commandant …

Le commandant pénétra dans le bureau, ouvrit le bar, et se servi un double Skywih, un alcool très fort, au goût très amer, il jeta un œil sur les dossiers posés sur le bureau, histoire de s’occuper.. quand
- Vous avez votre communication, commandant.
- Bien.
L’image du lieutenant Colburns apparut sur un petit écran
- Mes respects commandant Retors, veuillez m’excuser pour cette petite attente, mais j’étais en communication, avec son altesse Impériale….
- Mouai, bonjour lieutenant, répondit l’Ubiqtorient perplexe
- Aussi, vous m’excuserez, mais j’ai très peu de temps à vous accorder.
- Ce sera très bref, lieutenant, trancha Retors, j’ai reçu un message de votre supérieur hiérarchique, le colonel Reest, ce dernier me demande de ne plus intervenir dans les affaires du bureau de rectification, je pensais vous avoir demandé, que tout ceci reste entre nous, lieutenant …
- Informer ma hiérarchie, n’est pas faire preuve d’un manque de discrétion, lança Colburns en se redressant, mais simplement une marque de ma loyauté envers celle-ci
- Ecoutez moi bien, lieutenant, je risquais déjà ma vie, pour l’empire, alors que votre mère changeait vos couches culottes, alors vos allusions, vous pouvez vous les garder, cracha le commandant rouge de colère.
- Vous avez mis des années pour arriver à ce poste, moi seulement deux ans, commandant, répondit Colburns l’air toujours très stoïque, l’Ubiqtorat, fut sous le règne de Palpatine, un service d’une grand efficacité, mais ceci, fait partie du passé, commandant, vous… faites partis du passé, le BR a toute la confiance et les faveurs de l’empereur, alors, s’il vous plait, commandant, continuez à vivre dans l’illusion du passé, si cela vous enchante, mais la réalité et tout autre.
- Vous n’êtes qu’un petit officier tout juste sortie de l’écoles, vous avez beaucoup à apprendre et…
- Point de vous, vous n’êtes pas un assez bon professeur commandant, le coupa Colburns, maintenant, si vous voulez bien m’excuser, son altesse, à besoin de mes services, a l’avenir, commandant, je vous demanderais de ne plus me contacter, que pour des raisons purement professionnelles, mes respects commandant Retors.

Retors coupa la communication sans rien ajouter, il se servi un triple Skywith, et le bu d’une gorgée en grimaçant, cet insolent lieutenant était bien représentatif des oppositions qui régnaient entre les deux services, l’Ubiqtortat était composé d’officiers, certes méritant, mais vieillissant, l’empereur nommait toujours, les meilleurs agents, fraîchement sortis des académies, au sein du BR, il fallait inverser le processus, il fallait trouver le moyen de redorer le blason ternie de l’Ubiqtorat, il fallait trouver le moyen de faire chuter ce Colburns, oui la priorité maintenant pour le commandant, était la chute de Colburns…Il était prêt a tout pour cela ..
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Tenel K
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:05

Le regard terne, Tenel K sortit de la forteresse en enjambant des corps torturés. Elle s’arrêta et contempla, avec tristesse, le paysage de désolation qui s’offrait à elle. L’atmosphère acre lui irrita la gorge et le nez. Son village natal était en ruine et une partie de sa planète brûlait. Le souffle rauque, elle désactiva ses dagues. Le Compagnon sembla percevoir la lassitude de la DakShata et lui rappela pourquoi elle en était là.
Il a détruit tout ce qui faisait de toi une personne heureuse. Sa trace sera indélébile en toi comme elle le sera en ce lieu. Il mérite ton châtiment.
Elle acquiesça silencieusement, elle tuerai le jedi noir qu’il implore sa grâce ou non. Une telle créature ne méritait pas de vivre.
L’assassiner ne changera rien au passé, Tenel. La vengeance emmène la colère. Souviens-toi de ce que tu m’as dit en haut de la corniche, il y a cinq ans. Aujourd’hui, je te le rappelle.
Elle leva les yeux vers le ciel de plus en plus obscurcit par les monumentales colonnes de fumée noire qui s’élevaient, lourdement, depuis la vallée lointaine. Elle se remémora le visage de celui qui lui parlait avec autant de douceur. Au souvenir de ses vingt ans, une vague de mélancolie la submergea. Les images et les sensations des années passées, camouflées au plus profond de son subconscient, submergèrent son esprit et ravivèrent ses blessures profondes, anesthésiées. La rage douloureuse lui dévora la poitrine quand les sensations oubliées ressurgirent du néant. Mais l’étau douloureux du passé qui la compressait n’était rien en comparaison du remord qui la consumait. Elle n’avait pas su protéger Alya. Le désespoir était trop grand, trop imprégné en elle, plus fort que sa raison. Elle plongea son regard vers la vallée embrasée et avança jusqu’au rebord brûlant de la falaise. Les nighsisters, masse mouvante et sombre qui se détachait sur l’horizon albâtre, s’étaient retirées à plus de cinq kilomètres du pied de la falaise. Leur fuite avait laissé place à un océan de cadavres, de cratères magmatiques, de machines éventrées, de rancors mutilés et de dizaines d’incendies gigantesques. Le paysage de dévastation avait une étrange beauté morbide, et elle en était la dessinatrice. Le sentiment qu’elle ressentit lui fut indescriptible mais elle ne l’aima pas. Elle consentit alors à répondre à son ami d’autrefois.
"- Il y a des fois où l’on est forcé d’agir contre ses principes. Pour le bien de tous."
Mais elle ne fut pas convaincue par ce qu’elle venait de dire.
Si tu commets l’irréparable, tu deviendras comme ton ennemi ; Une brute sanguinaire pervertie par le Darkside. Tu trahiras et tueras tes amis. Tu n’honoreras pas les dernières volontés de ta sœur et tu désavoueras la confiance aveugle que te vouait Teneniel.
A l’évocation de sa mère, L’Askesi leva de nouveau les yeux vers les cieux et leur jeta un regard noir. Elle cracha à haute voix
- « Ma mère ?? Où étais tu quand elle t’a fait cherché dans toute la galaxie les derniers mois de sa vie ? »
Dégoûtée par ce qu’elle voyait et ulcérée des propos de celui qui avait été tout pour elle, Tenel K fit demi tour et revint vers le chemin de ronde en jetant des coups d’œil rapides tout autour d’elle. Elle sentait la présence de Thyrs mais sa perception était parasitée par la présence des deux esprits. Elle rejeta l’argument de son ancien mentor.
"- Je t’ai entendu Kapi."
Au ton qu’il prit, l’Askesi su qu’il s'était attendu à sa réponse.
Mais tu ne m’écouteras pas
Elle se tourna et jeta un regard rapide vers les ruines fumantes de sa forteresse. Alya était sans doute ensevelie sous les tonnes de débris. Il fallait sortir sa dépouille de ce tombeau imprégné du darkside et lu ifaire des funérailles royales ; Rien d’autre n’était le plus important. Pourtant, il lui fallait mettre hors d’état de nuire celui qui, sans aucun doute possible, nuirait à d’autres. Elle en serait sinon responsable. Et puis elle se rappela ce moment magique, sur la corniche. Mais le visage d’Alya revint perturber son souvenir. Il imprégnait toutes ses pensées. Elle laissa du regard la forteresse et le tourna, en contrebas, vers les restes du village et l’EC-1 qui attendait à sa périphérie. Elle fixa longtemps les maîtresses de la force et les borojts, à proximité du vaisseau. Tous étaient nerveux.
Elle ferma les yeux et se mordit les lèvres pendant qu’elle luttait intérieurement. Elle sentit pour la première fois qu’elle n’était pas aussi prête et aussi forte qu’elle ne le pensait.
Le remord était plus fort que sa raison : elle devait exprimer par la violence son chagrin et sa peine. La vision de la lame turquoise transperçant le crâne de sa sœur ne cessait de passer en boucle dans son esprit et elle allait devenir folle si elle n’y mettait pas un terme. A la pensée de sa décision, les larmes coulèrent sur ses joues sales et elle conclut dans un sanglot,
"- Pas cette fois Kapi. Je ne peux pas résister."
Le compagnon, qui s’était fait discret, exprima alors sa satisfaction par un rire profond, enthousiaste et méprisant. Ce qui énerva la DakShata, sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Kapi venait de réapparaître de façon inattendue et il était trop tard pour qu’il la raisonne. Mais elle se sentait mal à l’aise de ne pas l’écouter et de le décevoir. Elle se reprit et décida de défouler son désarroi sur le Compagnon qui se moquait de son ex-mentor. Elle allait reprendre possession de son crâne. Kapi en serait quitte pour un bel uppercut psychique, ce qui serait un moindre mal, et le Compagnon se retrouverait douloureusement éjecté à l’extérieur de ses remparts hermétiques. Elle se concentra et canalisa toute l’énergie qu’elle avait en elle. Avant qu’ils ne s’en aperçoivent, elle propulsa dans la Force une onde de choc psychique qui frappa de plein fouet les deux présences. Dans le même temps, elle leva ses barrières mentales. Kapi et le compagnon disparurent de son esprit et aussitôt l’étau de la rage et du chagrin se desserra. Elle vacilla sous l’effort, épuisée, mais elle fut de nouveau seule dans sa tête, en harmonie avec elle-même et reliée de façon plus limpide à la Force. Elle sentit beaucoup plus puissamment la présence de Thyrs mais, étrangement, l’impression restait diffuse. Le jedi noir était là, tout près, mais elle ne pouvait le sentir distinctement. Cependant, elle découvrit qu’elle avait un avantage sur lui. L’aura du jedi noir avait baissé en intensité ce qui signifiait qu’il devait être blessé ou fatigué. Tout comme elle.
Elle s’engagea sur le chemin de ronde très prudemment, en tournant lentement sur elle-même.
Elle évoluait au milieu d’un sol sens dessus dessous sur lequel étaient échouées de roches fendues et fondues de toute taille, de pans intacts de murs de la forteresse propulsés à plus de trente mètres de leur ancien emplacement. Trouant le sol inégalement, des cratères noirs et toujours fumants étaient emplis de cadavres calcinés ou déchiquetés. L’ancien parvis était jonché de débris épars et humains. Le village n’existait plus. Eparpillés dans ce paysage d’apocalypse, trois énormes Rancors gisaient, la gueule ouverte et le corps criblés de plaies béantes. Tenel K scruta les alentours et mémorisa chaque détail. Elle s’aida de la Force pour remonter à Thyrs et le sentit très proche d’elle. Mais la présence du jedi noir était toujours impalpable et elle ne pouvait le localiser. Evoluant avec précaution dans le paysage dévasté, l’askesi comprit alors pourquoi elle ne parvenait à le repérer limpidement ; La souffrance, la douleur, la colère et la haine baignaient l’endroit. Le Darkside était partout, en elle aussi. Tout était mort et désolation.
Arrivant sur la place du village détruit, elle s’arrêta. Elle perçut clairement, pendant un bref instant, le jedi noir. Elle leva aussitôt les yeux vers les hauteurs de l’immense paroi rocheuse qui barrait tout l’horizon, à cinquante mètres sur sa droite. Un sourire de prédateur se dessina sur son visage soudainement illuminé par les flammes de la revanche qui avaient embrasé le fond de ses prunelles grises. Elle fit un rapide calcul et se dirigea tranquillement vers le dortoir-foyer des hommes, à moins de quinze mètre d’elle. La battisse de pierre, grande et à moitié détruite, la dissimulerait de la paroi montagneuse. Elle ricana
"- On joue la fille de l’air ?"
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Tenel K
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:06

Ses poings et ses pieds s’enfonçaient férocement dans la roche dure de la montagne qui surplombait la forteresse. Trop de pensées se bousculaient dans son esprit ; Il se persuada qu’il ne fuyait pas ; Il savait seulement que seul contre tous, il n’aurait aucune chance. Et il n’était ni bête ni suicidaire.
Son combat était juste remis à plus tard, quand les Askesi seraient loin de cette maudite planète. Moins nombreux, plus accessibles.
Il fallait qu’il retourne à son chasseur avant qu’ils ne le détectent. Sa peinture-camouflage lui avait coûté énormément d’argent, gagné et volé lors d’âpres combats. Mais il avait réussi à s’obtenir la liberté de passer invisible auprès de n’importe quel scan ou détecteur, fusse t’il planétaire. Mais ici, les probabilités pour qu’ils le découvrent étaient assez élevées. Il devait donc rejoindre son Aile X avant eux s’il voulait les combattre, un à un, plus tard et ailleurs que sur ce cailloux.
Il était sur que la sorcière ne le lâcherait pas. Comme lui, elle ne manquait ni de courage ni de détermination mais malgré sa soif de vengeance, elle finirait comme sa frangine. Quand il en aurait fini avec elle, il s’occuperait des autres Askesi. Et, pour finir, il reviendrait sur cette maudite planète achever les traîtresses.
Car c’était ainsi, l’ordre des choses, Son ordre. Le plus fort régnait sur les plus faibles, de la manière dont ça l’enchantait. Oui, l’Ordre des choses. Ricanant hargneusement à cette évidence, il redoubla d’effort dans sa progression. Plongé dans sa réflexion, il oublia les souffrances de son corps meurtri et cassé infligées par les vibrations des coups violents qu’il assénait à la barrière rocheuse. Son armure était pratiquement intact mais elle amortissait moins les chocs. Sans elle, il serait mort sous les coups acharnés des nighsisters.
Quand l’explosion du gigantesque mur de la salle s’était produite, l’onde de choc l’avait propulsé à plus de vingt mètres de l’endroit où les sorcières le torturaient. Il avait lourdement atterri à proximité des doubles portes de la grande salle. Désorienté et sonné, il avait rampé jusqu'au hall d’entrée, fuyant sous la ligne de tir le déluge mortel qui avait réduit des dizaines de nightsisters en bouillie calcinée, explosé les murs et le plafond, et fait fondre le sol de l’immense pièce.
Il s’était retrouvé progressant dans une fumée épaisse, à l’odeur acre de chair calcinée, de sang et de métal fondu, qui lui avait brûlé les poumons à la première inspiration. La visibilité avait été réduite à moins de trois mètres et, titubant de douleur et de fatigue, il avait progressé au hasard. En contrepartie, il avait été caché de ses ennemis. Il les avait entendu passer sur sa gauche mais aucun ne l’avait vu. Et puis, dans le brouillard blanc et brûlant qui s’engouffrait partout à l’intérieur de la forteresse, il avait aperçu en jetant un coup d’œil prudent derrière lui, un rai turquoise qui s’approchait de lui en zigzaguant. Il s’était accroupi et avait sorti un de ses sabres écarlates. Il avait embroché, dans un claquement étouffé, la silhouette qui avait odieusement tenu maladroitement son sabre fétiche.
Il était ensuite sortit par l’arrière de la forteresse et avait gravi les murs. Il avait traversé le gigantesque toit de l’édifice et avait commencé à gravir la paroi de granit, accolée à la demeure pendant qu'un des vaisseaux atterrissait à l'entrée d uvillage. Caché des Askesi et des sorcières par un épais rideau de fumées sales, il avait grignoté mètres après mètres, en crabe à cause des rares prise qui s'offraient à lui. Il avait déja rongé plus de 150 mètres en moins de quinze minutes. Il parviendrait à franchir cet obstacle de 3000 mètres de haut. Car rien ne l’arrêtait jamais.
Il sourit. Il avait toujours eu une chance insolente dans les moments critiques.
Sur cette pensée réconfortante, il ressentit une forte pression dans la poitrine et ses pensées disparurent soudainement. L’unique chose qu’il vit, dans sa tête, fut l’obscurité totale où scintillait au centre, un prisme d’un blanc aveuglant et dénué de toute chaleur. L’image de Tenel K descendant l’escalier intérieur en colimaçon, se matérialisa dans son esprit. Le message qu’il reçut lui sembla provenir d’un mégaphone implanté dans son crâne.
- A nous deux maintenant, Thyrs Lugaid.
Les mots résonnèrent douloureusement dans son cerveau, devenu caisson de résonance. Il dû s’arrêter de grimper pour reprendre son souffle et contrôler ses tremblements. Et puis, la sorcière disparut aussi soudainement qu’elle était apparue. Ses pensées revinrent aussitôt en un flot désorganisé et il mit quelques instants à recouvrer tous ses sens. Il jura ; Le combat ne serait pas reporté alors qu’il aurait eu bien besoin de repos et de soins. Mais il ne refusait jamais de se battre, et il avait subit bien pire. Soufflant entre ses dents, il oublia la douleur et l’espoir de retourner en catimini à son chasseur. Avant de descendre, il se tordit et pencha la tête vers le bas pour tenter d’apercevoir l’Askesi.
A un peu moins de soixante dix mètres de hauteur, il avait une vue large et parfaite de la forteresse fumante, du village calciné et des dizaines de corps noircis qui jonchaient de façon irrégulière le sol de pierre entièrement retourné et dévasté. Seul un périmètre d’une dizaine de mètres autour de l’EC-1, posée à la périphérie du village, était « propre ». Un petit attroupement y attendait. Plissant des yeux, il focalisa sa vue et aperçut les deux borojts se tenant en léger retrait du groupe de sorcières. Le premier faisait les cent pas devant le vaisseau, traînant derrière lui sans le voir, un petit nuage de poussière soulevée par son long pardessus noir qui balayait le sol, à chacun de ses pas rapides. Son accolyte était beaucoup plus calme. Appuyé à la paroi sous le nez de la corvette, il regardait constamment le chemin qui descendait vers la vallée. De temps en temps, il se penchait de coté et jetait un regard vers la forteresse et le village, derrière le vaisseau
Les femmes tournaient la tête dans tous les sens mais restaient serrées en rang d’oignons.
A l’évidence, ce petit monde semblait bien nerveux.
Le jedi noir remonta son regard et scruta le village, puis au bout de quelques secondes, il observa la forteresse. Aucun signe de la sorcière.
Il plongea son regard dans la lointaine vallée et admira les gigantesques volutes noires s’échapper des brasiers pour aller salir le ciel cobalt. Soudain, il sentit un instant dans la Force la présence claire de Tenel K.
Il revint sur le petit groupe au moment où les deux borojts, puis les sorcières, se figèrent et regardèrent dans la même direction – opposée à la sienne - qui était le village. Puis, ils tournèrent lentement la tête vers lui. Il scruta alors dans la direction où ils avaient auparavant regardé mais une partie du village et de la forteresse étaient cachées par une grande bâtisse de pierre qui lui coupait la vue plongeante.
" - Où te caches tu sorcière ? "
Une impression s’imposa dans son esprit, celle d’un sourire narquois. Il comprit alors qu’elle elle se moquait de lui et en eut la confirmation quand il entendit sa pensée.
- Tu veux jouer la fille de l’air ?
La fureur s’empara de lui. Dans une pluie de petits éclats de roche, il se mit à descendre la montagne à une fréquence de coups que seule la rage pouvait générer.
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Atthis
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:07

Cela faisait déjà plusieurs heures que le Chevalier Jedi Obi Atthis accompagnait le Grand Inquisiteur Dalann dans les rues de Coruscant. Le Jedi Atthis avait été rapidement désigné pour cette mission. Il semblait ne pas être en trop mauvaise grâce avec l’Empire. Lors du dernier sommet annulé entre la Présidente de la Nouvelle République et l’Empereur Hagith, son Altesse Impériale avait invité le jeune chevalier en temps qu’observateur. Puis lors de l’explosion sur Yaga Minor, il avait été le seul extérieur à l’Empire à recevoir l’autorisation de participer à l’enquête. Bref, le Jedi Atthis semblait avoir quelques notions en diplomatie impériale très efficaces.

Officiellement, il avait été mis à la disposition de l’inquisiteur afin de faciliter ses recherches sur la planète capitale. Plus symboliquement, son rôle était aussi d’attester de la bonne volonté dont faisait preuve la Nouvelle République. La Présidente refusait que le cas Magrins envenime les relations diplomatiques déjà tendues entre les deux camps.
Officieusement il devait surveiller le sith et éviter tout débordement. Tout Grand Inquisiteur qu’il était, Coruscant était sous juridiction Républicaine et même si la politique d’interrogatoire et de protection des suspects semblait être légèrement différente suivant que l’on soit républicain ou impérial, le sith devait respecter les règles. Et Atthis avait bien du mal à le lui faire comprendre.

Depuis le début de l’enquête Obi n’avait fait que suivre l’impérial, restant même en retrait de quelques mètres lors des discussions. Il laissait le Grand Inquisiteur mener sa mission à sa façon, n’intervenant qu’au dernier moment quand celui-ci songeait un peu trop à étriper son interlocuteur.

Ce qui menaçait une nouvelle fois de se produire. Mais le Jedi fut plus prompt, et grâce une légère poussée de la Force, l’individu se retrouva à quelques mètres au dessus du sol, à l’abri immédiat de l’étranglement via la force qu’exerçait le sith. Sentant l’atmosphère se détendre, Atthis fit redescendre l’homme.
« -Vous pouvez disposer » dit le jedi au pauvre malheureux qui venait d’échapper à une mort foudroyante. Puis s’adressant pour la première fois de l’après midi à l’homme qu’il accompagnait :
« -Puis je vous conseiller de prendre quelques instants de repos Seigneur Dalann.»
Le ton, bien que ferme, n’avait rien de menaçant. Cependant les multiples interventions de Jedi avait mis à rude épreuves la diplomatie du sith.
« -Je me passerai bien de tes sarcasmes. Tu es bien mal placé pour me prodiguer quelque cours de patience mon jeune Jedi. Tu sais, je trouve ton comportement bien étrange. Une vie, aussi médiocre soit elle, est-elle plus précieuse sur Coruscant que sur Naboo ? »

Atthis fut surpris de la remarque et resta un moment hagard. L’allusion n’était pas innocente et avait totalement ravagé le mental du Jedi. Atthis semblait totalement perdu. Comment le sith pouvait-il savoir ?
La voix chargée de mépris l’inquisiteur continua :
« -Alors Jedi. Réponds » ordonna le sith, le regard noir.
Reprenant peu à peu ses idées, Obi restait muet.
« -Et tu viens me donner des leçons d’intégrité. Vous autres Jedi, êtes arrogants et prétentieux. »
Il ajouta doucement avec une voix rageuse « - Je vais te montrer toute ta faiblesse. »
Saisissant son sabre rouge anodisé, il se jeta sur le Jedi. Celui-ci, encore dans un état second para avec difficultés. Les émotions se succédaient dans l’esprit du Jedi qui émergeait du tumulte dans lequel il était plongeait. Obi était ailleurs et la lame bleutée du Jedi ne semblait n’être guidée que par à la Force. Tandis que leurs lames étaient accolées et que le sith prenait le dessus, Atthis reprit pleinement conscience. D’un puissant mouvement vertical il repoussa la lame pourpre qui menaçait de lui trancher la gorge et déséquilibra ainsi son adversaire.

Le ton totalement détaché, Atthis répondit aux injonctions du sith :
« -Et alors, fit-il. Croyez vous être mieux placé que moi pour parler ? Combien de vies innocentes avez vous ôtés? Dans quelles fins? J’ai vu sur Yaga Minor comment vous exploitez et écrasez votre peuple. Et vous croyez réellement avoir le droit de venir me tenir des comptes pour une vie. Laissez les Jedi en dehors de cela. La faute que j’ai commise c’est à moi et à moi seul de l’expier. »
Tout son sens de la diplomatie envolé, les yeux rivés sur Dalann, Atthis se mit en garde, invitant son adversaire à en démordre.
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Tenel K
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:08

La bâtisse de trois étages s’était presque entièrement effondrée sur toute sa longueur. Plus tôt, une ou deux rafales de l’EC-1 et l’affrontement acharné entre les magiciennes et les nighsisters avaient considérablement fragilisé l’édifice. Un pan du troisième niveau s’était écroulé sur le second, qui semblait sur le point de s’effondrer sur le premier. Tenel K entra dans le bâtiment par un trou encore rougeoyant, déformé par la chaleur, qui béait dans le mur ouest du rez-de-chaussée. Elle se retrouva dans une pièce moyenne où jonchaient sur un sol retourné, de lourdes tables fumantes et des bancs renversés, des corps d’hommes n’ayant pu fuir à temps et des combattantes des deux camps. Le foyer était devenu une morgue de fortune. Traversant la pièce éventrée, elle parcouru du regard les débris et étudia soigneusement la solidité de l’édifice. Elle se baissa et tata le pouls des femmes et des villageois ; Quelques victimes des trois camps respiraient encore, mais étaient vouées à mourir sans soins immédiats. Attristée, elle leur insuffla la Force pour les maintenir encore un peu en vie et leur ôter l’horrible douleur des brûlures qui leur arrachait des gémissements malgré leur état comateux. Quand elle ne trouva plus de survivants, elle se dirigea vers une alcôve murale d’où un petit escalier central en colimaçon qui montait jusqu’au niveau du toit en terrasse, n’existait plus. L’Askesi se posta prudemment sur ce qui aurait dû être la première marche et leva la tête vers le puit brûlant et poisseux. L’escalier semblait réapparaître au second étage, quinze mètres plus haut. Reculant du puit menaçant, elle scruta les dizaines de fissures, griffures et zébrures lugubres, qui zigzaguaient du sol aux plafonds. Elle se servit de sa légèreté et de la Force pour bondir prodigieusement vers les éboulis du premier étage qui brûlaient encore. Le chaos régnait à ce niveau, les murs avaient été pulvérisés. Sur une dizaine de mètres, une partie du second étage alourdit par un morceau du troisième, n'était plus qu'à cinquante centimètres de la tête de l'Askesi et des blocs de pierre bouchaient le passage au reste du premier. Des jambes, des bras ou des corps déchiquetés gisaient sous les débris. Ne détectant aucune trace de vie à cet étage, l’Askesi dut faire demi tour pour effectuer un bond de sept mètres et atterrir sur le sol du second étage, calciné et encore plus ravagé. Elle progressa difficilement ; Il n’y avait presque plus d’espace assez large pour se déplacer et quand elle en traversait un, elle devait prendre mille précautions pour ne pas marcher sur les corps brulés et fondus. Dans sa pénible progression, elle ravala la colère qui sourdait au fond de son esprit. Elle finit par découvrir l’alcôve fondue de l’escalier qui menait au dernier niveau. Il était dissimulé derrière des blocs de pierre fracassée et de poutres calcinées arrachées au plancher supérieur et au toit plat. Elle gravit les marches non sans mal et se retrouva au centre du dernier étage, dans un large couloir en pierre taillée et murs lambrissés qui traversait, de sa droite vers sa gauche, le dernier niveau. Sur toute la longueur du corridor, flanquées telles des sentinelles imperturbables, de lourdes portes en bois massif protégeaient les petits appartements des hommes, du monde extérieur. Du moins, tel était le décor qu’aurait du voir l’Askesi s’il n’y avait pas eu, sur la droite, l’énorme brèche qui défigurait le quart Ouest du niveau et, à cinq mètres en face d’elle, une vue vertigineuse qui plongeait sur le parvis défoncé de la Forteresse enfumée. Chaque étage qu’elle avait traversé s’était vu amputé d’une bonne partie de ses murs extérieurs et avait eu ses cloisons internes arrachées, éventrées, brûlées, décapitées. Mais cela permi à l’Askesi d’avoir une vue sur presque 360° autour de la bâtisse. Selon sa position et l’étage, elle pouvait apercevoir le village, la forteresse, la falaise et les lointaines prairies brunes et rougeoyantes ou encore la montagne. Et le troisième niveau proposait une vue parfaite de la direction d’où aller surgir Thyrs. Les craquements sonores qui déchiraient le silence jetaient la note finale au tableau ; Le dortoir, pourtant en granit et bois massif, n’était plus qu’un château de carte qui menaçait, à chaque instant, d’engloutir la Dakshata. Mais celle-ci estima l’endroit particulièrement propice pour affronter le jedi noir et sa massive corpulence. La fragilité de la bâtisse serait un atout majeur pour elle et un inconvénient désagréable pour lui. Prenant soin de rester invisible aux regards extérieurs, elle traversa le couloir en sautant par-dessus les trous du plancher et se plaqua face aux restes des murs encore debout. Elle épia le village et les montagnes qui lui faisaient maintenant face. D’un geste lent, elle mit ses mains au niveau des reins et sortit de leur fourreau magnétique ses dagues qui l’accompagnaient depuis presque dix ans. Elle se prépara et s’immergea dans la Force. Elle vit aussitôt l’éclat scintillant bleu nacré des borojts, les flammes colorées des magiciennes et la lueur froide et enragée de Thyrs, qui approchait. Elle sourit intérieurement, Parfait. La provocation marchait toujours sur ce genre d’individu. Le jugement du jedi noir n'en serait que plus altéré et il verrait forcément trop tard le piège se refermer sur lui. Elle coula plus profondément dans la force et sentit alors deux puis trois nouvelles présences luire et briller. Une d'entre elles était très proche de la planète et semblait autant amicale que prédatrice. Les deux autres, pourtant très éloignées, étaient nettement plus perceptibles, plus chaudes. Aveuglantes, elles flamboyaient du feu de la sagesse et de l’éclat de la puissance. Pulsant dans le coeur d'une de ces deux novae, l’Askesi perçut la singulière et réconfortante aura pourpre de Kapi et ressentit une joie profonde. Mais quand elle reconnut la dernière présence, elle eu un instant de doute et sentit un début de panique lui compresser la poitrine. La cadence des battements de son coeur tripla et le sang fusa dans ses tempes. Non, pas Lui !
Et pourtant, deux mois auparavant Il lui avait prédit, incertain de sa vision, qu’ils se retrouveraient, sous peu, ici même. Pour, avait-il continué avec son habituelle retenue, peut-être l’aider ou s'affronter. Comment a-t-il pu savoir ? Un tourbillon d’obscurité apparut subitement et se mit à tourner, nuage crépusculaire et nébuleux, entre elle et les deux présences. Une brise glaciale la gifla et elle se sentit inexorablement attirée par le trou noir. Le cours de sa réflexion fut brutalement interrompu par l’appel télépathique et frénétique de l’Excalibur, orbitant toujours sur sa trajectoire géosynchrone à celle du village. La DakShata revint à la réalité, désorientée ; Elle n’avait plus pensé à son vaisseau depuis son arrivée. Elle cligna des yeux plusieurs fois et se remit à surveiller l’arrivée de Thyrs. Sa perte de concentration, son plongeon involontaire dans la méditation, aurait pu avoir de graves conséquences. Elle eut du mal à oublier les ennuis qui arrivaient. Elle souffla lentement et se força à revenir à son problème le plus urgent. Elle interrogea le destroyer qui lui projeta alors une vue zoomée d’un YT-2400 s’approchant rapidement de la planète. En prenant grand soin de rester dans le cône d’ombre de l’unique lune de Dathomir. Le pilote, la première présence perçue dans la Force, pensait à tort que le satellite ferait écran aux senseurs de l’Excalibur. Son petit cargo était en excellent état et l’analyse de son armement et de ses moteurs confirma à Tenel K que son propriétaire était un connaisseur averti. Mais bien qu’il tentait d’arriver incognito, il n’avait pas activé son armement ni levé ses boucliers déflecteurs. Il montrait qu’il se savait détecté et brandissait, prudemment, un drapeau blanc. Très intelligent se dit Tenel K qui donna aussitôt ordre à L’Excalibur de contacter le cargo et de lui transmettre les coordonnées d’atterrissage. Elle analysa les données qui s’incrustaient dans son cerveau puis visualisa une trajectoire d’interception et choisit la plus rapide. Enfin, elle ordonna au destroyer d’escorter l’intrus jusqu’à son lieu d’atterrissage. Mais le destroyer ne l’accompagnerait pas jusqu’au bout. Il n’en aurait pas besoin. L’Askesi rompit le contact et sentit Thyrs avant qu’il n’apparaisse sur le petit sentier qui longeait la montagne. Elle se plaqua un peu plus contre le mur détruit et attendit le bon moment.
L’Excalibur était face à la lune mais situé de l’autre coté de la planète. Suivant les ordres, il piqua du nez vers l'astre et effleura ses hautes couches atmosphériques. Il gagna ainsi de plus en plus de vitesse. Il leva alors sa proue vers l’espace et fit une grande boucle qui passa devant la lune. Sa trajectoire d’interception le mena à la perpendiculaire du cargo qui apparaissait de derrière la lune. Le destroyer tira une salve et deux rayons jaunes aveuglants fusèrent loin de la proue et de la poupe du cargo. L’Excalibur finit sa boucle en se positionnant juste derrière l’YT-2400 et lui transmit les coordonnées d’atterrissage, accompagnées de l’ordre absolu de ne pas dévier d’un seul demi degré. Le destroyer tira une seconde salve, moins aveuglante, qui frôla les flancs du cargo. Le message était sans équivoque et le pilote accusa réception en diminuant considérablement sa vitesse.
Les Askesis et les sorcières se dispersèrent quand l’EC-1, posée derrière eux, décolla dans un léger sifflement et un nuage de poussière pour aller rejoindre l’EC-3 qui perçait déjà les nuages sombres. Les borojts n'eurent pas le temps de se poser des questions, ils tournèrent spontanément la tête vers la montagne, à cinquante mètre face à eux. Puis Auggwin fit de même suivit des autres magiciennes. Ils aperçurent, après l’avoir sentit fortement dans la force, une grande et imposante silhouette noire qui longeait rageusement la barrière rocheuse. Le sabre turquoise qui fouettait l’air ne laissa personne indifférent. Le jedi noir leva et tourna la tête vers eux et stoppa net. Il lâcha un cri de haine et de défi en pointant sa lame étincelante droit sur eux. Malgré les ordres de ne pas intervenir, les magiciennes se dirigèrent vers lui. Mais RadiumCore et Darkan s’interposèrent. Ce dernier rappela au groupe de guerrières que Lugaid était du ressort de la DakShata. Le jedi noir finit par les ignorer et reprit sa marche vers ce qui leur sembla être la bâtisse en ruine. Tous le suivirent du regard sauf RadiumCore qui leva la tête. Il mit sa main sur le front, pour se protéger du soleil qui brillait entre deux grosses volutes de fumées noires, et scruta les nuages.
Arrivait au pied de la montagne, qu’il avait gravi pour rien, Thyrs, avait activé son sabre turquoise et fouettait l’air rageusement à chaque souvenir des dernières paroles de la sorcière qu’il se repassait en boucle.
– « Je vais te massacrer mais avant je vais te faire souffrir et ensuite je décapiterai tes amis.» Il y avait des années, lui sembla t’il, qu’il n’avait plus connu cette envie de tuer pour tuer. Le goût du sang et l’ivresse de la victoire submergèrent sa soif inextinguible de meurtre. Après tout, il était fait pour enlever toute vie. Une caresse tiède l’effleura alors et il sentit une présence du passé surgir dans son esprit.
Thyrs, mon vieil ami, je te retrouve enfin.
Il stoppa net sa marche, interloqué, et regarda sans les voir les deux corvettes filer vers les cieux. Impossible. Il était mort. Il l’avait abandonné.
- Mauviette ?
Des souvenirs refoulés l’entrainèrent dans une spirale de rage et de désespoir. Les images d’antan lui brûlèrent les entrailles et fendirent en deux le peu de raison qui avait survécu jusque là. La haine pure et la rage démoniaque explosèrent en lui. La sorcière jouait avec son esprit et il allait s’acharner sur elle jusqu’à ce que plus rien ne subsiste de son existence de perverse.
Mon gros, c’est bien moi.
- Tu es mort. Mais je te jure que cette garce va payer pour t’avoir réveillé.
Il se sentit plus fort, plus puissant et dans une forme exceptionnelle. Son bras cassé et ses blessures diverses ne lui faisaient plus mal. Le Darkside le consuma complètement et la puissance du coté obscur coula dans ses veines. Il jubila et ses dents crissèrent quand le désir de combattre afflua. Il sentit alors, plus qu’il ne les remarqua, les femmes et les deux askesi le fixer. Ils ne bougeaient pas. Ils avaient peur et le jedi noir les méprisa. Il leur hurla son dégoût et leur fit signe qu’ils étaient les prochains. Puis il perçut très nettement dans la Force l’éclat améthyste de la sorcière, cachée dans la bâtisse droit devant lui. Il gronda, oublia le groupe et se dirigea d’un pas puissant vers ce qui allait devenir le tombeau de la DakShata.
Tenel K regarda le manège de Thyrs et sentit sa présence dans la Force augmenter soudainement et devenir plus puissante, plus cruelle. L’aura du meurtrier était auréolé de l’éclat noir du Darkside. Elle s’aperçut trop tard qu’il l’avait repérée. L’Askesi plissa des yeux et se demanda comment le jedi noir avait pu augmenter sa puissance aussi vite. Elle se mordit les lèvres et jura, l’effet de surprise était fichu. Pourquoi est-ce que rien n’est jamais simple ?
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dalann
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:09

L’inquisiteur ne put retenir un sourire. L’homme qu’il avait en face de lui était troublé, ses émotions prenaient le pas sur ses enseignements. Il se ferait un plaisir de le tuer. Quoiqu’il le laisserait peut être en vie. Oui, il allait détruire cet homme de l’intérieur. Tous ses beaux principes, il les écraserait de sa poigne de fer. Toute sa volonté, il la réduirait à néant. Une ultime humiliation pour ce misérable Jedi. De cet homme il n’en resterait plus qu’une enveloppe charnelle à l’abandon.
La haine envahissait le sith, et son aura destructrice, qu’il masquait jusque là, augmentait d’instant en instant. Un rictus maléfique se dessina sur son visage.

De son côté, Atthis essayait de faire le vide en lui. L’esprit embrouillé, il cherchait à balayer l’étrange sensation qu’il avait eut à l’évocation des événements de Naboo. Il s’ouvrait totalement à la Force, une Force pure, une Force claire. Désormais, peu importait l’accident diplomatique. Par cette lutte il terrasserait ses pensées obscures ou se ferait tuer. Ça avait été une grossière erreur d’associer un sith à un jedi …

Les deux ennemis héréditaires allaient ajouter une nouvelle page à l’histoire déjà bien pourvue des affrontements entre les deux Ordres. Un combat inévitable entre la lumière et l’obscurité, entre le jour et la nuit. Dès à présent l’issue était fatale. Un duel à mort entre deux conceptions de la force, de la vie.

Les deux hommes, sabres à la main, se jetèrent l’un sur l’autre entamant une danse assassine qui serait la dernière pour l’un des deux combattants. La violence du duel interdisait tous commentaires.

Mais le sith savait être patient. Il avait sous estimé son adversaire, mais ne referait pas cette erreur. Plus le temps passerait plus la fatigue accaparerait le jedi. Il n’ignorait pas que celui-ci revenait d’une longue convalescence et qu’il n’avait pas encore repris un entraînement réellement sérieux.
Obi repoussa Dalann, les deux combattants marquèrent une pause, ils se jaugeaient.
« - Alors chevalier, l’entraînement ne te manquerait pas un peu ? Ta convalescence a été longue. »
Le regard amusé, Obi souffla bruyamment et déclara
« Je suis au mieux de ma forme, ma convalescence a été suffisante. Mon entraînement est en cours. » il se jeta sur Dalann, le sourire aux lèvres. Dalann, agacé, fronça les sourcils et sauta à la rencontre du jedi pour en découdre. Il lui ferait ravaler ses paroles…

Cependant Atthis, loin d’être essoufflé par le rythme que dictait le sith, se permettait même d’augmenter la vitesse de ses enchaînements sans perdre en précision. Il savait que le temps jouerait contre lui, et il était décidé à ne pas laisser au sith, le loisir de prendre cet avantage. La situation était simple, il lui suffisait de vaincre l’inquisiteur avant que son corps ne le lâche. Malgré sa grande période d’inactivité, il avait gagné en puissance depuis sa rencontre avec Thyrs Lugaid. Et puis surtout, il avait put mettre ce temps de repos forcé à contribution et le lien qui l’unissait à la Force s’était renforcé.

Le jedi était totalement en symbiose avec la Force et c’était lui qui menait le combat. Petit à petit il prenait l’avantage, sa lame atteignant de plus en plus souvent sa cible, blessant l’inquisiteur.

« Quel que soit le chemin que tu choisis, donne-toi à fond », la leçon posthume lui revenait en écho et sa détermination ne semblait pouvoir faillir. Et surtout sa confiance en lui amplifiait d’instant en instant.

Loin d’être débordé, le sith attendait patiemment. Il se savait maître du combat. Il savait consciemment que le Jedi ne pourrait plus maintenir un rythme aussi soutenu. Pourtant près d’une demi-heure après le début des hostilités, Atthis parvenait maintenant à percer sa garde et à le blesser. Rien de bien grave, mais la répétition pourrait avoir de fâcheuses conséquences. Mais ce qui rassurait le sith, c’était qu’il sentait grandir la colère d’Obi créant une brèche facilement exploitable avec le temps. Cependant l’endurance du Jedi le surprenait et il avait besoin de toute sa puissance pour ne pas succomber à ces coups.
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Jake Hawk
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:11

Avec un grondement qui ressemblait plus à un ronronnement de moteur de speeder qu’à un rugissement de bête sauvage, le Ng’ok bondit sur le Savrip mantellien, et lui fit mordre la poussière du plateau de jeu.
Karalia soupira, et se laissa aller en arrière dans son fauteuil. Elle promena son regard le long du plafond sale et troué ça et là du Barbare.
– Dis, « Jakak », est-ce que, dans une tentative désespérée de préserver mon amour-propre, je peux prétendre effrontément que je fais exprès de me faire ridiculiser à ce remarquable jeu dans le but précis d’attirer le Rodien, comme l’autre fois ?
Jake eut un sourire amusé.
– Calme ta syntaxe, le voilà.
Et en effet, la voix de Sneesbor s’éleva de nouveau derrière l’épaule de Karalia.
– Vous semblez éprouver quelques difficultés à maîtriser la stratégie du dejarik, jeune Krali.
La jeune fille sursauta, comme si l’arrivée du Rodien l’avait surprise, et se retourna à moitié, un sourire benêt de nouveau collé aux lèvres.
– Le problème, c’est que c’est pas réaliste. Je veux dire, un Ng’ok peut pas tuer un Savrip, en vrai… D’ailleurs, ils vivent même pas sur la même planète.
Elle fronça les sourcils, comme si elle tentait de se remémorer de vagues souvenirs d’exobiologie.
– … enfin, je crois. Alors, ils devraient pas pouvoir se rencontrer… Il faudrait un groupe de cases pour chaque planète. Et prévoir des convois qui emmèneraient telle espèce sur telle planète. En fait, faudrait revoir complètement les règles du jeu !
Elle ponctua son intervention d’un grand sourire tout fier. Sneesbor se grattait une antenne, perplexe. Jake, lui, commençait à avoir un point de côté à force de se retenir de rire.
– Hum… bien, reprit le Rodien, un brin décontenancé. Est-ce que vous avez trouvé matière à investir ?
Jake se ressaisit, baissa la voix et se pencha vers son interlocuteur, l’air conspirateur :
– J’ai entendu dire que les traîtres impériaux marchaient très fort en ce moment…
Sneesbor se gratta le menton, pensif.
– Des traîtres impériaux… Je vais vérifier…
Il sortit de son manteau un databloc, et commença à pianoter dessus. Au bout de quelques instants, il releva la tête et dit :
– J’ai bien un suspect… Ma source affirme qu’il s’agit d’un officier impérial.
– Où ?
Pour toute réponse, la trompe de Sneesbor s’élargit en un sourire hypocrite, et il tendit une main ouverte.
Jake tira une sacoche vert sombre d’une des poches de sa combinaison, et la tendit au Rodien, qui vérifia son contenu. Il y avait là un joli montant de crédits républicains.
Sneesbor hocha la tête, satisfait, et poursuivit :
– Des troubles ont été repérés dans le Quartier Neillyreb, il y a moins de deux heures. La mafia a l’air anormalement active, et elle défend très fermement l’accès à la tour Elanasitra. La sécurité n’a pas l’air de s’en soucier des masses. Quant à l’officier impérial en question, mon contact dit qu’il a l’air de tirer parti de cela pour se cacher… Peut-être même qu’il est à la tête de toute cette histoire.
Les deux jeunes Jedi échangèrent un bref regard. Magrins, en apprenant que le GI arrivait, aurait-il pu s’arranger avec les chefs de la mafia pour que ces derniers le dissimulent ? Hautement improbable, pour un traître impérial en fuite…
Sneesbor sortit une datacarte de sa poche, l’inséra dans son databloc, et copia des données dessus. Il donna la carte à Jake, et le salua de la tête :
– Si vous avez de nouveau besoin de mes services, n’hésitez pas…
Puis il se retira silencieusement.
Jake introduisit la carte dans son propre databloc, et vérifia que les informations y étaient bien. Puis il rangea le databloc, se laissa aller dans son siège, et attendit.
Au bout de quelques instants, Karalia demanda, perplexe :
– Euh, on attend quoi, là ?
Son frère la fixa d’un regard tranquille.
– Il faut toujours être attentif, Krali. Même aux détails apparemment insignifiants…
Il esquissa un très léger mouvement de tête vers le haut. Au même moment, un cliquetis métallique retentit au-dessus des jeunes Jedi.
– …comme ça, par exemple, sourit Jake.
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Atthis
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:12

Ka’alu opérait un discret repli vers la lumière du jour quand une clé hydraulique glissa de sa poche. Le léger tintement qu’elle provoqua en touchant la surface métallique du faux plafond le surprit et il s’immobilisa, retenant son souffle.
« -Désirez-vous vous joindre à notre petite partie de dejarik, cher invité surprise ?, dit le dénommé Jakak. »
Syon jura contre lui même. Le gamin, assis quelques mètres en dessous de lui, n’était pas tombé de la dernière pluie. C’était justement le jeune âge apparent des deux « clients » de Sneesbor qui avait attisé sa curiosité. Il avait donc abandonné un moment ses câblages électriques pour suivre leur petite conversation. Et il se faisait griller comme un bleu. Quoique le petit semblait être un bon monnayeur. La discussion pourrait être intéressante. Un sourire sarcastique se dessina sur les lèvres de Syon.

« -Bah j’sais pas M’sieur. J’connais pas aussi bien les règles que cette canaille de Sneesbor. Mais si la demoiselle a quelques crédits en trop à dépenser, j’dis pas non. »
Jake eut un petit sourire, puis reprit la parole, en faisant semblant de s’adresser à son associée :
« - Qui êtes-vous, et que faites-vous là-haut ? »
Syon allait devoir jouer serré, le bougre était loin d’être niais.
Tandis que Krali remuait les lèvres pour faire semblant de répondre, Ka’alu prit sa voix la plus fluette et répondit :
« -Mon nom est Ka’alu. Syon Ka’alu. Je travaille ici pour l’aménagement du Pub. Elévation du niveau des plafonds pour augmenter l’espace, donc plus de surface à la lumière du jour donc atmosphère plus paisible et plus détendue, donc changement de clientèle qui devrait alors s’axer vers les classes plus moyennes voire début bourgeoises, pour enfin une augmentation du chiffre d’affaire à la fin du mois. Enfin bref, je retape ce bar.
Et vous, pourquoi vous intéressez vous tant que ça à cet officier impérial ?
-Cela ne vous concerne pas.
-Je n’en suis pas si sûr gamin. S’ils défendent aussi bien à la tour Elanasitra que le dit Sneesbor, c’est pas deux bambins qui vont forcer le passage. Surtout si la sécurité laisse courir…(quoique si c’est la même que celle des Bureaux Présidentiels murmura-t-il pour lui même)
-Parce que vous croyez réellement qu’un aménageur indiscret, qui écoute au plafond, et qui se fait griller par lesdits bambins, aurait plus de chance de réussir? l’interrogea Krali.
Un grand sourire se dessina sur le visage de Syon.
-C’est sûr que vu comme ça, fit-il. Mais je dois avouer que l’espionnage c’est pas mon truc, je suis plus cambriolage vous savez. Je peux vous faire entrer et sortir de n’importe où. Et pour beaucoup moins cher qu’une info de Sneesbor. Allez, spécialement pour vous, je vous fais même le tarif lycéen et payable en 4 fois sans frais.
-Oh, intéressant. Eh bien écoutez, pour l’instant nous allons essayer de sortir de ce bar tous seuls… Mais si on retrouve pas la sortie, on vous fera signe. Bonne journée. »
Sans plus en dire, les deux jeunes gens se levèrent et quittèrent le bar. Ka’alu resta un instant perplexe, puis tandis qu’il allait reprendre son travail, la voix du boss retentit :
« -Ka’alu, vingt minutes de pause !! »
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dalann
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:13

Le combat n’en finissait pas. Le Jedi se fatiguait de plus en plus et sa conscience ne parvenait plus à rejeter cette colère qui grandissait en lui, il ne parvenait pas à la maîtriser, à l’étouffer.. Pourtant le jeune homme était fermement décidé à la faire taire avant qu’elle ne s’extériorise.
Mais le sith l’avait bien sentie prendre racine en lui. Une nouvelle fois, Obi rencontrait ce combat intérieur, mais cette fois-ci la menace était bien plus dangereuse. Il devait faire face à deux adversaires, le seigneur Dalann et lui-même.

Dalann dégageait une agressivité qui exacerbait la part obscure d’Atthis et surtout il prenait physiquement peu à peu le dessus. D’un magnifique crochet du droit il brisa l’arcade sourcilière d’Obi. Le sang coula, obstruant sa vue. Atthis chuta, le combat stoppa. Dalann riait à la vue du jedi au sol, le sang dégoulinant de la plaie qu’il venait de lui affliger.

« - Alors jedi, on souffre ? Tu n’es pas aussi fort que je le pensais ! Comment as tu pu être nommé chevalier ? L’ordre Jedi a toujours favorisé les faibles. »
Obi essuya le sang qui masqué sa vue.
« - Vous ne connaissez que la haine et la destruction. Vous ne vous en prenez qu’aux plus faibles. Alors de nos deux ordres, je pense sincèrement que vous faites parti de celui des faibles. »

Il se releva pour parer l’attaque du sith. Mais aucune attaque ne se déroula. La lame active du sith ne renvoyait que peu de lumière, comme ci elle l’absorbait. Obi se dit qu’elle ressemblait à son possesseur.

« - Sache mon ami, que seul les être forts doivent survivre ! C’est ainsi. Nous avons été désignés et nous représentons les êtres supérieurs. Les jedi n’exploitent qu’une infime partie de la Force. Elle est là, c’est elle qui nous guide, tu le sais. »
« Ces interdictions sont là pour éviter de devenir comme…comme…Vous, les sith ! »
« - Les jedi ont peur du savoir et de la connaissance. Ils étouffent les cultures et le savoir. Ils se mêlent de tout sans y être invités ! Ils distillent leur parole perfide et détourne la vérité. »
« - Pourquoi ai-je le sentiment que vous me décrivez les sith ? »
« - C’est certainement parce que les maîtres Jedi ont bien fait le travail d’endoctrinement. Le peuple de la galaxie ne s’y trompe plus, il a fait son choix et ne veut plus de vous ! »

Obi bouillonnait, les paroles du sith le déstabilisait. Il repensait au Klatoonien, à Thyrs qu’il rêvait de tuer pour venger Aikbé. De cette blessure, la haine jaillit-elle aussi. Venger, c’était un terme sith, non jedi. Il ne devait pas faillir. Son genou convalescent avait triplé de volume restreignant sa mobilité. Tout semblait l’abandonner, mais il se sentait de plus en plus fort. Seuls ses sentiments les plus obscurs le maintenaient encore debout.
Soudain Obi entendue
« - Il n’y a pas de mort, il l’immortalité ! » et vit Dalann arrivait sur lui tel un tir de laser.

Les paroles de son adversaire le plongèrent dans les ténèbres et il trébucha sous cet assaut. Un cri inhumain accompagna sa chute et le contact avec le sol fut rude. Le cri d’un démon. Se relevant brutalement, il laissa sa rage s’exprimer et il chargea le sith. Ses coups perdirent en précision mais ils furent plus puissants et il les enchaîna plus rapidement, forçant le sith à reculer. Malgré l’état de son corps, sa puissance était bien plus grande qu’auparavant et l’inquisiteur peinait à retenir ces assauts répétés. Cependant Obi remarqua le sourire de son adversaire. Pourtant Dalann perdait du terrain, Obi ne comprenait pas ce rictus. Atthis négligeait totalement ses défenses afin d’avoir une plus grande liberté de mouvement dans ses attaques. Mais le grand inquisiteur ne pouvait profiter de toutes ces ouvertures. Il savourait cet instant, voyant le jeune Jedi sombrer à chaque coup un peu plus dans le côté obscur. Et cette chute était bien plus appréciable que n’importe quelles blessures physiques infligées par sa lame. Il le détruisait de l’intérieur. Il l’incitait dans cette voie, l’encourageait à exprimer sa haine. Obi n’écoutait plus son adversaire, seule une voix résonnait en lui, un appel à la haine. Un appel à la destruction auquel il ne résistait plus. Dalann lui ordonnait de le détruire, de le frapper jusqu’à la mort. A chaque coup qu’il portait, la mort approchait. Les lames dansaient dans l’air, s’entrechoquaient dans des claquements secs. Atthis n’avait plus conscience de ce qui l’entourait, une seule chose lui importait, détruire l’homme qu’il avait en face de lui. A cet instant, l’issu du duel semblait acquise, l’impérial ne pourrait survivre.


Mais petit à petit, la rage du Jedi s’apaisait et de nouveau il parvenait à se maîtriser. Il diminua ses attaques et ne se contenta bientôt plus que de défendre. Ce qui changea profondément la physionomie du combat.
Pour la première fois du duel, il était totalement passif, obligeant son adversaire à mener l’assaut. Il prenait peu à peu conscience du fait qu’il avait cédé à la tentation, mais il savait que ce n’était ni le moment ni l’endroit pour regretter ou s’effondrer. Mais au fond de son âme, il commença à refuser ce combat. Et bientôt, prenant de la distance avec son adversaire, il laissa tomber son sabre puis, tournant le dos à son assaillant, déserta le lieu du duel. Le rire du sith résonna dans son dos. Dalann le traita de lâche et lui somma de saisir son arme. Sale jedi, tu n’es qu’un faible !

Atthis stoppa net en entendant ce rire maléfique et ces paroles. Non. Ce n’était plus une affaire de Jedi. Même s’il avait failli à son statut, il ne pouvait laisser cet homme bafouer ses valeurs. Il quitterait certainement l’ordre, mais ne renoncerait pas aux valeurs enseignées. Un nouveau trouble apparu en lui. Combattre cet homme : c’était entrer dans son jeu, céder à sa provocation…refuser ce combat, c’était admettre ses actes. Atthis était en pleins doutes…et il était seul. Combattre ou fuir, telles étaient les options qui se présentaient à lui. Et il s’était jurer de ne plus fuir. Mais dans ce combat, il était son propre adversaire, un adversaire qui s’était révélé extrêmement puissant. Il sentit derrière lui comme l’appel de son sabre. Peut être qu’en diminuant son utilisation de la Force il pourrait vaincre sa part sombre…mais en était-il de même pour le sith.


Se coupant totalement de la Force, une vague intense de douleur se répartit dans tout son corps. Une douleur atroce qui rayonnait à partir de ses blessures. Son torse présentait une large entaille et était parsemait de nombreuses autres brûlures. Ses membres présentaient eux aussi de multiples traces de la violence du duel. Son visage, bouffi par les coups était méconnaissable. Le sang battait dans ses tempes et il avait l’impression que son crâne n’allait pas tarder à exploser. Il ne comprenait pas comment il parvenait à rester debout, soudain ses genoux défaillirent et il s’écroula. La volonté aidant, il se releva, mais il fut pris d’une toux et cracha son sang. Sa cage thoracique était certainement fracturée en de multiples endroits et ses chairs meurtries.

Il prit le temps de dévisager son adversaire. Celui-ci ne semblait pas être non plus au mieux de sa forme…mais était moins gravement atteint que lui. Surtout il était plongé dans la Force, il naviguait dans le CO et parvenait à maîtriser sa douleur pour combattre. Un avantage certain à ce niveau du duel.
Pendant ce temps Dalann avançait vers l’arme d’Atthis. Il marchait doucement. La Force l’aidant, le sabre d’Atthis se retrouva dans sa main.
« - Une arme remarquablement équilibrée. » il enclencha le bouton et la lame bleutée sortit.
Obi se dit que le combat était fini, sans arme et blessé, il n’avait aucune chance.

Titubant comme s’il était ivre, Atthis rejoignit l’inquisiteur afin d’en finir. Il rejoindrait Aikbé. Dalann éteignit le sabre du jedi, et lui jeta. Obi le saisit au vol et l’activa. Le duel repris à un rythme bien diffèrent de ce qu’il avait été quelques heures plus tôt.
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Jake Hawk
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:14

Jake et Karalia sortirent du Barbare. Le jeune homme sortit son comlink, et composa le numéro du bureau de la Présidente.
– Il aurait peut-être pu nous aider, en fin de compte…, dit soudain la jeune fille.
Jake interrompit son geste. Derrière la vitre, un jeune homme à l’air malicieux, les cheveux un peu ébouriffés et vêtu d’une combinaison de travail, le regardait en souriant. Jake soutint son regard quelques secondes, puis se détourna et répondit calmement à sa sœur :
– Tu l’as entendu… C’est un employé qui s’occupe de la rénovation du Barbare. S’il était un cambrioleur émérite, comme il s’en vante, il ne serait pas là. Coruscant regorge d’escrocs qui ne pensent qu’à se faire de l’argent sur le dos des touristes.
– Je n’ai senti aucune duplicité en lui.
– Non, c’est vrai… Mais raison de plus. Cette histoire risque de vite dégénérer, et si ce Ka’alu est un brave type, autant ne pas l’obliger à prendre des risques.
Le comlink bipa.
– J’écoute.
– Boggerts ? Jake Hawk. Est-ce que la Présidente est là ?
– Malheureusement, elle est indisponible pour le moment. Problème avec les Sénateurs.
– Encore ? Bon, tant pis, merci… Dites-lui qu’on a peut-être trouvé l’impérial, et qu’elle me recontacte dès que possible.
Jake rangea son comlink, sourcils froncés.
– On fait quoi, alors ?, demanda Karalia.
– On va jeter un œil sur place.
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:16

Syon rampa jusqu’à la sortie et se laissa tomber sur le plancher. Il se dirigea vers le bar, tout en jetant discrètement un œil par la vitre. Dehors, le dénommé Jakak, comlink en main, semblait contrarié. Un imperceptible sourire se dessina sur les lèvres du jeune voleur quand il croisa le regard des deux Jedi. Se retournant vers le comptoir il commanda une bière corellienne.
« -Je mets ça sur ta note ? ne put se retenir de plaisanter le barman
-Assurément très drôle, fit-il mine de se vexer.
-Alors Ka’alu, il paraît que ton contrat s’achève bientôt. Tu veux que je te trouve un boulot pour que tu puisses finir de rembourser ton cher patron ? »
Lentement, Syon tourna la tête vers son interlocuteur.
« -Sneesbor, soupira-t-il. Rassures-moi, c’est pas toi qui fait la cuisine ici ?
-Pourquoi ? Le poste t’intéresse ?
-Nan, c’est juste que la bouffe est à chier, comme ta tronche, ton haleine et surtout ton humour »
Il vida sa chope et se dirigea vers le seuil, bousculant négligemment le rodien au passage. Quand il franchit celui-ci, il lança à l’attention du barman :
« -Tu diras au boss que j’avais besoin de mon après midi. Je serai là demain matin, à 5 heures pour récupérer mes heures.
-Pas de problèmes »
Ka’alu s’éloigna lentement du Barbare. Puis s’enfonça dans une ruelle avoisinante.


« -Usum, murmura-t-il. C’est moi. »
La petite silhouette se dégagea prudemment de la pénombre, et sauta soudain au cou de Syon. Le jeune homme la saisit au vol et lui baisa tendrement le crâne. Usum était une petite fille de huit ans. Elle était muette depuis sa naissance, suite à une malformation. Le système scolaire traditionnel l’ayant rejeté, la petite fille avait prit l’habitude de jouer dans la rue, attendant que sa mère rentre. Celle-ci l’élevait seule et travaillait dure pour que sa fille puisse tout de même avoir accès à une éducation sérieuse. Elle avait le secret espoir de réunir l’importante somme nécessaire à une opération. Toutes deux vivaient non loin du Barbare. Quatre ans auparavant, à leur arrivée sur Coruscant, Orhan et Syon, un peu paumé par l’agitation de la planète capitale, avaient longtemps squattés le Barbare, ne sortant qu’aux rares heures de fermeture. C’est ainsi qu’ils avaient rencontré la femme et son enfant. Altaïka n’ayant que 14 ans, et ne pouvant prétendre à aucun travail rémunéré (du moins officiellement et sur la planète-capitale) il s’était donc proposé pour garder l’enfant, en échange de l’hébergement. Ka’alu pendant ce temps là avait dégoté un emploi à l’ «Electronique République», il avait ainsi partagé le loyer avec la mère d’Usum, qui pouvait non seulement travailler plus mais aussi économiser la moitié du logement chaque mois.
Et puis , il ne pouvait s’empêcher d’éprouver une grande tendresse à l’égard d’Usum. Son père, mort tandis qu’il n’avait que 5 ans, il avait été essentiellement élevé par sa mère sourde et muette. Originaire de Lorrd, elle maîtrisait le langage cinétique, une sorte de langage des signes très évolués. Elle l’avait bien entendu enseigné très tôt à son fils pour pouvoir communiquer avec lui. Et c’est ce langage que Ka’alu avait à son tour transmis à Usum, nouant ainsi un lien très fort avec la petite fille.

« -Tu traînes encore en guenilles, grimaça-t-il doucement »
Usum lui répondit par un enchaînement rapide de signe.
Syon caressa délicatement le crâne de la petite fille. Puis sortant la sacoche vert sombre qu’il avait dérobé à Sneesbor, il souria :
« -Je passerai voir ta mère ce soir, lui dit-il en lui faisant un clin d’œil
J’ai aperçu que tu suivais attentivement la conversation du jeune homme devant le Barbare, tu as entendu ce qu’il disait ? »
Usum hocha la tête, exhibant un sourire plein de fierté. Elle mima de nouveau quelques gestes, racontant ce qu’elle avait entendu.
« -Jake Hawk répéta-t-il doucement…Ça sonne mieux que Jakak tu trouves pas ?
La petite fille, toujours dans les bras de Ka’alu, s’amusait à le décoiffer.
« -Et tu dis qu’il a appelé un certain Boggerts ? »
De nouveau Usum hocha la tête.
« Intéressant, conclu Ka’alu.
Allez j’te ramène. Tu me feras le plaisir de te laver et de ranger ces guenilles. J’veux que tu sois belle quand je passerai vous voir ce soir, d’accord ? »

Un peu plus tard dans un café, non loin du quartier Neillyreb. Ka’alu était assis en face de son camarade de toujours : Orhan Altaïka. Celui-ci avait abandonné ses lentilles, et ses pupilles orangées fixaient amusées son aîné. Syon expliquait ses quelques déboires financiers suite au trafic du turbolift des bureaux présidentiels. Le secrétaire Boggerts n’avait visiblement pas apprécié son séjour prolongé. Le patron de l’ « Electronique République » gardait lui aussi un assez mauvais souvenir de cet événement, qui avait provoqué la résiliation du contrat avec les autorités de la Nouvelle République...et qui l'avait obligé à changer rapidement le nom de son entreprise. Altaïka, quant à lui, décrivit dans les grandes lignes sa formation et expliqua rapidement qu’on lui avait confié une enquête assez importante sur laquelle il était depuis trois semaines déjà. Après un long travail d’informations, venait le moment où il devait s’infiltrer. Mais la tâche était ardue. Il évoluait en cercle fermé.
Un court silence s’installa entre les deux hommes, qu’Altaïka interrompit :

« -J’ai vérifié ce que tu m’avais demandé, fit-il. Le Chevalier Jake Hawk, puisqu’il s’agit d’un Jedi, est bien arrivé sur Coruscant il y a quelques jours, accompagné de sa sœur Karalia, sous une fausse identité bien entendue. Ils étaient encore aux Bureaux Présidentiels il y a un peu plus d’une heure de ça. Il y a aussi une prime sur sa tête. Assez importante il me semble, mort ou vif. Tu t’es pas recyclé en chasseur de prime au moins ?
-Non, c’est pas mon genre. J’l’ai croisé au Barbare, tandis que je dégageais le câblage dans le faux plafond. Il cherchait un traître impérial. Sneesbor lui a indiqué la tour Elanasitra. Il a précisé que la mafia empêchait tout accès. Et tu connais ma passion pour les endroits réputés impénétrables. Je lui ai proposé mon aide, mais il m’a pas prit au sérieux.
-La tour Elanasitra, répéta Orhan, Intéressant.
-Intéressant ?
-Je t’expliquerai plus tard. Mais tu pourras dire à ton Jedi qu’il a trouvé le bon imp’. Et tu veux pénétrer là dedans ? Ça t’intéresse un bilan des forces en présence et la géographie des lieux, enfin d’après un rapide repérage ? C’est pas très détaillé, mais ça peut t’être utile.
-Pas qu’un peu, la dernière fois que tu m’as fait un repérage, ça a dépoté. Enfin tu permets que je vérifie.
-On est jamais trop prudent, sourit Altaïka»
Orhan sortit alors un papier de sa poche, et tandis qu’il commençait à crayonner un plan, il donna à son compère les informations qu’il avait lui-même pu recueillir. Soudain Ka’alu se leva et demanda après l’holocom. Altaïka sourit à son compère, comprenant l’objet de son appel, puis il régla les consommations et quitta le café.
Ka’alu attendit quelques minutes et sortit à son tour. Quelques minutes plus tard, il avait laissé au Jedi Hawk une preuve de son passage. Il n’avait plus qu’à attendre.
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:22

Le trajet en taxi volant dura un peut moins d’une demi-heure. La circulation était relativement chargée, en ce milieu d’après-midi. Le taxi les déposa à la périphérie du quartier Neillyreb, à quelques centaines de mètres de la tour Elanasitra. Les deux jeunes Jedi cherchèrent une alcôve sombre, d’où ils avaient une bonne vue sur les alentours, et ils s’y dissimulèrent. Sortant leurs macrojumelles, ils passèrent le coin en revue. À toutes les entrées de la tour, se trouvait un ou deux humains ou non-humains de forte corpulence. Certains avaient un blaster à la main ; pour les autres, on devinait la forme de leurs armes à travers leurs habits. Ils éconduisaient la plupart des personnes qui voulaient entrer. Jake examina les personnes que les hommes de la mafia laissaient entrer : il s’agissait surtout de femmes et d’enfants, ou de personnes âgées. Des gens qui ne représentaient pas la moindre menace.
– C’est quoi, au fait, cette tour ?, demanda Karalia.
Jake se remémora les informations que lui avait données Sneesbor.
– Un centre commercial.
– Génial… Ça tombe bien, le garde-manger est vide, faut que j’aille faire des courses.
– Ils laisseraient sans doute passer une jeune fille sans défense, là n’est pas le problème, sourit Jake. On ne sait pas quels dispositifs de sécurité ils ont mis en place à l’intérieur. Ce serait trop risqué d’y aller comme ça. Essaie de voir quelque chose à travers les fenêtres…
Mais les vitres étaient teintées, et de plus le soleil se reflétait dessus. Soudain, quelque chose attira l’attention de Jake. Il zooma au maximum sur l’une des fenêtres. Se balançant lourdement dans la brise chaude, se trouvait une sacoche vert sombre étrangement familière, fixée au montant de la fenêtre à l’aide d’une clé hydraulique.
Jake écarquilla les yeux.
– Mais qu’est-ce que…
– Quoi ?
– Ma sacoche… Celle que j’avais donnée à Sneesbor. Elle est là, accrochée à l’une des fenêtres…
Le jeune Jedi baissa ses macrojumelles, perplexe.
– Je comprends pas. Il est de mèche avec la mafia ? Mais non, ça ne rimerait à rien de mettre ça à la fenêtre…
Karalia scrutait minutieusement chaque recoin du quartier, à la recherche d’une explication. Soudain, elle poussa un léger sifflement :
– Jake ? Je crois que j’ai trouvé…
Elle pointa du doigt un swoop, posé sur un parking non loin de la tour. Jake reprit ses macrojumelles, et regarda dans la direction indiquée.
– Eh bien ? C’est juste un livreur de tialosazzips qui flemmarde entre deux commandes…
– Regarde son visage.
Le jeune Jedi obéit, et zooma sur la figure du livreur. Il étouffa un juron.
– Ka’alu ! Non, ce n’est pas possible… Il aurait subtilisé la sacoche à Sneesbor, infiltré la tour, et déposé la sacoche là-haut ?
– Il n’y a qu’un seul moyen de le savoir…
Karalia ferma les yeux, et projeta son esprit en direction du petit parking où Ka’alu, adossé à son swoop, semblait attendre. Soudain, le swoop bougea légèrement. Une courte expression de surprise passa sur le visage du cambrioleur.
Comprenant ce que sa sœur était en train de faire, Jake lui prêta main-forte. Le swoop pivota, accompagné dans son mouvement par Ka’alu, qui se laissait faire. Bizarrement, il semblait également avoir compris ce qui se passait. Le véhicule s’immobilisa, l’avant pointé vers la position des deux Jedi.
Le « livreur » enfourcha son swoop d’un air désinvolte, et démarra, se dirigeant droit vers la planque de Jake et Karalia. Une fois parvenu à leur hauteur, il eut un sourire malin :
– Re-bonjour, Chevaliers.
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Sep - 15:23

Le speeder dans lequel on lui avait gentiment, mais fermement, demandé de prendre place, stoppa devant le palais du gouverneur. Un homme, d’une cinquantaine d’années, d’une rare élégance, vêtu d’un costume noir, taillé dans une étoffe de qualité, surmonté par une cape bleue nuit, bordée d’un liseré d’or, et chaussé de bottes rutilantes, l’attendait, un sourire aux lèvres. A ses cotés se tenait un petit homme, au regard sombre, courbait et se frottant les mains, sa seule présence, mettait encore plus en avant, la grâce de l’autre homme, six stormtroopers et un capitaine, finissaient le tableau…

- Je suis ravie de faire enfin votre connaissance, fit l’élégant homme, en exécutant un petit mouvement de tête.
- Vous êtes ? Fit froidement Lyra, qui pourtant avait deviné qui elle avait devant elle.
- Pardonnez-moi, je manque à tous mes devoirs, répondit calmement Disra, je suis le Moff Disra, gouverneur de Yaga Minor et voici mon fidèle collaborateur, monsieur Hirst, et vous êtes la bienvenue dans mon palais.
- Mademoiselle, fit la voix nasillarde de Hirst.
- Excellence, je me demande à quoi rime tout ceci, et je voudrais..
- Vous aurez toutes les réponses aux questions que vous vous posez, la coupa poliment Disra, mais nous serions mieux dans le palais, non ? Vous ne risquez absolument rien, je vous en pris, suivez nous, fit Disra en accompagnant ses paroles par un élégant geste du bras.

Escorté par les gardes, le petit groupe disparut par l’entré principal du palais ….


Quelque part, dans la galaxie, quelqu’un avait ressenti tellement de rage, avait dégagé tellement de haine, que le DarkSide en avait été bouleversé quelques instant, l’empereur eu une légère sensation, un picotement de satisfaction… C’était donc lui, ce jedi raté, ce fou sans honneur, ce dément qui ne lui avait montré aucun signes de respects, si le Sith détesté les Jedi, il haïssait par-dessous tous les Jedi noirs, ces êtres perdus, qui sans cesse marchaient en équilibre sur le fin fil qui séparait la douce et réconfortante force obscure à l’aveuglante et limité force lumineuse, celui qui voulait profiter de tout, finalement ne profitait de rien, et les incessant vas et viens entre les deux extrêmes de la Force, finissait toujours par avoir raison du funambule, son esprit, prisonnier dans un cycle sans fin, finissait par être consumé dans les fournaises du DarkSide, que le jedi noir avait lui-même alimenté. .Thyrs, venait d’allumer un terrible brasier, il devait être beaucoup plus fort maintenant, la sorcière pouvait être vaincue, si l’empereur souriait à cette pensé, au plus profond de son cœur, il espérait que non.. Mais il y avait autre chose, une autre personne avait furtivement puisé dans le torrent du DarkSide, un Jedi, mais qui ? …. Il fit un léger signe de la main et le lieutenant Colburns s’avança docilement.
- Avons-nous des nouvelles du Grand Inquisiteur ? Demanda t’il pensivement
- Aucune votre altesse, fit Colburns en baissant la tête.
- Etrange, fit l’empereur, toujours plongé dans de lointaines pensées, et de ce jedi.. Hawk ?
- Non plus votre altesse, répondit Colburns, en baissant encore plus la tête, comme s’il était responsable de ces faits.
- Peut être que la nouvelle république ne prend t’elle pas conscience qu’une paix durable puisse être bénéfique, cela ne m’étonne presque pas, quand on sait qu’elle est dirigée par cette jedi, fille d’un traître et sœur d’un maître jedi, le pire qu’on puisse trouver, si jamais il en ait eu un jour un de convenable, on ne peut pas s’attendre à des miracles, fait préparer ma navette, lieutenant, je rejoins le Palpatine1, immédiatement.
- A vos ordres, altesse impérial, fit Colburns en claquant les talons…


- Ho vous ! Que faites-vous là ?

Baden se retourna lentement vers l’endroit ou la question avait été prononcée, un garde de la sécurité de Naboo, s’avancé vers lui..

- Heu…J’étais venu faire quelques emplettes, avec ma…petite fille, répondit l’impérial en désignant l’enfant, toujours attaché à sa main, quand nous avons été surpris pas des tirs de laser, nous nous sommes donc abrités dans ce hall
- Ha ? Et bien monsieur ne restez pas, on ne sait pas si c’est réellement terminé, nous allons prendre le bâtiment d’assaut, cela peut être dangereux, aller circulez…

Baden traversa la grande avenue, pénétra dans le sordide hôtel et monta à l’étage, la porte de la chambre était ouverte, le lieutenant devait se trouver là , mais le silence qui régné était pesant et étrange. Avec prudence le général entra dans la sombre pièce, petit a petit, ses yeux s’habituant à l’obscurité, il distingua, raide comme un piquet, assis sur une chaise et lui faisant face, Vulust, qui le fixait de ses deux paires d’yeux.

- Et bien, vous nous en avez donné du fil à retordre, j’espère au moins que l’information que vous possédez est très intéressante, fit l’impériale en essayant de scruter les ténèbres.

Le Talz ne répondit rien, il n’eu aucune réaction, sa poitrine ne frissonna même pas.
- Mais ou est le lieutenant ? Demanda Baden, que le silence commençait sérieusement à contrarier

Vulust resta silencieux, fixant toujours l’officier, il n’eu pour seule réponse que le cris de plaisir d’un individus, provenant d’une chambre voisine et qui semblait s’adonner à une activité aussi bruyante que délicieuse avec une quelconque partenaire.. Le général fit un pas plus en direction du Talz, qui n’avait toujours pas remuer un de ses globuleux œil, il en profita pour sortir son pistolet laser de la main droite. La faible distance qui le séparait maintenant, lui permit de mieux observer la créature, le regard du général changea soudainement, un regarde d’étonnement, mais aussi de crainte, il venait de comprendre, mais c’était déjà trop tard. Le Talz, sembla enfin se mouvoir, la tête pencha doucement vers l’avant, mais elle entraîna avec elle, tout le reste du corps, le corps froid et rigide s’écroula sur le sol dans un bruit sec, et apparut derrière la chaise, la silhouette noire, de l’individu cagoulé, Banden eu juste le temps de le voir, qu’un rayon d’un bleu éblouissant se détacha de la silhouette, la pièce en fut pour quelque seconde inondée, et le vieux général put apercevoir, sur le lit, le corps inerte de son lieutenant, il voulu faire un pas vers la gauche, mais fut bloqué par la gamine, qui lui tenait toujours la main, l’éclat bleuté le percuta en pleine tête, le derrière du crane explosa et macula de sang les murs et le sol, la petite fille, lâcha alors pour la première fois, les doigts boudinés de l’impérial qui entraîné vers l’arrière s’effondra sur une vieille console qui explosa en miette sous le poids…Le silence à nouveau…La sombre silhouette s’avança alors vers la gamine, qui arborait pour la première fois, depuis la mort de sa mère, un léger sourire..Il ôta doucement sa cagoule, et d’un mouvement de tête énergique, libera sa longue chevelure rousse, la femme regarda avec un sourire maternel la gamine.
- Tu n’as rien a craindre, ma chérie, je vais te conduire quelque part ou on s’occupera très bien de toi, c’est finie, les méchants sont morts, puis dans un rire aigu elle se retourna vers la dépouille du général de l’Ubiqtorat et ajouta, ne vous avais je pas dit, que je débarrasserais la galaxie de votre infâme présence ? Je tiens toujours mes promesses, général…

Elle pris la petite dans ses bras, se lança par la fenêtre, et après un saut de plus de quatre mètres, parfaitement réceptionné, disparut au bout de l’avenue……


Monsieur First contemplait avec délice la formidable vue que son luxueux appartement du quartier riche de Coruscant possédé, il dégustait un verre remplie d’un liquide visqueux blanc et peu appétissant, mais qui selon les dires avait la vertus d’augmenter les sens et la capacités intellectuel de son consommateur, et lui, qui jouait sur tout les tableaux, il avait besoin d’avoir sans cesse en alerte toutes ses facultés.. Ce super espion, à la solde impériale, n’avait jamais ratée une seule mission, il avait eu beaucoup de mal, à devenir le fournisseur de cet horrible Hutt, qui avec d’autre idéalistes, présidait un conseil de fantoche, qui avait pour but de rénover la république, il était également très fier, d’avoir pu corrompre le sénateur de Naboo, bien sur, il lui avait fallut pour cela, enlever la femme et la fille du politiciens, des méthodes indignes de lui, mais seul les résultas comptés, il contentait tout le monde, celui qui avait toujours était son protecteur, celui qui l’avait accueillis quand tout semblait perdu, le moff Disra, mais il servait avec le même zèle, l’empereur Hagith, et de cela, il n’en était pas peu fier, de toute façon, pour se rassurer, souvent il se disait, qu’en servant l’un et l’autre, il servait l’empire, et que toutes les querelles qu’il pouvait y avoir ne le regardé pas. Mais ce qui le rendait le plus fier, c’était d’avoir réussi l’extraordinaire coup de se procurer les coordonnés d’une planète perdue dans un dédale infranchissable et que peu d’être vivant pouvaient se vanter d’avoir vu, d’avoir convaincu le Hutt, du danger potentiel que le consortium d’Hapes représentait, pour la nouvelle république, et par son intermédiaire, d’avoir remis ces coordonnés à un individu dangereux que la vengeance dévorée, et tout ceci sans que l’empire ne fut jamais cité, si comme tous l’espéraient, le fou arrivait à battre la sorcière, alors les portes de la direction de l’Ubiqtorat, voir du bureau de rectification s’ouvriraient, sans aucun doute, pour lui. En attendant, il devait rencontrer le sénateur Cristoe, et amplifier encore un peu plus, le malaise que connaissait actuellement le sénat, et pourquoi pas retrouver Magrin, avant l’inquisiteur ? Oui, ce serait vraiment une excellente chose, à cette évocation il ne put s’empêcher de sourire.. Il vida son verre et sortit par le turbo élévateur de son appartement……
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Hagith
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MessageSujet: Re: Histoire(s)   Histoire(s) - Page 7 Icon_minitimeVen 4 Déc - 10:08

Dans un appartement luxueux, que la république met à la disposition de ses sénateurs ..

- Alors, vous voilà rassuré, excellence, votre charmante famille est en pleine forme….Pour le moment, fit Flint en observant le sénateur Cristoes ,du coin de l’œil, qui finissait de visionner l’hologramme.
- Vous n’êtes qu ‘une ordure et rien de plus, cracha le sénateur, ma famille n’a rien a voir dans tout cela.
- Tsss, voyons sénateur, de tel propos son indigne d’une personne tel que vous, disons que je n’ai rien entendu, mais parlons plutôt de notre petit marché, si vous le voulez bien. On ma raconté votre petit nurméro au sénat, et je en vous trouve pas très convaincant, la présidente n’a pas du se sentir un seul instant en danger
- J’ai réussi à contacter plusieurs sénateurs, j’ai demandé à la présidence de donner des explications sur ce Magrin, et nous lui demanderons de livrer l’impérial à cet infâme sith, vous êtes satisfait ?
- Non, repris Flint, vous êtes d’une naïveté, cela en est vraiment navrant, sans vouloir vous offenser, excellence, ajouta t’il un rictus aux lèvres.
- Expliquez vous Flint, je commence à perdre patience.
- L’empire et spécialement l’empereur, voient d’un très mauvais œil toute cette situation, Magrin pourrait se révéler dangereux, de plus l’empereur pense qeu l’association Privos Magrin peut être un danger, y compris pour la république, fit calmement le sénateur en attendant la réaction de Cristoes.
- Un danger ? Pour la république ? Privos est un des plus fidèle seviteur de la démocratie que je connaisse …
- Décidément , vous ne retenez rien de vos fautes passé, contrairement à nous, répondis Flint en se grattant le menton, Le chancelier Palpatine, était à son époque, définis lui aussi comme un grand serviteur de la république. .Privos vous trahira ,soyez en sur, cela provoquera sans aucun doute un schisme au sein du sénat, la présidence ne prend pas au sérieux les efforts de paix de l’empire, je compte sur votre soutiens et vos formidables capacités de persuasion pour faire prendre conscience au sénat qu’il serait peut être temps de revoir la politique mené par la princesse Leia, laxiste et influencée par les jedi, c’est un retour en arrière vous ne trouvez pas ?
- La présidente a su rétablir une unité au sein des systèmes, je ne suis pas d’accord pour..
- Je me fiche de votre opinion, le coupa Flint, vous ferez ce que je vous dit, la vie de votre épouse et de votre fille en dépendent, est ce clair ?
- Je ferais ce que je peux, répondit Cristoes résigné, mais je veux qu’ensuite ma famille soit libérée.
- Je n’ai qu’une parole, quand le désordre et le mécontentement au sein du sénat sera connu, votre famille sera libre comme ..l’air, fit Flint en écartant les bras.
- Je l’espère, pour vous…


Tenant toujours la petite orpheline à la main, la belle rousse entra dans un sordide bar des quartiers pauvres de Naboo, le Boss Nadaration, les laissés pour compte, les marginaux, et quelques brigands en avaient fait une sorte de quartier général, le patron, un homme au visage rude, ne leva même pas la tête.
- Il est là, fit il en exécutant un petit mouvement de tête vers l’arrière de l’établissement.
- Bien, merci, répondit la jeune femme.

Elle se dirigea vers une pièce sombre et sale, elle retira un petit panneaux mal fixé et tapa un code compliqué sur un clavier, un bruit de porte rouillé se fit entendre, un une ouverture apparut comme par magie dans le mur de gauche, la jeune femme s’y engagea et le panneau reprit sa place …..

Dans la grande salle de réception du palais de Yaga minor, l’ambiance était des plus détendue..
- A la beauté, fit le gouverneur en levant son verre au dessus de sa tête.
- Peut être que maintenant, excellence, vous allez enfin m’expliquer ma présence ici ?
- Ce n’est pas tout les jours, que j’ai la chance de rencontrer une personne t’elle que vous.
- Mais, comment savez vous qui je suis, moi même je …
- Vous ignorez tout de votre passé, la coupa Disra, quand mon agent sur Coruscant vous a décrit, j’ai eu quelque doute, mais en vous voyant sur le perron du palais, mes doutes se sont effacés.
- Votre agent ? Vos doutes ? Et comment savez vous qu’effectivement je n’ai plus aucun souvenirs ?
- Oui, la personne qui vous a embarqué travail pour moi, vous allez être surprise, mais je vous connais, j’ai eu la chance de vous apercevoir une fois, il y a très longtemps, c’était avant que l’empire ne s’effondre, avant que cette maudite alliance ne gagne le dernier combat, je dois dire que vous n’avez pas changé, mais vous paraissez plus calme, sereine, fit Disra en examinant son invitée des pieds à la tête..
- Vous m’avez rencontrée ? je vous en prie, dites moi qui je suis, ou et comment m’avez vous vu ? Répondez !! Fit Lyra qui commençait à sentir monter la panique..
- Calmez vous, répondit Disra, vous saurez tout, j’ai eu la chance de vous croiser un jour sur Coruscant
- Pas étonnant, puisque j’y vie, fit Lyra déçu pas cette révélation.
- Mais c’était comme je vous l’ai dit il y a très longtemps, en faite nous avons pris le même turbo ascenseur..
- Vraiment! Est ce la tout ce que vous savez sur moi ? Fit Lyra de plus en plus déçu..
- Attendez, le plus intéressant est que ce turbo-ascenceur mené à la salle du trône, la salle du trône du palais… de l’Empereur……L’Empereur… . Palpatine !!


Confortablement installé dans sa navette, l’empereur rejoignait le vaisseau amiral le Palpatine1, soudain une lumière rouge se mit à clignoter, Hagith effleura un des nombreux bouton du pupitre et l’hologramme de Flint apparut ..

- Mes respects altesse impériale, fit Flint en courbant l’échine.
- Bonjour Flint, répondit Hagith tout en consultant un data-bloc posé sur ses genoux.
- Tout se passe à merveille, j’ai semé le doute dans l’esprit de Cristoe concernant le problème Magrin et ..
- Avez vous des nouvelles du seigneur Dalann, coupa le sith
- Non, votre majesté, il semblerait qu’il soit parti en exploration avec un chevalier…Heu…Le chevalier Obi Athis fit Flint en vérifiant sur ses notes.
- Athis ? Fit l’empereur en relevant la tête pour la première fois depuis le début de la conversation, puis se souvenant de ce qu’il avait ressenti quelques heures auparavant, il esquissa un léger sourire, bien, comme toujours vous avez bien travaillé, je vous demande de rester sur Coruscant, j’aurai encore besoin de vous dans les jours à venir.

- Mais très certainement, votre altesse, répondit Flint que cette nouvelle n’enchantait pas, et. .concernant la famille du sénateur Cristoé, il serait peut être judicieux de les libé…
- Faites les disparaître, trancha l’empereur, ce serait trop dangereux de les laisser vivante.
- Disparaître ? fit Flint décontenancé, mais votre altesse ce ne sont que de pauvres innocentes et..
- Contrairement à cet imbécile de Baratt, Cristoe sait qu’il est manipulé par l’empire, c’est vous qui avait eu l’idée de faire enlever sa fille et sa femme non ? C’est donc vous qui les avez condamnés, je ne vous savez pas si sensible Flint, si nous voulons que l’ordre impérial apaise un jour cette galaxie plongée dans le chaos démocratique, il nous faudra, hélas, sacrifier des innocents, fit le sith en montant le ton, exécuter mes ordres !
- Comme vous voudrez votre altesse, répondit l’agent en baissant les yeux

L’empereur coupa la communication et replongea aussitôt dans la consultation de son data-bloc……..


Depuis le destruction de Carida et donc de la célèbre académie impériale, le nouvel empire sous l’impulsion de l’empereur Hagith, avait reconstruit une académie encore plus prestigieuse non loin du palais de l’empereur, sur Bastion , les meilleurs sous-officiers et officiers, nouvelle génération d’impériaux fanatique et fidèle à Hagith, en sortaient régulièrement, d’ou l’utilité d’une tel académie qui permettait, doucement mais sûrement, de mettre à la tête de la marine impériale, des éléments sur et totalement dévoués au nouvel empire, ce qui n’était pas toujours le cas des vieux officiers qui avaient servis sous Palpatine et qui avec un certain zèle, montraient parfois des signes d’insubordination, ce que ne pouvait pas toléré l’empereur, mais il avait besoin du haut commandement de l’armée, en tout cas, pour le moment ….L’académie est dirigé par le colonel Ian karl Distict, un homme sévère, impitoyable, nostalgique de l’autre nouveau, et du prestige perdu de l’empire, Hagith, n’aurait pu trouver meilleur directeur, pour diriger et former, ses futurs marionnettes….

- Oui ? Fit le colonel en transperçant de son regard d’aigle le sergent Copels, qui venait de rentrer dans son bureau.
- Colonel, voici le dossier que vous m’avez demandé.
- Bien, sergent, vous pouvez disposer, ah oui , autre chose, avez un bouton ouvert, LA ! Fit Distict en hurlant et en pointant son doigt sur son subordonné.
- Heu…Veuillez accepter …mes excuses, monsieur, balbutia le sous-officier.
- C’est la dernière fois que j’accepte un tel manquement au règlement, sergent, la prochaine fois cela se passera très mal, pour vous, j’espère que vous avez bien compris, disposez ..
- A vos ordres monsieur, répondis Copels en claquant des talons, puis il sortis de la pièce..

Le colonel ouvrit une port de son bureau, en sorti une bouteille d’alcool de vin, se servit un verre, puis inséra le data disque dans sa console et examina le volumineux dossier…Au bout d’une dizaine de minute, il sortit le disque..
- Des états de service tout à fait exemplaires, des capacités exceptionnelles, un très bon élément, mais je ne comprend toujours pas pourquoi, le gouverneur de Yaga Minor s’intéresse à ce cadet, oui, pourquoi le moff Disra veut a tout prix garder un œil sur cette homme, le colonel se resservie un verre qu’il avala d’une traite, quel secret caches tu, cadet Kyo , fit il en regardant le disque ….

Il se remémora sa conversation quelques jours auparavant……..

- Gouverneur Disra ? Que me vaut l’honneur ?
- Colonel Distict, j’ai un petit service à vous demander
- Un service ? le colonel savait, par expérience, qu’il pouvait s’avérer aussi bien judicieux que dangereux de rendre des petits services au Moff Disra, et que quand ce dernier qualifié un service de petit, cela cacher souvent de grands embêtements, de quoi s’agit il excellence ?
- Je vous rassure, c’est tout à fait dans vos compétences, colonel, lança Disra amusé de voir son interlocuteur se raidire à ses paroles.
- Vous êtes trop aimable, répondit l’officier visiblement vexé
- Vous avez actuellement dans votre école, commença Disra
- .Académie ! Excellence, pas école le coupa le directeur vert de rage
- Oui, si vous voulez répondit Disra, mais essayez de me laisser aller jusqu’au bout, merci, fit le Moff, sur un ton qui résonna comme un ordre. Donc, vous avez un cadet dont j’ai mis des années à retrouver la trace.
- Ah ? lança machinalement le colonel, mais encore ?
- Et bien maintenant que je l ‘ai retrouvé, j’aimerais ne plus le perdre de vue, aussi je vous demanderai, colonel, de m’envoyer son dossier et périodiquement, de me tenir au courant de ses progrès et de ses avancements.
- Il n’est pas dans les procédures administratives de l’académie de renseigner des tierces personnes sur …
- Colonel ! Lança Disra pour le faire taire, évitez de me sortir le baratin habituel, vous comme moi, savons, que parfois les procédures peuvent être mises de coté.
- Excellence, je regrette, fit le colonel avec un sourire au lèvres, on vous aura mal renseigné sur mon compte, et votre rang, si haut soit il, ne peut pas vous permettre d’imposer vos ordres au sein de l’académie, si vous voulez consulter un dossier, faites une demande écrite au haut commandement de l’armée, dont dépend l’académie.
- J’ai appris que votre établissement avait de grave problème de trésorerie et qu’il était hors de question que l’empereur augmente le budget qui vous est alloué, je peux faire transférer chaque mois, une sommes d’argent assez conséquente qui vous permettrez de voir l’avenir sereinement, dit le Moff en examinant la réaction de l’officier.
- Excellence, êtes vous en train de me proposer un pot de vin ? répondit l’officier en écarquillant les yeux.
- Un mécénat serait plus judicieux, bon je constate que vous êtes un coriace, lança le Moff, je vais donc en venir à l’essentiel, j’ai beaucoup d’amis colonel, au sein du haut commandement de l’armée, et si je voulais, je pourrais passer par eux, pour obtenir les renseignements, mais je tiens à rester discret, par contre, dans un mois, votre mandat arrivera à échéance, et je pourrais faire en sorte que contrairement à l’ordinaire, ce dernier ne soit pas renouvelé, et que l’on nomme un nouveau directeur.
- Vous n’oseriez pas ? Le conseil d’administration m’a toujours accordé sa confiance, et puis j’ai le soutien de l’empereur, vous voyez ! Lança Distict que ses propres paroles rassurées.
- Le conseil d’administration vous lâchera, surtout quand il apprendra que vous avez refusé une aide financière conséquente, quand à l’empereur, il a d’autre chat a fouetter, il laissera le haut commandement trancher cette histoire, alors je vous le demande une dernière fois colonel, avec ou sans vous, j’aurais mes renseignements, si vous coopérez, il est clair que cela accélérera les choses, mais dans le cas contraires, j’attendrais, et vous, vous aurez tout le temps de repenser à cette conversation, quand on vous aura muté dans une insignifiante administration militaire, un homme tel que vous, quel gâchis !
- Très bien, répondit l’officier, je constate que votre réputation n’est pas usurpée, et que vous êtes très persuasif.
- Merci colonel, et sachez aussi que je sais être très généreux, donc nous sommes d’accord, vous me faites transférer le dossier, et vous me rendez compte de tout ses agissements, je veux savoir s’il contacte des personnes.
- Comme vous voudrez, maintenant dites moi, quel est le nom de ce cadet si précieux ?
- Il s’agit du cadet Kyô, colonel…kyô…kyô……..KYO…..

Le colonel Distick fut sortie de ses pensées par le bruit de son visiophone
- Oui ?
- Le cadet Kyô est la, colonel.
- Bien faite le entrer, répondit le colonel en mettant en route sa caméra de surveillance….


Les révélations du gouverneur de Yaga minor avait surpris Lyra, mais quelque chose au fond elle même, avait toujours su, qu’elle avait dut avoir un passé peu ordinaire. Depuis qu’elle avait perdu la mémoire, cet impérial était la première personne qu’elle rencontrait qui semblait connaître son passé, il fallait à tout prix, quel en sache plus…

- De l’empereur Palpatine ?
- Oui, fit le Moff entre deux gorgées d’alcool, laissez moi deviner, vous avez une intuition hors du commun, parfois vos mouvements sont si rapide, qu’il est presque impossible de les distinguer, vous avez la sensation d’avoir vécu des situations périlleuses, vous avez le goût du risques et êtes confrontée à de terribles migraines..
- C’est incroyable, fit Lyra totalement bouleversée, mais comment avez pu savoir tout ceci ?
- Très simple, avec l’aide d’un ancien commandant de la garde royale, j’ai accédé au archives secrètes de l’empereur, c’est là que j ‘ai pu voir votre dossier.
- Mon dossier ? Les archives de l’empereur ? répéta machinalement la rouquine.
- Oui, et votre véritable non n’est pas Lyra Denn mais Arden Lyn !
- Arden Lyn ? fit la jeune femme étonnée
- Exactement, Arden Lyn, que tout le monde croyait morte, Arden Lyn qui a subit un effacement total de sa mémoire, la terrible et redoutable Arden Lyn plus connue a l’époque sous le nom de …Main de l’empereur !… Mais j’ai encore mieux, fit Disra tout existé …

Le lourd panneau se referma dans un bruit sourd…………………………………….

- Te voilà enfin ! Hurla Ben, peux tu me dire ou tu étais passé ? Et c’est quoi cette mioche ?
- Heu… J’ai supprimé l’agent impérial, et cette petite, heu comment te dire, j’ai malencontreusement tuée sa mère.
- Supprimé l’agent impérial ? Tuée sa mère ? Mais que me racontes-tu là ? Nous avions pourtant été très clairs, non ? Tu ne devais rien tenter seule !! hurla encore plus fort le jeune homme.
- Je sais Ben, mais j’ai eu l’opportunité, tu ne vas pas me faire toute une histoire pour si peut, et puis j’ai autre chose à te dire..

- Autre chose, fit Ben en levant les yeux au ciel, je crains le pire, et bien vas y, lance toi
- J’ai également supprimé deux impériaux, des agents de l’Ubiqtorat, heu, un lieutenant et le général ..hum…Baden, lâcha t’elle en attendant la réaction de son interlocuteur.
- Baden ? Mais es tu devenu folle Syria ? Penses tu que l’empire va rester sans bouger ? Quand l’Ubiqtorat apprendra la mort de son chef, l’empire va envoyer des milliers d’impériaux sur Naboo, tu as mis notre organisation en danger, nous n’allons plus pouvoir agir librement à cause de toi.
- Et bien, j’ai eu l’occasion de tuer cette vermine, alors j’ai sauté dessus, notre but est bien de combattre ces ordures d’impériaux, non ? Alors c’est ce que je fais, et si l’organisation n’est pas contente, et bien je bosserais en solo.
- Mais tu aurais put te faire tuer, je sais que tu as des compétences incroyables, mais tu ne dois plus travailler seule, je..je ne suporterais pas de te perdre, fit Ben en enlaçant la belle rousse, et que fait ton pour le petit bout ? Demanda t’il en désignant l’enfant.
- Je vais demander une recherche à l’organisation, histoire de savoir si elle a un père, dans le cas contraire, nous devrons lui trouver une famille et veiller a ce qu’elle ne manque jamais de rien, je lui dois cela, fit tristement Syria en se souvenant qu’elle était la meurtrière, bien involontaire, de la mère de l’enfant..
- En attendant, je suis sur que vous êtes toutes les deux mortes de faim, je vais vous préparer un véritable festin, fit Ben avec un sourire d’ivoire.
- Oui mon amour, murmura Syria en déposant un tendre baiser sur les lèvres du jeune homme…..


Le super- croiser, le palpatine1, était en ébullition, à chaque fois que l’empereur montait a bord de son vaisseau, tout un cérémonial était organisé, l’empereur devait passer en revus les meilleurs éléments, il était toujours accueillis par l’amiral commandant le vaisseau et son escorte, les seconds et dans le cas ou dans le secteur proche du vaisseau un grand amiral, un moff ou un quelconques haut dignitaire était présent, ce dernier devait également, soit être présent, soit se faire représenter. La navette impériale se stabilisa au centre du dock principal, réservé exclusivement à l’empereur, ou à ses représentants, la passerelle descendit lentement, six gardes royales sortirent et créèrent un périmètre de sécurité, puis l’empereur apparut, suivie de l’intendant First et de quelques dignitaires que l’empereur avait amené avec lui. L’Amiral Avid Desc, récemment nommé commandant du vaisseau de l’empereur, mis un genoux à terre à l’approche du Sith, si ce poste était particulièrement honorifique , il était en contre partie d’un ennuis mortel, l’empereur ne passé pas son temps à voyager, à moins d’être victime d’une attaque, le vaisseau impérial prenait rarement part à un combat, et l’amiral passait plus de temps en vole orbital autour de Bastion, que de voyager au quatre coins de la galaxie, à ses coté, se trouvé le professeur Mengalé, médecin officiel de l’empereur, qui l’accompagnait dans tout ses déplacements, quelques hauts dignitaires, qui c’étaient empressés de venir sur le vaisseaux, voyant là une occasion de rencontrer l’empereur, sans passer par les longues procédures officielles. L’empereur fit un geste de la main, et tous se levèrent d’un seul mouvement

- Quel joie de vous accueillir sur votre vaisseau, votre altesse impériale, fit mielleusement l’amiral.
- Mettez capte sur Yaga-Minor, amiral, répondu sèchement l’empereur.
- A vos ordres, majesté, je fais immédiatement prévenir les autorités de Yaga-Minor de votre arrivée.
- Certainement pas Amiral, répondit le Sith, c’est pour ainsi dire, une visite surprise.
- Surprise ? Bien, comme vous vous voudrez altesse impériale, l’amiral fit un petit signe de tête à son second, le capitaine de vaisseau Clotern’s qui s’éloigna pour ordonner le départ, avez vous des instructions spécifiques majesté ?
- Pas pour le moment, professeur, ou en est mon grand ami, le directeur Kith ? demanda Hagith et se tournant vers Mengalé.
- Il est mort hier soir, votre altesse, répondit le médecin en inclinant la tête.
- J’aurais pensé qu’il serait plus résistant, fit l’empereur déçu, broyez ses restes et donnez les à manger à des Banthas, je veux votre rapport complet sur l’évolution du poison dans son organisme dans une heure.
- Vous l’aurez votre altesse, fit le médecin
- Bien, messieurs, exécution ! Ordonna l’empereur en continuant sa tournée d’inspection….


Enfermée dans une des nombreuses cellules d’une vieille corvette impériale, la jeune femme avait perdu toute notion de temps, depuis combien de jours, elle et sa ravissante petite fille étaient elles enfermées ? Elle était incapable de répondre à cette simple question, tout comme elle ignorait pourquoi on les avait enlevé, certes son mari avait des responsabilités politique, mais Naboo n’était pas le centre de la galaxie, loin de la, et s’ils vivaient confortablement, ils ne possédaient pas une fortune considérable. Alors que pouvait signifier tout ceci, qui les avait enlevés et surtout, pourquoi ? Quelque chose au fond elle même lui indiquait qu’elle ne reverrait plus jamais son mari, qu’elle ne reverrait plus jamais les verdures et les lacs si reposants de Naboo, mais elle n’avait pas peur pour elle, non, c’était pour sa petit fille qu’elle tremblait. Plongée dans les ténèbres de la pièce, elle n’avait pas encore vu le visage de ses ravisseurs, ceux ci, portait toujours une cagoule, mais elle avait ressentie un lécher malaise depuis son arrivé, ce qui la laisser pensé qu’elle se trouvait dans un vaisseau spatial, puisque depuis toute petite, elle avait le mal de l’espace, soudain la porte de sa cellule s’ouvrit et un rayon de lumière aveuglant pris aussitôt possession des lieux.

- Madame, fit l’homme très respectueusement, pouvez vous me suivre, le capitaine voudrez vous voir.

Elle remarqua aussitôt que pour la première fois, son geôlier ne portait pas de cagoule, mais ce qui la fit frissonnait, c’est qu’elle vus que ce dernier portait un uniforme impérial. Elle réveilla doucement sa petite fille.
- Mon cœur, viens, nous sortons enfin de cette prison, tu as été très courageuse mon bébé, tu vois, je t’avais promis que nous nous en sortirions.
- Et on va revoir papa, fit la fillette en plaquant ses grands yeux bleu sur visage de sa mère.
- Bien sur mon cœur, fit elle, en regardant tristement l’impérial
- Madame, croyez bien que je suis désolé de tout ceci, ajouta le garde, visiblement mal à l’aise, maintenant il faut y aller. Si vous voulez bien, fit le garde en s’écartant et en montrant de la main le passage vers la sortie.
- Nous venons, fit fièrement la femme de l’ambassadeur en prenant sa petit fille dans ses bras, viens ma chérie, nous partons enfin, fit elle les larmes au yeux, bientôt nous serons libre, comme je te l’avais promis……
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